ÀMadagascaretdanslarégion,JeanGiulianoNicolRamarovahinyn'adoncpasfinidefaireparlerdelui.Cette
polémiqueluiadéjàvaluquelquessemainesdeprisonl'annéedernièreaprèsqueFanomezantsoaZaraniainal'a
accuséd'avoirvolésaformuleZAR1,ZAR2etZAR3pourlesquellesilavaitdéjàdécrochéunbrevet.
Ramarovahinyavaitcependantbénéficiéd'unnon‐lieudanscetteaffaire,quiavaitfaitl'actualitéàMadagascar.
Moinsde10,000euros.
Danssamiseaupoint,soulignantlesuccèsdestraitementsqu'ilprocureàdifférentesmaladies(cancer,leucémie,
diabète,asthme,hépatites,dépendance,impuissance,etc.),Ramarovahinyaffirmequesoncabinetreçoitdeplus
enplusdepatientsparcequ'ildonnedebonsrésultats.LesrecherchesautourduJMARengageraientd'importants
moyensfinanciers,d'oùsonappelàl'aideaugouvernementmalgache.Aucascontraire,ilprétendqu'ilcéderala
formuleàunautrepays.Dansuneinterviewpubliéel'annéedernièresursobika.com,ilavaitpréciséque"quand
j'étaisàMaurice,lesMauriciensavaientprévuungrandhôteletontpensélancerletourismesanté.C'estpourvous
direàquelpointleprojetestimmense".
DanssalettreauDrGaud,JeanGiulianoNicolRamarovahinyconclut:"Pourlerespectdugrandnombrede
maladesquisouffrentatrocementtouslesjours,ilestsaged'arrêterdefaireobstructionàunprojetquiestavant
touthumanitaire."
Toutcecin'estpasdonné.Questionnésurlecoûtdutraitementsursokira.com,ilavaitrépondu:"Letraitementne
peutdépasserles10,000euros:lemaladeaprèstraitementserasoigné.Silesmaladesenregistréssontaunombre
de30millionsdanslemondeetsinouspouvonsensoignerqu'unmillionuniquement,àvousdecalculerceque
nouspouvonsgagner."
DrPyndiah:"Jedémenscatégoriquement"
RégulièrementcitéenguisederéférenceparJeanNicolRamarovahiny,leDrPyndiahapportepoursapartun
cinglantdémentiàcertainesdesinformationspubliéesparleMalgacheausujetduJMAR1.Faceàlapublicitéde
Phytopharma,ilseveutfermedanssespropos:"Jedémenscatégoriquementl'affirmationselonlaquelleleJMARa
euungrandsuccèsàl'îleMaurice."ÀScope,quilerencontraitdanssoncabinetlasemainedernière,ilaprécisé:
"Lestestsréalisésneconcernentquedeuxpersonnes.C'estloind'êtrereprésentatif.Commentparlerde"grand
succès"àpartirdelà?"
ÀMaurice,explique‐t‐il,lespromoteursduJMARavaienttenté,dansunpremiertemps,detesterleurproduitsur
aumoinshuitpatients,qu'ilsavaientplacésdansunemaisonàQuatre‐Bornes.Maisladifficultédegérerles
maladeslesavaitpoussésàrevoirleurapprocheavantlafindutest.LeDrPyndiahexpliquequ'ilaalorsété
approchéparlesdeuxpartenaires(JeanNicolRamarovahinyetunMauricien)pourqu'ilsuivedeuxautrespatients
àquileJMARavaitétéadministré.Auboutd'unedizainedesjours,"visiblement,lesdeuxpatientssemblaientse
portermieuxetdestestsontensuitemontréqueleurstauxdeCD4avaientsensiblementaugmenté",expliqueleDr
Pyndiah,quireconnaîtavoirétéimpressionnéparcespremiersrésultats.
Maistoutn'étaitpasjoué.Ilditavoirexpliquéàsesinterlocuteursqu'illeurétaitnécessairedesuivreleprotocole
établiparl'OMSpourqueleremèdesoitscientifiquementcontrôléselonlesdifférentesphasesétablies.Ilfallait
aussiprouverqueleJMARintervientsurlessymptômesaffichésparlespatients.
Bienqu'ilsn'aientpasétéguérisduVIH/SIDA,lesdeuxpatients,ditlevirologue,seportenttoujoursbien.Maisau
stadeoùsontleschoses,"nousnepouvonsconsidérerleJMARcommeunmédicamentpuisqu'iln'atoujourspas
étéreconnuparl'OMS",ajouteleDrPyndiah.Ceprotocolen'ayantpasétérespectéetlestestsattendusn'ayant
pasétéréalisés,leDrPyndiahgardetoujourssesréserves.
Parailleurs,illanceunappelurgentauxpatientssousmédicamentsquiseraienttentésd'avoirrecoursauJMAR:
"Ilsdoiventimpérativementcontinuerleurtraitementauxantirétroviraux."
ArticleparudansScope,éditiondu19janvier2011
http://www.lemauricien.org/wes/110119/vs.htm