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Le Saule Tortueux
Son nom latin, pour les jardiniers, c’est Salix Matsunada Tortuosa, c’est une espèce d’arbre du genre « salix »
(=saule), de la grande famille des Salicacées, qui comprend aussi l’osier (avec lequel on fait de la vannerie, par
exemple des paniers), mais également le Peuplier et le Tremble.
Il a beaucoup voyagé car il est originaire de Chine et de Corée, en Asie.
C’est un arbre à feuilles caduques (elles tombent en hiver), qui a besoin de beaucoup de lumière et qui adore
l’eau. On le trouve souvent au bord des rivières et des lacs, où il a parfois les pieds dans l’eau… Il peut vivre des
dizaines d’années et atteindre parfois jusqu’à 15 mètres de hauteur, même si le plus souvent il mesure plutôt
dans les 3m de haut.
Il supporte toutes sortes de climats, de -10°C à 30°C ; tant qu’il est exposé à la lumière, il se sentira bien. Le vent
ne l’ennuie pas, comme le bambou il se balancera au gré des courants d’air, mais il craint les chenilles, les
pucerons, les acariens, surtout en cas de sécheresse : pour le protéger, il faut donc bien l’arroser régulièrement.
Son feuillage est vert et tout enroulé, comme ses branches, qui forment de belles torsades. Il formera des
bourgeons duveteux et des fleurs en chatons.

Dans les mythologies orientales et chrétiennes, le saule est symbole d’immortalité.
Le poète français Alfred De Musset l’aimait tellement qu’il lui a dédié un poème :
Le Saule
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’est douce et chère,
Et son ombre sera légère,
A la terre où je dormirai.
Un autre poème, japonais, lui est consacré :
Sur le ciel délavé
Un regard argenté plonge
Dans l’eau de jade.
Présenté sous forme de calligramme, ce Haiku (poème japonais) évoque un saule qui vit au bord d’une rivière…