paniculata est un arbre ou gros arbuste spectaculaire par son abondante floraison
estivale en panicules jaunes dressées suivie de gousses rose très décoratives. Son
feuillage découpé et élégant se teinte de rose au débourrement et de jaune orangé à
l’automne.
Thomas Nuttall (1786/1842), botaniste anglais, herborise dans la région des grands
lacs, l’Arkansas, le Kansas, l’Utah puis sur la côte Pacifique des Etats-Unis. Nommé à
l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie, il légua son nom au
Cornus nuttallii, grand arbuste au port irrégulier sur les branches duquel sont posées
en avril/mai de grandes et très élégantes inflorescences composées de bractées
blanches entourant un bouquet de petites fleurs vertes.
Quercus nuttallii ou Q. texana, grand arbre aux feuilles vert foncé bordées de 5 à 7
lobes séparés par des sinus profonds et se colorant de rouge orangé à l’automne.
Furent baptisés en l’honneur de Friedrich Wilhelm Parrot, naturaliste allemand
(1791/1841), le Parrotia persica, plante caractéristique de la forêt Caspienne qui nous
séduit par son port large et tourmenté et dont le feuillage aux nervures marquées
flamboie de milles feux à l’automne. Sa floraison pourpre sur le bois dénudé l’hiver est
particulièrement originale. Il existe deux cultivars de cette plante : Parrotia persica
‘Vanessa’ et Parrotia persica ‘Pendula’. L’un montre un port plus étroit et dressé,
l’autre un port retombant.
Le Parrotiopsis jacquemontiana, proche de l’espèce précédente par son feuillage mais
de port dressé, se couvre d’avril à juin de grandes bractées blanches tranchant joliment
sur un feuillage sombre.
C’est encore au XVIII
ème
siècle qu’un collectionneur américain passionné de botanique,
John Fottergill, donne son nom à deux ravissants arbustes.
Fothergilla major : originaire des monts des Appalaches, c’est un arbuste au port large
qui peut atteindre 2 m mais de croissance très lente.
Fothergilla gardenii : de développement moindre et au port plus léger, ce petit arbuste
est originaire des marais de l’Alabama. Tous deux nous gratifient d’une charmante
floraison en chatons dressés, blancs à étamines jaunes, apparaissant avant les feuilles
qui se teintent de cramoisi à l’automne.
Au XIXème siècle, de nombreux missionnaires envoyés par différentes congrégations
sillonnent l’Extrême-Orient. Ces prêtres, parallèlement à l’évangélisation, s’intéressent à
la flore locale, herborisant en Mandchourie, en Mongolie, en Chine, et allant jusqu’au