Sortie botanique 2/2016 -Châtel-13 avril 2016
Et toujours dans la gamme des jaunes nous découvrons en grande quantité
la renoncule tête d’or (Ranunculus auricomus). -photo 5-Ce qui surprend
en voyant la fleur c’est sa corolle souvent incomplète. Il manque des parties
de pétales. Cette renoncule peut atteindre 50 cm de hauteur. Deux sortes
de feuilles la caractérisent; d’une part celles fixées sur la tige sont sessiles
et divisées en lobes linéaires. D’autre part, celles issues de la base de la
plante sont plus rondes avec des lobes élargis.
Dans ce milieu naturel humide, les corydales se développent
à profusion en formant des tapis colorés de mauve et de
blanc. Chaque pied porte de 10 à 20 fleurs réunies en grappe
terminale. Un long éperon se développe à l’arrière de
chaque fleur lui donnant cet aspect si particulier. Nous
aurons la chance de découvrir les deux espèces de corydales
sur le même site. Pour les différencier, il suffit de bien
observer les petites feuilles (bractées) poussant au milieu
des fleurs. Chez l’espèce la plus fréquente, la corydale
creuse (Corydalis bulbosa), -photo 6-photo la bractée est
entière, ovale et pointue.
Par contre, chez la corydale solide (Corydalis solida)
-photo 7- la bractée est profondément divisée comme les
doigts d’une main. De plus l’éperon se redresse à l’arrière.
Toutes délicates, les fleurs d’oxalis petite-oseille (Oxalis
acetosella)-photo 8- émergent à peine au- dessus des
coussins verts que forment ses feuilles. Celles-ci
ressemblent à celles du trèfle et ont la particularité de se
replier sur elles-mêmes en cas de pluie, de chocs répétés, de
soleil trop fort. Elles contiennent une substance acidulée. Il
faut admirer les fleurs blanches de cette espèce
généreusement veinées à l’intérieur.
Photo- 5- Renoncule tête d'or
Photo- 7- Corydale solide
Photo- 8- Oxalis petite-oseille