Infections virales IAH AC Infections virales © IAH 2008 Les infections virales appartiennent aux causes principales des maladies traitées en médecine générale. D’un point de vue homotoxicologique la plupart des infections virales doivent être prises très au sérieux puisque par définition ce sont des homotoxines intracellulaires menant souvent à la mort cellulaire via la défense cellulaire qui se concentre sur des cellules infectées par des virus. Sur le TEM les infections virales appartiennent initialement à la phase d'imprégnation, mais peuvent provoquer la dégénération et même des phases de dédifférenciation dans un laps de temps relativement court. À côté de l'infection virale même on voit souvent des complications. Celles-ci peuvent être des surinfections bactériennes, mais aussi des complications plus sévères connues sous le nom de syndrome post-viral (comme dans les infections par EBV). La médecine conventionnelle n’a que quelques réponses dans le traitement des infections virales banales et est plus avancée quand il s’agit d’inhiber des infections virales sérieuses (par exemple la trithérapie dans le traitement contre le SIDA). Cela signifie pour l'omnipraticien, qu’il ne peut traiter les infections virales banales uniquement que symptomatique-ment : la réduction de la fièvre et le contrôle de l'inflammation. 1 Le virus • Vient du latin et signifie le poison. Est l’homotoxine intracellulaire exogène la plus commune • Petite entité génétique dans une couche de protéine ou une capside • Non considéré comme unité vivante ou entité © IAH 2008 2 Un virus est une particule extrêmement petite, microscopique, qui se reproduit en infectant les cellules spécifiques d'une créature vivante. Les virus peuvent uniquement se reproduire en infectant une cellule hôte et ne peuvent donc pas tous seuls, comme le font les bactéries. Les virus consistent principalement en un matériel génétique, encapsulé dans un manteau de protéine, appelé une capside. Dépendant de la classe, ils sont capables d'infecter une large variété d'organismes : tant eucaryotes (animaux, levures, moisissures que plantes) et procaryotes (bactéries). Le mot virus vient du latin et signifie poison (syn. venenum). La discussion existe toujours pour savoir si le virus est un organisme vivant ou pas puisqu‘il n'a pas toutes les particularités d'un organisme vivant (propre reproduction). La plupart des scientifiques les considèrent comme non-vivants. 2 Les principaux micro-organismes • • • • Bactéries Virus (10-6 et 10-8 mètres) Moisissures Micro-organismes les plus simples • Prions • Viroïdes © IAH 2008 3 Les virus appartiennent à la classe des micro-organismes qui sont en fait parfois des organismes ou non. Le même chose peut être dite des viroïdes et des prions. Mais une séparation claire et une différentiation entre les différents types doit être faite pour éviter toute confusion à cet égard. La différence principale entre les bactéries et les virus est leur modalité de prolifération ou la reproduction propre. Les virus ne peuvent pas se reproduire (puisqu’ils ont besoin d'une cellule hôte pour cela), les bactéries le peuvent. Nous pourrions dire qu'un virus ressemble plus à un des micro-organismes les plus simples, comme les viroïdes ou les prions, qu'à des bactéries ou des moisissures. La taille du virus est comprise entre 10-6 et 10-8 mètres, un micromètre et 10 nanomètres. 3 Les virus ont une: • Spécificité • Affinité • Autonomie • Auto-défense • Capacités de prolifération © IAH 2008 4 Les virus ont quelques caractéristiques spécifiques. Il faut donc une défense spécifique pour les combattre. Alors que les neutrophiles peuvent tuer beaucoup de bactéries différentes, les virus doivent d'abord être attachés à un anticorps très spécifique pour déclencher une production d'anticorps. Les virus ont aussi une affinité, un tropisme cellulaire, ils cherchent uniquement l'organe spécifique ou les cellules tissulaires pour l’utiliser comme cellule hôte et laisseront d'autres types de cellules «intactes». De cette affinité vient la symptomatologie spécifique que nous observons dans les différentes infections virales, puisque chaque virus produira uniquement une pathologie cellulaire dans des tissus bien définis. Leur autonomie se réfère à leur capacité de rester dans «un état latent», même pendant des années, quand ils ne peuvent pas se reproduire. Par contraste avec presque tous les autres organismes vivants, ils n'ont pas besoin de nutrition, ni de respiration. Même complètement isolés, ils peuvent maintenir leur état toxique et devenir actifs chaque fois qu’ «une cellule du juste type» est dans l'environnement. D'autre part, ils dépendent entièrement des cellules pour se reproduire ce qui leur donne moins d'autonomie que les bactéries qui se diviseront quand l'environnement adéquat est présent. Les virus se défendent de beaucoup de façons contre les conditions environnementales et même contre la défense de l'organisme contre leur présence. Cette autodéfense est un des principaux problèmes pour maintenir une immunité contre eux. Les systèmes de défense connus des virus incluent : L’inhibition MHC : le virus entre dans la cellule sans créer d’l'élimination de la cellule hôte par des cellules cT en raison de l'inhibition du marquage MHC de cette cellule. La coupure d'anticorps : les anticorps exacts sont produits mais une fois connecté le virus les débranche. La Mutation : le virus subit une mutation avec le temps pour que les anticorps synthétisés ne soient plus utiles. L’infection des cellules de défense : le virus utilise une cellule de défense comme hôte et crée ainsi un problème de défense contre lui dans l'organisme. Ils prolifèrent en «reprogrammant» le matériel génétique de la cellule hôte. 4 Le virus fait de l‘auto-défense • Mutation • MHC-inhibition • Coupure • Emploi des cellules de défense comme hôte © IAH 2008 5 Le virus se défend aussi contre les systèmes de défense de l'organisme hôte. On voit quatre stratégies principales ici : Mutation : avec le temps le virus change d'une telle façon que l'immunité acquise avec la formation d'anticorps spécifiques ne le neutralise plus vraiment désormais. Ainsi un autre contact avec (presque) le même virus n'est pas reconnu par le système immunitaire et le patient est réinfecté et rechute. Inhibition du MHC : quelques virus sont capables de s'immiscer dans la cellule, inhibant la présentation MHC de leurs caractéristiques. Cela signifie qu'une cellule infectée ne présentera pas l'état d’infection dans son MHC et ne sera donc pas détectée par une cellule cytotoxique. De cette façon la cellule continuera à reproduire le virus sans être éliminée par les cellules de défense appropriées. «Le capping» ou coupure est le phénomène par lequel un virus rejette l'anticorps avec lequel il a été lié. En le faisant le virus peut toujours pénétrer la cellule et n'est pas «marqué» pour l'élimination finale par phagocytose Utiliser une cellule de défense comme cellule hôte est une stratégie de protection très dangereuse du virus parce que la défense de l’organisme est affaiblie de plusieurs façons. La cellule hôte de défense infectée sera éliminée par d'autres cellules de défense et la production de médiateurs de défense sera réduite en raison d'une diminution en nombre des cellules. L’emploi d’une cellule de défense comme hôte est une stratégie de protection particulièrement dangereuse du virus parce que la défense naturelle de l’organisme est affaiblie de différentes façons. Les cellules de défense infectée vont être éliminées par d’autres cellules de défense et la sécrétion des médiateurs de défense est diminuée par la baisse du nombre de cellules. 5 Une cellule de défense peut elle-même devenir une cellule hôte pour les infections virales B lymphocytes Virus Epstein-Barr Virus herpétique gamma de souris Virus de la maladie bursale infectieuse T- lymphoocytes Homme T virus lymphotrope 1 et 2 SIDA Virus morbilleux Virus herpétique de Saimiri Herpès virus Humain 6 Macrophages virus Visna SIDA Cytomégalovirus Virus de Lacticodéshydrogénase © IAH 2008 6 Comme mentionné sur la diapositive, une autodéfense du virus peut consister à choisir une cellule de défense comme hôte. C'est une situation tout à fait dangereuse et complexe pour l'organisme, puisque les cellules de défense sont cruciales pour la défense de l'organisme. Quand les virus ont de l'affinité pour des cellules de défense et les utilisent comme hôte, la défense est deux fois affaiblie. Une fois parce que la cellule de défense infectée doit être éliminée et la seconde à cause de l'auto-réduction des cellules de défense elles-mêmes. La mononucléose (EBV) est un bon exemple de la façon dont un virus peut saper un système entier. Le SIDA est certainement l’exemple le plus classique et beaucoup d'autres infections virales sévères sont enregistrées. 6 Quelques maladies virales • SIDA • Lymphome de Burkitt • Varicelle • Grippe • Fièvre du Colorado • Dengue • Encéphalite • Boutons de fièvre • Verrues génitales • Gastroentérite • Herpes génital • Rubéole • Hépatite • Influenza © IAH 2008 • Leucémie • Cancer hépatique • Rougeole • Mononucléose • Oreillons • Polio • Rage • Variole • Verrues • Molluscum contagiosum • Fièvre jaune • Zona • etc... 7 C'est une liste loin d’être complète de maladies causées par des virus. Selon le type de virus et le type de cellules utilisées comme cellule hôte, la maladie est plus ou moins létale. En fait, aucune infection virale ne devrait être négligée, même si elle ne provoque pas de symptômes sévères, puisque les dégâts intracellulaires sont toujours sévères d’un point de vue homotoxicologique et qu’une cellule endommagée est imprévisible dans son évolution si elle n’est pas éliminée par le système de défense approprié. 7 Classification des virus par espèces (Classification de Baltimore) • ADN virus • dsADN virus (herpes, variole,…) • ssADN virus (parvovirus B19,…) • ARN virus • dsARN virus • +ssARN virus (Hepatite C, SARS,…) • -ssARN virus (rougeole, oreillons…) • ADN-ARN reverse transcribing virus • ARN-RT virus (HIV-1,…) • ADN-RT virus (Hépatite B,…) ds: double stranded Ss: single stranded +ss: positive single stranded -ss: negative single stranded RT: reverse transcribing © IAH 2008 8 Virus ADN: Groupe I : ces virus possèdent de l'ADN bicaténaire et incluent les familles virales des Herpesviridae (des exemples : HSV1 (l'herpès oral), HSV2 (l'herpès génital), VZV (la varicelle), EBV (le Virus d'Epstein-Barr), le CMV (le Cytomégalovirus)), Poxviridae (la variole) et beaucoup de bactériophages. Le mimivirus a été aussi placé dans ce groupe. Groupe II : ces virus possèdent un ADN monocaténaire et incluent les familles virales des Parvoviridés et le bactériophage M13. Groupe de VIRUS À ARN Groupe III : ces virus possèdent des génomes d'ARN bicaténaires, par exemple le rotavirus. Ces génomes sont toujours segmentés. Groupe IV : ces virus possèdent un monocaténaire de sens positif des génomes d'ARN. Beaucoup de virus bien connus sont trouvés dans ce groupe, y compris les picornavirus (qui sont une famille qui n’inclut que des virus bien connus comme le virus de l'Hépatite A, les entérovirus, les rhinovirus), le virus du SRAS, le virus de l'hépatite C, le virus de la fièvre jaune et le virus de la rubéole. Groupe V : Ces virus possèdent le monocaténaire de sens négatif des génomes d'ARN. Les mortels Ebola et Marburg sont des membres bien connus de ce groupe, avec le virus grippal, la rougeole, les oreillons et la rage. Les virus à transcriptase Groupe VI : ces virus possèdent des génomes d'ARN monocaténaires et reproduisent la transcriptase. Les rétrovirus sont inclus dans ce groupe, dont le SIDA est un membre. Groupe VII : ces virus possèdent des génomes d'ADN bicaténaires et reproduisent la transcriptase. Le virus de l'hépatite B peut être trouvé dans ce groupe. 8 Prolifération virale © IAH 2008 9 Les virus ADN, comme les virus herpès, pénètrent l'hôte via endocytose. Fréquemment après une collision fortuite avec un récepteur superficiel approprié sur une cellule, le virus pénètre dans la cellule, le génome viral est sorti de la capside et les polymérases des hôtes commencent à transcrire l'ARNm viral. De nouveaux virions sont assemblés et sortis par destruction cellulaire ou par bourgeonnement de la membrane cellulaire. Les VIRUS À ARN peuvent être classés dans environ quatre groupes différents selon leur mode de reproduction. La polarité de l'ARN détermine en grande partie le mécanisme. réplicatif, aussi bien le matériel génétique monocaténaire ou bicaténaire. Quelques VIRUS À ARN sont en réalité ADN, mais utilisent un ARN INTERMEDIAIRE pour se répliquer. Les VIRUS À ARN ont une réplicase créant les copies de leurs génomes. Les virus à transcription : formation d'ADN d'une MATRICE D'ARN. Ces virus contenant des génomes d'ARN utilisent un ADN intermédiaire pour se répliquer, tandis que ceux contenant des génomes d'ADN utilisent un intermédiaire d'ARN pendant la reproduction du génome. Les deux types de virus utilisent l'enzyme transcriptase inverse pour effectuer la conversion de l’acide nucléique. Le résultat final est toujours le même: •Le virus est reproduit par la cellule et la multiplication des virus infectera d'autres cellules semblables •La cellule infectée a perdu sa caractéristique utile pour l'organisme et doit être éliminée. •Les virus reproduits déclencheront la défense humorale pour créer des anticorps spécifiques pour éviter la pénétration de la cellule et augmenteront l'élimination virale •Il y aura perte fonctionnelle du tissu affecté en raison du fonctionnement incorrect des cellules. 9 Progression d‘une infection virale R e s p o n s e Virus Antibody Tc cell NK cell 0 2 4 6 8 10 12 14 Durée infection (jours) Réponse de la défense à l‘infection virale © IAH 2008 10 La progression de la prolifération virale progresse par étapes. Après la contamination il y a une étape d'incubation dans laquelle le virus prolifère. Des l'infection des premières cellules d'un organisme, des cellules cytotoxiques, attirées par l'épitope viral classe MHC I, commencent à détruire la cellule endommagée. On ne sait pas précisément comment les cellules NK sont capables de détecter des cellules infectées même sans aucun changement de MHC (comme dans l'infection par les virus qui inhibent le MHC pour se protéger). En éliminant les cellules infectées, la prolifération ou la reproduction du virus est fortement inhibée. Les virus libres, qui se déplacent dans les liquides organiques ne peuvent pas être éliminés par des activités de défense non spécifiques et ont besoin de la production d'anticorps spécifiques. C'est le rôle de la défense humorale dans les infections virales. Les lymphocytes B commencent à produire des immunoglobulines spécifiques qui s'attachent aux virus et les rendent inoffensifs «marqués» et «préparés» pour être éliminés par le système de défense. Ainsi, après la production d'anticorps, l'élimination des virus 'libres' est possible. Le seul problème est que cela prends des jours ou encore plus longtemps pour produire les anticorps, le temps pour le virus de rechercher une autre cellule hôte pour laquelle il a une affinité. Après l'infection, les anticorps spécifiques sont mis en mémoire et l'immunité est acquise contre ce virus. Si le virus ne subit pas de mutation, l'immunité perdure une vie entière. 10 Protection de l’organisme à 2 niveaux • Destruction des cellules affectées • MHC-classe I • IFN • Cellules NK • Cellules cT • Destruction du virus • MHC-classe II • Défense spécifique • Production de (surtout) IgG • Attachement d’Ig au virus • Phagocytoses (défense non spécifique) © IAH 2008 11 Nous pouvons conclure que la défense contre les virus ce fait à deux niveaux, le niveau cellulaire et humoral. La défense cellulaire est concentrée sur les cellules affectées, inhibe la prolifération virale en détruisant les centres de reproduction de virus. Un changement de MHC-classe I sur les cellules stimule les cellules cT (cellules cytotoxiques) et même les cellules NK pour intervenir. Comme cela se fait presque dès le début de l'infection virale, l'efficacité des deux types de cellules de défense est cruciale dans l'inhibition de la prolifération. À côté des cellules cT-et NK, la sécrétion d'interféron par les lymphocytes t joue un rôle crucial dans l'inhibition du virus. L'interféron a des propriétés antivirales, il est un protecteur cellulaire et augmente généralement la défense contre le virus. La défense cellulaire est dirigée par les TH-1. D'autre part, en parallèle de la défense cellulaire, une réaction TH-2 est déclenchée via le MHCclasse II et les cellules de défense (par exemple l'APC) Un antigène spécifique, dans notre cas viral déclenche le mécanisme. La défense est fondée, principalement sur la production d'anticorps. Cette défense humorale aboutira à une production d'anticorps pour rendre inoffensif l'antigène viral, prêt à être détruit par la défense non spécifique. Les deux types de défense, l'humorale et la cellulaire, se fondent l'une dans l'autre. Si l'une d'entre elles est déficiente ou inexistante, aucune défense efficiente n'est possible. C'est le cas dans le SIDA, où trop de cellules T sont infectées et une réaction appropriée de la défense de l'organisme n'est plus possible. À la fin, le patient du SIDA ne peut même plus se protéger contre une infection bactérienne, virale ou mycosique banale et peut même en mourir. 11 Interferon: sources et inducteurs Propriétés Alpha Beta Gamma Anciennes Leucocyte IFN Fibroblaste IFN Immune IFN désignations Type I Type I Type II Inducteurs Virus (RNA>DNA) Viruses (RNA>DNA) Antigènes, Mitogènes dsRNA Principale source Leucocytes, Epithèles © IAH 2008 dsRNA Fibroblastes, épithèle T-lymphocytes, cellules NK 12 Comme déjà mentionné, l'interféron joue un rôle crucial dans la défense antivirale. On connaît trois groupes principaux d'interféron : l’IFN-α, l’IFN-β et IFN-γ. Autrefois le terme Type I a été utilisé pour l’IFN-α et l’IFN-β. L’IFN-γ a été mentionné comme l'interféron de Type II. Dans la littérature plus ancienne ont a même utilisé la terminologie «l'interféron des leucocytes», «l'interféron de fibroblastes» et «l'interféron immunitaire». Les virus à ARN bicaténaires (ds l'ARN) inciteront la sécrétion d'interféron alpha et bêta. C'est aussi le cas avec la plupart des autres virus. D'autres antigènes (incluant d'autres classes de virus) et mitogènes inciteront surtout la sécrétion d'interféron gamma. L'interféron est sécrété par les différents types de cellules, principalement par les cellules de défense. L'interféron α est principalement sécrété par les cellules épithéliales et un grand groupe de leucocytes. L’interféron β est sécrété par les fibroblastes dans l'ECM et dans les cellules épithéliales. Les lymphocytes t et les cellules NK sécrètent l’interféron γ. 12 IFN-γ • MHC-classe I (des cellules d'organe) induit : • Activation des macrophages et phagocytose accrue • Activité antivirale • Inhibition de la prolifération virale par la protection cellulaire directe contre l'intrusion virale • Inhibe la défense TH-2 et favorise la voie TH-1 (l'élimination de cellule infectée) © IAH 2008 13 L’interféron γ devrait attirer spécialement notre attention puisqu’il est activé par toutes les infections virales. Il augmente la défense aux différents niveaux en même temps. L’IFN-γ active via le MHC-classe I la voie Th1 en présentant des protéines spécifiques virales aux Lymphocytes t, et la défense TH-2 contre l'antigène. Indirectement via l'induction TH-1, l'activité des macrophages est augmentée. L’IFN-γ crée un état antiviral et favorise la voie TH-1 en inhibant la voie TH-2 dans la balance TH-1/TH-2. En conséquence, au début d'une infection virale, les cellules cT sont très actives dans l'élimination des cellules de tissus infectés. IFNγ protège aussi la cellule contre l'intrusion virale. 13 Inhibition Virus APC activation motif Cellule dendritique IL-12 F-β TG cellules NK TH-2 Mastocyte TH-3 TGF IL-4 -β Eosino- IL-10 phile TH-1 TH-2 IFN-γ IL-2 IFN-γ IL-2 IFN-γ IFN -γ/ TN Fβ Cellule B cT IgG2a activation IL-12 macrophage activation © IAH 2008 IL-4 IL-5 IL-3 IL-4 IL-6 IL-13 IL-10 Cellule B Mastocyte Autres classes de Ig croissance 14 Un grand nombre de médiateurs règle les réponses immunitaires. Bien que les deux côtés de la balance de TH1/TH2 incitent des actions différentes ils sont tous les deux capables «de contrôler» et d’inhiber réciproquement leurs propres actions. La voie TH1 inhibera, via la production d'interféron gamma, la voie TH2 et l'autre voie celle de TH2 peut via la production d'interleukine 10 inhiber la voie TH1. Au-dessus de TH1 et TH2 il y a les cellules régulatrices (TH3 ou cellules Treg) qui via la sécrétion de TGF bêta peuvent inhiber tant la voie TH1 que TH2. En fonction de la défense cellulaire ou humorale des différents types d’immunocytes sont activés. Dans les deux voies l'activité de la dernière cellule dans la cascade influence l'entrée de la voie. Les macrophages stimulent l'activité TH1 via la production d'IL-12, mais sont eux-mêmes activés par la production d'IFN-γ et de TNF-α, deux produits de la cellule TH1. De cette façon une boucle est créée. On voit une boucle semblable dans la voie TH2. Les mastocytes incitent l'activité TH2 qui via la production d'Interleukine 3, 4 et 10 activera le mastocyte. Pour conclure nous pouvons dire que tant la voie TH1 que la voie TH2, via une rétro-activation positive, stimulent leur propre boucle qui est seulement inhibée par l'inhibition réciproque entre TH1 et TH2 et la supervision régulatrice des cellules Treg. 14 Action de l’IFN • «La liaison de l’IFN avec ses récepteurs provoque la transcription d’un groupe de gènes qui codent pour les protéines antivirales impliquées dans la prévention de la réplication. La cellule est ainsi protégée contre l’infection virale jusqu’à la dégradation des protéines antivirales, ce processus prends plusieurs jours» • IFN protège la cellule et inhibe la prolifération virale!!! © IAH 2008 15 Le blocage d'une cellule pour l'intrusion et la reproduction virale est causé par l'activation de certains gènes, après le stimulus du récepteur spécifique d’IFN. En activant ces gènes la cellule produit des protéines qui évitent ou bloquent la reproduction du virus dans cette cellule. Cet état de protection peut durer pendant des jours après le déclenchement du récepteur, ce qui signifie que la cellule est, «en panne» pour la prolifération virale. Pour de bonnes raisons nous pouvons déclarer que l'interféron travaille comme un protecteur cellulaire qui inhibe, de beaucoup de façons indirectes, la prolifération ou la reproduction virale. 15 Usages cliniques des interférons Interferon Therapeutic use Hepatitis B (chronic) Hepatitis C IFN-alpha, IFNbeta Herpes zoster Papilloma virus Rhino virus (prophylactic only) Warts Lepromatous leprosy IFN-gamma Leshmaniasis Toxoplasmosis Chronic granulomatous disease (CGD) © IAH 2008 16 L’interféron est utilisé en médecine conventionnelle pour le traitement de beaucoup de maladies. La liste ci-dessus n'est pas complète, mais donne une idée des applications. 16 Effets secondaires de l’IFN Effets secondaires • Fièvre Malaise Fatigue Myalgies © IAH 2008 Toxicité pour: • Rein Foie Moelle osseuse Cœur 17 L'utilisation de la cytokine interféron, en médecine classique, comme médicament n'est pas sans risques et effets secondaires. En raison de son impact puissant sur le mécanisme réglant le potentiel de défense nous voyons de nombreux effets secondaires faisant que ce type de médicaments doit être un deuxième choix. Les patients prenant de l'interféron se plaignent souvent de fièvres soudaines et intermittentes. Un sentiment de malaise et une grande fatigue font que le patient rejette souvent sa thérapie. Les myalgies aussi sont une des plaintes principales des patients sous interféron. L'interféron, et certainement après l'utilisation à long terme, peut provoquer des problèmes graves. On sait qu’il est hépatotoxique et qu’il attaque les reins, le cœur et même la moelle osseuse. C'est une des raisons qui nous oblige à user de l'interféron pour une période courte, aussi courte que possible ! 17 Anticorps Spécificité Ig-type © IAH 2008 18 La caractéristique principale de défense spécifique est la génération d'immunoglobulines. Les immunoglobulines des anticorps sont antigènes spécifiques. Un anticorps a la forme d'une grande protéine en forme de Y qui est utilisée par le système immunitaire pour identifier et neutraliser les objets étrangers (antigènes) comme les bactéries et les virus. Chaque anticorps reconnaît un antigène spécifique unique à sa cible. C'est parce que les deux bouts du « Y » contiennent un «paratope» (une structure analogue à une serrure) qui est spécifique pour un «épitope» particulier (analogue à une clef) un antigène, permettant à ces deux structures de se lier précisément ensembles, comme une serrure et une clef. Ce mécanisme précis permet à un anticorps d'étiqueter un microbe ou une cellule infectée pour la faire attaquer par d'autres parties du système immunitaire, ou pour directement neutraliser sa cible (c'est-à-dire en bloquant une partie d'un microbe qui est essentiel pour son invasion et survie). La production d'anticorps est la fonction principale du système immunitaire humoral. Un anticorps est composé d'une lourde chaîne constante et une chaîne légère variable, avec un «paratope» spécifique - sur lequel les sites de liaison sont situés. Les immunoglobulines constituées par l'association de membranes sont seulement trouvées sur la surface des Lymphocytes B et facilitent l'activation de ces cellules après la liaison de leur antigène spécifique et par la suite la différenciation en plasmocytes pour la génération d'anticorps, ou les cellule-mémoires qui se rappellent des antigènes étrangers pendant des expositions futures. Dans la plupart des cas, l’interaction de la Cellule B avec une T-assistante est nécessaire pour produire l'activation complète de la Cellule B et, donc, la synthèse d'anticorps suit la liaison d'antigènes. 18 Défense et cible : résumé Défense Hôte Effecteur Cible de l‘effecteur Réponse rapide non spécifique Fièvre Réplication virale Phagocytose Virus Inflammation Réplication virale Activité cellules NK Cellule infectée par virus Interféron Réplication virale, immunomodulation Réponse Immunitaire cellulaire Lymphocytes CT Cellule infectée par virus Macrophages activés Virus, Cellule infectée par virus Lymphokines Cellule infectée par virus, immunomodulation Cytotoxicité liée aux anticorps Cellule infectée par virus Réponse immunitaire humorale Anticorps Virus, Cellule infectée par virus Anticorps + complément Virus, Cellule infectée par virus © IAH 2008 19 Nous pouvons diviser les défenses de l'hôte en 3 sortes de stratégies. Chaque stratégie inhibera un ou plusieurs aspects de la prolifération virale. 1. La première réponse est la défense non spécifique, principalement TH-1 est responsable de la phagocytose, de l'inflammation, de l'activité des cellules NK, de l’augmentation des cellules cytotoxiques, de la production d'interféron (particulièrement l'IFN-γ) et de l'augmentation de la température corporelle (la fièvre a un effet inhibiteur sur le virus. 2. Le deuxième niveau est une réaction immunocompétente cellulaire. Nous voyons une nouvelle activation des macrophages et une phagocytose accrue, les lymphokines sont excrétées et la cytotoxicité accrue contre l'anticorps des sites marqués. 3. Au troisième niveau, où un TH-2 a servi d'intermédiaire la réponse augmentera la défense humorale, principalement par la production d'anticorps. Le système du complément augmentera la cytolyse, stimulera les médiateurs inflammatoires et créera finalement l'opsonisation des antigènes. Le but principal est d'éliminer les cellules infectées et/ou lier des antigènes aux anticorps pour que l'élimination puisse se faire. 19 Problèmes avec les infections virales • Bien que la médecine conventionnelle a plusieurs médicaments pour combattre les infections bactériennes, peu de stratégies efficaces sont disponibles pour empêcher la prolifération virale. • Le traitement symptomatique des infections virales favorise souvent le virus, pas l'organisme, (la fièvre par exemple a un effet inhibiteur viral). Les médicaments antipyrétiques font baisser la fièvre et inhibent ainsi l'efficacité de la défense naturelle de l'organisme contre le virus. • Les mécanismes de régulation contre n'importe quelle infection sont des médiateurs dosés très subtilement. L‘intervention avec n'importe quelle substance en hautes doses dérèglera l'autorégulation de ce système pendant une longue période et augmentera même le risque d’une rigidité de régulation. © IAH 2008 20 Bien que le traitement symptomatique semble avoir un bon effet thérapeutique à court terme, en réalité les virus profitent de la suppression des systèmes régulateurs pour infecter plus de cellules. Seule une approche thérapeutique, respectant les processus d'autorégulation de l'organisme humain peut augmenter, par des corrections subtiles, l'efficacité de la propre défense de l'organisme. Pour faire cela, les médicaments antihomotoxiques interviennent au niveau de la sécrétion des médiateurs cruciaux dans le processus d'activité antivirale du système de défense. D'aucune manière, le blocage d'un processus inflammatoire viral peut être considéré comme curatif car seule l'inflammation peut éliminer l'antigène. La fièvre peut en effet être dangereuse, si elle extrêmement élevée, mais devrait être vue comme une défense constante parce qu'elle essaye d'inhiber la prolifération du virus. L'effet cascade d'une inhibition virale est presque logarithmique. Chaque cellule qui n'a pas été infectée est une cellule épargnée, qui ne va plus reproduire le virus, ce qui implique une activité moindre des cellules cytotoxiques et NK, donc moins d’anticorps à produire, moins de phagocytes sont alors nécessaires pour purifier la matrice, ce qui donne moins de symptômes, … 20 Virus et cancers Virus Cancer Epstein-Barr virus Lymphome de Burkitt Certains cancers de la gorge et du nez Autres lymphomes chez des patients avec SIDA Hépatitis B and C viruses Cancer du foie Herpes virus 8 Sarcome de Kaposi' (SIDA) Lymphomes des cellules B (SIDA) Human papillomavirus Cancer du col de la matrice © IAH 2008 21 À l'heure actuelle on ne connaît que quelques virus qui endommagent les cellules hôtes d'une telle façon que la division cellulaire est perturbée et que les cellules se transforment en cellules cancéreuses. De nouveau cette liste est limitée, probablement que la recherche montrera que plus de virus sont capables de cela. Cela ne devrait pas nous étonner puisqu’une infection virale est une intoxication intracellulaire, même intranucléaire. Une fois que la fonction génétique est dérangée ou changée, le résultat est imprévisible. Si un système de défense affaibli ne réagit pas convenablement pour détruire et éliminer la cellule infectée, «une bombe à retardement» est installée. 21 Le meilleur médicament contre les virus est l'immunité acquise Vaccination versus expérience vitale © IAH 2008 Des vaccins sont disponibles contre certains virus et il semble très logique de les utiliser. Mais la vaccination est devenue une question très controversée en raison des avantages apparents à court terme, mais surtout par les énormes conséquences possibles pour l'humanité à long terme. À côté de l'efficacité d'un vaccin d'autres paramètres peuvent avoir une influence, comme p.ex.l'âge du patient. Les patients plus âgés devront vivre avec un état immunitaire sénescent ce qui diminue les chances pour une couverture immunitaire complète après la vaccination (voir IAH AC le système immunitaire et vieillissement). On sait qu’en médecine conventionnelle que des contacts faibles avec des micro-organismes obtenus par médiation TH-1 (en raison des vaccinations, des antibiotiques, NSAID, …) aboutiront à un TH-2 plus exprimé plus tard dans l’existence (par exemple des allergies). Seulement un vécu véritable - par des infections, aboutira à une balance TH-1/TH-2 équilibrée et à une immunité créée efficace. Donc, d’un point de vue homotoxicologique, à part quelques virus mortels et des conditions géographiques ou climatiques néfastes (la sous-alimentation, la race, …), la meilleure immunité doit être créée par le contact réel avec le virus. La thérapie devrait se concentrer sur des réactions immunitaires bien dirigées. La thérapie de régulation semble à nouveau être la seule alternative raisonnable. Le dialogue sur la sécurité de beaucoup de vaccins n'est pas fini et régulièrement des articles et des études sont publiés tant sur le danger que sur la sécurité des vaccins. C'est une question presque morale et la question est s'il faut conseiller à une population entière de se vacciner avec un antigène pour protéger quelques individus, sans savoir ce que sera l'effet de la vaccination pour les générations futures sur … la population entière, ou si c'est plus sûr pour la population entière d’essayer seulement de traiter le peu d’infectés. De nouveau nous voyons une pensée à court terme dans l'approche médicale conventionnelle. 22 Médicament Indications Effets secondaires Acyclovir Herpes génital, herpes zoster et varicelle • Peu Amantadine Influenza A • • • • • • Cidofovir Cytomégalie • Dommage rénal • Leucopénie Famciclovir Herpes Génital s, herpes zoster, et varicelle • Peu © IAH 2008 Nausée et perte d’appétit Nervosité Photophobie Parole difficile Instabilité Insomnie 23 À côté du traitement «prophylactique» («médicament préventif») pour éviter les infections virales, il y a toujours le traitement antiviral quand une infection se fait. Dans les diapositives suivantes nous voyons les molécules communes utilisées dans l'approche médicale conventionnelle pour les infections virales diverses. Seulement quelques-unes ont des effets secondaires très mineurs. 23 Fomivirsen Cytomégalovirus rétinites • Inflammations oculaires Foscarnet Cytomégalovirus et herpes simplex • Dommage rénal • Convulsions Ganciclovir Cytomégalovirus • Leucopénie Interferon-alpha Hépatites B et C • Grippal • Inhibition moelle osseuse • Dépression ou anxiété Oseltamivir Influenza A and B • Nausées et vomissements Penciclovir Grippe • Peu Ribavirin • RSV • Hépatite C • Anémie © IAH 2008 24 24 Rimantadine Influenza A Trifluridine Herpes simplex kératites • Comme l’amantadine moins de symptômes nerveux • Problèmes oculaires • Œdème des paupières Valacyclovir Herpes génital herpes zoster, et varicelle • Peu Valganciclovir Cytomégalovirus • Leucopénie Vidarabine Herpes simplex kératites • Peu Zanamivir Influenza A et B (poudre à inhaler) • Irritation des voies respiratoires © IAH 2008 25 25 Inhibition de la prolifération virale par un traitement antihomotoxique © IAH 2008 On fera appel à l’immunomodulation, comme approche isolée dans les infections virales aiguës, en tant que deuxième des 3 piliers. Les 3 piliers seront utilisés pour le traitement antihomotoxique des infections récurrentes chroniques ou pour le syndrome post-viral. Comme exemple type des effets de l'immunomodulation par un médicament antihomotoxique dans les infections virales il vaut la peine d'étudier l'immunostimulant Engystol. 26 Les 3 piliers de l’Homotoxicologie DETOXIFICATION ET DRAINAGE IMMUNOMODULATION © IAH 2008 ACTIVATION CELLULAIRE 27 Comme le temps ne joue pas en faveur de la cellule lors d’une infection virale ou «intoxication» virale, plus tôt on fera une détoxification et un drainage des homotoxines, mieux c’est pour la cellule. C'est pourquoi le premier pilier du traitement homotoxicologique, le drainage et la détoxification, est une étape essentielle. Le deuxième pilier est l’immunomodulation. Comme l’épuration la plus rapide de la MEC est un système de défense actif et efficace, l’immunomodulation est très importante dans un protocole de traitement homotoxicologique, particulièrement si nous devons traiter des infections récurrentes chroniques ou des syndromes post-viraux. Activer ou régler les réactions immunes signifie, non seulement mettre le système de défense à un niveau adéquat, mais aussi maintenir les signes cliniques de l'inflammation à un niveau acceptable pour les patients, ou encore, stimuler un système immunitaire non-réactif. La mort cellulaire par élimination des cellules infectées par les cellules cT provoque un affaiblissement du tissu. Pour améliorer la qualité de vie du patient, nous aurons besoin du 3ème pilier du traitement antihomotoxique qui est le support cellulaire - et la régulation d’organes. De cette façon nous optimisons les fonctions des cellules saines, en compensant la perte fonctionnelle des cellules infectées. 27 Immunomodulateur principal lors d’infections virales : Engystol © IAH 2008 Dans les traitements antihomotoxique le principal immunomodulateur, efficace pour l'inhibition de la prolifération des virus, est l’Engystol. Il intervient principalement dans la sécrétion des médiateurs libérés pendant une infection virale. La recherche l'a montré actif sur les différents paramètres de la défense de l'organisme et c'est très important d'examiner chaque aspect de près. 28 Antiviral Activity of Engystol. An in vitro analysis. (Action antivirale d’Engystol. Analyse in vitro) Oberbaum M, Glatthaar-Saalmüller B et al. Journal of Alternative and Complementary Medicine 2005;11(5):855-62 © IAH 2008 La recherche fondamentale récente prouve que l'Engystol est efficace dans l'inhibition de la prolifération virale de différents virus. 29 Engystol® 80 [%] relat. inhibition* 60 40 20 0 Herpes-SV Rhino-V14 Adeno-V5 Influ-AV Resp-SV *Positive control = 0%; Engystol® diluted 1/2 © IAH 2008 30 Comparé au placebo l’Engystol inhibe dans les cultures cellulaires (étude in vitro) la prolifération de différents virus. Le virus de l'herpès simplex (HSV-1) a été inhibé de presque 80 %. L'adeno-5-virus (A5V) de presque 60 % et le virus syncytial respiratoire (RSV) de presque 40 %. Moins d'inhibition est observée sur le rhinovirus V14 et le virus de la grippe (grippe A). Bien que l'étude ne mentionne pas de pharmacodynamique pour les effets mesurés, les résultats sont assez clairs pour prouver l’effet antiviral (indirect) d'Engystol. 30 Effects of the homeopathic preparation Engystol® on interferon-γ production by human T-lymphocytes. (Effets d’un médicament homéopathique Engystol® sur la production d’interféron-γ chez les lymphocytes-T humains) Enbergs H, Immunological Investigations 2006; 35: 19-27 © IAH 2008 Une recherche fondamentale très récente a démontré un des effets de pharmacodynamie, probablement multiples, d'Engystol. Comme mentionné auparavant, l’Engystol intervient au niveau des médiateurs, dirigeant le mécanisme de défense contre les infections virales. 31 Les lymphocytes-T secrètent 24% plus d’interféron-γ sous Engystol que sous placebo. © IAH 2008 Sur les cultures humaines de lymphocytes-T Engystol a montré une sécrétion accrue d’interféron gamma par les lymphocytes t. Dans d'anciennes diapositives nous avons déjà expliqué l’action antivirale, et protectrice pour la cellule, de cette cytokine. En comparaison du placebo l’Engystol a augmenté la sécrétion d’interféron gamma de 24 %. Comme exposé plus haut cette sécrétion plus élevée aura comme effet : - Induction de MHC-classe I (cellules d'organes) - Activation des macrophages avec activité de phagocytose accrue - Activité antivirale en raison de l'accès limité des cellules - Inhibition de la prolifération virale par la protection directe des cellules contre l'intrusion virale -Inhibe la défense TH-2 et favorise la TH-1 (élimination des cellules infectées) L'inhibition de TH-2 par la sécrétion accrue d’interféron gamma explique probablement l'effet thérapeutique d'Engystol chez des patients asthmatiques et dépendants aux corticostéroïdes (1) (1) Matusiewicz, R., The effect of a homeopathic preparation on the clinical condition of patients with corticoid-dependent bronchial asthma, translated from original publication in Biologische Medizin, 1995, 242-46 32 Influence of homeopathic drug preparations on the phagocytosis capability of granulocytes, In vitro test and controlled single blind studies, Wagner, H. et al., Reprint from Arzneimittel-Forschung und Drug Research, 1986;36(9): 1421-5 (Influence d’un médicament homéopathique sur la capacité de phagocytose des granulocytes, essai In vitro et étude en aveugle simple contrôlée, Wagner, H. et al., Reprint from Arzneimittel-Forschung und Drug Research, 1986;36(9): 1421-5) © IAH 2008 Une recherche importante a été faite, il y a déjà 20 ans, par le professeur Wagner de l'université de Munich en Allemagne. Il a mesuré l'effet d'Engystol et d'autre immunomodulateurs sur la granulocytose et est arrivé à la conclusion que cet effet était dépendant de la dose et du temps Les médicaments qu'il a évalués étaient : Engystol Gripp-Heel Engystol + Gripp-Heel Une préparation d'Echinacea avec une dose basse de Vit C. 33 Les conclusions étaient (1) : • Le Gripp-Heel augmente la granulocytose de 30.8 %. • Engystol N de 33.5 %. • Gripp-Heel et Engystol N, utilisés ensembles en proportion de1:1, augmentation de la granulocytose de 41 %. • La préparation Echinacea provoque une diminution de la granulocytose en concentrations élevées et l’augmente de 28.2 % si diluée un million de fois. • La granulocytose la plus élevée d’ Engystol N + Gripp-Heel d'une part, et de la préparation d’Echinacea d'autre part, était maximale après 4 à 5 jours. Par la suite on constate une réduction rapide de l’activité. © IAH 2008 34 Après 5 jours d'administration continue, l’Engystol a augmenté l'activité des granulocytes de 33,5 %. Pour un autre antihomotoxique immunomodulateur nommé Gripp-Heel c'était de 30,8 %. Remarquable est l'effet synergique des deux puisque l'augmentation atteinte était de 41 %. Echinacea, immunostimulateur bien connu donne seulement des résultats positifs dans une dilution 1/10.000. Non dilué, ce médicament (en combinaison avec l'acide ascorbique) donne une inhibition forte de la granulocytose (-63 %). 34 Les conclusions étaient les suivantes (2) : • L'étude permet de supposer qu’une stimulation courte du système de défense est meilleure qu’une stimulation continue. L'étude montre que le système de défense montre des signes ‘d'épuisement' après cinq jours de stimulation (prouvé par la réduction rapide de la granulocytose). © IAH 2008 35 35 Die Beeinflussung der Phagozytosefähigkeit von Granulozyten durch homöopathische Arzneipräparate, Wagner, Jurcic, Doenicke, Rosenhuber und Behrens, Arzneimittel-Forschung und Drug Research. 1986; 36(9): 1421-5 © IAH 2008 Product Dilution Fagocytosis versus control group (%) Gripp-Heel 0,2 0,02 0,002 30,8 ± 1,0 18,1 ± 0,6 9,2 ± 4,2 Engystol® N 0,2 0,2 x 10-1 0,2 x 10-2 33,5 ± 2,8 27,4 ± 0,8 15,5 ± 4,1 Gripp-Heel + Engystol® N 0,2 0,02 0,002 16,5 ± 2,1 41,0 ± 3,9 28,5 ± 3,1 Echinacea 0,2 x 10-1 0,2 x 10-2 0,2 x 10-3 0,2 x 10-4 0,2 x 10-5 0,2 x 10-6 0,2 x 10-7 0,2 x 10-8 -63,4 ± 0,9 -28,5 ± 0,6 -10,4 ± 2,8 4,3 ± 4,1 12,1 ± 3,2 28,2 ± 2,5 10,0 ± 1,8 1,6 ± 3,2 ? 36 De ce tableau nous pouvons déduire que l'effet sur la granulocytose est dépendant de la dose. Pour chaque immunomodulateur il y a une concentration moléculaire optimale. Le plus inattendu est le fait que pour l’Echinacea on a noté un effet positif sur la granulocytose uniquement dans une concentration D4. Des concentrations plus élevées avaient moins d'effet, au début on a un effet supérieur, mais des dilutions encore plus hautes avaient à nouveau une diminution de l’effet comme conséquence. Aussi, Wagner a montré qu'une administration prolongée du médicament, pendant plus que de 5 jours successifs, donne soudainement un effet réduit. Même s’ils sont peu concentrés, les antihomotoxiques immunomodulateurs sont dépendants de la dose et du temps dans leurs effets thérapeutiques. 36 A combination Injection Preparation as a Prophylactic for Flu and Common colds, Heilmann, A translation reprint from Biologische Medizin 1992;21(3):225-9 (Une préparation mixte injectable (Engystol® N) en tant que mesure prophylactique de l’infection grippale. Une traduction reprise de Biologische Medizin 1992;21(3):225-9) © IAH 2008 Une autre étude du début des années 1990 a montré des changements remarquables de la compétence immunitaire après l'administration prophylactique (médicament préventif) d'Engystol à des volontaires sains. 37 Conception de l'étude • L'étude randomisée, contrôlée placebo, en double aveugle • Avec 102 patients masculins sains • Engystol a été utilisé comme remède prophylactique contre la grippe et les rhumes de cerveau © IAH 2008 38 L'étude clinique contrôlée par placébo randomisée et en double aveugles doubles fut effectuée sur 102 sujets masculins sains. Le concept devait évaluer la valeur prophylactique (médicament préventif) d'Engystol sur la grippe et le rhume de cerveau. Bien qu'il n'y ait aucune différence significative de la prévalence infectieuse entre le verum et le groupe placebo, d'autres différences claires ont été observées. 38 Les conclusions suivantes peuvent être tirées de cette étude (1) : • Engystol n'a pas influencé la fréquence de la grippe dans l'essai et dans les groupes témoins. • Dans le groupe d'Engystol la période de latence moyenne entre la dernière injection et l'apparition de la grippe était de 34 jours; dans le groupe témoin ce n'était que 19 jours. • Les symptômes ne se sont manifestés que pendant 11 jours dans le groupe d'Engystol et pendant 16 jours dans le groupe témoin. © IAH 2008 39 Sans différence de la prévalence, il y avait une différence significative entre les deux groupes pour la période de latence entre la dernière administration d'Engystol et l’apparition des symptômes. La période de latence était de 34 jours dans le groupe d'Engystol et de seulement 19 jours dans le groupe placebo. Encore plus intéressant était le fait que les symptômes ne sont apparus que pendant 11 jours dans le groupe verum et ont continué pendant 16 jours dans le groupe placebo. Cela signifie qu'Engystol a réduit le temps de maladie d’environ 35 %. 39 Les conclusions suivantes peuvent être tirées de cette étude (2) : • Dans le groupe Engystol N l'augmentation des anticorps spécifiques était proportionnel à la longueur et à la sévérité des symptômes et était donc considérablement moindre que dans le groupe placebo. Cela signifie que les points précédents ont été reconfirmés par un paramètre objectif. • La sévérité des symptômes était considérablement plus basse dans le groupe d'essai que dans le groupe témoin. © IAH 2008 40 L'aspect le plus remarquable était cependant que le nombre d'anticorps dans le groupe verum était aussi de 35% moindre que dans le groupe placebo. Comme le nombre d'anticorps est créé en fonction de la sévérité de l'infection cela signifie que la prolifération virale était inhibée dans le groupe de verum. Hypothétiquement nous pouvons déclarer que l'Engystol, indirectement ou directement, stimule l'activité des cellules cT et qu'ainsi les cellules infectées sont éliminées plus tôt, or, moins de virus exigent moins d’anticorps. Par le comptage d'anticorps un paramètre objectif a confirmé l'effet immunostimulant d'Engystol. 40 Engystol inhibe la prolifération virale : pour conclure • Hypothèses • Activation des cellules NK • Activation des cellules cT • Interféron • Combinaison de ces facteurs © IAH 2008 • Etudes • Moins d’anticorps en prophylaxie signifie une destruction plus efficace des cellules contaminées • Augmentation de l’IFN-gamma de 24% • 33% d’augmentation de la granulocytose • Efficacité inhibitrice de la prolifération prouvée pour différents virus 41 De la recherche nous pouvons considérer comme admis que l’Engystol augmente l'activité des cellules cT et probablement aussi des NK dans les premiers jours d'une infection virale. Il est aussi prouvé que l'Engystol augmente la sécrétion d’Interféron gamma, cela favorise la voie TH-1 de la défense cellulaire (qui dans les infections virales augmente l'activité de la cellule cT!!!!). On montre les effets sur d'autres cellules de défense dans différentes études. 41 Engystol : indications • Stimulation de la défense non-spécifique • Particulièrement dans les infections virales: HSV, RSV et adénovirus • Engystol N est un immunostimulateur © IAH 2008 42 L'indication d'Engystol est tout à fait évidente : il est utile dans les infections virales. De la recherche nous savons qu'Engystol augmente les paramètres de la défense non spécifique (l'IFN-Gamma), la granulocytose accrue, l’activation des cellules cT). D'autre part nous voyons aussi des conséquences sur la voie TH-2 : une diminution de la production d'anticorps. Engystol est un immunomodulateur et un immunostimulant. Il augmente la défense, particulièrement dans des infections virales. 42 Engystol indications : application • Des infections virales aiguës communes (des conditions pseudo-grippales) comme HSV, RSV et l'Adénovirus, ainsi que l’état post-viral dans la mononucléose (en combinaison avec Lymphomyosot) • L'augmentation générale du système de défense chez les immunodéprimés © IAH 2008 43 Concrètement cela signifie que l'Engystol peut être utilisé dans la plupart des infections virales communes en médecine générale comme : les infections d'herpès de la lèvre (virus de l'herpès simplex, HSV-1), le virus syncytial respiratoire et le virus adeno 5. Particulièrement dans les infections herpétiques récurrentes et les infections RSV très communes, pendant l'hiver chez les enfants il a prouvé être très efficace. Engystol est souvent utilisé dans une thérapie de combinaison avec d'autres médicaments antihomotoxiques pour couvrir l'approche individuelle liée au patient. Dans l’infection par le virus de l’Epstein Barr il est très efficace en combinaison avec le Lymphomyosot. L’EBV infecte les lymphocytes B et peut provoquer une atteinte hépatique, mais ses principaux signes cliniques se situent dans les ganglions lymphatiques, particulièrement au niveau de la gorge. On traite les problèmes lymphatiques avec le Lymphomyosot et l'infection virale par EBV avec l’Engystol. Les patients ayant un statut immunitaire faible, l’une infection après l’autre, auront avantage à prendre de l’Engystol pendant de longues périodes, pour améliorer leur défense contre les antigènes, particulièrement les virus. 43 Avantages de l’Engystol • Pas d’immunosuppression • Excellente tolérance • Pour tous les âges • Pas d’interactions • Ni contre-indications ni effets secondaires • SÛR et EFFICACE © IAH 2008 44 Par contraste avec tout les immunodépresseur ou immunostabilisateurs ou même immunostimulants de la médecine conventionnelle, ayant souvent de nombreux effets secondaires (pensez à l'utilisation thérapeutique d'interférons), Engystol se montre efficace et sûr en même temps. Aucun effet secondaire de l’Engystol n'a été signalé jusqu'à maintenant. Il ne crée aucune interaction avec d'autres médicaments ou substances, a une excellente tolérance et peut être utilisé pour des pathologies virales dans tous les âges. Engystol n'a aucun effet secondaire. N'importe quelle substance peut être à la base d'intolérance ou d'allergie, même dans des dosages très subtils. Dans de très rares cas, c'est arrivé également avec des composants d'Engystol (rash). Si c'est le cas, une thérapie alternative doit être commencée. 44