Page 1 SNCI SOCIETE NATIONALE DE CREDIT ET D’INVESTISSEMENT Adresse: Téléphone: Fax: E-mail: Site internet: Adresse postale: 7, rue du Saint-Esprit L-1475 Luxembourg 46 19 71-1 46 19 79 [email protected] http://www.snci.lu B.P. 1207 L-1012 Luxembourg REINESCH Gaston: Président 461971-21 BOLLIG Georges: Directeur 461971-23 KREMER Eva: Conseiller de Direction 461971-28 GOELER Marco: Chef du Département Industrie et Technologie 461971-26 SCHROEDER Jean: Chef du Département PME 461971-31 WEBER Marc: Chef du Département Comptabilité 461971-27 STEYER Marc: Inspecteur, Département PME 461971-25 SCHETGEN Marie-Anne: Assistante de direction 461971-22 THEIS Pascale: Assistante de direction 461971-32 Rapport et Bilan 2003 Rapport et Bilan 2003 14:31 SNCI SOCIETE NATIONALE DE CREDIT ET D’INVESTISSEMENT www.snci.lu SOCIETE NATIONALE DE CREDIT ET D’INVESTISSEMENT 11/11/05 SNCI SNCI 1045528_RDC_COV Société Nationale de Crédit et d’Investissement Luxembourg 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 1 Rapport et Bilan 2003 www.snci.lu SNCI Société Nationale de Crédit et d’Investissement Luxembourg 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 2 Rapport et Bilan 2003 Table des matières 2 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 3 3 Table des matières LES ORGANES DE LA SNCI 4 1. LA MISSION DE LA SNCI 6 2. VUE D’ENSEMBLE DE L’ACTIVITE DE LA SNCI EN 2003 8 2.1. 2.2. 2.3. 3. CONJONCTURE ECONOMIQUE INTERNATIONALE ET NATIONALE 3.1. 3.2. 4. Les opérations de la SNCI décidées en 2003 Les principaux paramètres financiers de la SNCI Les opérations de la SNCI décidées au cours des exercices 1978-2003 La conjoncture économique internationale L’économie luxembourgeoise en 2003 LA POLITIQUE DE MODERNISATION ET DE DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE LUXEMBOURGEOISE 4.1. 4.2. 4.4. 14 20 Le développement et la diversification économiques Le secteur des classes moyennes La place financière de Luxembourg 5. LE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL-RISQUE 40 6. LES OPERATIONS DE LA SNCI EN 2003 42 6.1. 6.2. 6.3. 6.4. 6.5. 6.6. 6.7. 6.8. 6.9. 7. LES RELATIONS INTERNATIONALES DE LA SNCI 7.1. 7.2. 8. 70 Rapport du commissaire aux comptes Rapport de gestion Bilans au 31 décembre 2003 et au 31 décembre 2002 Comptes de profits et pertes des exercices 2003 et 2002 Annexe légale aux comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2003 L’ORGANISATION DE LA SNCI 9.1. 9.2. 66 Le “Club” des institutions de crédit à long terme de l’Union européenne L’accord de coopération “NEFI” COMPTES ANNUELS 8.1. 8.2. 8.3. 8.4. 8.5. 9. Crédits d'équipement Prêts à moyen et à long terme Financements communautaires Prêts à l'innovation Crédits à l'exportation Financements à l’étranger Prêts de démarrage Prêts participatifs Prises de participation Les collaborateurs du conseil d'administration Les commissions techniques chargées de l'instruction des dossiers 86 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 4 Rapport et Bilan 2003 4 Les organes de la SNCI Conformément à la loi organique de la SNCI, le conseil d’administration opère sous le contrôle et la responsabilité politiques de LE CONSEIL D’ADMINISTRATION M. Jean-Claude JUNCKER, Ministre des Finances Gaston REINESCH Administrateur général au Ministère des Finances, demeurant à Schifflange M. Henri GRETHEN, Ministre de l’Economie PRÉSIDENT VICE-PRÉSIDENT Georges SCHMIT Secrétaire général du Ministère de l’Economie, demeurant à Heffingen 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 5 5 Les organes de la SNCI MEMBRES Théo HOLLERICH Administrateur-délégué de la Fiduciaire des p.m.e. et de la Mutualité d’aide aux artisans, demeurant à Rameldange (à partir du 1er décembre 2003) Emmanuel Baumann Conseiller de Gouvernement première classe au Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement, demeurant à Alzingen Armand BERCHEM Administrateur-délégué de la Fiduciaire des p.m.e. et de la Mutualité d’aide aux artisans, demeurant à Niederanven (jusqu’au 30 octobre 2003) John CASTEGNARO Président du Onofhängegen Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg (OGB-L), demeurant à Rumelange Joseph DALEIDEN Secrétaire général de la Confédération Générale de la Fonction Publique (CGFP), demeurant à Steinsel Paul ENSCH Directeur de la Chambre des Métiers, demeurant à Mersch Michel FOLMER Conseiller de Direction à la Chambre de Commerce, demeurant à Luxembourg (jusqu’au 31 décembre 2003) Pierre GRAMEGNA Directeur des Relations Economiques Internationales au Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Aide Humanitaire et de la Défense, demeurant à Eschsur-Alzette (jusqu’au 30 septembre 2003) Pierre GRAMEGNA Directeur de la Chambre de Commerce, demeurant à Esch-sur-Alzette (à partir du 1er octobre 2003) Paul HIPPERT Directeur de la Chambre de Commerce, demeurant à Luxembourg (jusqu’au 31 août 2003) Tom THEVES Membre du Comité de Direction à la Chambre de Commerce, demeurant à Bridel (à partir du 1er mars 2004) Marc THILL Directeur des Relations Economiques Internationales au Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Aide Humanitaire et de la Défense, demeurant à Steinsel (à partir du 1er novembre 2003) Robert WEBER Président National du Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschaftsbond (LCGB), demeurant à Peppange COMMISSAIRE AUX COMPTES NOMMÉ PAR LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS Raymond SCHADECK Réviseur d’entreprises, demeurant à Mondorf-les-Bains COMITÉ EXÉCUTIF Gaston REINESCH Président Georges SCHMIT Vice-Président Georges BOLLIG Directeur 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 6 Rapport et Bilan 2003 1. La mission de la SNCI 6 1045528_RDC_INT 7 11/11/05 14:22 Page 7 1. La mission de la SNCI La SNCI est un établissement bancaire de droit public spécialisé dans le financement à moyen et à long terme des entreprises luxembourgeoises. Elle accorde des prêts à l’investissement, à l'innovation ainsi que des crédits à l'exportation. La SNCI accorde également des prêts de démarrage à des PME nouvellement créées ou reprises ainsi que des financements à l’étranger aux entreprises luxembourgeoises désireuses de se développer sur les marchés à l’étranger. Elle réalise des opérations en fonds propres, soit directement au moyen de prises de participation ou de prêts participatifs, soit par le biais de sociétés de financement affiliées (CD-PME, EUREFI ou New Tech Venture Capital Fund). Les interventions de la SNCI sont étroitement coordonnées avec celles de l’Etat, les différents avantages dans le domaine des subventions, de la fiscalité et du crédit devant constituer un ensemble cohérent de mesures complémentaires destinées à favoriser le développement économique du Grand-Duché. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 8 Rapport et Bilan 2003 2. 8 Vue d’ensemble de l’activité de la SNCI en 2003 FAITS SAILLANTS DE LA POLITIQUE D’INTERVENTION DE LA SNCI EN 2003 L’exercice 2003 a été marqué par une diminution générale particulièrement importante des taux d’intérêt appliqués à l’ensemble des produits offerts aux entreprises luxembourgeoises ainsi que par une extension notable des secteurs susceptibles de bénéficier d’une intervention financière de la part de la SNCI. • En ce qui concerne les taux d’intérêt, il y a lieu de relever que, lors de sa réunion du 26 juin 2003, le conseil d’administration de la Société Nationale de Crédit et d’Investissement a décidé de faire un important geste en faveur des investissements des entreprises luxembourgeoises en abaissant, avec effet au 1er juillet 2003, de manière sensible tous ses taux d’intérêt. Ainsi le taux d’intérêt du prêt à long terme (d’une durée de huit à dix ans), qui est destiné au financement des équipements de production et des immeubles professionnels des entreprises industrielles et de certaines entreprises de prestation de services, a été diminué de 4,25% à 3,75% p.a.. Le taux d’intérêt relatif au prêt à moyen terme dont la durée se situe autour de cinq ans a été diminué de 3,75% à 3,25% p.a.. Le conseil d’administration a également décidé 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 9 9 2. d’alléger la charge d’intérêt pesant sur ses clients existants en abaissant aux mêmes niveaux les taux d’intérêt de tous les contrats de prêts à moyen ou à long terme et cela pour une période fixe de trois ans, prenant fin le 30 juin 2006. Au 30 juin 2006, ces taux pourront être réajustés en fonction de l’évolution générale des taux du marché sans cependant pouvoir dépasser le taux d’intérêt initial du contrat de prêt existant. Le taux d’intérêt du prêt à l’innovation qui finance des projets de recherche-développement d’entreprises industrielles et de prestation de services a été même réduit de 0,75 point de pour cent et passe de 3,25% à 2,50% p.a.. Les crédits d’équipement destinés au financement des équipements et des immeubles professionnels des petites et moyennes entreprises artisanales, commerciales, hôtelières ou industrielles ont vu leur taux d’intérêt réduit à 2,50% p.a., fixe pendant toute la durée du crédit (généralement de huit à dix ans). Comme pour les prêts à moyen ou à long terme, le conseil d’administration de la SNCI a décidé de répercuter cette baisse des taux à tous les contrats existants, sans limitation temporelle. Le taux du prêt de démarrage est réduit de 5,75% à 5,25% l’an. Pour rappel, ce nouvel instrument introduit en 2002 est destiné à financer les projets de création ou de reprise de PME par des entrepreneurs disposant d’une autorisation d’établissement délivrée sur la base de la loi modifiée du 22 décembre 1988 (loi d’établissement). Vue d’ensemble de l’activité de la SNCI en 2003 des interventions importantes touchant le secteur des télécommunications ainsi que le secteur aéronautique. Ces interventions expliquent, notamment, l’augmentation substantielle de l’activité de la SNCI dans le domaine des prêts à moyen et à long terme dont le montant total accordé par le conseil d’administration passe de 12,3 millions d’euros à 106,2 millions d’euros d’un exercice à l’autre. 2.1. LES OPÉRATIONS DE LA SNCI DÉCIDÉES EN 2003 Au cours de l'exercice 2003, le conseil d'administration de la SNCI a décidé des opérations financières pour un montant total de 135,8 millions d’euros alors que pour 2002 le chiffre correspondant s'élevait à 47,6 millions d’euros. Toutefois, les différentes catégories d'interventions ont connu des évolutions divergentes. 1. CRÉDITS D'ÉQUIPEMENT Le volume total des crédits d'équipement accordés par le conseil d'administration de la SNCI au cours de l'exercice 2003 a atteint 20,5 millions d’euros contre 29,3 millions d’euros en 2002, ce qui correspond à une régression de 30%. Le secteur de l'artisanat reste le principal bénéficiaire de la formule des crédits d'équipement. Avec un volume de 7,6 millions d’euros en 2003, contre 10,3 millions en 2002, il enregistre une diminution de 26% d'une année à l'autre. Les seules mesures au niveau des prêts existants de la SNCI représentent un allégement global de la charge d’intérêt en faveur des entreprises clientes existantes de la SNCI de quelque trois millions d’euros par an. Les crédits d'équipement consentis au secteur du commerce s’élèvent à 5,3 millions d’euros en 2003 contre 7,8 millions d’euros en 2002, soit une diminution de 32%. Tous les taux d’intérêt indiqués ci-dessus restent des taux nets et les prêts SNCI ne comportent pas de commissions, ni de frais de dossier supplémentaires. Avec 3,1 millions d’euros, le volume des crédits d'équipement alloués en 2003 au secteur de l'hôtellerie et de la restauration enregistre une régression de 53% par rapport au volume de 6,6 millions d’euros octroyé au cours de l'exercice 2002. • Par ailleurs, la SNCI a renforcé sa politique d’alignement des différents secteurs qui constituent l’économie nationale en ce qui concerne leur éligibilité aux différentes catégories de prêt de la SNCI. C’est ainsi qu’en 2003 la SNCI a décidé Les crédits d'équipement accordés en 2003 aux entreprises industrielles atteignent un volume de 4,5 millions d’euros, un niveau comparable à celui de l’exercice 2002 (4,6 millions d’euros). 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 10 Rapport et Bilan 2003 10 2. PRÊTS À MOYEN ET À LONG TERME 7. PRÊTS DE DÉMARRAGE Au cours de l'exercice 2003, le conseil d'administration de la SNCI a accordé dix-huit prêts à moyen ou à long terme pour un montant de 106,2 millions d’euros contre quatorze prêts pour un montant de 12,3 millions d’euros en 2002. Cette formule de financement, introduite début 2002, est octroyée sous forme d’un prêt à long terme sans garanties et est destinée aux entreprises nouvellement créées ou reprises. 3. FINANCEMENTS COMMUNAUTAIRES En 2003, la SNCI a accordé dix-sept prêts de démarrage pour un montant total de 1.500.000 euros, contre huit prêts pour un montant total de 730.000 euros en 2002. L’enveloppe de 700 millions de francs, mise à la disposition de la SNCI en 1998 par la BEI, n’a pas rencontré l’intérêt des entreprises. 8. PRÊTS PARTICIPATIFS 4. PRÊTS A L'INNOVATION En 2003, la SNCI a accordé un prêt participatif d’un montant de 150.000 euros, alors qu’elle n’avait accordé aucun prêt de cette nature en 2002. Au cours de l'exercice 2003, sept prêts à l'innovation pour un montant total de 5,0 millions d’euros ont été accordés à des entreprises industrielles et de prestation de services en vue du financement partiel de leurs projets de recherche-développement. En 2002, le conseil d'administration de la SNCI avait décidé l'octroi de six prêts d’un montant total de 4,0 millions d’euros. 5. CRÉDITS A L'EXPORTATION Comme en 2002, la SNCI n’a accordé aucun crédit à l'exportation en 2003. 6. FINANCEMENTS À L’ÉTRANGER Au cours de l’exercice sous revue, la SNCI a accordé un financement à l’étranger sous forme de prêt à long terme d’un montant de 1.500.000 euros, contre l’octroi d’un prêt à long terme de 625.000 euros en 2002. 9. PRISES DE PARTICIPATION Pendant l’exercice sous revue, le conseil d'administration a décidé trois prises de participation pour un montant total de 1.000.000 euros, alors qu'au cours de l'exercice 2002 une opération pour un montant de 625.000 euros avait été autorisée. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 11 11 2. 2.2. LES PRINCIPAUX PARAMÈTRES FINANCIERS DE LA SNCI la valeur de remboursement, qui correspond aux intérêts cumulés, est exonérée de l'impôt sur le revenu pour autant que les bons d'épargne font partie du patrimoine privé d'une personne physique. 1. DONNÉES DU BILAN La somme de bilan de la SNCI atteint 630,9 millions d’euros à la fin de l'exercice 2003. Compte tenu notamment d'une dotation au fonds pour risques bancaires généraux de 12 millions d’euros, le bénéfice de l'exercice 2003 s'élève à 4,4 millions d’euros. Il est rappelé que le bénéfice s’était monté à 5,2 millions d’euros en 2002. Conformément à la loi organique de la SNCI, le bénéfice est affecté intégralement au compte de réserves, augmentant ainsi les fonds propres de la SNCI et renforçant son assise financière dans l'intérêt d'un bon accomplissement de sa mission. 2. EMPRUNTS DE LA SNCI Vue d’ensemble de l’activité de la SNCI en 2003 Au total, la SNCI a ainsi recueilli l’équivalent de plus de quinze milliards de francs sur le marché des capitaux luxembourgeois depuis le début des années ‘80. En 2003, la SNCI n’a pas eu recours au marché des capitaux pour son refinancement. 2.3. LES OPÉRATIONS DE LA SNCI DÉCIDÉES AU COURS DES EXERCICES 1978-2003 Pour l'ensemble de son activité et depuis son démarrage le 1er janvier 1978, la SNCI a décidé des interventions financières pour un montant total de 2.631,5 millions d’euros, ce qui représente une moyenne annuelle de 101,2 millions d’euros. En complément du renforcement progressif du capital social, de la mise en réserve des résultats annuels ainsi que de la constitution de provisions pour risques bancaires généraux, portant ses fonds propres à un niveau dépassant 500 millions d’euros, la SNCI a fait régulièrement appel au marché des capitaux luxembourgeois pour financer ses opérations. Elle a ainsi contribué à associer l’épargne luxembourgeoise au financement du développement économique. Abstraction faite des prêts accordés à la sidérurgie dans le cadre de la "section spéciale sidérurgie" d'un montant total de 194,9 millions d’euros, les interventions de la SNCI se chiffrent à 2.436,6 millions d’euros, soit 93,7 millions d’euros en moyenne par an. L’appel au marché des capitaux s’est réalisé essentiellement à travers l’émission d’emprunts obligataires ou de bons d’épargne à capital croissant. Les prêts à moyen et à long terme destinés aux entreprises d'une certaine taille atteignent 1.295,2 millions d’euros. Il convient d'y ajouter les prêts communautaires (CECA/BEI), destinés essentiellement à la même catégorie d'entreprises, pour un montant total de 41,5 millions d’euros ainsi que les prêts à l’étranger d’un montant total de 4,6 millions d’euros. Depuis la création de la SNCI en 1977, les émissions obligataires ont été au nombre de cinq dont trois en francs luxembourgeois pour un montant total de deux milliards de francs et deux émissions en écus pour un montant total de 97 millions d’écus. L’émission de bons d’épargne à capital croissant a été une source plus régulière de refinancement des activités de la SNCI. Ainsi treize opérations pour un montant total de 9,5 milliards de francs ont été effectuées par la SNCI depuis 1984. Le succès qu’ont connu ces émissions est dû au fait que la différence entre la valeur de souscription et Les crédits d'équipement y représentent 582,9 millions d’euros, soit 22,4 millions d’euros en moyenne annuelle. Au total, les prêts à l'investissement au sens restreint, hors "section spéciale sidérurgie”, se chiffrent à 1.924,3 millions d’euros. Il est rappelé dans ce contexte que la SNCI gère un portefeuille de plus de 1.600 prêts à l'investissement alloués à plus de 1.400 entreprises différentes. 1045528_RDC_INT 11/11/05 Rapport et Bilan 2003 Met-Lux S.A., Rodange MIPA S.A., Rodange 14:22 Page 12 12 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 13 13 2. Vue d’ensemble de l’activité de la SNCI en 2003 Quant au total des prêts à l'innovation accordés par le conseil d'administration depuis l'introduction de cette catégorie de prêts en 1983, il s'élève à 83,1 millions d’euros. Les crédits à l'exportation, qui se chiffrent au total à 110,4 millions d’euros sur vingt-six ans, ont connu des fluctuations importantes d'un exercice à l'autre. Depuis quelques années, aucune demande pour ces crédits n’a été enregistrée. Enfin, la SNCI a pris, depuis sa création, des participations pour un montant total de 150,6 millions d’euros. Compte tenu par ailleurs des prêts participatifs d'un montant de 166,0 millions d’euros, la SNCI a apporté une contribution significative à l'amélioration de la structure financière de certaines entreprises-clé luxembourgeoises. VUE D’ENSEMBLE DES OPERATIONS DE LA SNCI DECIDEES DU 1.1.1978 AU 31.12.2003 (en millions d’euros) Total Total 1978 1978 -1998 1. Crédits à l’investissement: 1999 2000 2001 2002 2003 -2003 1.673,4 81,8 133,9 59,7 42,2 1.1. Crédits d’équipement 460,0 19,2 24,2 29,7 29,3 1.2. Prêts à moyen et à long terme 977,0 62,6 109,7 27,5 12,3 0,0 0,0 0,0 2,5 0,6 1,5 4,6 194,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 194,9 1.5. Prêts BEI/CECA 41,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 41,5 2. Prêts à l’innovation 44,7 3,5 24,2 1,7 4,0 5,0 83,1 3. Crédits à l’exportation 110,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 110,4 4. Opérations en fonds propres: 144,3 0,2 4,3 166,0 1,4 2,6 318,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,7 1,5 2,2 4.2. Prêts participatifs 65,9 0,0 0,0 100,0 0,0 0,1 166,0 4.3. Prises de participation 78,4 0,2 4,3 66,0 0,7 1,0 150,6 1.972,8 85,5 162,4 227,4 47,6 1.3. Prêts à l’étranger 1.4. “Section spéciale sidérurgie” 4.1. Prêts de démarrage 5. Total des opérations décidées 128,2 2.119,2 20,5 582,9 106,2 1.295,2 135,8 2.631,5 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 14 Rapport et Bilan 2003 3. 14 Conjoncture économique internationale et nationale 3.1. CONJONCTURE ÉCONOMIQUE INTERNATIONALE L’OCDE constate que fin 2003, les publications successives de bons résultats du point de vue de plusieurs indicateurs-clé pour l’économie confirment que les Etats-Unis se situent à nouveau dans une phase de croissance économique, qui, de plus, s’est sensiblement accélérée depuis le printemps. La raison principale est à chercher du côté des politiques budgétaire et monétaire très expansionnistes. L’intensification des dépenses publiques (+3,7% en rythme annuel), largement imputable au domaine militaire dans le contexte du conflit en Irak, se conjugue à une politique économique largement axée sur la baisse des impôts, signes d’une forte implication de l’Etat dans la croissance retrouvée. La consommation a vigoureusement réagi à l’augmentation des revenus disponibles induite par les allégements d’impôts, et l’investissement des entreprises s’est nettement redressé. Les dépenses de consommation ont augmenté de quelque 3,1% et témoignent bien de l’appétit de consommation des ménages, surtout en ce qui concerne les biens durables (automobiles, biens d’équipement des ménages). La croissance annuelle du PIB américain s’élève ainsi à 2,9% selon les dernières estimations de l’OCDE. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 15 15 3. Du côté des entreprises, les profits affichent une remarquable progression grâce à la vigueur de la demande interne alliée aux gains de productivité et à la croissance contenue des coûts salariaux. Malgré sa vigueur, la reprise actuelle commence seulement à avoir des effets bénéfiques sur l’emploi et sur la confiance des consommateurs. L’inflation de 1,6% étant légèrement inférieure aux niveaux généralement considérés comme souhaitables, la politique monétaire a continué de soutenir l’activité (la Réserve Fédérale a laissé son principal taux directeur inchangé à 1%), mais les taux d’intérêt devront être relevés lorsque le sousemploi des capacités disparaîtra sur les marchés du travail et des produits. certaines industries manufacturières, risque de ne pas être assez forte pour réduire sensiblement le chômage ou mettre un terme à la déflation. Les pressions qui s’exercent dans le sens d’une hausse du yen et les tensions associées au gonflement de la dette publique sont autant de facteurs qui pourraient fragiliser l’expansion. Ainsi l’OCDE ne prévoit plus qu’un taux de croissance du PIB de 1,8% en 2004, contre 2,7% en 2003. Certains phénomènes viennent cependant entacher ce portrait a priori idyllique de la situation économique aux Etats-Unis. A commencer par le creusement des déficits (balance commerciale, comptes courants et budget) : le déficit fédéral devrait approcher 500 milliards de dollars en 2004, une évolution fortement critiquée au niveau politique intérieur, et qui, faute d’une croissance suffisamment élevée, deviendrait difficilement compatible avec le programme de diminution d’impôts envisagé. Les élections présidentielles fin 2004 vont d’ailleurs devenir un paramètre de plus en plus important dans les choix de politique économique. Les importants déficits prévus pour les années à venir soulignent la nécessité d’ajuster les politiques actuelles de manière à équilibrer le budget en prévision des pressions démographiques imminentes. Autre difficulté au cœur des préoccupations des Américains, l’emploi, qui en dépit des bonnes performances précitées ne redémarre pas : le taux de chômage reste élevé à 5,7 en décembre. Malgré l’explication traditionnellement fournie du décalage observé entre reprise de l’activité et reprise de l’emploi, les pertes d’emplois sont toujours considérables et supérieures aux attentes, principalement dans les domaines de l’industrie et l’informatique. L’OCDE juge qu’au Japon, la récente accélération de la croissance, tirée par les investissements des entreprises et les exportations, devrait être soutenue par la plus forte croissance des échanges mondiaux. Néanmoins la reprise, limitée à Conjoncture économique internationale et nationale Si la politique monétaire pouvait viser à mettre un terme à la déflation, la restructuration du secteur financier, notamment la réduction des créances douteuses, est toujours encore désignée comme étant une priorité, à côté d’un programme de réforme structurelle pour redynamiser les entreprises. Selon l’OCDE, la croissance dans la zone euro a probablement encore faibli en 2003 pour s’établir à seulement 0,5%. Elle devrait se redresser en 2004 à 1,8% et à 2,5% en 2005, étayée par la reprise du commerce mondial, l’amélioration des bilans des entreprises et une politique monétaire visant à soutenir l’activité. Une nouvelle appréciation du taux de change pourrait cependant entraver la reprise. Le taux de chômage devrait culminer à 9% en 2004 et l’inflation devrait rester modérée, à 1,9% en 2003 et à 1,7% en 2004. 3.2. L’ ÉCONOMIE LUXEMBOURGEOISE EN 2003 1. CROISSANCE ÉCONOMIQUE Après les années fastes de la deuxième moitié des années ‘90 où la croissance économique luxembourgeoise a tiré profit de la bonne conjoncture internationale et de l’accélération des échanges mondiaux (la croissance moyenne du PIB était de 6,4%) et qui ont trouvé leur point de culmination en l’année record 2000 (croissance du PIB de 8,9%), la croissance du PIB a été lente pour la troisième année consécutive, en raison de la faiblesse des marchés financiers et de la stagnation de l’activité dans la zone euro. Les chiffres de la croissance du PIB avancés par l’OCDE pour 2002 et 2003 s’élèvent respectivement à 1,3% et 1,2% par an. L’OCDE prévoit également que la croissance se renforcera probablement en 2004 (prévision : 2,0% de crois- 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 16 Rapport et Bilan 2003 International Lacquers S.A., Bettembourg 16 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 17 17 3. sance du PIB) sous l’effet d’une reprise des exportations et de l’investissement des entreprises. être à l’origine également de la plus forte résistance de l’emploi. Ce dernier poursuit bien son ralentissement mais de façon moins prononcée que prévu – le STATEC table ainsi sur une hausse moyenne de l’emploi intérieur de 1,7% en 2003. Le STATEC se rallie aux analyses de l’OCDE en qualifiant les années 2001 et 2002 d’années à croissance faible. Pour 2003, le STATEC annonce le même niveau de croissance du PIB que l’OCDE, 1,2% en volume. Il qualifie la performance de respectable dans la mesure où la moitié des principaux partenaires commerciaux du Luxembourg sont en récession ou en stagnation et que l’économie domestique est toujours en train de digérer les séquelles de l’important choc négatif subi par le secteur financier. Compte tenu de la lenteur de l’ajustement du marché du travail au cours de la période récente, l’OCDE estime que la croissance de l’emploi devrait suivre le cycle conjoncturel avec un décalage considérable. Ce constat l’amène à prévoir un taux de chômage à la hausse pour le futur proche (4,1% en 2004, 4,3% en 2005). Dans le même ordre d’idées, le STATEC estime un seuil de création d’emplois de +3,5% nécessaire pour pouvoir engendrer une baisse du chômage sur base de l’évolution observée par le passé. Ce seuil se traduit par un seuil de croissance du PIB de 5% à 6% en volume. Or, le Luxembourg n’a enregistré un tel rythme de croissance qu’au cours de la deuxième moitié des années ’90, au plus fort de l’expansion du secteur financier, caractérisée par la bulle spéculative des marchés boursiers. Actuellement, tout semble indiquer que le chômage au sens strict devrait approcher les 4,5% de la population active en 2006, tandis que le chômage au sens large, c’est-à-dire incluant les personnes en mesure, pourrait atteindre 6% - le taux de chômage au sens strict s’étant élevé à 3,8% en 2003. Si la dégradation de l’environnement international a causé une révision à la baisse de la croissance de 0,5%, le moindre dynamisme budgétaire quant à lui coûterait quelque 0,2%. La bonne tenue de la consommation des ménages et de l’activité dans diverses branches plaident cependant en faveur d’une conjoncture stable plutôt qu’en perte de vitesse par rapport à 2002. La bonne tenue de certaines branches exportatrices (industrie) et domestiques (commerce, divers services aux entreprises et aux ménages) semble Conjoncture économique internationale et nationale L’évolution prévue du coût salarial moyen pour 2003 est légèrement revue à la hausse en ce début 2004 : +2,6%. La révision à la baisse de la productivité (moins de croissance, plus d’emplois) a toutefois engendré une détérioration du coût salarial unitaire. Il aura vraisemblablement augmenté dans le secteur privé non-financier de 3,6% en 2003. 2. EMPLOI ET CHÔMAGE Le marché du travail réagissant avec retard à l’activité économique poursuit donc son expansion mais à un rythme faiblissant. Selon le STATEC, depuis fin 2002, cette décélération n’est pourtant plus si prononcée et la croissance de l’emploi salarié semble se stabiliser autour de 1,7%. L’économie luxembourgeoise continue donc à créer des emplois, quelque 6.000 en 2003, soit à peu près la moitié des années précédentes, mais pas suffisamment pour absorber l’offre de travail disponible. Le taux de chômage officiel est passé de 3,0% fin 2002 à 3,8% un an plus tard. Ainsi l’ADEM compte 11.394 demandeurs d’emploi inscrits en décembre 2003 (3.035 personnes en mesure pour l’emploi et 8.359 demandes d’emploi non satisfaites), soit presque 2.000 personnes de plus qu’un an auparavant. Sur les 6.347 emplois créés entre septembre 2002 et septembre 2003, quelque 2/3 ont été occupés par des frontaliers. Comme la croissance de l’emploi frontalier reste plus élevée que celle des résidents, la part des résidents dans l’emploi salarié total continue à baisser. Ainsi, ces derniers ne représentent en 2003 plus que 61%, contre quelque 80% au début des années ‘90. La croissance de l’emploi frontalier passe de 4,8% en septembre 2002 à 4,5% un an plus tard, celle des résidents de 1,5% à 1,0%. La décélération est moins forte pour les frontaliers que pour les résidents. Ces quelques chiffres confortent selon le STATEC l’idée que les frontaliers « résistent » mieux aux conditions plus difficiles sur le marché du travail. 1045528_RDC_INT 11/11/05 Rapport et Bilan 2003 ProfilARBED S.A., Belval 14:22 Page 18 18 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 19 19 3. Toutes les catégories d’âge de chômeurs progressent actuellement au même rythme – les jeunes comme les plus âgés voient leur nombre augmenter de quelque 30% par rapport à l’année précédente. Alors que la part des chômeurs nouvellement inscrits diminue, celle des autres chômeurs (4 à 12 mois) continue à progresser. 4. PRIX ET INFLATION Depuis juillet 2003, le nombre des femmes au chômage augmente plus vite que celui des hommes. Les chômeurs disposant d’une formation de niveau inférieur (correspondant aux 9 années d’études de la scolarité obligatoire) représentent, avec quelque 45% de l’ensemble des chômeurs, la part la plus importante. La part des chômeurs disposant d’une formation de niveau supérieur (enseignement post-secondaire) continue pourtant d’augmenter : de 9,2% en août 2000 à 18,1% en août 2003. Ce phénomène se reflète également dans la distinction des demandes d’emplois par secteur professionnel. Le chômage touche de plus en plus les professions académiques. Le Luxembourg connaît, avec 3,9% en décembre 2003, toujours le taux de chômage le plus bas de l’UE15, devant les Pays Bas (4,1%) et l’Autriche (4,6%). Le taux de l’Espagne est resté le plus élevé avec 11,2%, suivi de la France (9,5%) et de l’Allemagne (9,2%). 3. INVESTISSEMENTS Selon les estimations du STATEC, le taux de croissance de la formation brute de capital fixe (hors variation de stocks) dans le produit intérieur brut ne devrait atteindre que 0,5% en 2003 au Luxembourg. Si ce taux se compare avantageusement par rapport aux – 1,4% en 2002, il fait maigre figure par rapport aux 10,1% de 2001 ainsi que par rapport à la moyenne de 7,9% entre 1985/2002. Conjoncture économique internationale et nationale Le taux d’inflation moyen tel que mesuré par l’indice des prix à la consommation national (IPCN) atteint 2% sur l’ensemble de l’année 2003. Ce taux est comparable à ceux des autres pays de la zone euro. En tablant sur une évolution progressive du prix du baril de pétrole vers une valeur de 25 dollars US ainsi que sur un taux de change euro/dollar US fixé à 1,13, l’inflation atteindrait selon les calculs du STATEC 1,8% en 2004 et 1,6% en 2005. 5. EQUILIBRE EXTÉRIEUR Le STATEC constate dans sa note de conjoncture n°4-03 que la balance courante des trois premiers trimestres de 2003 se solde par un excédent de 1,92 milliard d’euros, en léger recul par rapport à la même période de 2002 (1,98 milliard d’euros). La détérioration des balances des biens et des revenus a quasiment été compensée par l’appréciation des balances des services et des transferts courants. Le solde de la balance des revenus continue à se détériorer sous l’effet de l’amplification du déficit des revenus du travail et d’un excédent du revenu des investissements en retrait par rapport aux neuf premiers mois de 2002. 1045528_RDC_INT 11/11/05 Rapport et Bilan 2003 4. 14:22 Page 20 20 La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise S'il ne fait aucun doute que les implantations au Grand-Duché de Luxembourg de Goodyear puis, une bonne décennie plus tard, de DuPont de Nemours ne sont pas le fruit du hasard, il n'en reste pas moins que la politique de développement et de diversification économiques a pris son véritable envol au milieu des années soixante-dix, alors que le pays se débattait dans les affres d'une crise sidérurgique sans précédent. La création de zones industrielles à caractère national, une politique pro-active de démarchage systématique des grands groupes industriels nord-américains et japonais, mais également la mise en place d'un cadre réglementaire favorisant l'éclosion d'activités endogènes nouvelles ont abouti à un paysage industriel plus hétérogène et potentiellement plus résilient qu'il ne le fut dans le passé. Mais malgré les succès indéniables de la politique de développement et de diversification menée sans faille par les gouvernements successifs, avec l'appui des forces vives de la nation, la mue de l'économie nationale qui voit la perte de vitesse du secteur manufacturier au profit du secteur des services se poursuit inexorablement. Cette mutation structurelle, pour irréversible qu'elle soit, n'est cependant pas sans risques. La prépondérance du secteur financier au sens large comme créateur de richesse nationale, d'emplois et de revenus imposables n'est pas sans rappeler le monolithisme passé d'une économie dominée par la sidérurgie. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 21 21 4. Le fléchissement spectaculaire des taux de croissance du PIB (en volume) qui est passé de quelque 9% en 2000 à 1,2% en 2001, et sa persistance à des niveaux peu satisfaisants en 2002 et 2003, sont largement dus au secteur financier dans son ensemble dont les taux de croissance ont été négatifs en 2001 et 2002. Le rythme de création d'emplois ne peut être dissocié du rythme de croissance économique. Aussi observe-t-on depuis 2001 un tassement significatif du nombre d'emplois créés. Il faut cependant souligner que nonobstant la morosité conjoncturelle ambiante, l'économie luxembourgeoise a réussi à augmenter l'emploi intérieur de près de 2% en 2003, selon les estimations les plus récentes du STATEC. D'où la nécessité absolue de pérenniser la politique de développement et de diversification économiques, politique qui nécessite outre un cadre réglementaire, fiscal et social encourageant la prise de risque entrepreneuriale, des infrastructures d'accueil appropriées et une panoplie d'instruments financiers accompagnant l'investissement et la recherche-développement. Dans la suite, on examinera plus en détail la mise en œuvre des mesures de soutien financier instaurées par la loi-cadre de juillet 1993 et le nouveau régime d'aide régional de décembre 2000. 4.1. LE DÉVELOPPEMENT ET LA DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUES A partir de 2001, on observe une chute spectaculaire du taux de croissance du PIB qui depuis lors semble faire du surplace. Les dernières prévisions du STATEC tablent sur une croissance de quelque 2% pour l'année 2004. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise EVOLUTION DE L'EMPLOI INTERIEUR (MOYENNE ANNUELLE) 1990 187.100 personnes 1991 194.800 personnes 1992 199.700 personnes 1993 203.200 personnes 1994 208.300 personnes 1995 213.800 personnes 1996 219.600 personnes 1997 226.500 personnes 1998 236.400 personnes 1999 248.200 personnes 2000 262.300 personnes 2001 277.000 personnes 2002 285.700 personnes 2003 (1) 290.000 personnes (1) estimation Source: STATEC EVOLUTION DU PIB (OPTIQUE DÉPENSES) année PIB prix courants variation (en millions d’euros) 1990 9.737 1991 10.617 + 9,0% 1992 11.448 + 7,8% 1993 12.395 + 8,3% 1994 13.865 + 11,9% (nouvelles séries) 13.220 1996 13.945 + 5,5% 1997 15.629 + 12,1% 1998 16.975 + 8,6% 1999 18.449 + 8,7% 2000 20.564 + 11,5% 2001 21.987 + 6,9% 2002 22.396 + 1,9% 2003 (1) 23.038 + 2,9% Source: STATEC 1. LES PROJETS NOUVEAUX DÉCIDÉS L'année 2003 s'est soldée par un bilan tout à fait appréciable en termes d'activités nouvelles. 1995 (1) estimation Cette évolution a permis de modérer la croissance du taux de chômage qui passe néanmoins de 3%, en moyenne annuelle 2002, à 3,8% pour l'ensemble de l'année 2003. Le tableau ci-après donne un aperçu synoptique sur la nature, le volume financier et l'impact social escompté des projets décidés en 2003. Parmi les décisions recensées, les projets de AOL Europe Services S.à r.l., TDK Recording Media Europe S.A. et Husky Injection Molding Systems S.A. méritent une attention particulière du fait de 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 22 Rapport et Bilan 2003 22 FEL S.A., Eselborn/Lentzweiler leur impact économique direct, mais également de leur potentiel d'entraînement substantiel. Avec un investissement total de 102,65 millions d'euros et un nombre d'emplois à créer de 360, l'année 2003 s'inscrit dans la continuité des années précédentes. Il est d'ailleurs difficile de comparer les résultats sur une base annuelle tant ces chiffres sont parfois tributaires d'un seul projet d'envergure. POLITIQUE DE DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE: ACTIVITÉS NOUVELLES DECIDÉES EN 2003 raison sociale - localisation activité coût du projet emplois (en millions d’euros) à créer 1. AOL Europe Services S.à r.l., Luxembourg Services en ligne interactifs INV 2,50 31 2. BSL S.à r.l., Steinsel Systèmes de lave-glace pour voitures INV 9,00 40 3. CE + T International S.A.,Troisvierges Systèmes d'alimentation électrique à distance RED 0,50 7 4. FTA Communications Technology S.à r.l., Betzdorf Développement de récepteurs TV par satellite RED 4,90 20 5. HUSKY Injection Molding Systems S.A., Dudelange Moules pour préformes PET INV 46,00 80 6. LUXCOS S.A., Bettembourg Produits cosmétiques INV 0,25 9 7. ROTOMADE S.à r.l., Foetz Produits en matière plastique rotomoulés INV 0,50 16 8. SAM HWA STEEL S.A., Bettembourg Fil d'acier pour ressorts hélicoïdaux INV 10,50 32 9. TDK Recording Media Europe S.A., Bascharage DVD enregistrables INV 27,00 120 Tuyaux en béton à poudres réactives INV 1,50 5 102,65 360 10. TETRIS S.A., Contern TOTAL GENERAL Source: Ministère de l’Economie INV = Investissements en bâtiments et équipements RED = Frais de recherche/développement 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 23 23 4. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise ÉVOLUTION DE L’EMPLOI DANS LES ENTREPRISES NOUVELLES DEPUIS 1990 Année Nombre Emplois créés d'entreprises au 31.12. Augmentation au 31.12 1990 100 7.201 767 1991 106 8.307 1.106 1992 111 9.042 735 1993 119 9.226 184 1994 126 9.758 532 1995 127 10.449 691 1996 127 10.896 447 1997 133 11.765 869 1998 137 12.736 971 1999 146 13.507 771 2000 162 14.637 1.130 2001 176 15.407 770 2002 175 16.035 628 2003 183 15.666 259 Source: Ministère de l'Economie ÉVOLUTION DES PROJETS NOUVEAUX DÉCIDÉS DE 1996 À 2003 Année Nombre Investissements Emplois de projets Coût des projets prévus (en millions d’euros) 1996 8 136,7 362 1997 10 200,6 603 1998 13 195,0 727 1999 10 30,3 202 2000 14 65,8 434 2001 14 163,4 296 2002 9 241,8 628 2003 10 102,7 360 Source: Ministère de l'Economie En prenant l'année 1975 comme point de départ de la politique de développement et diversification, on constate qu'en l'espace de trois décennies 183 entreprises nouvelles se sont installées amenant la création de 15.892 emplois additionnels. Il s'agit en l'occurrence de résultats nets qui tiennent compte des disparitions, fusions, absorptions et restructurations opérées depuis 1975. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 24 Rapport et Bilan 2003 24 réalisé sur la base du régime en faveur des PME ou du régime d'aide régional. 2. L'APPLICATION DES INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT ET DE DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUES Un projet a bénéficié d'une aide "de minimis". En 2003, le Ministère de l’Economie a appliqué deux dispositifs législatifs en matière de développement économique : PROJETS D’INVESTISSEMENTS SUIVANT LE RÉGIME D’ACCOMPAGNEMENT • la loi du 22 décembre 2000 ayant pour objet le développement économique de certaines régions du pays, qui a remplacé l’ancien régime régional de la loi modifiée du 27 juillet 1993, et Instrument • la loi-cadre modifiée de développement et de diversification économiques du 27 juillet 1993, qui a continué à être appliquée pour les projets d'investissement des PME ainsi que pour les investissements des entreprises dans la recherche-développement. Aide aux PME 20 27,0 104 Aide régionale 17 253,3 423 dont: Malgré tous les efforts consentis, il ne fut pas possible de faire voter encore en 2003 le projet de loi instaurant un régime d'aide à la protection de l'environnement, à l'utilisation rationnelle de l'énergie et à la production d'énergie de sources renouvelables. C'est cependant chose faite depuis janvier 2004. En 2003, le Ministère de l'Economie a accompagné 60 projets sur la base des dispositions des deux instruments légaux prémentionnés. Le montant total des investissements s'élève à plus de 300 millions d'euros, alors que le potentiel d'emplois est évalué à 553 unités. Nombre Investis- Emplois de projets sements prévus (en millions d’euros) 11 195,5 197 zone NORD zone SUD 1 50,3 100 zone EST 5 7,5 126 1 1,5 4 38 281,8 531 Aide de minimis Total: Source: Ministère de l'Economie Dans une perspective historique, on peut retracer les évolutions suivantes: RÉGIME D’AIDE AUX PME (ART. 4 DE LA LOI MODIFIÉE DU 27.07.1993) Année Nombre Investissements de projets (en millions Emplois nouveaux d’euros) PROJETS ACCOMPAGNÉS PAR LE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE SUIVANT LEUR NATURE Objet Nombre Investissements/ Emplois de projets dépenses nouveaux (en millions 2000 23 95,0 500-600 2001 14 10,1 99 2002 13 21,2 80 2003 20 27,0 104 d’euros) Investissements 38 281,8 531 Recherche - développement 16 26,3 22 Total: 54 308,1 553 Source: Ministère de l'Economie Les 38 projets d'investissement peuvent encore être ventilés suivant que l'accompagnement public s'est Source: Ministère de l'Economie 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 25 25 4. RÉGIME D’AIDE RÉGIONAL (LOI DU 22.12.2000) RÉGIME D’ACCOMPAGNEMENT DES INVESTISSEMENTS DE Année Nombre Investissements de projets (en millions Emplois nouveaux La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ART. 7 DE LA LOI MODIFIÉE DU 27.07.1993) Année d’euros) Nombre Investissements de projets (en millions Emplois nouveaux 2000 / / / 2001 19 254,2 347 2002 13 104,1 88 2000 3 4,5 2003 17 253,3 423 2001 1 2,3 0 2002 p.m. p.m. p.m. 2003 p.m. p.m. p.m. Source: Ministère de l'Economie d’euros) 2 Source: Ministère de l'Economie On note par rapport à 2002 une nette augmentation tant du nombre de projets que de l'investissement prévu et du nombre d'emplois à créer. RÉGIME D’ENCOURAGEMENT DE LA R&D (ART. 6 DE LA LOI MODIFIÉE DU 27.07.1993) Année Nombre Dépenses Emplois de projets (en millions nouveaux d’euros) 2000 12 21,4 45 2001 12 19,3 30 2002 15 74,2 23 2003 16 26,3 22 Source: Ministère de l'Economie Le nombre de projets accompagnés en 2003 est en hausse bien qu'il faille constater qu'en termes de dépenses R&D, on est revenu aux niveaux plus modestes des années 2000 et 2001. Il faut cependant dire qu'en matière de recherchedéveloppement les mêmes phénomènes peuvent être observés qu'en matière d'investissement, c.-à.-d. qu'il suffit d'un seul projet d'envergure pour faire monter en flèche les chiffres affichés. Le nouveau régime d'accompagnement des investissements de protection de l'environnement, d'utilisation rationnelle de l'énergie et de production d'énergie à partir de sources renouvelables a été adopté fin janvier 2004 par la Chambre des Députés. La mise en œuvre des instruments financiers ainsi créés démarrera au courant de l'année 2004. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 26 Rapport et Bilan 2003 26 Entreprises internationales au Luxembourg GUARDIAN EUROPE S.A. EURONIMBUS S.A. Dudelange Verre flotté, verre revêtu et trempé, miroirs, vitres pour l’automobile Foetz Production de CD-Audio, de CD-Rom et de DVD DU PONT DE NEMOURS (LUXEMBOURG) S.A. DU PONT TEIJIN FILMS (LUXEMBOURG) S.A. Contern Produits de haute technologie pour l’industrie Contern Feuil polyester MYLAR DUSCHOLUX S.A. HUSKY INJECTION MOLDING SYSTEMS S.A. Mensdorf Accessoires pour salles de bain Dudelange Systèmes de moulage par injection SES GLOBAL S.A. AOL EUROPE SERVICES S.À R.L. Betzdorf Opérateur de satellites Luxembourg Services en ligne interactifs AVERY DENNISON LUXEMBOURG S.A. KRONOSPAN LUXEMBOURG S.A. Rodange Matériaux de base pour produits auto-adhésifs Sanem Panneaux en fibres et en particules de bois 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 27 27 4. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise Astron Buildings S.A. Goodyear S.A. Diekirch Systèmes de bâtiments pré-étudiés pour l’industrie et le commerce Colmar-Berg Usine intégrée de fabrication de pneumatiques Villeroy & Boch S.à r.l. Tarkett Sommer Luxembourg S.A. Luxembourg Porcelaine de table Lentzweiler Revêtements de sols, insonorisants et produits de garnissage pour l’automobile Delphi Automotive Systems Luxembourg S.A. TDK Recording Media Europe S.A. Bascharage Centre de recherche développement pour l’industrie automobile Bascharage Cassettes audio et vidéo, CD et DVD enregistrables Dometic S.à r.l. Mondo Luxembourg S.A. Hosingen Réfrigérateurs à usage médical et pour l’industrie automobile, compartiments isothermes Foetz Revêtements de sols civils et sportifs en caoutchouc GE Fanuc Automation Europe S.A. Pechiney Eurofoil Luxembourg S.A. Echternach Systèmes de contrôle numérique pour machines-outils et automates programmables Dudelange Feuilles d’aluminium 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 28 Rapport et Bilan 2003 28 POLITIQUE DE DIVERSIFICATION ECONOMIQUE: ENTREPRISES NOUVELLES ET EMPLOIS NOUVEAUX SITUATION AU 31.12.2003 RAISON SOCIALE EMPLOIS PRODUCTION OU ACTIVITE DEBUT DES 31.12.01 31.12.02 31.12.03 39 40 43 104 107 108 74 74 74 1 FAMAPLAST S.A., Soleuvre 2 GENERAL TECHNIC-OTIS S.à r.l., Luxembourg 3 ACCUMALUX S.A., Kockelscheuer 4 ELTH S.A., Steinsel 716 744 5 INTERMOSELLE S.à r.l., Rumelange 113 6 SOLEM S.A., Mertert 7 PFEIFER-SOGEQUIP S.à r.l., Schifflange 8 ACTIVITES Tubes de protection en matières plastiques 1975 Montage et entretien d'ascenseurs 1975 Bacs pour accumulateurs en polyéthylène 1976 732 Thermostats bimétalliques et thermistances 1976 109 102 Klinker 1977 49 48 45 Conteneurs souples en polypropylène tissé 1977 19 15 14 Travail à façon de câbles métalliques 1978 LUXCONTROL S.A. + ASBL, Esch-sur-Alzette 121 129 127 Laboratoire d'analyse et de contrôle 1978 9 FUJITSU CONSULTING (LUXEMBOURG) S.A., Luxembourg 84 87 79 Consultance en informatique 1978 10 CATALYST RECOVERY EUROPE S.A., Rodange 39 38 41 Régénération de catalyseurs 1979 11 LUDEC S.à r.l., Holzem 54 43 34 Décolletage 1979 12 RECTILUX S.à r.l., Remich 26 24 20 Production et affûtage d'outils de coupe 1979 13 TELINDUS S.à r.l., Strassen 269 259 246 Logiciels, équipements électroniques et de télécommunication 1979 14 WSA S.à r.l., Dudelange/Sanem 447 441 421 Dépôt/entretien de matériel militaire 1979 15 ECHOLUX S.A., Esch-sur-Alzette 87 82 82 Dalles en béton 1980 16 GRANULUX S.A., Soleuvre 13 11 10 Granulés en polyéthylène 1980 17 VIS LUXEMBOURG S.A., Rodange 94 125 127 18 SOMESID S.à r.l., Esch/Alzette 16 11 11 19 CALUMITE S.A., Schifflange 19 17 18 20 C L K HOME S.à r.l.,Mertzig 105 107 124 21 GUARDIAN LUXGUARD I S.A., Bascharage 413 355 22 MONDO LUXEMBOURG S.A., Foetz 163 181 23 TARKETT LUXEMBOURG S.A., Wiltz 114 108 102 24 UNITRANS S.A., Foetz 57 52 51 25 CHEMOLUX S.à r.l., Foetz 265 297 26 CIRCUIT FOIL LUXEMBOURG S.à r.l., Wiltz 201 336 27 DUSCHOLUX S.A., Mensdorf 78 58 61 28 GALVALANGE S.à r.l., Dudelange 188 189 180 Revêtement de tôles en alliage zinc/aluminium 1982 29 GE-FANUC AUTOMATION EUROPE S.A., Echternach 177 171 167 Systèmes de contrôle numérique pour machines-outils 1982 30 JOHN ZINK INTERNATIONAL LUXEMBOURG S.à r.l., 164 Dudelange 197 182 Brûleurs industriels 1982 31 LIFT S.à r.l., Bascharage 149 146 146 Transport de verre et de matières premières pour l'industrie du verre 1982 32 COMPUTACENTER S.A., Luxembourg 32 25 27 Conception et intégration de systèmes informatiques 1983 33 COMMUNISISDATADOC S.A., Esch-sur-Alzette 24 45 41 Formules en continu-Imprimerie 1983 Pose de voies et d'appareils de chemin de fer 1980 Sondes de prélèvement d'échantillons de métal en fusion 1980 Matière première pour l'industrie du verre 1981 Construction de maisons préfabriquées 1981 344 Verre flotté, verre revêtu et trempé 1981 175 Revêtements de sol en caoutchouc, ballons 1981 Revêtements de sol en PVC 1981 Conteneurs frigorifiques 1981 267 Produits de nettoyage 1982 301 Feuil de cuivre électrolytique 1982 Accessoires pour salles de bain 1982 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 29 29 4. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise 34 PECHINEY EUROFOIL S.A., Dudelange 292 306 309 Feuil d'aluminium 1983 35 EWALD GIEBEL LUXEMBURG GmbH, Dudelange 172 160 153 Electrozingage de tôles en acier 1983 36 MOOG HYDROLUX S.à r.l., Luxembourg 92 90 78 Commandes hydrauliques 1983 37 CAFCO INTERNATIONAL S.A., Foetz 18 26 12 Produits d'isolation 1984 38 COSMOLUX INTERNATIONAL S.A., Echternach 29 101 168 Produits cosmétiques 1984 39 CERATOOL S.à r.l., Livange 47 45 45 Outils en carbure de tungstène 1984 40 DU PONT DE NEMOURS (LUX) S.A. Division Hytrel, 82 Contern 80 81 Elastomère HYTREL 1984 41 ETIMINE S.A., Bettembourg 12 14 15 42 DELPHI AUTOMOTIVE SYSTEMS S.A., Bascharage 635 643 728 43 EURO-COMPOSITES S.A., Echternach 283 281 299 Structures en matériaux composites 1985 44 HUSKY INJECTION MOLDING SYSTEMS S.A., Dudelange 628 624 646 Systèmes de moulage par injection 1985 45 INFEUROPE S.A., Luxembourg 1985 46 PRIMESPHERE S.A., Howald 47 Négoce international 1984 Centre de R&D automobile 1985 73 71 62 Système d'édition 100 79 71 Messagerie électronique 1985 INTERNATIONAL LACQUERS S.A., Bettembourg 40 36 46 Vernis à ongles 1985 48 TELECTRONICS S.A., Rodange 39 45 51 Logiciels, équipements électroniques et de télécommunication 1985 49 CRVC S.A., Dudelange 39 41 40 Centre de recherche du verre 1986 50 HITEC LUXEMBOURG S.A., Luxembourg 21 24 24 Atelier de micro-électronique 1986 51 KLEIN-LUX S.A., Differdange 37 33 27 Grenaillage et peinture industriels 1986 52 RECYCLOR S.à r.l., Rodange 2 2 2 53 SES Astra/Global S.A., Betzdorf 384 350 321 54 CERATUNGSTEN S.à r.l., Differdange 30 27 55 EAUX MINERALES DE BECKERICH S.A., Beckerich 37 56 ROTAREX RAPID DEVELOPMENT S.A., Echternach 37 57 WAAGNER BIRO LUXEMBOURG STAGE SYSTEMS S.A., Rodange 17 58 METACOM S.à r.l., Holzem 59 MICRO-MATIC S.A., Troisvierges 60 BELATON S.A., Sandweiler 183 187 184 Appareils sanitaires en acryle 61 DU PONT ENGINEERING PRODUCTS S.A., Contern 325 331 347 Feuil en fibres de polyéthylène thermoliées TYVEK1988 62 EDS LUXEMBOURG S.A., Hamm 63 EUROSCRIPT LUXEMBOURG S.à r.l., Bertrange 64 Affinage de métaux précieux 1986 Services par satellite 1986 27 Poudre de carbure de tungstène 1987 39 46 Eaux minérales 1987 28 21 Outillages spéciaux 1987 16 17 Systèmes de commande micro-électroniques 1987 Raccords pour fluides 1987 6 5 5 11 11 11 Vente et service d'équipements de débit de bière 1987 Ingénierie informatique 1988 42 48 45 217 230 245 1988 INDUSTRY SERVICES INTERNATIONAL S.à r.l., Esch-sur-Alzette 60 60 63 65 PERKINS FOODS LUXEMBOURG S.A., Mamer 117 131 66 GUARDIAN LUXGUARD II S.A., Dudelange 285 270 67 MACH S.à r.l., Contern 38 36 61 Clearing de données GSM 1989 68 ABZAC (LUXEMBOURG) S.A., Differdange 32 35 34 Tubes en carton 1989 69 EAUX GAZEIFIEES DE BECKERICH S.A., Beckerich 21 20 23 Eaux minérales gazéifiées et soft drinks 1989 70 FULFLEX S.A., Kehlen 37 31 28 Feuilles en caoutchouc 1989 71 I E E AUTOMOTIVE S.à r.l., Luxembourg/Echternach 654 649 693 Capteurs électroniques sensibles à la pression 1989 72 TUBAG MIXOLITH S.A., Contern 26 21 24 Mortiers préparés 1989 73 TECHPRINT S.A., Ehlerange 52 60 58 Imprimerie industrielle 1989 Services de traduction informatisée 1988 Services industriels 1988 128 Plats surgelés 1988 271 Verre flotté et trempé, miroirs 1988 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 30 Rapport et Bilan 2003 30 74 TECHWOOD INDUSTRIES S.A., Rodange 17 17 17 Transformation du bois 1989 75 TYCON S.A., Sandweiler 19 18 15 Transformation de feuil en polyéthylène 1989 76 VILLEROY & BOCH S.à r.l., Division Hôtel, Luxembourg 49 43 49 Vaisselle pour hôtels et restaurants 1989 77 AVERY DENNISON LUXEMBOURG S.A., Rodange 227 251 334 Matériaux de base pour produits auto-adhésifs 1990 78 HYDRO ALUMINIUM CLERVAUX S.A., Eselborn 60 60 57 Billettes d'extrusion en aluminium 1990 79 VIKING S.A., Differdange 49 47 47 Systèmes de protection contre l'incendie et scellés métalliques 1990 80 LUXENERGIE S.A., Luxembourg n.d. 24 28 Production et gestion de l'énergie 1990 81 AIRTECH EUROPE S.A., Differdange 34 31 37 Feuil en matière plastique pour l'industrie aéronautique 1991 82 TRIEF/AMPG S.A., Luxembourg 7 7 10 Poudres et grenailles d'acier 1991 83 BECKERICH PREFORMES S.A., Beckerich 2 2 2 Préformes en PET 1991 84 HUYBRECHTS KERAMIEK LUXEMBOURG S.A., Troisvierges 9 12 12 Produits en céramique 1991 85 INFOMEDIA S.A., Luxembourg 29 28 46 Services d'information pour médias 1991 86 REISSWOLF S.A., Bertrange 12 15 16 Recyclage de papiers 1991 87 TDK RECORDING MEDIA EUROPE S.A., Bascharage 823 721 683 Cassettes et disques d'enregistrement audio et video 1991 88 UGINE & ALZ S.A., Rodange 57 53 49 Centre de service pour aciers inoxydables 1992 89 BETONS FEIDT S.A., Mertert 60 59 61 Prédalles en béton 1992 90 COFRALUX S.A., Differdange 20 21 21 Centre d'oxycoupage 1992 91 GUARDIAN AUTOMOTIVE-E S.A., Biwer/Grevenmacher 484 545 593 Vitres pour automobiles 1992 92 INTERBOIS S.A., Grevenmacher, 28 22 21 93 SAI AUTOMOTIVE SILUX S.A., Eselborn/Clervaux 100 104 101 94 THIEL LOGISTIK AG, Grevenmacher n.d. 84 95 FABELGYM S.A., Troisvierges 13 15 96 FANUC ROBOTICS EUROPE S.A., Echternach 45 53 97 MEDIATEAM S.A., Esch-sur-Alzette 4 2 2 Ingénierie audiovisuelle 1993 98 PROCAP Wiltz S.A., Wiltz 50 56 66 Produits en matières plastiques 1993 99 PROXXON S.A., Wecker 14 16 17 Outils électriques 1993 15 14 12 Outils électriques 1994 7 7 7 Cogénération électricité/vapeur 1994 102 CEODEUX ULTRA PURE EQUIPMENT TECHNOLOGY S.A., Lintgen 56 53 53 Robinetterie pour gaz ultrapurs 1994 103 KOEHL S.A., Wecker 100 KISO POWER TOOL S.A., Wecker 101 CEDUCO S.A., Contern Scierie et transformation de bois 1992 Produits de garnissage pour automobiles 1992 67 Logistique 1992 22 Equipements sportifs 1993 58 Configuration et assemblage de systèmes robotiques 1993 85 115 117 Equipements électriques 1994 104 RUBBERMAID LUXEMBOURG S.à r.l., Differdange 510 625 449 Produits en matières plastiques 1994 105 CERATIZIT S.A., Division Nitrure de Silicium, Mamer 9 9 27 Soupapes en nitrure de silicium 1994 106 RECYMA S.A., Sanem 16 16 15 Recyclage de matériaux de construction 1994 107 TECHNISAT DATA SERVICES S.A., Betzdorf 10 5 6 Equipements de réception par satellite 1994 108 ECOTEC S.à r.l., Sanem 10 10 9 Triage de déchets 1995 315 354 338 Panneaux en fibres et en particules de bois 1995 69 59 24 Transactions électroniques 1995 109 KRONOSPAN LUXEMBOURG S.A., Sanem 110 TRANSAC S.A., Dudelange 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 31 31 4. 111 MET-LUX Métalliseurs Luxembourgeois S.A., Rodange 49 55 69 112 DU PONT TEIJIN FILMS (LUXEMBOURG) S.A., Contern Lignes MYLAR 4 et 5 179 214 209 La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise Métallisation de feuil en matières plastiques 1996 Feuil polyester MYLAR 1996 113 IMECOLUX S.A., Ehlerange 26 27 25 Mécanique industrielle 1996 114 INTRASOFT INTERNATIONAL S.A., Bertrange 73 102 84 Services Informatiques 1996 19 12 13 Logiciels de sécurité 1996 n.d. n.d. 57 Sols industriels 1996 115 SECUREWAVE S.A., Esch-sur-Alzette 116 TWINTEC INTERNATIONAL S.A., Koetschette 117 CEGYCO S.A., Colmar-Berg 8 8 8 Cogénération électricité/vapeur 1997 118 EMDI EUROPE S.A., Ehlerange 8 10 8 Parachèvement de chaînes de transmission 1997 119 EURONIMBUS S.A., Schifflange 313 274 274 Production de CD-Audio, de CD-Rom et de DVD 1997 120 LUXMOLD S.A., Kockelscheuer 12 12 15 Fabrication de moules d'injection 1997 121 TRANSCOM WORLDWIDE S.A., Howald 179 110 105 Centre de services téléphoniques 1997 122 TELECONTACT S.à r.l., Luxembourg 51 39 66 Centre de services téléphoniques 1997 123 MIPA S.A., Rodange 77 89 103 Imprimerie pour emballages flexibles 1998 124 OPI S.A., Rodange 19 21 17 Cylindres d'impression 1998 125 LUXSCAN TECHNOLOGIES S.à r.l., Esch-sur-Alzette 10 13 17 Scanners industriels 1998 126 DONECK EUROFLEX S.A., Biwer 50 54 60 Encres pour imprimeries 1998 127 LUXPET A.G./S.A., Bascharage 27 39 46 Préformes pour bouteilles en PET 1998 128 TMS S.A., Biwer 45 47 61 Constructions métalliques 1998 129 MONSTER Luxembourg S.A., Luxembourg 5 5 6 Site Internet d'emploi 1998 130 HIGH TECH AUTOMATION SYSTEMS S.A., Koerich-Windhof 14 11 9 Sécurisation, traitement et reproduction de valeurs et d'informations 1998 131 GAPI EUROPE S.A., Differdange 14 12 11 Joints toriques en caoutchouc 1999 132 ADAM OFFERGELD II LUXEMBURG GMBH & Co.KG, 75 Bascharage 79 108 Logistique 1999 133 BIOPLANCTON S.A., Kehlen 134 CIRCUIT FOIL SERVICE S.A., Wiltz 6 4 4 12 10 11 Produits pour l'aquariophilie 1999 Transformation de feuil de cuivre électrolytique 1999 135 COUGAR S.à r.l., Troisvierges 11 10 8 136 INR BODSON S.A., Troisvierges 31 32 36 12 13 9 Banque de photographies 1999 n.d. 4 3 Fabrication d'équipements et accessoires électroniques 1999 Bacs et couvercles pour accumulateurs de traction 2000 137 COMSTOCK S.à r.l., Steinsel 138 ROTAREX ELECTRONICS S.A., Echternach 139 LUXBAT S.A., Kockelscheuer 8 7 9 140 VITRUM LUX S.A., Rodange 32 44 32 6 5 5 141 FOIL COATINGS LUXEMBOURG GIE, Wiltz Outils abrasifs 1999 Equipements pour hôpitaux 1999 Verre trempé 2000 Feuil de cuivre sur support résine 2000 142 SOIL CONCEPT S.A., Friedhaff/Diekirch 2 3 3 Traitement et valorisation de boues d'épuration 2000 143 TFM International S.A., Luxembourg 8 5 3 Méthodes de dosage pour la radiothérapie 2000 44 63 59 Logiciels de sécurisation des services mobiles en ligne 2000 144 SWORD TECHNOLOGIES S.A., Luxembourg 145 INTERPACK S.A., Bettembourg 11 16 25 Conditionnement de vernis à ongles 2000 146 SERVE ENGINEERING S.A., Grevenmacher 35 32 27 Equipements électriques 2000 147 J-WAY S.A., Esch-sur-Alzette 148 WORLDCOM S.A., Contern 5 3 3 17 16 14 Système expert de publication multimédia 2000 Centre d'hébergement de serveurs 2000 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 32 Rapport et Bilan 2003 32 149 SYNAPSE INTERNET SERVICES S.A., Luxembourg 9 3 6 182 180 228 20 13 12 1 1 3 23 26 27 5 8 8 155 LUXEMBOURG CONSULTING FOOD S.A., Mondercange 47 32 156 LMC-LUXEMBOURG MOUNTING CENTER S.A., Colmar-Berg 14 9 150 SPERALUX S.A., Munsbach 151 EUROPEAN FUND SERVICES S.A., Munsbach 152 ADVANCED BIOLOGICAL LABORATORIES S.A., Luxembourg 153 EMC (BENELUX) B.V. S.à r.l., Hamm 154 BALZERS (LUXEMBOURG) S. à r.l., Differdange 157 M-PLIFY S.A., Luxembourg 158 TWINERG S.A., Esch-sur-Alzette 159 M&G ASSOCIATES S.A., Wiltz 160 PRO PORTIONS S.A., Eschweiler Sites portails dédiés à l'immobilier et aux assurances 2000 Logistique 2000 Infrastructure de services par transactions en ligne 2000 Système interactif d'aide à la décision thérapeutique 2000 Informatique 2000 Traitement de surface d'outils et de pièces mécaniques 2001 29 Chocolaterie 2001 13 Logistique et montage de pneumatiques 2001 Internet mobile 2001 5 5 6 18 16 18 2 2 Production d'électricité 2001 1 Mise en place et exploitation d'un réseau de bornes Internet 2001 Conditionnement à façon de produits alimentaires 2001 2 1 1 161 E-BUSINESS & RECOVERY CENTRE S.A. 14 25 27 162 IBS WORKFLOW TECHNOLOGIES S.A., Munsbach 15 15 6 163 PRIMOREC S.A., Differdange 1 5 36 Traitement de déchets sidérurgiques 2002 164 FEL S.A., Lentzweiler - - 62 Construction de remorques spéciales 2002 165 GUARDIAN LUXCOATING S.A., Bascharage - 68 130 Revêtement de verre réfléchissant 2002 166 WATER CUTTING LUXEMBOURG S.A., Ehlerange - 4 8 Découpe de métaux au laser 2002 167 SINT S.A., Echternach 168 SATLYNX S.A., Betzdorf - 11 8 20 18 14 Centre de secours d'applications informatiques 2001 Logiciels de "Workflow Engineering" 2001 Moulages par injection 2002 Opérateur de plateformes multimédia 2002 169 BIOPSYTEC EUROPE S.A., Ettelbruck - 5 1 170 LPI S.à r.l., Pétange - 20 14 Application de la biotechnologie à l'élevage 2002 Bandes transporteuses 2002 171 RAVAL EUROPE S.A., Foetz - 12 34 172 INCYPHER S.A., Luxembourg - 1 2 173 COMPOSYS S.A., Esch-sur-Alzette - 1 1 Développement de logiciels 2002 174 BSL S.à r.l., Steinsel - - 6 Systèmes de lave-glace pour voitures 2003 Composants pour l'industrie automobile 2002 Equipements de contrôle à distance par Internet 2002 175 CE + T INTERNATIONAL S.A., Troisvierges - - 20 Systèmes d'alimentation électrique à distance 2003 176 AOL EUROPE SERVICES S.à r.l., Luxembourg - - 25 Services en ligne interactifs 2003 177 FTA COMMUNICATION TECHNOLOGIES S.à r.l., Betzdorf - - 17 Développement de récepteurs TV par satellite 2003 178 GAPI GLASS S.A., Niedercorn - - 3 Découpe de verre 2003 179 LUXCOS S.A., Bettembourg - - 3 Produits cosmétiques 2003 180 ROTOMADE S.à r.l., Foetz - - - Produits en matière plastique rotomoulés 2004 181 TPS LUX TRADE S.A., Luxembourg - - 2 Centre de service pour aciers 2004 182 SAM HWA STEEL S.A., Bettembourg - - - Fil d'acier pour ressorts hélicoïdaux 2004 183 TETRIS S.A., Contern - - - Tuyaux en béton à poudres réactives 2004 14.950 15.511 15.892 TOTAL Source: Ministère de l'Economie 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 33 33 4. 4.2. LE SECTEUR DES CLASSES MOYENNES savoir-faire ou connaissances techniques non brevetées. L’intensité de l’aide proposée est de 7,5 % pour les entreprises de taille moyenne (50 à 250 salariés) et de 15 % pour les petites entreprises (moins de 50 salariés). Les PME jouent un rôle moteur au niveau de la croissance économique et de la création d’emplois. Le secteur des classes moyennes dans lequel on dénombre quelque 14.000 entreprises artisanales, commerciales y compris le secteur Horeca, ainsi que certaines professions libérales, emploie actuellement près de cent mille personnes, soit un peu plus de quarante pour cent de l’emploi intérieur. Au cours des dix dernières années, il a créé plus de 28.000 emplois. Les entreprises du secteur des classes moyennes assurent également une part essentielle de la formation professionnelle de notre jeunesse et contribuent efficacement à la consolidation de notre tissu économique ainsi qu’à l’expansion du marché national de l’emploi. 1. LA RÉFORME DE LA LOI-CADRE D’AIDES AUX ENTREPRISES DES CLASSES MOYENNES Au niveau de la législation, les travaux préparatoires en vue d’une réforme en profondeur de la loi-cadre d’aides aux entreprises du secteur des classes moyennes ont été achevés en 2002, ce qui a permis de saisir la Chambre des Députés en mai 2003. Il s’agit de remplacer par un texte entièrement nouveau la loi du 29 juillet 1968 ayant pour objet l’amélioration structurelle des entreprises du commerce et de l’artisanat. En effet, si la loi de 1968 a indubitablement fait ses preuves au cours des trois décennies d'application, force est de constater que les besoins du secteur des PME ont changé et qu’il y lieu d’adapter la législation à l’évolution de la réglementation européenne en matière d’aide d’État et de politique de l’entreprise. Rappelons toutefois que sur la seule période 1998-2002, le Département des Classes Moyennes a traité 2.648 dossiers loi-cadre et que des aides d’un montant total de 41.804.270 euros ont été accordées pour une somme globale de 541.210.660 euros d’investissements réalisés par les entreprises bénéficiaires. Innovant par rapport à la loi de 1968, le projet de loi vise, au titre des dépenses éligibles, non seulement les immobilisations corporelles, mais également les investissements incorporels, vitaux pour les PME, tels que les droits de brevet, licences, La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise La définition du champ d’application de la nouvelle loi-cadre permettra l’élargissement de certains régimes d’aides aux professions libérales, dont les besoins en infrastructures et équipements sont de nos jours parfois comparables à ceux du commerce et de l’artisanat. En outre, dans le but de développer l’esprit d’entreprise et de favoriser la création et la reprise d’entreprise, il est prévu d’introduire des conditions particulières de traitement des aides destinées à accompagner les créateurs d’entreprises et les repreneurs d’entreprises existantes lorsqu’il s’agit de leur premier établissement : le régime « investissement initial ». L’intensité de l’aide proposée consiste en une majoration de 10 points du taux applicable au titre du régime PME (7,5 ou 15 %). Le projet de réforme prévoit également d’encourager et de soutenir les entreprises luxembourgeoises en matière de protection de l’environnement et d’utilisation rationnelle des ressources naturelles. Le taux de base proposé est de 30 % ; il peut être majoré selon la taille de l’entreprise et en fonction de la nature des investissements. Les activités d’innovation, de recherche et développement constituent un défi majeur pour le développement qualitatif et la compétitivité des entreprises. Le présent projet de loi entend jeter les bases d’une politique d’encouragement des PME à s’engager dans des projets de recherche, qu’il s’agisse de recherche fondamentale, de recherche appliquée ou de développement préconcurrentiel. Le taux de base proposé est de 25 %, mais il peut bénéficier de majorations selon la taille de l’entreprise et en fonction de la nature des dépenses. De plus, il est prévu d’introduire un régime spécial de sécurité alimentaire destiné à soutenir et à encourager les entreprises artisanales et commerciales du secteur de l’alimentation à investir dans des instruments ou méthodes permettant d’assurer ou d’accroître la traçabilité et la qualité des 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 34 Rapport et Bilan 2003 34 produits. L’intensité de l’aide proposée sera de 40%. Le tableau ci-dessous indique l’évolution des investissements réalisés dans les secteurs de l’artisanat, du commerce et de l’hôtellerie, d’une part, et donne un aperçu des aides accordées depuis 1997, d’autre part. Enfin, il est introduit un régime d’aide dit « de minimis » permettant d’accorder des aides à des entreprises non-visées par les régimes précités sous réserve que l’aide effective accordée n’excède pas la somme de 100.000 euros sur une période de trois ans. RESULTATS DE L’APPLICATION DE LA LOI-CADRE DES CLASSES MOYENNES La loi du 29 juillet 1968 ayant pour objet l’amélioration structurelle des entreprises du commerce et de l’artisanat prévoit des aides spécifiques en vue de la création (prime d’épargne de premier établissement), de la modernisation, de la rationalisation et de l’extension des entreprises (subvention en capital, bonification d’intérêt, assistance technique). 2. LES MESURES FINANCIÈRES EN FAVEUR DES PME Le Ministère des Classes Moyennes alloue des aides à l’investissement aux PME afin d’appuyer les efforts de modernisation, d’expansion et de rationalisation. Pendant les cinq dernières années, les investissements ayant bénéficié d’une aide se chiffrent à plus de 600 millions d’euros et le total des aides allouées dépasse les 45 millions d’euros. RESULTATS DE L’APPLICATION DE LA LOI-CADRE DES CLASSES MOYENNES Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 629 528 530 542 487 507 563 - commerce 35,8 25,2 27,7 29,4 19,3 58 60,7 - artisanat 41,5 52 41,5 41,3 55,6 74,5 100,5 - hôtellerie 36,8 16,4 21,3 21,8 27,6 29,4 24,4 114,1 93,6 90,5 92,5 102,5 161,9 185,6 Bonification d’intérêt 3,1 3,4 2,9 2,7 2,2 2,5* ** dont - artisanat 0,9 1,1 0,8 0,7 0,6 1,2* ** - commerce 2,2 2,3 2,1 2,0 1,6 1,3* ** Subvention en capital 4,2 5,6 6,1 4,7 4,7 6,2 12,5 dont - artisanat 2,0 2,9 3,2 2,4 2,6 3,4 6,2 - commerce 2,2 2,7 2,9 2,3 2,1 2,8 6,3 0,4 0,3 0,3 0,2 0,1 0,2 0,08 Nombre de dossiers traités Investissements réalisés (en millions d’euros) Total Aides accordées (en millions d’euros) sous forme de: prime de premier établissement dont - artisanat 0,2 0,1 0,2 0,1 0,05 0,15 0,05 - commerce 0,2 0,2 0,1 0,1 0,05 0,05 0,03 * provisoire ** pas encore disponibles Source Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 35 35 4. 3. LE PLAN QUINQUENNAL D’ÉQUIPEMENT DE L’INFRASTRUCTURE TOURISTIQUE Le septième programme quinquennal innove en ce sens par rapport à ses prédécesseurs qu’il prévoit non seulement le soutien lors de la création et l’extension de projets infrastructurels mais aussi l’accompagnement financier de certains des plus importants d’entre eux sur le plan de la gestion. En matière de tourisme, le septième programme quinquennal d'équipement de l'infrastructure touristique (2003 - 2007) a été adopté par la Chambre des Députés début 2003 avec une enveloppe financière de 37.500.000 euros. Il permettra, tout comme ses prédécesseurs, à subventionner des travaux de construction, d'extension, de modernisation et de rationalisation dans le domaine de l'hôtellerie. Les crédits prévus à cet effet permettront au Ministère notamment d'accorder un soutien financier plus substantiel à l'hôtellerie rurale innovatrice et créatrice dans le domaine des loisirs. Comme par le passé, d'importants crédits seront destinés aux communes, aux syndicats de communes, aux syndicats d'initiative et aux ententes de syndicats d'initiative pour la réalisation soit de grands projets de valorisation touristique d'une région, soit de projets de taille plus modeste mais cadrant parfaitement avec les développements récents du tourisme. Seront soutenus les promoteurs privés prêts à investir dans la réalisation d'infrastructures touristiques satisfaisant à deux objectifs majeurs du Ministère: élargissement de l'offre "sous abri" et diversification d'activités de plein air moins tributaires du beau temps. L'entretien du vaste réseau de sentiers, capital touristique de premier ordre, constitue une tâche permanente du département; en plus, le Ministère poursuivra son entreprise de longue haleine qui consiste dans l'extension des pistes cyclables en vue de la constitution, de concert avec le Ministère des Travaux Publics, d'un réseau cohérent de circuits qui permette de satisfaire à une demande croissante dans le domaine du tourisme dit actif. Le Ministère continuera à encourager la modernisation, l'assainissement et l'intégration dans l'environnement naturel des campings, la modernisation des auberges de jeunesse, l'aménagement, la modernisation et l'extension de gîtes ruraux ainsi que la réalisation de projets intégrés en espace rural, la mise en valeur touristique du patrimoine culturel tout comme la modernisation de l’infrastructure des bureaux d’accueil. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise Sachant que le volontariat touche de plus en plus à ses limites, le but de cette mesure consiste à davantage professionnaliser la gestion et la promotion des infrastructures touristiques d’envergure à caractère régional ou national. 4.3. LA PLACE FINANCIÈRE DE LUXEMBOURG Le fait le plus significatif de l’année 2003 dans le secteur bancaire est le retournement de tendance du résultat ordinaire observé depuis la fin du premier semestre. Au troisième trimestre en effet, le produit bancaire trimestriel s’inscrivait de nouveau à la hausse, et il est très probable que cette tendance se confirme pour la fin de l’année. Ce fait mettra la place dans une position favorable pour bénéficier de l’amélioration de la conjoncture économique et financière attendue pour 2004. Le ratio coûts sur revenus reste stable avec un rapport qui se compare toujours avantageusement à la situation des banques à l’étranger. D’autres évolutions, moins favorables, viennent cependant troubler cette première note positive. La somme des bilans ne s’est stabilisée qu’à partir de juin 2003 après un déclin continu depuis décembre 2001. A l’instar des années précédentes, le nombre de banques a continué de régresser pour se situer à 169 en fin d’année (contre 177 banques au 31 décembre 2002). D’un côté ce sont les fusions, fruits de restructurations intra groupe au niveau international, mais d’un autre côté d’autres établissements ferment leurs portes pour insuffisance d’activité ou de rentabilité. Enfin, la détérioration de l’emploi bancaire est manifeste. L’emploi bancaire a diminué de quelque 1.000 unités sur une année (chiffres au 30 septembre 2003). L’accélération de la diminution des emplois dans le secteur bancaire, observée depuis juin 2002, se confirme. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 36 Rapport et Bilan 2003 Dans le secteur financier pris dans son ensemble, la tendance en matière d’emplois évolue dans le même sens, avec un recul néanmoins moins marqué. Le phénomène de « l’outsourcing » de certaines fonctions ou activités implique que la réduction d’emplois auprès des banques ne signifie pas nécessairement une perte sèche d’emploi – souvent il s’agit d’un transfert partiel de personnel vers des entités distinctes. Sur base des chiffres provisoires au 31 décembre 2003, le compte de profits et pertes agrégé des établissements de crédit luxembourgeois affiche un résultat brut avant provisions de 3,97 milliards d’euros. Ce montant représente une baisse de 7,8% par rapport au 31 décembre 2002 (4,31 milliards d’euros). Si le début de l’année 2003 fut encore caractérisé par une certaine morosité, les rendements obligataires se sont progressivement affermis depuis le milieu de l’année et les cours boursiers ont continué à performer. Les banques de la place ont ainsi pu dégager un produit bancaire de 7 milliards d’euros, ce qui représente une baisse de 6% par rapport à 2002. Les revenus de commissions qui, sur une base annuelle, reculaient encore de 15% en mars 2003, n’affichent plus qu’un recul de 4% fin 2003. Il faut également interpréter le recul du produit bancaire à la lumière des importantes plus-values réalisées en 2002 – cession de Clearstream notamment – qui avaient permis d’engranger quelque 850 millions d’euros de plus-values non récurrentes. Corrigés pour les effets non récurrents, les comptes de profits et pertes renseignent en fait une augmentation du produit bancaire de l’ordre de 2%. Côté dépenses, la compression des budgets se poursuit. L’effort de réduction des coûts se traduit en une diminution de 3,6% des frais généraux, touchant à la fois les frais d’exploitation (- 3,6%) et les dépenses de personnel (- 3,6%). La hausse des marchés boursiers presque tout au long de l’exercice 2003 a eu des effets bénéfiques sur le patrimoine global des organismes de placement collectif (OPC). Ce dernier affiche une augmentation de plus de 10% par rapport à 2002. Le montant de l’investissement net en capital (plus 36 de 65 milliards d’euros) témoigne de l’attractivité de l’industrie des fonds luxembourgeois, alors que le nombre d’organismes de placement collectif comme ceux des compartiments sont en recul. Le fait majeur sur le plan réglementaire dans le secteur concerne la mise en œuvre de la loi du 20 décembre 2002 transposant en droit national la troisième directive européenne sur les organismes de placement en valeurs mobilières (OPCVM). Selon la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), la première société de gestion conforme à la nouvelle loi a obtenu son agrément en fin d’année 2003. Plusieurs dizaines de fonds fonctionnent déjà sous la nouvelle législation. Cette évolution du point de vue réglementaire offre des perspectives de développement très favorables à l’ensemble de l’industrie des fonds. Dans le secteur des autres professionnels du secteur financier, le nombre des entreprises soumises à la surveillance de la CSSF est resté stable, passant de 144 à 142. Dans ce domaine, l’année 2003 était marquée par une activité législative intense, tendant à favoriser l’innovation et à élargir la gamme des produits de la place financière, notamment avec l’entrée en vigueur de la loi du 2 août 2003. Cette dernière vise à assurer que l’intégralité du secteur financier sera soumis à une surveillance prudentielle. La loi prévoit même de rattacher au secteur financier un certain nombre d’activités qui ne sont pas financières a priori, mais qui le deviennent quand elles sont exercées de façon connexe ou complémentaire par rapport à une activité financière. Ces nouvelles catégories d’autres professionnels du secteur financier (PSF) tiennent notamment compte des besoins engendrés par les phénomènes de « l’outsourcing ». Elles comprennent les agents administratifs du secteur financier, les agents de communication à la clientèle, les opérateurs de systèmes informatiques et de réseaux de communication du secteur financier ainsi que tous les professionnels prestant des services de constitution et de gestion de sociétés. Cette réglementation fait du Luxembourg un des premiers pays à octroyer un statut de PSF surveillé à des entreprises prestataires de services informa- 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Page 37 37 4. tiques et de communication à l’attention de ressortissants du secteur financier, permettant par-là l’exportation de ces services depuis le Luxembourg vers les secteurs financiers étrangers. L’analyse de la structure de la cote officielle montre que les compartiments les plus importants sont celui des obligations avec 21.285 valeurs et celui des OPC luxembourgeois et étrangers avec 5.754 valeurs. S’il est prématuré de tirer des conclusions définitives, le secteur financier luxembourgeois semble entrer dans une nouvelle phase, caractérisée par une stabilisation de l’activité, par le maintien d’une valeur ajoutée importante, mais aussi par l’absence d’une dynamique de croissance propre à agir comme le moteur de l’économie luxembourgeoise dans son ensemble, à l’instar de la situation qui prévalait à la fin des années ‘90. « Comportement raisonnable » est dès lors le mot d’ordre retenu par la CSSF pour l’année 2004, tant dans l’analyse des opportunités dont dispose la place que dans l’examen des défis qu’elle doit relever. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise 2003 a été marquée par l’adoption de différentes directives européennes figurant au Plan d’action pour les services financiers (PASF) de la Commission européenne. Y figure notamment la directive dite « directive prospectus » qui constitue un document d’importance au regard de la Bourse de Luxembourg en matière d’admission de valeurs à la cote. La Bourse a d’ores et déjà procédé à une série d’adaptations nécessaires pour se conformer au nouvel environnement réglementaire et maintenir sa position dans le segment de la cotation de valeurs internationales. L’année 2003 a également marqué un tournant sur le marché boursier luxembourgeois puisque l’indice LuxX a fait l’objet d’une forte reprise. L’indice a clôturé 2003 à 1.018,88, ce qui représente une progression de 29,02% par rapport à décembre 2002. Au cours de l’année écoulée, le niveau plancher a été atteint le 12 mars à 639,86, alors que le plus haut a été de 1.018,88 le 31 décembre 2003. Par rapport à de grands indices européens, l’indice LuxX a montré une des meilleures performances. Le volume des échanges sur le marché secondaire a atteint le montant de 792,84 millions d’euros, les valeurs à revenu variable représentant 52,11% du total. Les transactions dans les actions de sociétés luxembourgeoises ont représenté 28,30% du total des échanges. Au cours de 2003, la Bourse de Luxembourg a admis 8.246 nouvelles valeurs à la cote officielle, contre 7.513 en 2002. Les valeurs nouvellement cotées se décomposent comme suit : 6.161 obligations, 1 action luxembourgeoise, 29 certificats d’actions étrangères, 1.035 compartiments d’organismes de placement collectif luxembourgeois, 16 organismes de placement collectif étrangers et 1004 warrants. Au 31 décembre 2003, la Bourse de Luxembourg cote au total 29.102 valeurs, contre 26.486 valeurs au 31 décembre 2002, soit une augmentation de 9,88%. Hôtel du Château S.à r.l., Bourscheid-Moulin 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:22 Rapport et Bilan 2003 Place financière de Luxembourg Page 38 38 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 39 39 4. La politique de modernisation et de diversification de l’économie luxembourgeoise INDICATEURS GÉNÉRAUX DU DÉVELOPPEMENT DE LA PLACE FINANCIÈRE DE LUXEMBOURG Situation en fin d'année Nombre Emploi Somme Nombre de Nombre des Patrimoine Nombre de de dans les des bilans titres cotés à organismes des OPC sociétés banques établisse- des la Bourse de de placement luxem- holding ments de banques (2) Luxembourg collectif bourgeois (2) crédit et luxembourgeois luxembourgeoises les PSF (1) 1960 19 1.321 1970 37 3.756 1975 76 5.846 1980 111 7.600 1985 118 1990 1992 570 122 - - 1.161 5.850 664 102 2.058 2.596 36.639 978 97 2.454 4.561 97.100 1.570 76 2.925 5.293 10.213 189.093 3.463 177 15.667 6.650 177 16.335 309.371 10.131 805 72.236 9.488 213 17.592 357.562 10.163 1.041 167.452 11.321 1994 222 19.659 438.003 11.753 1.283 247.497 12.289 1995 220 20.082 455.480 11.874 1.329 261.800 12.588 1996 221 20.599 477.344 12.870 1.384 308.603 13.174 1997 215 21.458 516.561 14.478 1.426 391.771 13.879 1998 209 22.426 540.879 15.386 1.521 486.838 14.118 1999 210 23.985 598.465 17.051 1.630 734.509 14.400 2000 202 26.539 647.969 19.690 1.785 874.600 14.600 2001 187 28.032 720.970 23.438 1.908 928.447 14.569 2002 177 27.699 662.620 26.486 1.941 844.508 13.819 2003 169 26.978 655.768 29.102 1.870 953.302 (3) 13.300 (1) La loi du 21 septembre 1990, entrée en vigueur le 1er janvier 1991, a entraîné la transformation de certains établissements financiers non bancaires en "d'autres professionnels du secteur financier" qui sont repris dans les statistiques de l'emploi dans les établissements de crédit et les PSF à partir de décembre 1991. (2) en millions d’euros (3) estimation 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 40 Rapport et Bilan 2003 5. 40 Le développement du capital-risque Un premier instrument de coopération transfrontalière en matière de capital-risque est la société EUREFI. Mise sur pied en 1991 à l’initiative des autorités du PED (Pôle Européen de Développement) et avec l’aide de la Commission européenne, EUREFI a le statut d’une société anonyme de droit français avec siège social à Longlaville et dispose d’un capital social de 22.265.000 euros détenu à hauteur de 56,44% par des actionnaires privés français, belges et luxembourgeois, alors que 36,91% sont détenus par les trois organismes porteurs des fonds communautaires, à savoir IDELUX pour la Belgique, BDPME pour la France et la SNCI pour le Luxembourg, le solde correspondant à l’intervention des Régions ChampagneArdenne et Wallonie. SNCI détient ainsi 9,15% du capital d’EUREFI. L’objectif d’EUREFI est de participer au développement des entreprises dans la zone géographique élargie du PED (couvrant les départements français des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et de la Moselle, les provinces belges du Luxembourg et de Namur et le Grand-Duché de Luxembourg) par des interventions sous forme de prises de participation ou de prêts convertibles. Les interventions d’EUREFI en capital ou en quasicapital contribuent au renforcement de la structure financière de l’entreprise et se veulent minoritaires et temporaires pour un montant oscillant entre 100.000 et 750.000 euros. Par ailleurs, EUREFI apporte son expertise dans les domaines relatifs à 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 41 41 5. la gestion d’entreprise, tant au niveau national qu’au niveau international, en liaison avec ses interventions en capital et en financement. La structure internationale de son capital permet à EUREFI d’apporter le support du réseau de ses actionnaires. Depuis sa création et jusqu’à fin 2003, CD-PME a examiné près de cent projets. Parmi les dossiers examinés, dix-sept ont bénéficié d’un prêt participatif, trois prises de participation ont été décidées. Les autres ont été soit refusés, soit réorientés vers des financements alternatifs, soit classés pour des raisons diverses (faillite, abandon du projet par le promoteur, impossibilité de boucler le plan de financement). En 2003, EUREFI a décidé six opérations financières pour un montant total de trois millions d’euros. Trois opérations ont été réalisées pour un montant total de 1,2 million d’euros, de sorte qu’au 31 décembre 2003, les immobilisations financières s’élèvent à 14.214.945 euros, dont quelque 7,4 millions d’euros en actions et 6,7 millions en obligations convertibles. Au niveau national, la Société luxembourgeoise de capital-développement pour les PME S.A. (CDPME), a été créée le 26 juin 1998 par la SNCI et cinq banques de la place. Le capital social de 2.480.000 euros est détenu à moitié par la SNCI, le solde étant réparti à parts égales entre la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, la Banque Générale du Luxembourg S.A., la DEXIA-Banque Internationale à Luxembourg S.A., la Banque Raiffeisen, société coopérative, et ING Luxembourg S.A.. L’objet social de CD-PME est de co-financer des projets de développement novateurs et créateurs d’emplois réalisés par des petites et moyennes entreprises industrielles, artisanales ou de prestation de services. Sont considérées comme PME les entreprises qui emploient moins de 250 personnes, dont le chiffre d’affaires est inférieur à 40 millions d’euros et qui ne sont pas contrôlées par une grande entreprise (< 25% du capital social). L’instrument privilégié de CD-PME est le prêt participatif. Dans des cas exceptionnels, une prise de participation est possible. Les bénéficiaires doivent être organisés sous forme de sociétés de capitaux. L’intervention de CD-PME se veut temporaire et complémentaire à un effort de financement de l’entreprise ou provenant d’autres investisseurs. Les interventions de CD-PME sont plafonnées à 250.000 euros par projet. Les prêts participatifs sont remboursables suivant un plan d'amortissement fixé à l'avance. Le développement du capital-risque Le montant total des prêts participatifs alloués ensemble avec deux prises de participation s’élève au 31 décembre 2003 à quelque 1,8 million d’euros. A l’heure actuelle, la majeure partie des sociétés bénéficiant des instruments de CD-PME sont des entreprises prestataires de services nouvellement créées, actives dans le domaine des nouvelles technologies. En outre, la SNCI a participé à la création du fonds à capital-risque luxembourgeois dénommé New Tech Venture Capital Fund S.C.A. (NTVC) avec le Fonds européen d’investissement et d’autres investisseurs bancaires et institutions de la place. La SNCI détient une participation de 2,5 millions d’euros (coût d’acquisition). L’objet de NTVC est l’investissement dans des activités à risque élevé. Plus particulièrement, il vise à financer des entreprises de la nouvelle économie, au Luxembourg et en Europe, en phase de création, d’amorçage ou de développement. New Tech Venture Capital Fund S.C.A. gère des fonds de quelque 50 millions d’euros dont la moitié est actuellement investie. Dans le même ordre d’idées, la SNCI s’est associée ou a apporté son concours à plusieurs initiatives en matière de développement de l’esprit d’entreprise. Ainsi, en 2003, elle a apporté son concours à « Business Initiative », initiative transfrontalière organisant un concours de plans d’affaires, au concours d’Eurowards, ainsi qu’à l’initiative du Ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports « Promotion de l’esprit d’entreprise auprès des élèves du postprimaire ». 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 42 Rapport et Bilan 2003 6. 42 Les opérations de la SNCI en 2003 6.1. CRÉDITS D’ÉQUIPEMENT 1. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES BÉNÉFICIAIRES Peuvent bénéficier des crédits d’équipement de la SNCI: a) les entreprises artisanales et commerciales répondant aux critères fixés par l'article 1er modifié de la loi du 29 juillet 1968 ayant pour objectif l'amélioration structurelle du commerce et de l'artisanat; L’investissement minimum est de 12.500 euros, sauf en cas de premier établissement (trois premiers exercices). MONTANT Le crédit d'équipement peut atteindre une quotepart allant de 25% à 60% du coût de l'investissement éligible. Pour le cas d'un premier établissement, la quote-part peut s'élever à 75% de l'investissement éligible. Le montant maximum par projet est de 1.250.000 euros, sauf autorisation spéciale des ministres de l'Economie et des Finances. b) les entreprises industrielles dont les fonds propres ne dépassent pas 5.000.000 euros. La limite d’engagement par entreprise s’élève à 2.500.000 euros. DESTINATION La décision d'octroi du crédit d'équipement fixe un taux d’intervention ainsi qu’un montant. Les crédits d’équipement sont accordés en vue du financement de l'outillage professionnel intervenant directement dans les activités de production ou de prestation de services, y compris les équipements de sécurité ou de protection de l'environnement; sont exclus les voitures particulières et les stocks de matières premières ou de produits finis. Sont également éligibles les immeubles ou parties d'immeubles servant exclusivement à des fins professionnelles; sont exclus les parties d'immeubles servant à des usages non professionnels ainsi que les terrains. DURÉE La durée du crédit d'équipement est fixée en fonction de la nature de l'investissement avec un maximum de dix ans. Dans les cas où la partie immobilière de l’investissement égale ou dépasse 75%, la durée peut être étendue à 12 ans. Dans le cadre de la création d’entreprises ou d’opérations assimilées comme p.ex. la transmission ou la relocalisation d’entreprises, l’acquisition ou l’extension notable d’immeubles, la durée peut être étendue à 14 ans. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 43 43 6. Dans des cas particuliers, une période de grâce maximale de deux ans pour le remboursement du principal peut être accordée lors de l'octroi du prêt. GARANTIES TAUX D’INTÉRÊT Depuis le 1er juillet 2003, le taux d'intérêt a été fixé à 2,5% l'an pendant toute la durée du crédit d'équipement. REMBOURSEMENT Les remboursements se font trimestriellement de manière linéaire selon un tableau d'amortissement remis aux bénéficiaires. Techwood Industries S.A., Rodange Les opérations de la SNCI en 2003 Il est en général demandé des sûretés réelles et/ou personnelles aux investisseurs, le cas échéant par l'intermédiaire de la société de caution mutuelle du secteur concerné. En outre, la SNCI a instauré un fonds de garantie qui peut intervenir en cas de défaut définitif de remboursement dans le chef du bénéficiaire d'un crédit d'équipement. DEMANDE La demande de crédit d’équipement est présentée à la SNCI par l’intermédiaire de la banque habituelle du requérant. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 44 Rapport et Bilan 2003 2. COMMENTAIRE Le régime des crédits d’équipement, qui fonctionnait depuis 1948 auprès du Trésor public en tant que système de placement de fonds, a été repris dans la loi organique du 2 août 1977 comme l’un des instruments privilégiés de la SNCI. Depuis lors, les crédits d’équipement sont financés par les fonds propres de la SNCI, c’est-à-dire par des ressources indépendantes de la situation financière de l’Etat. Ils visent le financement partiel, à des conditions de faveur, des investissements réalisés par les petites et moyennes entreprises. Les deux avantages essentiels du système sont, d’une part, un taux d’intérêt fixe et favorable (2,50% l’an) ainsi que, d’autre part, la possibilité pour la banque intermédiaire d’avoir recours, en cas de défaillance du débiteur, au fonds de garantie “crédits d’équipement” de la SNCI. Ce système de garantie permet aux banques intermédiaires et aux sociétés de caution mutuelle d’accepter des Huybrechts Keramiek S.A., Troisvierges 44 risques jugés supérieurs à la normale, notamment dans le cas de création d’entreprises où l’on note parfois une insuffisance de fonds propres et/ou de sûretés réelles ou personnelles dans le chef de l’investisseur. Le succès du système des crédits d’équipement a de nouveau été démontré par les chiffres réalisés au cours de l’exercice 2003. En effet, les crédits d’équipement accordés ont contribué au financement de la création de 21 nouvelles entreprises par de jeunes artisans, commerçants et industriels; de plus, ils ont soutenu les efforts de modernisation, d’adaptation ou d’extension de bon nombre de petites et moyennes entreprises luxembourgeoises. Par ailleurs, la création de 135 emplois ainsi que le maintien et la consolidation d’un grand nombre d’emplois existants traduisent l’impact social des interventions de la SNCI dans le secteur des PME/PMI. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 45 45 6. Les opérations de la SNCI en 2003 CRÉDITS D’ÉQUIPEMENT ACCORDÉS (en euros) Année Artisanat Commerce Hôtellerie Industrie Total 1975 560.363 - 265.246 2.445.470 3.271.079 1976 492.317 - 240.457 2.705.758 3.438.532 1977 1.086.022 - 689.144 3.523.806 5.298.972 1978 2.540.661 1.039.170 790.532 10.458.628 14.828.991 1979 4.384.865 1.629.280 1.641.055 6.921.187 14.576.387 1980 3.104.123 1.680.470 1.481.660 2.105.855 8.372.108 1981 3.850.654 1.938.403 3.920.436 3.710.966 13.420.460 1982 3.648.249 1.577.099 2.568.549 3.641.556 11.435.453 1983 4.584.667 1.398.814 3.000.305 5.024.802 14.008.588 1984 6.334.299 1.991.106 5.168.456 4.899.616 18.393.477 1985 6.729.318 2.166.218 4.995.302 7.132.392 21.023.230 1986 6.503.239 2.750.279 5.988.736 5.903.584 21.145.838 1987 9.148.758 5.603.683 5.207.301 6.172.549 26.132.291 1988 10.874.841 4.109.058 5.593.271 7.120.741 27.697.911 1989 10.174.790 5.830.307 10.122.311 7.736.137 33.863.545 1990 13.362.502 4.689.055 6.826.244 5.789.107 30.666.908 1991 16.415.261 6.037.447 11.073.701 3.868.998 37.395.407 1992 16.822.179 4.890.840 10.146.902 2.733.026 34.592.947 1993 11.653.227 7.279.393 7.339.607 1.664.481 27.936.708 1994 13.762.330 5.453.063 5.592.230 3.576.955 28.384.578 1995 9.767.798 3.881.393 5.454.971 664.603 19.768.765 1996 10.510.115 4.467.190 4.206.951 2.067.432 21.251.688 1997 8.726.992 2.041.750 1.449.557 4.240.838 16.459.137 1998 6.805.545 5.271.505 2.034.834 4.541.038 18.652.922 1999 9.740.100 2.444.600 1.885.800 5.192.600 19.263.100 2000 11.133.800 3.314.600 7.344.400 2.455.000 24.247.800 2001 14.326.520 5.036.300 7.850.800 2.491.200 29.704.820 2002 10.302.500 7.826.800 6.569.200 4.559.000 29.257.500 2003 7.577.400 5.334.800 3.099.400 4.529.600 20.541.200 Trésor Public SNCI 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 46 Rapport et Bilan 2003 Les 90 crédits d’équipement décidés au cours de l’année 2003 atteignent un volume total de 20,5 millions d’euros, en régression de 30% par rapport à l’exercice 2002 au terme duquel avait été enregistré un montant de 29,3 millions d’euros pour 113 dossiers. La ventilation par secteurs et la comparaison des chiffres de 2003 avec ceux de 2002 permettent de dégager certaines évolutions significatives. Les crédits d’équipement alloués en 2003 au secteur de l’artisanat, avec un montant de 7,6 millions d’euros, diminuent de 26% par rapport à 2002 (10,3 millions d’euros), le nombre des prêts étant de 53 (63 en 2002). Le nombre des postes de travail créés passe de 60 à 21, celui des créations d’entreprises de 19 à 15. Quant aux crédits d’équipement accordés au secteur du commerce, ils diminuent de 32%, passant de 7,8 millions d’euros en 2002 à 5,3 millions en 2003. Le nombre des prêts diminue à 12 unités (22 en 2002), tandis que celui des emplois salariés nouveaux passe de 29 à 24 unités. Deux débutants ont réussi leur premier établissement (cinq en 2002). Pour ce qui est des crédits d’équipement décidés en faveur de l’hôtellerie et de la restauration, ils atteignent en 2003 un volume de 3,1 millions d’euros, soit 53% de moins qu’en 2002 (6,6 millions d’euros). Le nombre de prêts passe à 9 unités (13 en 2002), celui des emplois nouveaux de 22 à 3, tandis qu’aucun débutant ne s’est établi à son propre compte (un en 2002). Avec 4,5 millions d’euros, le montant des crédits d’équipement alloués en 2003 au secteur de l’industrie reste plus ou moins stable (4,6 millions d’euros en 2002); le nombre des prêts accordés augmente de quinze à seize unités, les emplois créés passent de 163 à 87, tandis que - comme en 2002 - quatre crédits ont été accordés à des entreprises nouvellement créées. Par ailleurs, il semble utile de mentionner que les 20.541.200 euros de crédits d’équipement accordés par la SNCI au cours de l’année 2003 l’ont été par l’intermédiaire de cinq des vingt-deux banques agréées, les trois les plus actives ayant concouru ensemble à 87% de l’ensemble des opérations. 46 En 2003, les investissements financés par le biais du crédit d’équipement se chiffrent à 49 millions d’euros contre 64,2 millions d’euros en 2002 soit une diminution de 24%. La moyenne d’investissement par projet enregistre seulement un tassement de 4%, documentant la présence de quelques grands projets de création ou d’extension. Par ailleurs, le tassement de l’activité d’investissement est un phénomène général - quoique différencié - affectant tous les secteurs économiques : artisanat (-19%), commerce (-29%), hôtellerie et restauration (-59%), industrie (-2%). 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 47 47 6. Les opérations de la SNCI en 2003 CRÉDITS D’ÉQUIPEMENT ACCORDÉS EN 2003 ET 2002 (en euros) Artisanat Montants alloués Nombre de prêts Emplois salariés nouveaux Débutants indépendants Commerce Industrie Total 2003 7.577.400 5.334.800 3.099.400 4.529.600 20.541.200 2002 10.302.500 7.826.800 6.569.200 4.559.000 29.257.500 2003 53 12 9 16 90 2002 63 22 13 15 113 2003 21 24 3 87 135 2002 60 29 22 163 274 2003 15 2 0 4 21 2002 19 5 1 4 29 VENTILATION DES INVESTISSEMENTS PAR SECTEUR ÉCONOMIQUE BÉNÉFICIAIRE Secteurs économiques Investissements (en millions d’euros) 2003 2002 13,7 17,0 Commerce 8,8 12,4 Hôtellerie/Restauration 5,6 13,5 Industrie 20.9 21,3 Total 49,0 64,2 Artisanat Hôtellerie 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Rapport et Bilan 2003 Artisal S.à r.l., Ehlerange Asport Wiltz S.à r.l., Wickrange Page 48 48 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 49 49 Pâtisserie Schumacher S.A., Wormeldange Ataraxia S.A., Esch-sur-Alzette 6. Les opérations de la SNCI en 2003 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 50 Rapport et Bilan 2003 6.2. PRÊTS A MOYEN ET A LONG TERME 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES BÉNÉFICIAIRES Peuvent bénéficier des prêts à moyen et à long terme de la SNCI les entreprises industrielles ainsi que les entreprises de prestation de services ayant une influence motrice sur le développement économique et dont les fonds propres s'élèvent à 500.000 euros au moins. DESTINATION Les prêts sont destinés au financement de l'outillage professionnel intervenant directement dans les activités de production ou de prestation de services, y compris les équipements de sécurité ou de protection de l'environnement. Sont exclus les voitures particulières et les stocks de matières premières et de produits finis. Sont également éligibles les immeubles ou parties d'immeubles servant exclusivement à des fins professionnelles, à l’exclusion des terrains. 50 TAUX D'INTÉRÊT Le taux d’intérêt applicable aux prêts à long terme est le “prime rate SNCI” en vigueur au moment de la signature du contrat de prêt. Le taux d’intérêt applicable aux prêts à moyen terme est un taux différencié du “prime rate” en fonction de l’évolution du marché des capitaux. Ces taux sont fixés par le conseil d’administration de la SNCI en fonction de l’évolution des taux d’intérêt sur le marché des capitaux ainsi que de l’évolution des coûts de refinancement de la SNCI. En règle générale, les taux d’intérêt sont des taux nets ne comportant ni commission ni frais supplémentaires. Cependant, la SNCI se réserve le droit d’ajouter, dans des cas spécifiques, une prime en fonction du risque ou une commission d’engagement. Le taux d’intérêt est fixe pour les cinq premières années à partir de la signature du contrat de prêt. Depuis le 1er juillet 2003, le taux pour les prêts à long terme est de 3,75% p.a. alors que celui pour les prêts à moyen terme est de 3,25% p.a.. REMBOURSEMENT MONTANT Le montant du prêt accordé ne peut être inférieur à 125.000 euros ni supérieur à 2.500.000 euros, sauf autorisation des ministres des Finances et de l’Economie. En règle générale, le taux d’intervention de la SNCI est de 25% à 30% du coût de l'investissement éligible. DURÉE La durée est fixée en fonction de la nature de l'investissement avec un maximum de 10 ans. En général, l’emprunteur a le choix entre un prêt à moyen terme (5 ans) et un prêt à long terme (8-10 ans). Dans des cas particuliers, une période de grâce de deux ans au maximum pour le remboursement du capital peut être accordée lors de l'octroi du prêt. Le remboursement des prêts à moyen ou à long terme se fait par amortissement trimestriel constant. Des remboursements anticipés sans pénalités sont permis moyennant un préavis écrit à la SNCI. GARANTIES Des sûretés réelles et/ou personnelles peuvent être demandées au bénéficiaire d'un prêt à moyen et à long terme. Dans les cas où de telles sûretés sont accordées aux autres créanciers bancaires, la SNCI devra bénéficier des mêmes garanties. VERSEMENT Le versement du prêt est fait en trois tranches maximum au prorata des investissements réalisés. A cet effet, il est nécessaire de produire les pièces documentant les investissements réalisés (relevé des factures, tableau d’amortissement). 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 51 51 6. DEMANDE montant total de 435.000.000 euros entraînant à moyen terme la création de 286 emplois nouveaux. La demande est à adresser directement à la SNCI. Sont à joindre à la demande une description détaillée et chiffrée de l'investissement projeté, le plan de financement afférent, un plan d’affaires sur trois ou cinq ans ainsi que les comptes annuels révisés de l’entreprise des trois derniers exercices. 2. COMMENTAIRE Au cours de l’exercice 2003, la SNCI a accordé dixhuit prêts à moyen et à long terme d’un montant total de 106.195.000 euros contre quatorze prêts d’un montant total de 12.324.500 euros pour l’exercice 2002. En comparant ces chiffres, on peut constater une augmentation du volume des prêts accordés de 762% d’un exercice à l’autre tandis que le nombre des interventions a augmenté de quatre unités. Cette croissance spectaculaire du volume des prêts accordés est due avant tout à deux décisions importantes d’un montant total de 73.250.000 euros dont une en faveur du secteur de l’aviation et l’autre en faveur du secteur sidérurgique. Deux prêts ont été accordés à deux entreprises nouvellement créées entraînant la création de 84 emplois et un prêt a été accordé à une entreprise déjà existante ayant décidé de s’implanter sur un nouveau site. Huit prêts pour un montant total de 16.480.000 d’euros ont été décidés en faveur de huit entreprises appartenant aux secteurs des produits en caoutchouc, en matières plastiques et des matériaux composites. Les dix prêts restants d’un montant total de 89.715.000 euros ont été accordés à des entreprises appartenant à différents secteurs de l’économie nationale dont, entre autres, les secteurs de la sidérurgie, de la transformation des métaux, du transport, des télécommunications et de l’hôtellerie. Le montant total des prêts accordés au cours de l’exercice 2003 de 106.195.000 euros a permis de co-financer des projets d’investissement d’un Les opérations de la SNCI en 2003 En ce qui concerne les taux d’intérêt applicables aux prêts à moyen et à long terme, il y a lieu de rappeler que lors de sa réunion du 26 juin 2003 le conseil d’administration de la SNCI a décidé, avec effet au 1er juillet 2003, une réduction sensible des taux d’intérêt. Ainsi, le « prime rate SNCI » applicable aux prêts à long terme (8 à 10 ans) a diminué de 4,25% à 3,75% et le taux d’intérêt applicable aux prêts à moyen terme (5 ans) a également été abaissé de 0,5% pour le porter de 3,75% à 3,25%. A titre exceptionnel, le conseil d’administration a également décidé d’alléger la charge d’intérêt pesant sur ses clients existants en abaissant aux mêmes niveaux, c’est-à-dire respectivement à 3,25% et à 3,75%, les taux de tous les prêts à moyen et à long terme en cours et cela pour une période fixe de trois ans, prenant fin le 30 juin 2006. A cette échéance, ces taux pourront être réajustés en fonction de l’évolution générale des taux du marché sans cependant pouvoir dépasser le taux d’intérêt initial du contrat de prêt. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 52 Rapport et Bilan 2003 52 6.3. FINANCEMENTS COMMUNAUTAIRES TAUX D’INTÉRÊT 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES Le taux d’intérêt est fixé par le Fonds européen d’investissement en fonction du coût des ressources empruntées, augmenté d’une prime de risque. a) PRÊTS PARTICIPATIFS EN FAVEUR DE PROJETS DE HAUTE TECHNOLOGIE (PRÊTS FEI) GARANTIES BÉNÉFICIAIRES Sont éligibles les petites et moyennes entreprises (PME) luxembourgeoises réalisant des projets innovants ou intervenant dans le domaine de la haute technologie et qui créent des emplois. Sont considérées comme PME les entreprises dont les immobilisations nettes s’élèvent à 75 millions d’euros au maximum, dont les fonds propres ne sont pas détenus à plus d’un tiers par une grande entreprise et qui emploient moins de 500 personnes. DESTINATION Les prêts participatifs à caractère subordonné sont destinés au renforcement des fonds propres des PME par la mise à disposition de moyens financiers facilitant ainsi l’accès des bénéficiaires au financement bancaire. MONTANT Le prêt peut couvrir au maximum 50% d’une enveloppe de financement accordée par la SNCI sous forme de prêt participatif avec subordination aux fonds de tiers. Le montant minimum de la quotepart FEI est de 125.000 euros avec un maximum de 1.735.000 euros par projet. En principe, aucune garantie n’est requise. Cependant, dans le cas où des garanties sont accordées à d’autres pourvoyeurs de fonds, le prêt participatif devra bénéficier des mêmes garanties. DEMANDE Les dossiers entrant en ligne de compte doivent être approuvés par le Fonds européen d’investissement. La demande est à adresser directement à la SNCI qui se chargera de toutes les formalités. b) PRÊTS À MOYEN ET À LONG TERME EN FAVEUR DE PROJETS D’INVESTISSEMENT (Prêts BEI) BÉNÉFICIAIRES Sont éligibles les petites et moyennes entreprises luxembourgeoises du secteur de l’industrie et de la prestation de services pour leurs projets d’investissement productif. Sont considérées comme PME les entreprises dont les immobilisations nettes s’élèvent à 75 millions d’euros au maximum et dont les fonds propres ne sont pas détenus à plus d’un tiers par une grande entreprise et qui emploient moins de 500 personnes. MONTANT DURÉE La durée du prêt sera de cinq à sept ans suivant la nature du projet à financer. Le montant du prêt à l’investissement ne peut être inférieur à 125.000 euros ni supérieur à 1.735.000 euros sans pouvoir excéder 50% du coût total du projet. REMBOURSEMENT Le remboursement se fera en un versement unique à l’échéance finale du prêt. Un remboursement anticipé n’est pas possible. DURÉE La durée du prêt sera de trois à sept ans suivant la nature du projet d’investissement à financer. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 53 53 6. REMBOURSEMENT 2. COMMENTAIRE Le remboursement se fait par des versements périodiques. Le remboursement anticipé n’est pas autorisé. Les facilités de financement de projets de haute technologie correspondent à l’un des axes mentionnés dans la Résolution sur la Croissance et l’Emploi du sommet d’Amsterdam des 16 et 17 juin 1997 et sont couvertes par le Programme d’action spécial d’Amsterdam (PASA). La Commission européenne a chargé la Banque européenne d’investissement d’instaurer les facilités de financement de projets de haute technologie pour les petites et moyennes entreprises, ceci en coopération avec le Fonds européen d’investissement (FEI) et, éventuellement, en complément à du capital-risque en provenance du secteur financier privé. TAUX D’INTÉRÊT Le taux d’intérêt est fonction du coût de refinancement de la BEI. GARANTIES Des garanties réelles et/ou personnelles peuvent être demandées au bénéficiaire d’un prêt à l’investissement BEI. DEMANDE Les dossiers entrant en ligne de compte doivent être approuvés par la Banque européenne d’investissement. La demande est à adresser directement à la SNCI qui se chargera de toutes les formalités. Les opérations de la SNCI en 2003 La SNCI avait été agréée comme agent intermédiaire chargé de l’attribution des facilités de financement BEI mises à la disposition du Luxembourg. La signature des contrats de prêts BEI d’un montant total de 700 millions de francs a eu lieu le 2 juillet 1998. Une première ligne de crédit de 350 millions de francs était destinée à l’octroi de prêts à caractère subordonné aux PME actives dans le domaine des technologies nouvelles pour des projets créateurs d’emplois. Priorité était donnée aux PME dont les effectifs sont inférieurs à 100 personnes et qui sont localisées dans des zones bénéficiant de régimes d’aide national ou communautaire au titre du développement régional. Les prêts étaient destinés à renforcer les fonds propres des PME par la mise à disposition de moyens financiers à partage de risque devant faciliter l’accès des bénéficiaires au financement bancaire. Une deuxième ligne de crédit d’un montant de 350 millions de francs était destinée à appuyer les projets d’investissements productifs de petite ou moyenne dimension dans les secteurs de l’industrie et des services. En 2003, aucune demande de financement communautaire n’a été introduite auprès de la SNCI. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 54 Rapport et Bilan 2003 54 6.4. PRÊTS A L’INNOVATION REMBOURSEMENT 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES Le remboursement des prêts à l’innovation se fait par amortissement trimestriel constant. Des remboursements anticipés sans pénalités sont permis moyennant préavis écrit. BÉNÉFICIAIRES Sont admises comme bénéficiaires des prêts à l’innovation les entreprises industrielles ainsi que les entreprises de prestation de services ayant une influence motrice sur le développement économique, sans qu’un minimum de fonds propres ne soit exigé. GARANTIES DESTINATION Le versement d’un prêt à l’innovation est effectué en général en une ou deux tranches en fonction de la réalisation du projet de recherche-développement retenu contre présentation de rapports techniques et financiers documentant les dépenses réalisées. Les prêts à l’innovation sont destinés au financement des dépenses liées directement à un programme ou à un projet de recherche-développement d'une entreprise, visant l'introduction d'un produit ou d’un service nouveau ou la mise au point de procédés nouveaux de fabrication ou de commercialisation, ceci dans la mesure où lesdites dépenses sont susceptibles de donner lieu à la création de valeurs amortissables sur une période supérieure à un an d'après les critères économiques et comptables courants. MONTANT Le montant du prêt à l'innovation correspond en général à 25% du montant éligible du coût d'un projet de recherche-développement spécifique. DURÉE La durée du prêt sera de trois à cinq ans suivant la période de réalisation du projet de recherche-développement. Elle peut inclure une période de grâce de un à deux ans sur le remboursement du principal. TAUX D'INTÉRÊT Le contrat de prêt prévoit un taux d’intérêt fixe pour la durée du prêt. Il s’agit d’un taux d’intérêt net ne comportant ni commission ni frais supplémentaires. Depuis le 1er juillet 2003, le taux appliqué est de 2,50% p.a.. Des sûretés réelles et/ou personnelles peuvent être demandées au bénéficiaire d’un prêt à l’innovation. VERSEMENT DEMANDE La demande est à adresser directement à la SNCI. Sont à joindre à la demande une description chiffrée du projet de recherche-développement et des résultats escomptés, le plan de financement afférent ainsi que les comptes annuels de l'entreprise des trois derniers exercices. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 55 55 6. 2. COMMENTAIRE on peut constater que le volume des prêts à l’innovation a augmenté de 27%, alors que le nombre de prêts a augmenté d’une unité. L'élaboration d'un produit nouveau ou d'une fabrication nouvelle exige souvent des dépenses élevées qui dépassent largement le cadre des dépenses courantes et qui font souvent l'objet d'un amortissement sur plusieurs exercices. Ces charges représentent un gage d'avenir comparable à un outillage professionnel moderne. Les innovations au niveau de la production des entreprises existantes constituent pour l'économie nationale un volet non négligeable du renouveau industriel, complémentaire à l'implantation d'industries nouvelles. Outre l'intervention de la SNCI, l'emprunteur peut bénéficier d'une subvention en capital attribuée par le Ministère de l'Economie sur base de la loicadre modifiée de développement et de diversification économiques du 27 juillet 1993. Au cours de l'exercice sous revue, la SNCI a accordé sept prêts à l’innovation pour un montant total de 5.076.150 euros. En comparant ces chiffres avec ceux de l’exercice 2002 pendant lequel six prêts pour un total de 3.987.000 euros ont été accordés, Luxscan Technologies S.à r.l., Ehlerange Les opérations de la SNCI en 2003 Avec effet au 1er juillet 2003, le taux d’intérêt applicable aux prêts à l’innovation a été abaissé de 0,75% pour le porter de 3,25% à 2,50% net par an. De même, et ceci à titre exceptionnel, le taux applicable aux contrats de prêt à l’innovation déjà existants a également été adapté au niveau de 2,5%. Cette diminution des taux des prêts existants est valable pour une durée de trois ans prenant fin le 30 juin 2006. A cette date, ces taux pourront être réajustés en fonction de l’évolution générale des taux du marché sans cependant pouvoir dépasser le taux d’intérêt initial du contrat de prêt existant. Moyennant cette baisse des taux, la SNCI a allégé sensiblement la charge financière pesant sur les entreprises ayant réalisé des projets de recherche et développement au cours des dernières années. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 56 Rapport et Bilan 2003 56 6.5. CRÉDITS A L’EXPORTATION DURÉE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES La durée minimum du crédit à l’exportation est de six mois et la durée maximum est de cinq ans. Un allongement de la durée jusqu'à dix ans est possible avec l’autorisation des ministres compétents. BÉNÉFICIAIRES Peuvent bénéficier des crédits à l’exportation de la SNCI les entreprises industrielles, artisanales ou de prestation de services établies au Luxembourg qui réalisent des exportations de biens d’équipement ou de services. Le fait générateur d'un crédit à l'exportation est un contrat entre le vendeur et l'acheteur, contrat dans lequel sont déterminées, entre autres, les conditions financières de la transaction. Le crédit à l'exportation peut notamment prendre la forme d'un crédit-fournisseur ou d'un créditacheteur. TAUX D’INTÉRÊT Le taux d'intérêt est dérivé du coût de refinancement de la SNCI et peut encore être réduit par l'octroi d'une bonification d'intérêt accordée par le Comité pour la promotion des exportations luxembourgeoises (COPEL). Le taux effectif respectera les dispositions de l’OCDE en la matière. REMBOURSEMENT NATURE DE L'EXPORTATION Est éligible l’exportation de biens d'équipement fabriqués ou de services prestés par des entreprises établies au Luxembourg. En cas d'exportation par une entreprise luxembourgeoise d'un ensemble intégré de produits et/ou de services dont une partie est d'origine étrangère, l'intervention de la SNCI se base sur la partie luxembourgeoise de cet ensemble. MONTANT Le montant maximum par opération est de 2.500.000 euros ou l’équivalent en devises. Ce montant maximum peut être dépassé sur autorisation des ministres des Finances, de l’Economie et des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Action Humanitaire et de la Défense. La base éligible est la valeur de la commande, déduction faite de l'acompte minimal fixé par les règles internationales. La SNCI peut intervenir pour une quote-part qui varie de 25% à 75% de la valeur éligible de l'opération à financer. En pratique, la SNCI refinance 50% du crédit à l'exportation accordé par le ou les établissements bancaires intermédiaires. Les conditions de remboursement sont fixées lors de la décision d’octroi du crédit à l’exportation. GARANTIES En général, la couverture du crédit à l'exportation par l'Office du Ducroire est exigée. Un fonds de garantie spécial de la SNCI couvre les déchets éventuels sur la quote-part non couverte par l'Office du Ducroire. DEMANDE La demande est à introduire par l'intermédiaire d'un établissement bancaire agréé par la SNCI au titre des crédits à l'exportation. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 57 57 6. 2. COMMENTAIRE crédits à l'exportation SNCI et les prêts d’Etat à Etat. Moyennant une coopération étroite entre les différentes instances concernées (Ministère des Affaires Étrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Action Humanitaire et de la Défense, Ministère de l’Economie, SNCI, Office du Ducroire, COPEL), les autorités publiques sont en mesure d'appuyer efficacement les exportateurs luxembourgeois. La demande pour l’octroi d’un crédit à l’exportation a fortement diminué depuis quelques années. Aussi, aucun crédit à l’exportation n’a été décidé en 2003 faute de demande. Il faut rappeler dans ce contexte que l'Etat luxembourgeois pratique, en faveur du secteur des biens d'équipement, un système coordonné d'aides au financement à l'exportation, qui comprend l'assurance-crédit Ducroire, les bonifications COPEL, les Luxpet S.A., Bascharage Les opérations de la SNCI en 2003 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 58 Rapport et Bilan 2003 6.6. FINANCEMENTS À L’ÉTRANGER 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES FORMES DE FINANCEMENT Un financement à l’étranger peut être accordé sous forme de: - prêt à moyen ou à long terme - prêt participatif - prise de participation. 58 ÉVALUATION DU DOSSIER L’élément clef de chaque dossier d’investissement est une analyse du projet quant à l’intérêt qu’il présente à la fois pour l’entreprise luxembourgeoise et pour l’économie nationale. En cas d’absence d’un intérêt pour l’économie luxembourgeoise, le dossier ne sera pas retenu par la SNCI. A noter aussi que l’octroi d’un financement à l’étranger nécessite l’autorisation des ministres de l’Economie et des Finances. NIVEAU D’INTERVENTION BÉNÉFICIAIRES Il existe une double limite quant au niveau de l’intervention de la SNCI: Peuvent bénéficier des financements à l’étranger les PME/PMI luxembourgeoises : - le maximum absolu par projet est de 2.500.000 euros; l’intervention de la SNCI ne pourra dépasser ni 50% de l’investissement ni l’engagement du bénéficiaire dans le projet. - qui sont généralement éligibles pour une intervention de la SNCI ; - - qui sont installées sur le territoire luxembourgeois avec leur centre de décision et de production depuis au moins cinq ans ; DÉBITEUR DE LA SNCI - dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas un montant de 250 millions d’euros. Lors de l’octroi et pendant toute la durée du prêt, la maison mère luxembourgeoise devra détenir directement ou indirectement 51% du capital social de sa filiale étrangère qui devra avoir le statut d’une société commerciale. DESTINATION Les financements à l’étranger sont destinés à cofinancer les projets d’implantation à l’étranger réalisés par les PME/PMI luxembourgeoises dans le cadre de leur politique de développement continu et de conquête de nouveaux marchés. INVESTISSEMENTS ÉLIGIBLES Sont éligibles les investissements en équipement de production et en immeubles servant à des fins professionnelles ainsi que les investissements sous forme d’acquisition de parts sociales en vue de l’obtention du contrôle financier d’une entreprise existante. En cas de financement par prêt, le débiteur de la SNCI est la société mère luxembourgeoise qui utilisera les fonds pour financer ses investissements à l’étranger ou le financement de sa filiale étrangère. La SNCI pourra prendre une participation dans une entreprise luxembourgeoise en vue du financement d’un investissement à l’étranger; elle ne prendra toutefois pas de participation à l’étranger. DURÉE La durée des prêts est fixé en fonction de la durée de vie de l’investissement financé et du plan d’affaires, sans pouvoir excéder 10 ans. Pour les prises de participation, le principe de la participation temporaire est réaffirmé. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 59 59 6. REMBOURSEMENT 2. En principe, le remboursement se fait par amortissement trimestriel constant. Un moratoire de remboursement en capital de deux ans au maximum peut être accordé. Les intérêts sont payables à la fin de chaque période. Dans le cadre de leur politique de développement continu et de conquête de nouveaux marchés, des PME et PMI luxembourgeoises se proposent de s’implanter dans la Grande Région, dans d’autres pays d’Europe ou même d’outre-mer. En cas de prise de participation, la SNCI pourra demander un droit de cession aux actionnaires existants. C’est ainsi que la SNCI s’est vue confrontée à des demandes d’intervention par des entreprises ayant l’intention de réaliser un projet d’implantation à l’étranger. TAUX D’INTÉRÊT Sera applicable le « prime rate SNCI » pour les prêts à moyen ou à long terme (suivant la durée du prêt), augmenté d’une marge qui est fixée de cas en cas en fonction notamment de l’intérêt du projet pour l’économie nationale et du risque du pays destinataire de l’investissement. GARANTIES En règle générale, les financements à l’étranger sont accordés sans garanties spécifiques, sauf clause pari-passu. Cependant, la SNCI se réserve le droit de demander, dans des cas exceptionnels, des garanties suivant l’appréciation du risque. DEMANDE La demande est adressée directement à la SNCI. Une description détaillée et chiffrée de l’investissement projeté, une description de la motivation qui est à la base de l’investissement, un compte d’exploitation prévisionnel, le plan de financement afférent ainsi que les comptes annuels révisés de la requérante des trois derniers exercices sont à joindre. Les opérations de la SNCI en 2003 COMMENTAIRE Dans le cadre de la globalisation générale des marchés, il peut s’avérer opportun pour la SNCI, dans l’optique du développement économique national, d’accompagner les entreprises luxembourgeoises dans leurs projets d’investissement à l’étranger. Dans ce contexte, on peut mentionner que d’autres banques de développement dans l’Union européenne, telles que la KfW en Allemagne ou l’ICO en Espagne mettent en œuvre, depuis des années déjà, des instruments permettant d’accompagner leurs clients au-delà des frontières nationales. Le conseil d’administration de la SNCI a examiné le sujet du financement à l’étranger lors de sa réunion du 22 février 2001 et a proposé aux ministres de tutelle de la SNCI d’introduire ce nouvel instrument suivant les conditions décrites cidevant sous le point 1 – Principales caractéristiques. Au cours de l’exercice 2003, la SNCI a accordé un seul financement à l’étranger d’un montant de 1.500.000 d’euros. Il s’agit d’un projet d’implantation en Chine d’une entreprise industrielle luxembourgeoise mondialement active. Ce projet permettra à l’entreprise d’offrir à ses clients le même service dans les pays de l’Asie du Sud-Est et en Chine qu’en Europe et permettra aussi d’acquérir des parts sur un marché chinois en forte croissance. Le financement à l’étranger en question a pris la forme d’un prêt à long terme. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 60 Rapport et Bilan 2003 60 6.7. PRÊTS DE DÉMARRAGE dans le cadre d’une demande visant l’octroi d’un prêt à l’investissement de la SNCI. 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DURÉE BÉNÉFICIAIRES Peuvent bénéficier d’une intervention sous forme de prêt de démarrage les entreprises artisanales ou commerciales nouvellement créées ou reprises, indépendamment de leur forme juridique. Les bénéficiaires devront être en possession d’une autorisation de commerce valable de la part du Ministère des Classes Moyennes. Ils devront présenter un plan d’affaires et un plan de financement ; ce dernier devrait prévoir une mise de fonds propres en espèces ou en nature de 15% de la base éligible. La durée des prêts de démarrage est fixée à 10 ans. Cependant, si le projet comprend une part importante d’immobilisations (> 50% du montant total), la durée peut être étendue jusqu’à 14 ans. TAUX D’INTÉRÊT Le taux d’intérêt applicable aux prêts de démarrage est le taux d’intérêt des prêts à long terme de la SNCI en vigueur au moment de la signature du contrat de prêt, augmenté de 1,5 point de pour cent. Il s’agit d’un taux d’intérêt net qui s’oriente d’après le taux du marché des prêts sans garanties et qui ne comporte ni commission ni frais supplémentaires. Sont exclus les créateurs ou repreneurs déjà établis, ainsi que les activités non soumises à une autorisation ministérielle au sens de la loi modifiée du 22 décembre 1988 (loi d’établissement). A partir du 30 juin 2003, il a été ramené à 5,25% l’an. DESTINATION Le prêt de démarrage est déboursé en un seul tirage après versement de la mise du promoteur du projet. Les prêts de démarrage sont destinés au cofinancement des dépenses corporelles et incorporelles nécessaires à la réalisation du plan d’affaires présenté par des PME nouvellement créées ou reprises. Sont retenus notamment les terrains, les immeubles ou parties d’immeubles à usage exclusivement professionnel, l’outillage professionnel, les licences de fabrication, de production ou de vente, les logiciels, les frais de premier établissement, la clientèle, le fonds de roulement, les stocks, etc., sous condition que l’activité en relation avec le projet n’ait pas encore démarré à la date de la demande. DÉBOURSEMENT REMBOURSEMENT Le remboursement des prêts de démarrage se fait, en principe, par amortissement trimestriel constant, le premier étant dû cinq ans au plus tard après la date de conclusion du contrat. Des remboursements anticipés peuvent être effectués sans frais ni pénalités. GARANTIES Aucune sûreté réelle n’est demandée. MONTANT DEMANDE Le montant du prêt de démarrage ne pourra être inférieur à 10.000 euros, ni supérieur à 250.000 euros, sans dépasser toutefois une quote-part de 40% de la base éligible. La demande devra être adressée directement à la SNCI. Sont à joindre à la demande une présentation du requérant, un plan d’affaires comprenant une description détaillée et chiffrée des dépenses ainsi qu’une proposition de plan de financement afférent. Les investissements bénéficiant d’un financement par un prêt de démarrage ne sont plus éligibles 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 61 61 6. 2. COMMENTAIRE pour un montant total de 730.085 euros en 2002. Le montant total retenu des dépenses à financer se monte à 4.190.922 euros (1.831.300 euros en 2002) alors que le nombre des emplois créés s’élève à 55 (12 en 2002). Le système du prêt de démarrage, mis en place pour pallier l’absence ou l’insuffisance de fonds propres et de garanties dans le chef de jeunes créateurs ou repreneurs d’entreprises, est devenu opérationnel fin avril 2002. Etant donné qu’en 2002 l’exécution de la mesure n’a porté que sur huit mois d’exercice, il est impossible de procéder à une comparaison concluante des exercices. Pendant l’exercice sous revue, la SNCI a accordé dix-sept prêts de démarrage pour un montant total de 1.461.670 euros, contre huit prêts de démarrage Optique Himmes, Hesperange Les opérations de la SNCI en 2003 Parmi les demandes traitées, dix-sept ont donné lieu à une décision positive tandis que onze ont été refusées - en raison de la non-éligibilité de l’activité ou du fait qu’il ne s’agissait pas d’un premier établissement au sens strict. Cinq ont été classées faute d’intérêt ou parce que le projet ne s’est pas réalisé, trois autres ayant été en voie d’instruction à la clôture de l’exercice. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 62 Rapport et Bilan 2003 6.8. PRÊTS PARTICIPATIFS 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES BÉNÉFICIAIRES Les sociétés anonymes ou sociétés à responsabilité limitée de droit luxembourgeois dont le principal établissement se trouve au Grand-Duché peuvent bénéficier des prêts participatifs de la SNCI. FINALITÉ Les prêts participatifs sont accordés en vue de promouvoir la création, l'extension, la conversion, la réorientation et la rationalisation d'entreprises industrielles, artisanales ou de prestation de services, dans un intérêt économique général. MONTANT Le montant est fixé de cas en cas par le conseil d'administration de la SNCI et nécessite une approbation des ministres des Finances et de l’Economie. DURÉE La durée est fonction du plan de financement établi par l’entreprise. La durée maximale est en principe de 10 ans. RÉMUNÉRATION En principe, la rémunération est celle des actionnaires ou associés de la société bénéficiaire, avec toutefois un minimum fixé contractuellement. REMBOURSEMENT Le remboursement des prêts participatifs se fait suivant un plan d’amortissement fixé par le contrat de prêt. Le plan d’amortissement peut prévoir une période de grâce pour le remboursement du capital tenant compte de la situation de l’entreprise bénéficiaire. GARANTIES Des sûretés réelles et/ou personnelles peuvent être demandées. 62 DEMANDE La demande est à adresser directement à la SNCI par la société requérante. Une description détaillée de l’entreprise ainsi que du projet à financer, un plan d’affaires prévisionnel et les comptes annuels révisés de l’entreprise des trois derniers exercices sont à joindre à la demande. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 63 63 6. 2. COMMENTAIRE B. CARACTÉRISTIQUES RELEVANT DES PARTICIPATIONS La SNCI a introduit en 1982 la formule des prêts participatifs, qui, par ailleurs, était déjà pratiquée à cette époque dans certains pays de la Communauté européenne. Ces prêts constituent un instrument intermédiaire entre, d'une part, les prises de participation - qui comportent toujours, d'une certaine manière, une immixtion du secteur public dans l'actionnariat et la gestion des entreprises privées concernées - et, d'autre part, les prêts à long terme dont les modalités en termes d'échéances et de taux d'intérêt ne peuvent pas toujours tenir compte des problèmes spécifiques des entreprises, notamment en cas de restructuration ou de phase de développement accentué. A. CARACTÉRISTIQUES RELEVANT DES PRÊTS Les prêts participatifs sont remboursables suivant un plan d'amortissement fixé à l'avance, en général en fonction du cash-flow de la société bénéficiaire. Dans des situations exceptionnelles, les prêts participatifs peuvent être couverts, au même titre que les prêts à l’investissement, par des garanties spéciales (sûretés réelles et/ou personnelles), ce qui privilégie cette formule de financement par rapport aux parts sociales ou actions. Les opérations de la SNCI en 2003 En principe, la rémunération des prêts participatifs est identique à celle des mises des actionnaires ou associés. Il en découle que, du point de vue bancaire, les prêts participatifs, de même que les participations, ne peuvent être refinancés que par les fonds propres de la SNCI. Il convient toutefois d’ajouter que la SNCI vise à dégager de ces prêts une rémunération qui soit au moins égale, ou, plus souvent, supérieure à celle des crédits d’équipement (2,50% p.a.). Les fonds versés au titre des prêts participatifs restent, en principe, à la disposition de la société bénéficiaire jusqu’à ce que son cash-flow soit suffisant pour permettre le remboursement des prêts en question. Ainsi, les entreprises bénéficient de fonds à exigibilité autrement modulée que les prêts classiques qui sont souvent à rembourser à échéances fixes dès la première année. A cet égard, on peut ajouter que la SNCI peut subordonner ses prêts participatifs à la condition que la permanence des fonds propres soit maintenue par les actionnaires ou associés pour la durée du prêt participatif. Cette contrainte peut comporter, en cas de pertes substantielles, des mises de fonds supplémentaires de la part des actionnaires ou associés. C. ACTIVITÉS EN 2003 Un seul prêt participatif d’un montant de 150.000 euros a été décidé en 2003, alors qu’aucun n’avait été accordé en 2002. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 64 Rapport et Bilan 2003 64 6.9. PRISES DE PARTICIPATION 2. COMMENTAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES Au cours de l’exercice sous revue, le conseil d’administration de la SNCI a décidé trois prises de participation pour un montant total de 1.010.000 euros contre une seule prise de participation pour un montant de 625.000 euros en 2002. BÉNÉFICIAIRES La SNCI peut prendre des participations dans des sociétés anonymes ou des sociétés à responsabilité limitée de droit luxembourgeois dont le principal établissement est situé au Luxembourg. Les entreprises se trouvant en concurrence avec d’autres entreprises luxembourgeoises du même secteur sont en principe exclues. FINALITÉ La prise d’une participation par la SNCI devra servir à la création, l’extension, la conversion, la réorientation et la rationalisation d’entreprises industrielles et commerciales dans l’intérêt économique général. MONTANT Le montant est fixé de cas en cas par le conseil d’administration et nécessite l’approbation des ministres compétents. La loi prévoit des maxima qui sont à respecter, sauf dérogation spéciale du Gouvernement en Conseil, et qui s’élèvent respectivement à 49% du capital de la société concernée et à 10% des fonds propres de la SNCI. RÉMUNÉRATION La SNCI jouit des mêmes droits que les actionnaires ou associés de la société. DURÉE Les prises de participation de la SNCI sont en principe limitées dans le temps. Une première prise de participation de 160.000 euros a été décidée en faveur de la société SecureWave S.A.. Cette opération complète trois interventions réalisées au cours des exercices 2000, 2001 et 2002 pour un montant total de 825.000 euros. Dans ce contexte, on peut rappeler que SecureWave S.A. propose des solutions innovantes dans le domaine de la sécurité informatique. La société a été créée en décembre 1996 et occupe actuellement une trentaine de personnes. Le produit phare de SecureWave est un logiciel protégeant un ordinateur contre l’exécution d’applications ou de programmes non autorisés, comme les « chevaux de Troie », les virus, les jeux, les téléchargements douteux et les logiciels pirates. Peu importe que l’application en question soit entrée par la messagerie électronique, par Internet, CD-ROM ou autre, qu’elle soit enregistrée sur un autre ordinateur ou exécutée à travers le réseau informatique, elle est arrêtée avant qu’elle ne puisse commencer à s’exécuter. Une deuxième prise de participation concerne la conversion partielle d’un prêt participatif convertible octroyé en début d’année à Grandlink Network S.A. d’un montant de 50.000 euros (prêt participatif total : 200.000 euros). La SNCI détient quelque 8% du capital de Grandlink Network S.A. au 31 décembre 2003. Grandlink Network S.A. est une société ayant développé un logiciel utilisant le satellite comme alternative à l’envoi de colis à contenu multimédia et permettant aux maisons de disques de transmettre à travers toute l’Europe des paquets de contenu promotionnel (ex : musique, interviews, agenda des concerts, clips vidéo et photos d’un nouvel album d’un artiste) aux radios, aux télévisions et à la presse écrite. Grandlink Network S.A. numérise les paquets de contenu, puis les achemine via liaison 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 65 65 6. satellite vers les utilisateurs. Le contenu audio est prêt à la diffusion immédiate sur antenne car fourni en qualité CD. Materials Technologies Fund II pour un montant de quelque 800.000 euros (1.000.000 de dollars US). Le fonds est spécialisé dans les prises de participation dans de jeunes entreprises ayant développé des matériaux nouveaux à usage industriel (métaux, verres, céramiques, plastiques, matériaux composites et polymères nouveaux) ou des procédés industriels novateurs en vue de la fabrication de matériaux spécifiques ou en vue de la réduction substantielle des coûts de production. L’application permet aux maisons de disques de réaliser d’importantes économies sur les coûts de duplication et de diffusion et un gain de temps appréciable pour les clients dans la mise à disposition des nouveautés musicales. Le système permet en outre d’actualiser à distance le contenu des colis déjà envoyés. La troisième prise de participation a été effectuée dans le fonds de capital à risque Millenium CTI Systems S.A., Lentzweiler / Eselborn Les opérations de la SNCI en 2003 Cette dernière doit être appréciée à la lumière d’une politique de développement et de diversification économiques volontariste de la part de l’Etat. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 66 Rapport et Bilan 2003 7. 66 Les relations internationales de la SNCI 7.1. LE "CLUB” DES INSTITUTIONS DE CRÉDIT À LONG TERME DE L’UNION EUROPÉENNE Depuis le 1er janvier 1982, la SNCI fait partie de la convention des "Institutions spécialisées de crédit à long terme de la Communauté européenne", une association regroupant les institutions financières une par pays membre de l'Union - réalisant des opérations de financement de même nature que la SNCI et qui est communément dénommée par ses membres "le Club". Une prolongation de ladite convention jusqu’en 2005 a été signée lors de la réunion des présidents à Copenhague le 8 juin 2001. Les institutions membres sont actuellement les suivantes: • Finansieringsinstituttet for Industri og Handvaerk (Danemark) • Banca OPI (Italie) • Kreditanstalt für Wiederaufbau (Allemagne) • NIB Capital Bank (Pays-Bas) • Société Nationale de Crédit et d'Investissement (Luxembourg) • Banque Hellénique de Développement Industriel (Grèce) • Instituto de Crédito Oficial (Espagne) • BPI Group (Portugal) 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 67 67 7. • Investkredit Bank (Autriche) • FINNVERA (Finlande) • Banque du Développement des Petites et Moyennes Entreprises – BDPME (France) • SEK Swedish Export Credit Corporation (Suède). Quatre institutions ont été admises comme membres associés, à savoir : • la Bank Ochrony Srodowiska SA – BOS (Pologne); • la Czech Moravian Guarantee and Development Bank – CMZRB (République Tchèque) ; • la Slovak Guarantee and Development Bank – SZRB (République Slovaque) • le Norwegian Industrial and Regional Development Fund (Norvège). La Banque européenne d'investissement – qui est en charge du secrétariat -, la Commission européenne, le Fonds européen d’investissement ainsi que la Nordic Investment Bank participent également aux travaux du “Club” en tant que membres observateurs. La convention de coopération entre les différentes institutions définit le but de l’association comme suit: • poursuivre et approfondir leurs relations dans le cadre de l’Union européenne, réaliser en commun des études et échanger des informations, des idées et des analyses sur les économies, les secteurs économiques et les politiques industrielles concernées de façon à améliorer ou à accroître leurs activités respectives; • faciliter et promouvoir leur coopération en vue de permettre la mise en oeuvre par les institutions de projets communs ayant une signification européenne, tout en respectant leur entière liberté de décision quant à leur participation au financement de tels projets; • créer un impact public par leur coopération. Les relations internationales de la SNCI Des groupes de travail spécialisés (Technologies de l’information, Ressources humaines, Trésoriers, Opérations en fonds propres) se réunissent régulièrement et permettent de comparer les méthodes de travail et d’échanger les expériences. En 2003, la réunion des présidents a eu lieu le 27 juin à Rome à l’invitation du membre italien du “Club” à savoir la Banca OPI. Les travaux du Club ont porté, notamment, sur Bâle II, les activités du Fonds européen d’investissement et le programme de sécuritisation des actifs du gouvernement italien. A l’issue de la réunion, la présidence du “Club” est passée à l’Instituto de Crédito Oficial (Espagne) pour la période 2003/2004. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 68 Rapport et Bilan 2003 7.2. L’ACCORD DE COOPÉRATION « NEFI » Le 12 juillet 1999, les institutions financières suivantes ont signé un accord de collaboration à Bruxelles : • Banque du Développement des PME, France • Deutsche Ausgleichsbank, Allemagne • FINNVERA, Finlande • Instituto de Crédito Oficial, Espagne • Kreditanstalt für Wiederaufbau, Allemagne • Mediocredito Centrale, Italie • Société Nationale de Crédit et d'Investissement, Luxembourg. Les banques partenaires ont décidé de se regrouper sous une dénomination commune : « Network of European Financial Institutions (NEFI) » www.nefi.be. Les institutions-partenaires ont pour trait commun d’avoir été chargées, dans le cadre de l’exécution de leur législation nationale, d’une mission d’intérêt économique général par leur gouvernement, notamment par le biais du financement des PME/PMI, de l’industrie, des infrastructures, du développement régional ou de la protection de l’environnement. Le but de l’accord est, de façon générale, de développer la coopération dans le secteur des PME et, plus particulièrement, dans les domaines du conseil et du financement. En 2002, ALMI Företagspartner AB, Suède, a rejoint le cercle des signataires de l’accord. En 2003, la Deutsche Ausgleichsbank a été absorbée par la Kreditanstalt für Wiederaufbau et a disparu comme partenaire de l’accord de coopération NEFI. Depuis la création du réseau, les banques partenaires soignent un dialogue permanent et constructif avec les autorités de l’Union européenne, notamment avec les responsables de la Direction Générale Entreprises qui s’occupe, entre autres, de la mise en place de mesures de soutien au développement des PME/PMI au sein de l’UE. En 2003, NEFI a ainsi transmis une étude sur le financement de la transmission d’entreprises. Plusieurs partenaires se sont regroupés autour 68 d’une lettre au sujet de la révision de la méthode de détermination du taux de référence, utilisé par la Commission européenne et les Etats membres pour déterminer le caractère bonifié de certains taux d’intérêt. NEFI a également remis un avis au sujet du livre vert de la Commission sur l’entrepreneuriat. Enfin, le sujet majeur de l’année 2003 fut celui ayant trait à l’élargissement de l’Union européenne qui ne manquera pas d’avoir des répercussions sur le cercle des partenaires de NEFI. Ainsi, le groupe de travail permanent a investi beaucoup de temps et d’énergie pour faire connaissance avec les représentants des banques de développement des PME hongroise, tchèque, slovaque et lettone. En 2004, les décisions concernant leur adhésion au partenariat seront prises lors du « High Level Meeting » devant se tenir à Paris fin avril. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 69 69 SES Global S.A., Betzdorf CARGOLUX Airlines International S.A., Niederanven 7. Les relations internationales de la SNCI 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 70 Rapport et Bilan 2003 8. Comptes annuels 70 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 71 71 8. 8.1. RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES A mon avis, les comptes annuels ci-joints donnent, en conformité avec les prescriptions légales et réglementaires en vigueur au Luxembourg, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de la Société Nationale de Crédit et d’Investissement au 31 décembre 2003 ainsi que des résultats de l'exercice se terminant à cette date. Au Conseil d'Administration de Société Nationale de Crédit et d’Investissement Luxembourg Conformément au mandat donné par la Chambre des Députés en date du 12 mars 2003, j’ai contrôlé les comptes annuels ci-joints de la Société Nationale de Crédit et d’Investissement pour l'exercice se terminant le 31 décembre 2003 et ai pris connaissance du rapport de gestion y relatif. Les comptes annuels et le rapport de gestion relèvent de la responsabilité du Conseil d'Administration. Ma responsabilité est, sur base de mes travaux de révision, d'exprimer une opinion sur ces comptes annuels et de vérifier la concordance du rapport de gestion avec ceux-ci. Les comptes annuels du 31 décembre 2002 ont été contrôlés par un autre commissaire aux comptes qui en date du 14 février 2003 a émis une opinion sans réserves. J’ai effectué mes travaux de révision selon les normes internationales de révision. Ces normes requièrent que mes travaux de révision soient planifiés et exécutés de façon à obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Une mission de révision consiste à examiner, sur base de sondages, les éléments probants justifiant les montants et informations contenus dans les comptes annuels. Elle consiste également à apprécier les principes et méthodes comptables suivis et les estimations significatives faites par le Conseil d'Administration pour l'arrêté des comptes annuels, ainsi qu'à effectuer une revue de leur présentation d'ensemble. J’estime que mes travaux de révision forment une base raisonnable à l'expression de mon opinion. Comptes annuels Le rapport de gestion est en concordance avec les comptes annuels. Raymond SCHADECK Réviseur d'Entreprises Luxembourg, le 13 février 2004 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 72 Rapport et Bilan 2003 72 8.2. RAPPORT DE GESTION Au cours de l'exercice 2003, le conseil d'administration de la SNCI a décidé des opérations financières pour un montant total de 135,9 millions d’euros, contre 47,5 millions d’euros en 2002, soit une progression de 186%. Le volume des crédits d'équipement accordés en 2003 est en diminution par rapport à 2002. Cette diminution touche tous les secteurs quoique de façon différenciée, le secteur de l’industrie enregistrant une quasi-stabilité (-1%). A relever toutefois que la formule des prêts de démarrage, introduite récemment (en 2002) et qui supplée partiellement le système des crédits d’équipement, car ayant pour objet le financement de projets de création ou de reprise de PME/PMI, a connu un essor remarquable au cours de l’exercice 2003 avec un montant total de 1,5 million d’euros accordés contre 0,7 million en 2002. Les autres catégories de prêts directs connaissent toutes une progression, la plus forte étant enregistrée dans le domaine des prêts à moyen et à long terme qui passent de 12,3 millions d’euros accordés en 2002 à 106,2 millions d’euros pour l’exercice 2003. Cette progression résulte du fait que la SNCI, de par son souci d’être au service de l’économie toute entière, est intervenue dans le financement de plusieurs projets d’investissement d’envergure, ceci tant dans le secteur industriel que dans le secteur tertiaire. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 73 73 8. Le résultat de l’exercice 2003 est en baisse par rapport à celui de 2002 du fait notamment de la baisse générale des taux d’intérêt appliquée à partir du 30 juin 2003 non seulement pour les nouveaux prêts, mais également pour les prêts existants. Le bénéfice de l’exercice sera affecté intégralement au compte de réserves, conformément à la loi organique de la SNCI, augmentant ainsi les fonds propres de la banque. La SNCI accorde également des prêts de démarrage à des PME nouvellement créées ou reprises ainsi que des financements à l’étranger aux entreprises luxembourgeoises désireuses de se développer sur les marchés à l’étranger. Les recommandations résultant de l’audit interne 2003 ont été mises en œuvre immédiatement par la direction. Concernant la circulaire CSSF 01/32 sur la publication d’informations sur les instruments financiers, il est rappelé que la SNCI a pour objet de promouvoir la création, l’extension, la conversion, la réorientation et la rationalisation des entreprises luxembourgeoises dans le cadre de la politique économique du gouvernement. Dans le cadre de son statut d’établissement bancaire de droit public, la SNCI a donc été investie d’une mission spécifique d’intérêt général; elle jouit de la personnalité juridique et bénéficie de la garantie de l’Etat pour les obligations, les bons d’épargne à capital croissant, les certificats d’investissement à long terme et les bons de caisse qu’elle peut émettre. En vue de remplir sa mission qui consiste à promouvoir le développement de l’économie luxembourgeoise, la SNCI accorde aux entreprises luxembourgeoises des prêts à l’investissement, à l’innovation ainsi que des crédits à l’exportation. Comptes annuels Elle réalise des opérations en fonds propres, soit directement au moyen de prises de participation ou de prêts participatifs, soit par le biais de sociétés de financement affiliées. Les fonds propres de la SNCI sont constitués des dotations en capital prévues par l’article 11 de la loi du 2 août 1977 et des bénéfices antérieurs versés à un compte de réserve, tel que prévu par l’article 19 de la loi. Après la clôture de l’exercice au 31 décembre 2003, aucun élément majeur, qui aurait une influence sur les comptes de la société, n’est apparu. En ce qui concerne ses activités en 2004, la SNCI s’attend à une progression dans le domaine du financement des PME/PMI, tandis que l’évolution de ses interventions dans des projets d’investissement de très grande envergure est plus difficile à prévoir, car par nature plus aléatoire. Luxembourg, le 13 février 2004 Le conseil d'administration 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 74 Rapport et Bilan 2003 74 8.3. BILANS AU 31 DÉCEMBRE 2003 ET AU 31 DÉCEMBRE 2002 ACTIF Caisse, avoirs auprès des banques centrales et des offices des chèques postaux Créances sur les établissements de crédit (note 3) - A vue 2003 2002 EUR EUR 22.178 14.158 327.477.084 296.438.385 14.711.029 19.640.982 - Autres créances 312.766.055 276.797.403 Créances sur la clientèle (note 4) 187.996.318 298.984.609 4.645.487 4.611.951 85.632.276 82.740.650 Parts dans les entreprises liées (note 6) 9.736.182 9.736.182 Actifs corporels (note 7) 2.307.901 2.437.260 Autres actifs 2.557.166 2.702.285 10.328.106 10.328.106 244.348 382.247 630.947.046 708.375.833 Actions et autres valeurs mobilières à revenu variable (note 5) Participations (note 6) Capital souscrit non versé (note 12) Comptes de régularisation Total de l’actif 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 75 75 PASSIF 8. Comptes annuels 2003 2002 EUR EUR Dettes envers des établissements de crédit (note 9) 0 52.183.749 - à terme ou à préavis 0 52.183.749 47.000.000 47.000.000 autres dettes 47.000.000 47.000.000 - à terme ou à préavis 47.000.000 47.000.000 Dettes représentées par un titre (note 11) 70.342.025 110.433.107 - bons et obligations en circulation 70.342.025 110.433.107 233.238 376.918 1.139.160 2.590.314 Fonds pour risques bancaires généraux 228.000.000 216.000.000 Capital souscrit (note 12) 173.792.623 173.792.623 Réserves (note 13) 105.999.121 100.752.716 4.440.879 5.246.406 630.947.046 708.375.833 Dettes envers la clientèle (note 10) Autres passifs Comptes de régularisation Résultat de l’exercice Total du Passif 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 76 Rapport et Bilan 2003 76 8.4. COMPTES DE PROFITS ET PERTES DES EXERCICES 2003 ET 2002 CHARGES 2003 2002 EUR EUR 5.558.211 8.620.988 4.031 4.589 826.051 777.781 Frais généraux administratifs 1.730.207 1.411.580 Frais de personnel 1.168.069 921.851 - salaires et traitements 489.805 476.258 - charges sociales 297.331 146.914 Autres frais administratifs 562.138 489.729 Corrections de valeur sur actifs corporels 149.905 135.812 5.503.344 511.058 2.391.984 4.610.301 12.000.000 13.500.00 4.440.879 5.246.406 32.604.612 34.818.515 Intérêts et charges assimilées Commissions versées Pertes provenant d’opérations financières dont Corrections de valeur sur créances et provisions pour passifs éventuels et pour engagements Corrections sur de valeur sur valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières, sur participations et sur parts dans des entreprises liées Dotation au fonds pour risques bancaires généraux Bénéfice de l’exercice Total charges 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 77 77 8. Comptes annuels PRODUITS Intérêts et produits assimilés Revenus de valeurs mobilières Revenus d’actions, de parts et autres valeurs mobilières à revenu variable Revenus de participations Revenus de parts dans des entrprises liées Commissions perçues 2003 2002 EUR EUR 17.402.762 23.415.294 9.840.191 10.173.166 342.154 264.388 9.198.037 9.560.836 300.000 347.942 65.001 83.026 198.724 204.991 4.780.631 619.734 317.303 317.304 0 5.000 32.604.612 34.818.515 Reprises de corrections de valeur sur créances et sur provisions pour passifs éventuels et pour engagements Reprises de corrections de valeur sur valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières, sur participations et sur parts dans des entreprises liées Autres produits d’exploitation Produits exceptionnels Total produits 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 78 Rapport et Bilan 2003 78 8.5. ANNEXE LÉGALE AUX COMPTES ANNUELS ARRÊTÉS AU 31 DÉCEMBRE 2003 c) Acquérir d'une autre manière une participation dans le capital; NOTE 1 - GÉNÉRALITÉS d) Souscrire des obligations convertibles en actions. La Société Nationale de Crédit et d’Investissement (la "SNCI") est un établissement bancaire de droit public jouissant de la personnalité juridique et dont le capital appartient à l’Etat dans son intégralité. La SNCI a été instituée par la loi du 2 août 1977. La SNCI a pour objet de promouvoir la création, l'extension, la conversion, la réorientation et la rationalisation d'entreprises industrielles et de prestation de services, ces dernières devant avoir une influence motrice sur le développement économique. Ces opérations d'investissement doivent être conformes aux exigences en matière d'environnement et d'aménagement général du territoire, participer à l'intérêt économique général et être susceptibles de contribuer soit à l'expansion et à l'amélioration structurale de l'économie, soit à une meilleure répartition géographique des activités économiques. Pour réaliser son objet, la SNCI peut accorder des crédits d’équipements aux petites et moyennes entreprises, des prêts à moyen et long terme, des prêts à l’innovation, des prêts de démarrage, des prêts à l’étranger, des prêts participatifs ainsi que des crédits à l’exportation. En vue de promouvoir la création, l'extension, la conversion, la réorientation et la rationalisation d'entreprises industrielles et commerciales constituées sous la forme de sociétés anonymes ou de sociétés à responsabilité limitée de droit luxembourgeois, dont le principal établissement est au Grand-Duché de Luxembourg, la SNCI peut, avec l'autorisation des Ministres compétents: a) Faire partie d'associations, de groupes, syndicats d'étude ou de recherche, constitués en vue de la création ou de la réorganisation d'entreprises; b) Apporter une partie du capital lors de la constitution d'une société, prendre part à une augmentation de capital ou exercer les droits de souscription acquis en qualité d'ancien associé; La SNCI a également pour objet d'acquérir et de gérer des valeurs mobilières qui lui sont cédées par l'Etat ainsi que celles qui pourraient lui échoir par donation ou par testament. La SNCI est autorisée à accorder des prêts de la Banque Européenne d’Investissement en faveur de PME dans le cadre de projets d’investissement dans la haute technologie. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 79 79 8. NOTE 2 - MÉTHODES COMPTABLES Actions et autres valeurs mobilières à revenu variable Les comptes annuels de la SNCI sont établis conformément aux prescriptions légales et réglementaires en vigueur au Grand-Duché de Luxembourg et, notamment, la loi du 17 juin 1992 relative aux comptes annuels et consolidés des établissements de crédit. Les politiques comptables et les principes d'évaluation sont, en dehors des règles imposées par la loi, déterminés et mis en place par le Conseil d'Administration. Conversion des devises Le capital social de la SNCI est exprimé en euros (EUR) et la comptabilité est tenue dans cette devise. Les postes de l'actif, du passif et du hors-bilan libellés dans une devise autre que l’euro sont convertis en EUR aux cours de change au comptant en vigueur à la date du bilan. Les revenus et charges en devises sont convertis en EUR aux cours de change en vigueur à la date de leur enregistrement au compte de profits et pertes. Les résultats de change qui découlent de ces principes d'évaluation sont enregistrés au compte de profits et pertes. Actifs corporels Les actifs corporels sont comptabilisés au bilan au prix d'acquisition ou au coût de revient diminué de la valeur des amortissements cumulés. La valeur des actifs corporels est amortie sur base de leur durée d'utilisation prévisible. Participations et parts dans des entreprises liées Les participations et parts dans des entreprises liées ayant le caractère d’immobilisations sont évaluées au plus bas de leur coût d’acquisition ou de leur valeur de marché. Les corrections de valeur, correspondant à l’écart négatif entre la valeur de marché et le coût d’acquisition, ne sont pas maintenues lorsque les raisons qui les ont motivées ont cessé d’exister. Comptes annuels Les actions et autres valeurs mobilières à revenu variables sont assimilées à un portefeuille de placement. Les valeurs mobilières à revenu variable du portefeuille de placement sont évaluées au plus bas de leur coût d’acquisition ou de leur valeur de marché. Les corrections de valeur, correspondant à l’écart négatif entre la valeur de marché et le coût d’acquisition, ne sont pas maintenues lorsque les raisons qui les ont motivées ont cessé d’exister. Corrections de valeur spécifiques sur créances douteuses et créances irrécupérables Les corrections de valeur spécifiques constituées sur les créances pour lesquelles la SNCI estime que le recouvrement est incertain sont déduites de l’actif. Les corrections de valeur sont tenues dans la même devise que le risque qu’elles couvrent. Fonds pour risques bancaires généraux La SNCI a créé un fonds pour risques bancaires généraux dans le but de couvrir des risques particuliers inhérents aux opérations bancaires, en accord avec l’article 63 de la loi du 17 juin 1992 relative aux comptes annuels et consolidés des établissements de crédit. Les affectations au fonds ne sont sujettes à aucune limite quantitative. Ce fonds est renseigné séparément au passif du bilan. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 80 Rapport et Bilan 2003 80 NOTE 3 - CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT NOTE 5 - ACTIONS ET AUTRES VALEURS MOBILIÈRES À REVENU VARIABLE Les échéances des créances sur les établissements de crédit sont renseignées dans la note 17 sur « Analyse des instruments financiers ». Au 31 décembre 2003, les actions et autres valeurs mobilières à revenu variable sont des valeurs admises à une cote officielle. Au 31 décembre 2003, la SNCI détient les actions et autres valeurs mobilières à revenu variable suivantes: Les crédits d’équipements accordés sont inclus dans le poste créances sur les établissements de crédit. En effet, la présentation de la demande d’un crédit d’équipement, ainsi que les versements et le remboursement de ce dernier, se font par l’intermédiaire des banques agréées par les Ministres des Finances et de l’Economie. La SNCI a constitué un fonds de garantie pour les crédits d’équipement auquel peuvent recourir les établissements de crédit en cas de défaut définitif de paiement du bénéficiaire du crédit. Aux 31 décembre 2003 et 2002, les montants bruts des crédits d’équipement, avant déduction des fonds de garantie, sont les suivants: Crédits d'équipement 2003 2002 107.355.600 103.704.117 NOTE 4 - CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE Les échéances des créances sur la clientèle sont renseignées dans la note 17 sur « Analyse des instruments financiers ». Ce poste comprend les prêts directs accordés à la clientèle. La répartition de ces prêts est la suivante: 2003 2002 176.453.940 284.633.140 Prêts à l’innovation 6.260.206 11.181.265 Prêts à l’étranger 4.006.042 2.500.000 Prêts de démarrage 1.276.130 670.204 187.996.318 298.984.609 Prêts à moyen et à long terme et prêts participatifs Les valeurs indiquées s’entendent nettes des corrections de valeur spécifiques. Des corrections de valeur ont été constituées pour 11.074.116 et 6.024.113 aux 31 décembre 2003 et 2002. Désignation Nombre de parts Prix ou actions d’acquisition Arcelor S.A. 331.530 1.337.881 RTL Group S.A. 302.829 3.139.926 SES Global S.A 20.960 264.976 4.742.783 Compte tenu des corrections de valeur sur les actions et autres valeurs mobilières à revenu variable s’élevant à 97.296, la valeur comptable nette des actions et autres valeurs mobilières à revenu variable au 31 décembre 2003 est de 4.645.487. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 81 81 8. Comptes annuels NOTE 6 - PARTICIPATIONS ET PARTS DANS DES ENTREPRISES LIEES Participations Au 31 décembre 2003, les participations inscrites au bilan sont comme suit: Nom des participations détenues et dont les parts ne sont pas cotées Siège social Prix d’acquisition Europe Online Finance S.A. (en faillite) Luxembourg 1.015.942 Lux-Development S.A. Luxembourg 4.338 Investar S.à r.l. Luxembourg 1.239.468 Saar-Lor-Lux Seed Capital S.A.H. (en liquidation) Luxembourg 37.500 Longlaville, France 2.037.875 Eurefi S.A. New Tech Venture Capital Fund S.C.A. Luxembourg 2.000.000 CD-PME S.A. Luxembourg 1.239.468 Esch-sur-Alzette 878.331 Luxembourg 5.500.000 Echternach 2.828.826 Luxembourg 2.975 SecureWave S.A. Soteg S.A. Sisto Armaturen S.A. Société de Promotion et de Développement de l’Aéroport de Luxembourg S.à r.l. Primorec S.A. Differdange 1.800.000 Paul Wurth S.A. Luxembourg 4.462.084 Cargolux Airlines International S.A. Luxcontrol S.A. Niederanven 2.978.379 Esch-sur-Alzette 425.385 Luxembourg 550.000 Tel-Aviv, Israël 791.800 Grandlink Network S.A. Millenium Materials Technologies Fund 27.792.371 Nom des participations détenues PARTS DANS DES ENTREPRISES LIÉES et dont les parts sont cotées à la Bourse de Luxembourg Nom Siège social Prix d’acquisition SES Global S.A. Betzdorf 33.413.622 Ares S.A. Rodange 3.150.599 Luxembourg 30.600.000 CTI Systems S.A. Cegedel S.A. 67.164.221 Compte tenu des corrections de valeur sur les participations s’élevant à 9.324.316, la valeur comptable nette des participations au 31 décembre 2003 est de 85.632.276. Au 31 décembre 2003, la SNCI ne détient aucune participation dans d’autres établissements de crédit. W.S.A. S. à r.l. Siège social Prix d’acquisition Clervaux 19.527.927 Dudelange 743.680 20.271.607 Compte tenu des corrections de valeur sur entreprises liées s’élevant à 10.535.425, la valeur comptable nette des parts dans les entreprises liées au 31 décembre 2003 est de 9.736.182. Au 31 décembre 2003, la SNCI ne détient aucune part dans des entreprises liées qui sont des établissements de crédit. Toutes les parts détenues dans les entreprises liées sont des entreprises non cotées. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 82 Rapport et Bilan 2003 82 Principales sociétés filiales et sociétés affiliées Au 31 décembre 2003, la SNCI détient au moins 20% du capital, dans les sociétés suivantes: Nom CD-PME S.A. Siège social Luxembourg Fraction du capital détenu 50% Capitaux propres au 31 décembre 2002 (1) EUR 2.480.000 Bénéfice de l’exercice se terminant le 31 décembre 2002 EUR 32.956 Nom CTI Systems S.A. Siège social Clervaux Fraction du capital détenu 99,99% Capitaux propres au 31 décembre 2002 (1) EUR 5.984.820 Bénéfice de l’exercice se terminant le 31 décembre 2002 EUR 1.216.438 Nom Investar S.à r.l. Siège social Luxembourg Fraction du capital détenu 50% Capitaux propres au 31 décembre 2002 (1) EUR 2.898.312 Bénéfice de l’exercice se terminant le 31 décembre 2002 EUR 87.038 Nom Luxcontrol S.A. Siège social Esch-sur-Alzette Fraction du capital détenu 22% Capitaux propres au 31 décembre 2002 (1) EUR 2.191.729 Bénéfice de l’exercice se terminant le 31 décembre 2002 EUR 455.807 Nom Primorec S.A. Siège social Luxembourg Fraction du capital détenu 24% Capitaux propres au 31 décembre 2002 (1) EUR 7.500.000 Perte de l’exercice se terminant le 31 décembre 2002 EUR 605.276 Nom Sisto Armaturen S.A. Siège social Echternach Fraction du capital détenu 47,15% Capitaux propres au 31 décembre 2002 (1) EUR 8.171.235 Bénéfice de l’exercice se terminant le 31 décembre 2002 EUR 170.687 Nom Société de Promotion et de Développement de l’Aéroport de Luxembourg S.à r.l Siège social Luxembourg Fraction du capital détenu 24% Capitaux propres au 31 décembre 2001 (1) EUR 504.882 Bénéfice de l’exercice se terminant le 31 décembre 2001 EUR 4.882 Nom WSA S.à r.l. Siège social Dudelange Fraction du capital détenu 75% Capitaux propres au 30 septembre 2002 (1) EUR 1.009.157 Bénéfice de l’exercice se terminant le 30 septembre 2002 EUR 70.843 (1) Résultat de l’exercice inclus 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 83 83 8. Comptes annuels NOTE 7 - MOUVEMENTS DE L'ACTIF IMMOBILISÉ Participations Parts dans des Actifs corporels, Actifs corporels, entreprises liées terrains autres installations, et constructions outillage et mobilier Valeur brute d’acquisition au 01/01/2003 94.630.786 20.271.607 2.718.185 416.704 Entrées et transferts de l’année 1.515.132 0 0 20.546 Sorties et transferts de l’année -580.710 0 0 0 Différence de conversion -608.616 0 0 0 94.956.592 20.271.607 2.718.185 437.250 (11.890.136) (10.535.425) (316.406) (381.223) (2.391.984) 0 (135.909) (13.996) 4.957.804 0 au 31/12/2003 (9.324.316) (10.535.425) (452,315) (395.219) Valeur nette à la clôture de l’exercice 2003 85.632.276 9.736.182 2.265.870 42.031 Valeur brute d’acquisition au 12/31/2003 Corrections de valeur au 01/01/2003 Dotations de l’année Reprises de l’année Corrections de valeur cumulées NOTE 8 - ACTIFS LIBELLÉS EN DEVISES NOTE 12 - CAPITAL SOUSCRIT Les actifs libellés en devises autres que l‘euro représentent un montant total de 4.363.068 au 31 décembre 2003 (2002: 56.156.321). Au 31 décembre 2003, le capital de dotation souscrit de la SNCI s’élève à 173.792.623, dont 163.464.517 ont été libérés. La partie non versée du capital est reprise à l’actif du bilan pour un montant de 10.328.106. NOTE 9 - DETTES ENVERS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT LE CAPITAL DE DOTATION EST CONSTITUÉ DE: Les échéances des dettes envers des établissements de crédit sont renseignées dans la note 17 sur « Analyse des instruments financiers ». Dotation de l’Etat suivant art. 11(1) de la loi du 2 août 1977 27.268.289 Dotation spéciale suivant NOTE 10 - DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE Les échéances des dettes envers la clientèle sont renseignées dans la note 17 sur « Analyse des instruments financiers ». art. 11(2) de la loi du 2 août 1977 12.394.676 Remboursement de crédits à l’équipement suivant art. 11(4) de la loi du 2 août 1977 28.354.308 Contribution Nationale NOTE 11 - DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE Les dettes représentées par un titre classées dans la sous-rubrique “Bons et obligations en circulation” ayant une durée de vie résiduelle inférieure à un an se chiffrent à 1.367.456 (note 17) au 31 décembre 2003 (2002 : 44.474.054). d’Investissement du 8 avril 1982 9.096.876 Libération de capital de janvier 1992 (loi du 21 décembre 1991) 24.789.352 Libération de capital de mai 1992 (loi du 21 décembre 1991) 24.789.352 Libération de capital de juin 2001 (arrêté ministériel du 25 mai 2001) 36.771.664 163.464.517 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 84 Rapport et Bilan 2003 84 NOTE 13 - ÉVOLUTION DES RÉSERVES En vertu de l’article 19 (2) de la loi du 2 août 1977, l’excédent d’exercice est affecté à un compte de réserves. Solde au 31 décembre 2002 100.752.716 Résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2002 5.246.405 Solde au 31 décembre 2003 105.999.121 NOTE 14 - PASSIFS LIBELLÉS EN DEVISES Il n’y a plus de passifs libellés en devises autres que l’euro (2002 : 52.183.749). NOTE 15 - ENGAGEMENTS Les engagements se composent des postes suivants: Montants à libérer sur titres Crédits confirmés, non utilisés 2003 2002 500.000 750.000 143.841.212 75.998.348 144.341.212 76.748.348 NOTE 17 - INFORMATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS Objectifs et stratégies en matière de gestion des risques La SNCI a pour objet d'accorder des prêts à moyen et long terme, de prendre des participations et de gérer des prêts de la BEI en vue de promouvoir la création, l'extension, la conversion, la réorientation et la rationalisation d'entreprises industrielles et de prestation de services, ces dernières devant avoir une influence motrice sur le développement économique. Ces opérations d'investissement doivent être conformes aux exigences en matière d'environnement et d'aménagement général du territoire, participer à l'intérêt économique général et être susceptibles de contribuer soit à l'expansion et à l'amélioration structurale de l'économie, soit à une meilleure répartition géographique des activités économiques. La politique générale de la SNCI est de minimiser le risque crédits en respectant une procédure stricte en matière d’octroi et de suivi des prêts. Analyse des instruments financiers NOTE 16 - OPERATIONS FIDUCIAIRES D’après la loi du 4 décembre 1981 autorisant le gouvernement à consentir des prêts à des Etats ou organismes étrangers, la SNCI a reçu pour mission de gérer ces prêts ainsi que celles des fonds inscrits au budget de l’Etat au titre de l’octroi de ces prêts. Les instruments financiers renseignés dans le tableau ci-après reprennent uniquement les instruments financiers primaires hors portefeuille de négociation. La SNCI n’utilise pas d’instruments financiers dérivés. La SNCI n’a pas de portefeuille de négociation. Ces opérations fiduciaires sont expressément soumises à l’application du règlement grand-ducal du 19 juillet 1983 relatif aux contrats fiduciaires des établissements de crédits. Par instrument financier, on entend tout contrat qui donne lieu à la fois à un actif financier d’une partie et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre partie. Les instruments financiers primaires sont présentés dans le tableau suivant. Leurs valeurs nettes comptables sont classées par durées résiduelles. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 85 85 8. Comptes annuels NOTE 17 - INFORMATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) Au 31 décembre 2003, les instruments financiers primaires hors portefeuille de négociation s’analysent comme suit: <= 3 mois > 3 mois >1 an <= 1 an <= 5 ans --- --- > 5 ans Echéance Total non attribuée Catégorie d'instruments (actifs financiers) Caisse, avoirs auprès des banques centrales et des offices des chèques postaux 22.178 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle --- --- 22.178 238.882.304 11.650.847 50.656.616 26.287.317 --- 327.477.084 17.710.980 27.805.961 101.048.320 41.431.057 --- 187.996.318 --- --- --- --- 4.645.487 4.645.487 Actions et autres valeurs mobilières à revenu variable Total des actifs financiers 520.141.067 Catégorie d'instruments (passifs financiers) Dettes envers des établissements de crédit --- Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre --- --- --- --- --- --- --- --- --- 47.000.000 47.000.000 1.367.456 --- 68.974.569 --- --- 70.342.025 Total des passifs financiers 117.342.025 NOTE 18 - PERSONNEL Le nombre des membres du personnel en moyenne au cours de l'exercice s'établit comme suit : 2003 2002 Comité Exécutif 3 3 Employés 7 7 10 10 NOTE 19 - RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les rémunérations allouées aux membres du Conseil d’Administration de la SNCI au cours de l'exercice s’élèvent à 78.485 (2002 : 49.348). Le Conseil d’Administration se compose de 11 membres. 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 86 Rapport et Bilan 2003 9. L’organisation de la SNCI 86 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 87 87 9. L’organisation de la SNCI 9.1. LES COLLABORATEURS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Secrétaires-Rapporteurs des commissions techniques Directeur Georges Bollig COMMISSION “INDUSTRIE“ Personnel de la SNCI Eva Kremer Marco Goeler Chef du Département Opérations en fonds propres Chef du Département Industrie et Technologie Jean Schroeder Chef du Département PME Marc Weber Chef du Département Comptabilité Marc Steyer Inspecteur, Département PME Marie-Anne Schetgen Assistante de direction Pascale Theis Assistante de direction Claude Lanners Inspecteur principal 1er en rang au Ministère de l’Economie Guy Arend Inspecteur principal 1er en rang au Ministère de l’Economie COMMISSION “CLASSES MOYENNES“ Albert Frank Inspecteur principal 1er en rang au Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement COMMISSION “INNOVATION“ Marco Walentiny Conseiller de Direction adjoint au Ministère de l’Economie COMMISSION “MÉDIAS ET COMMUNICATIONS“ Romain Fouarge Conseiller de Direction 1re classe au Ministère de l’Economie COMMISSION “EXPORTATIONS“ Pierre Ferring Secrétaire de légation premier en rang au Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Action Humanitaire et de la Défense 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 88 Rapport et Bilan 2003 9.2. COMMISSIONS TECHNIQUES CHARGÉES DE L’INSTRUCTION DES DOSSIERS 88 1. COMMISSION “CLASSES MOYENNES“ Président Emmanuel Baumann Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement Vice-Président Secrétaire-Rapporteur Albert Frank Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement Secrétaire-Coordinateur Jean Schroeder Société Nationale de Crédit et d’Investissement Membres Pierre Barthelmé Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement Michel Brachmond Chambre des Métiers Patrick Dahm Chambre des Métiers Yves Karier Chambre de Commerce Claude Lutty Ministère de l’Economie Thierry Nothum Confédération du Commerce Pascale Toussing Ministère des Finances 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 89 89 9. 2. COMMISSION “INDUSTRIE“ 3. COMMISSION “PRETS DE DEMARRAGE“ Président Président Georges Schmit Ministère de l’Economie L’organisation de la SNCI Emmanuel Baumann Vice-Président Secrétaire-Rapporteur Claude Lanners Ministère de l’Economie Guy Arend Ministère de l’Economie Secrétaire-Coordinateur Marco Goeler Vice-Président Georges Bollig Secrétaire-Rapporteur Membres Société Nationale de Crédit et d’Investissement Secrétaire-Coordinateur Jean Schroeder Société Nationale de Crédit et d’Investissement Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement Société Nationale de Crédit et d’Investissement Membres Romain Fouarge Ministère de l’Economie Georges Bruch Ministère des Finances Marc Gross Chambre des Métiers Georges Dennewald CGFP Christiane Mangen Chambre de Commerce Marcel Detaille OGB-L Romain Fouarge Ministère de l’Economie Marcel Goerend LCGB René Winkin Fédération des Industriels 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 90 Rapport et Bilan 2003 90 4. COMMISSION “INNOVATION“ 5. COMMISSION “MEDIAS ET COMMUNICATION“ Président Président Patrick Nickels Ministère de l’Economie Vice-Président Georges Bollig Société Nationale de Crédit et d’Investissement Secrétaire-Rapporteur Marco Walentiny Jean-Paul Zens Vice-Président Secrétaire-Rapporteur Romain Fouarge Ministère de l’Economie Secrétaire-Coordinateur Ministère de l’Economie Marco Goeler Secrétaire-Coordinateur Marco Goeler Ministère d’Etat Société Nationale de Crédit et d’Investissement Membres Société Nationale de Crédit et d’Investissement Membres Alain Bellot Ministère des Finances Georges Bruch Ministère des Finances Christiane Bram Chambre de Métiers Patrice Furlani Ministère d’Etat Paul Emering Chambre de Commerce Claude Lanners Ministère de l’Economie Marc Gross Chambre des Métiers Georges Schmit Ministère de l’Economie Mario Grotz Ministère de l’Economie Carlo Thelen Chambre de Commerce Jérôme Hamilius Ministère des Finances Jean-Luc Kamphaus Ministère des Finances Georges Santer Fédération des Industriels 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 91 91 9. 6. COMMISSION “EXPORTATIONS“ Président Marc Thill Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Action Humanitaire et de la Défense Vice-Président Georges Bollig Société Nationale de Crédit et d’Investissement Secrétaire-Rapporteur Pierre Ferring Ministère des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur, de la Coopération, de l’Action Humanitaire et de la Défense Secrétaire-Coordinateur Eva Kremer Société Nationale de Crédit et d’Investissement Membres Alain Bellot Ministère des Finances Michel Brachmond Chambre des Métiers Claude Lanners Ministère de l’Economie Claude Lutty Ministère de l’Economie Etienne Reuter Ministère des Finances Jean-Claude Vesque Chambre de Commerce L’organisation de la SNCI 1045528_RDC_INT 11/11/05 14:23 Page 92 Rapport et Bilan 2003 Impressum: © SNCI 2004 Impression Conception Photographie Imprimerie Faber rose de claire, design. Raymond Clement © 2004, ARCELOR S.A., CTI Systems S.A., SES Global S.A., CARGOLUX Airlines International S.A. 92 Page 1 SNCI SOCIETE NATIONALE DE CREDIT ET D’INVESTISSEMENT Adresse: Téléphone: Fax: E-mail: Site internet: Adresse postale: 7, rue du Saint-Esprit L-1475 Luxembourg 46 19 71-1 46 19 79 [email protected] http://www.snci.lu B.P. 1207 L-1012 Luxembourg REINESCH Gaston: Président 461971-21 BOLLIG Georges: Directeur 461971-23 KREMER Eva: Conseiller de Direction 461971-28 GOELER Marco: Chef du Département Industrie et Technologie 461971-26 SCHROEDER Jean: Chef du Département PME 461971-31 WEBER Marc: Chef du Département Comptabilité 461971-27 STEYER Marc: Inspecteur, Département PME 461971-25 SCHETGEN Marie-Anne: Assistante de direction 461971-22 THEIS Pascale: Assistante de direction 461971-32 Rapport et Bilan 2003 Rapport et Bilan 2003 14:31 SNCI SOCIETE NATIONALE DE CREDIT ET D’INVESTISSEMENT www.snci.lu SOCIETE NATIONALE DE CREDIT ET D’INVESTISSEMENT 11/11/05 SNCI SNCI 1045528_RDC_COV Société Nationale de Crédit et d’Investissement Luxembourg