En quoi le clonage humain estil plus complexe que le clonage végétal

Pouvons-nous de nos jours cloner un humain? Est-ce dangereux? Avons-nous un clone? Quelles
pourraient en être les conséquences? Est-il possible de cloner un humain pour pouvoir récupérer ses
organes en cas de cancers ou autres problèmes et maladies graves?
De nos jours, il est difficile de faire la part des choses entre le réel et le possible, avec tout ce qui
relève de l'imagination grandissante de l'homme. C'est pourquoi, suite à nos questions, nous avons été
amenées à choisir la problématique suivante :
En quoi le clonage humain est-il plus complexe que le
clonage végétal ? Et quelles en sont les applications ?
PLAN :
Introduction (définition)
I– Clonage végétal (léger historique, bouturage/marcottage/greffage, applications)
II– Clonage Humain ( reproductif/ thérapeutique, historique, raisons)
III – Croisement (éthique, structure, clone raté)
Conclusion
INTRODUCTION :
Voici une définition simple et précise, d'après un site (« Clonage : quelques clés pour comprendre... » ): Le
clonage est un ensemble de processus biologiques ou de techniques, permettant la production de gènes, de
cellules ou d’organismes génétiquement identiques à des gènes, des cellules ou des organismes déjà
existants. Le mot « clone » vient du grec (klon). Il désigne une petite branche ou une jeune pousse. Un
clone est un individu génétiquement identique à un autre.
Voici quelques types de clones naturels :
Une cellule qui se reproduit et se divise en deux cellules filles identiques donne
des clones. (mitose)
Les vrais jumeaux (dit monozygotes) sont des clones naturels : ils sont
génétiquement identiques..
I- CLONAGE VEGETAL :
Historique :
Le clonage végétal se pratique depuis la nuit des temps par bouturage.
Cependant, les termes « clone » et « clonage » n'apparaissent seulement qu'en
1903, inventés par un botaniste américain: Herbert John Webber pour désigner
des plantes reproduites par reproduction asexuée.
Bouturage :
Le bouturage est un mode de
multiplication végétatif naturel. Il peut être
pratiqué par des scientifiques comme par des
amateurs car il ne demande pas de matériel
spécifique.
Il consiste à prélever un morceau d'une plante
puis à le mettre dans l’eau ou dans la terre afin
qu’il forme des racines; on obtient ainsi un
nouveau pied. On peut prélever un rameau, une
tige, une racine, une feuille,.... Néanmoins, il ne fonctionne pas avec toutes les plantes (ex : les arbres
fruitiers, le chêne, le cèdre, les fougères…).
Marcottage :
¤ Réalisation :
1) Oter la terre. (partie n°1 du schéma)
2) Obliger une branche basse à venir se loger dans la partie
creusée par quelque chose de lourd. (ici : une fourche en bois)
3) Maintenir la branche courbée. (ici : par une ficelle)
4) Reboucher le trou par un milieu de culture léger.
Phototropisme :
Mouvement d'orientation d'un organe végétal qui croît dans la direction
d'une source de lumière.
Le marcottage est comme le bouturage un mode de multiplication végétatif naturel (ex : fraisiers).
Il consiste à enraciner un segment de tige sans le couper de sa plante mère mais en l'entaillant à un
endroit précis ainsi qu'en le maintenant en terre. Ce qui lui permet de continuer à s'alimenter et de créer
des racines plus vite.
Le fait que les racines poussent toujours vers le nadir s'explique par des facteurs de croissance, qui
sont des hormones telles que l'auxine. Elles sont responsables de l'organogenèse: elles différencient les
racines à la base des bourgeons à l'apex. La synthèse de l'auxine s'effectue dans les apex des tiges, dans
les méristèmes et jeunes feuilles des bourgeons terminaux. Elle permet l'élongation cellulaire.
Lorsque la nouvelle plante sera capable de se nourrir et de grandir seule, cela se traduira par de
jeunes pousses et il sera alors temps de la décrocher puis de la replanter.
Greffage :
Greffer consiste à implanter un morceau de végétal prélevé, le greffon, sur un autre végétal qu'on
appelle alors le S.P.G, le Sujet-Porte-Greffe. Le Sujet-Porte-Greffe comporte des racines et permet de
nourrir le greffon. Le greffon après soudure se développera et donnera des caractéristiques identiques à la
plante mère.
Le greffon et le S.P.G établissent un lien en se soudant, cependant, cette soudure se fait sous
certaines conditions : affinité entre les deux individus, vigueur, état sanitaire, contact (parfait, sans corps
étrangers)
Intérêts :
Il est possible de cloner en laboratoires sous serres et sur terrain. Le clonage végétal a plusieurs
intérêts, surtout d'un point de vue économique; c'est une technique extrêmement rentable.
Il permet de produire un très grand nombre de plantes, de qualité et en un laps de temps court. Il est
possible de s'affranchir des saisons et de programmer les cultures.
ex: en 1 an, obtenir: 4 millions de plants d'œillets à partir d'un seul pied (aplex)
Il représente aussi une technique très intéressante pour maintenir un équilibre environnemental. Il
permet par exemple un reboisement rapide de plantations ravagées (parasites, catastrophe naturelle) ainsi
que de conserver des variétés anciennes et rares, de multiplier des plantes stériles où difficiles,...
Cependant, il peut poser problème à la biodiversité :les espèces envahissantes sont souvent celles qui sont
aptes à se cloner.
Nous avons nous même fait nos propres expériences : nous avons cloné différentes plantes par
bouturage en utilisant un propagateur aéroponique.
L'aéroponie est une technique de culture des végétaux sans sol ni substrat.
Les fonctions de support et d'approvisionnement en eau et en éléments
nutritifs sont assurées par des "supports de plantes", généralement en
matière plastique, et par des vaporisations permanentes (brouillard) de
solutions nutritives tournant en circuit fermé au moyen d'une pompe. On a
donc à la fois 100% de disponibilité en eau et 100% de disponibilité en air,
d'où les performances de croissance. Les racines des plantes sont en contact permanent avec
l'air et une brume de solution nutritive. Il s'agit sans doute du mode de production le plus rentable,
pratique et rapide au monde. Ce système ne produit presque pas de déchet.
Nous avons prélevé des feuilles, des tiges, des fleurs de différents végétaux mis à notre
disposition (géranium, oranger du pérou, misères, ...) de façons les plus stériles possibles. Nous avons
ensuite enduit leur extrémité coupée de clonex.
Clonex est un composé de racinage. Il s'agit d'un gel qui reste parfaitement en contact avec la tige pour
refermer les tissus de la plante et apporte les hormones nécessaires au développement des racines et des
vitamines pour protéger les tissus délicats des racines naissantes. Il contient un éventail complet de
nutriments minéraux et d'oligoéléments qui assure la croissance des nouvelles racines. Il contient
également des agents antimicrobiens protégeant contre l'apparition de mycoses.
Nous avons ensuite installé nos plantes dans le système aéroponique dans lequel nous avons
mis une solution de développement racinaire. Au bout de quelques semaines, nous pouvions déjà voir
apparaître des racines.
Solution faites à partir d'engrais : potassium, azote, sodium et hormones.
II- CLONAGE HUMAIN :
Reproductif :
Le clonage humain reproductif est un mode de reproduction qui par une technique artificielle,
aboutit à la naissance d’un individu génétiquement identique à un autre.
Cette technique consiste à prendre le noyau d'une cellule somatique adulte, cellule non sexuelle, et à
le fusionner dans un ovocyte énucléé. On exerce une brève décharge électrique pour déclencher le
développement de l'œuf en embryon. Ce dernier est ensuite cultivé quelques jours en laboratoire (jusqu'au
stade blastocyste, stade de l'embryon où un groupement de cellules se forment) puis est transféré dans
l'utérus de la mère porteuse.
L'enfant aura le même patrimoine génétique que le donneur de la cellule somatique. On réussit ainsi
une reproduction sans fécondation. Cependant, cette technique est extrêmement délicate car il y a un risque
d'endommagement à cause de la décharge électrique.
Thérapeutique :
Le clonage humain thérapeutique est une
forme de clonage consistant à générer un
embryon à partir des cellules d’un patient,
dans le but de développer des cellules, des
organes ou des tissus pour soigner ce même
patient sans qu'il y ait de possibilité de rejet de
cette greffe.
L'obtention de l'embryon se fait de façon
identique au clonage reproductif, on le laisse
ensuite une huitaine de jours en éprouvette, on
prélève les cellule de sa masse cellulaire
interne, qu'on met ensuite en culture afin
d'obtenir des cellules souches embryonnaires, cellules totipotentes. On dispose ici encore une fois de
cellules somatiques ayant le même patrimoine génétique que le donneur.
Historique :
L'historique du clonage humain est composé de nombreuses tentatives ainsi que de nombreuses lois de
bioéthiques.
1979: Première tentative de clonage humain.
L'américain L.B. Shettles greffe des cellules germinales mâles dans des ovocytes énucléés. Des embryons
se seraient développés jusqu'au stade 8 ou 12 cellules.
Dès 1994:- Nouvel essai chez l'homme
- Premières lois de bioéthique en France du Parlement français qui condamnent le clonage
reproductif humain.
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