LE MOT DU PRÉSIDENTLE MOT DU PRÉSIDENT
LE MOT DU PRÉSIDENTLE MOT DU PRÉSIDENT
LE MOT DU PRÉSIDENT
Bulletin mensuel du club d’astronomie Les vagabonds du ciel de Lanaudière
site internet: www. v a g a b o n d s d u c i e l . c a
La prochaine réunion
du club aura lieu le
mercredi 6 mars
à 19h30
à l’école
Thérèse-Martin.
Consultez la carte sur
notre site internet.
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Activités à venir :
6 mars à 19h30
Réunion mensuelle du club à
l'école Thérèse-Martin
7 mars 18h
observation ou conférence au
collège Champagneur de
Rawdon
20 et 21 mars à 9h
présentations à l'école
Saint-Joseph de Berthierville
3 avril à 19h30
réunion mensuelle du club.
page 1Le Messager céleste, mars 2013
Mars 2013
Cet hiver a été astronomiquement un des
plus difficile que j'ai connu. De grands
changements au niveau personnel, la
neige, le froid et le temps plus souvent
qu'autrement couvert ont très
certainement mis à l'épreuve mon intérêt
pour l'astronomie.
Heureusement, les membres du club, les
réunions mensuelles, les cours
d'astrophotographie, les conférences
dans les écoles et autres activités ont su
me garder en contact avec l'astronomie.
L'hiver est loin d'être terminé, mais il y a
tellement de beaux projets qui vont
arriver au printemps, les conférences de
René Doyon et de Laurent Drissen,
l'ouverture du planétarium de Montréal,
les observations publiques au centre-ville,
la construction de l'observatoire à Saint-
Zénon, les fous rires entre amis dans nos
soirées d'observation, tout ça va me faire
oublier cet hiver 2012-2013 en un rien
de temps. Et vous, allez-vous également
profiter de ces belles activités pour
oublier cette morosité hivernale?
Bon ciel!
Dominic Marier
page 2 Le Messager céleste, mars 2013
Suggestion de lecture
9 galaxies
d’un seul coup d’oeil !!!
Nul besoin de vous le présenter. Il est le vulgarisateur de la
science le plus populaire. Il a plusieurs livres, ouvrages et
documentaires à son actif. Dans le livre que je vous pro-
pose, L’espace prend la forme de mon regard, Hubert
Reeves nous partage des instants d’intimité avec la création.
Une écriture poétique nous révèle la grande sensibilité de
cet homme.
Titre : L’espace prend la forme de mon regard
Auteur : Hubert Reeves
Édition : Seuil
Prix : 21.95 $
Parution : juin 1999
Pages : 80
Sujet : réflexions scientifiques
Résumé
" Avec les nébuleuses et les atomes, avec tout ce qui existe,
nous sommes engagés dans cette vaste expérience
d'organisation de la matière. Loin d'être étrangers à l'univers,
nous nous insérons dans une aventure qui se poursuit sur
des distances de milliards d'années-lumière. Nous sommes
les enfants d'un cosmos qui nous a donné naissance après
une grossesse de quinze milliards d'années. Comme dans la
tradition hindouiste, les pierres et les étoiles sont nos sours."
H. R. Le journal
que tient Hubert
Reeves au fil des
jours est une
magnifique leçon
de vie,
d'observation de
la nature et de
l'être humain
dans sa relation
au monde et au
cosmos. C'est
aussi une
sérieuse mise en
garde contre
cette propension
irrépressible
qu'ont les
hommes à
s'entre-détruire.
Disponible en librairie ou en prêt à votre Bibliothèque.
Johanne Siminaro
J’ai toujours aimé les champs larges dans lesquelles ont
voit plusieurs galaxies en même temps. Dans la Vierge,
on trouve plusieurs de ces champs, mais la plupart du
temps, ils ne comprennent que 3 ou 4 galaxies. Quand on
dispose d’un instrument d’assez bon diamètre, on peut se
garrocher sur des groupes de galaxies comme le quintet
de Stephan, mais sont plutôt pâles et difficiles à discerner.
C’est au coeur de l’amas de la Vierge, dans un champ de
1° entourant M86, que l’on trouve le plus spectaculaire
des champs de galaxies. On y voit pas moins de 9 gala-
xies tout à fait spectaculaires.
Les plus brilantes sont bien sûr les galaxies de Messier
M84 et M86. Bien que de magnitude inférieure à celle de
M86, respectivement 9,1 et 8,9, M84 est plus concentrée
et elle apparaît donc plus brillante. C’est NGC4413 qui
est la plus pâle, avec une magnitude de 12,9.
Pour trouver ce beau champ de galaxies, il vaut mieux
partir de Denebola (β Leonis). C’est l’étoile représentant
la queue du Lion. Déplacez-vous de 6,5° vers l’est, jusqu’à
l’étoile 6 de la Chevelure de Bérénice (mag.5). Vous verrez
facilement la galaxie M98 à peine 30’ à l’ouest de cette
étoile et cela confirmera que vous êtes sur la bonne route.
Retournez à l’étoile 6 de la Chevelure et déplacez-vous
de 50’ vers le sud-est où vous trouverez une autre galaxie,
M99, flanquée de deux étoiles brillantes au nord-est et l’ouest.
De M99, déplacez-vous de 40’ vers le sud-sud-est, jusqu’à
une étoile double de magnitude 7. De cette étoile, faites un
grand saut de 1,5° vers le sud-est et vous tomberez pile sur
M84 et M86. C’est là que le plaisir s’intensifie : vous devez
maintenant identifier chacune des 9 galaxies visibles dans un
champ de 1°.
Jean Paul Pelletier
page 3Le Messager céleste, mars 2013
Avez-vous déjà vu la
lumière zodiacale?
Quand arrive le printemps, un des plus
beaux phénomènes à observer est
certainement la lumière zodicale. Elle
prend la forme d’un triangle allongé de
lumière très pâle dont la base est
centrée sur le soleil et qui s’étend
jusqu’à sa pointe le long du plan de
l’écliptique. La raison pour laquelle elle
est mieux visible au printemps, c’est
qu’au printemps, l’écliptique est plus
haute dans le ciel et la pointe du tri-
angle est donc dirigée plus haut.
Ce phénomène est du à des poussières
en orbite autour du soleil et éclairées
par celui-ci. L’existence de telles
poussières suggère que notre système
solaire est constamment
réapprovisionné en poussières fraîches.
En effet, le rayonnement solaire exerce
une pression sur les poussières et les
plus petites sont poussées vers l’espace
interstellaires alors que les plus grosses
voient leur énergie orbitale perturbée
et elles se mettent à tomber en spirale
vers le soleil. Les poussières, petites ou
plus grosses, ne survivent pas plus de
quelques milliers d’années. Pour que la
lumière zodiacale existe, il faut donc un
réapprovisionnement constant en
poussières fraîches, et ce sont les
comètes ainsi que les collisions
d’astéroïdes qui en sont les principales
sources.
Le phénomène est connu depuis des
siècles puisqu’il est visible à l’oeil nu.
Les astronomes perses et arabes
l’appelaient “le crépuscule allongé”, “la
lumière blanche ascendante” ou “la
queue du loup”. Ils nommaient aussi la
lumière zodiacale du matin “la première
aube” ou “la fausse aube”. En Europe,
les premières mentions du phénomène
remontent à Joshua Childrey, un
britannique, qui en fit une description
dans son livre Britannia Baconica en
1661. C’est Jean-Dominique Cassini
qui donna un nom au phénomène dans
un livre publié en 1685. Mais c’est
Niccolo Fatio qui en donna le premier
une explication correcte reliée aux
poussières en orbite autour du soleil.
Certains ont prétendu que Tycho Brahe
avait vu la lumière zodiacale, mais il a
été prouvé que cela était impossible à
la latitude à laquelle il observait.
Le meilleur moment pour voir la lumière
zodiacale sera du 1er au 11 mars, soit
juste avant la nouvelle lune (le 11 mars),
vers la fin du crépuscule, soit environ
une heure après le coucher du soleil.
Profitez des soirées légèrement plus
douces du mois de mars pour voir cette
grandiose pâleur qui orne le ciel de
l’ouest sur une hauteur d’une bonne
vingtaine de degrés.
Jean Paul Pelletier
Une galaxie facile à
localiser...
mais difficile à voir
Leo 1
Leo I est une galaxie naine sphéroïdale
qui fait partie de notre Groupe local. Elle
fut découverte par R. G. Harrington et
A. G. Wilson en 1950 en même temps
que Leo II, sur des plaques
photographiques du National Geographic
Society - Palomar Observatory Sky Sur-
vey prises avec la caméra Schmidt de
48 pouces au Mont Palomar . Elle est
située à environ 800,000 années-lumière,
ce qui en fait la galaxie naine du groupe
local la plus éloignée de nous.
Vous me voyez venir ? Mais oui, je vais
vous proposer de voir une galaxie qui n’a
été découverte qu’en 1950 et sur des
plaques photographiques de surcroît !
C’est bien plus facile que vous ne
pourriez le croire. La seule raison pour
laquelle cette galaxie n’a pas été
découverte avant 1950, c’est que la
brillante et aveuglante Régulus se trouve
tout juste à 20’ au sud. J’imagine que les
observateurs n’ont pas pris la peine de
placer Régulus hors du champ pour bien
inspecter les environs immédiats. S’ils
s’en étaient donné la peine, ils auraient
très certainement détecté la faible
galaxie. Jean-Claude et moi l’avons
observé de nombreuses fois avec son 10
pouces et ce fut toujours un succès. Je
suis qu’un 8 pouces serait amplement
suffisant (sous un ciel noir).
La proximité de Régulus apporte
l’avantage que Leo 1 est très facile à
trouver.
Jean Paul Pelletier
page 4 Le Messager céleste, mars 2013
La planète est criblée de cratères
puisqu’elle possède une atmosphère trop
ténue pour détruire les météorites qui
viennent la percuter par simple friction.
Sur Mercure, il y a de longues falaises
nommées Escarpements Lobés qui ont
entre 20 et 500 kilomètres de long. Elles
se sont formées en raison de la rétraction
de la planète d’environ 2 kilomètres sur
la verticale lors de sa formation. Dans
les vieux cratères de Mercure, au niveau
des pôles, il y a de la glace d’eau apportée
lors du bombardement de la planète par
des comètes, le fond de ces cratères
Un bref survol
de Mercure
Mercure, la petite du système solaire
Photo de Mercure prise par la
sonde Messenger.
Image de la NASA
Photo de la surface de Mercure.
Image de la NASA
Mercure prise par Mariner 10.
Image de la NASA
polaires n’étant jamais exposé à l’intense
rayonnement solaire.
Géologie
Mercure possède un champ magnétique
comme la Terre, ce qui signifie qu’elle
possède un noyau liquide. Son champ
magnétique est assez puissant pour
résister aux vents solaires sauf lorsque
celui-ci est particulièrement intense. La
planète Mercure possède une densité
analogue à la Terre, ce qui représente
une densité plutôt élevée pour une planète
de cette taille. Son coeur de fer fait 75%
du diamètre de Mercure contre 54%
pour la Terre, ce qui est très inhabituel
pour une planète de
si petite taille.
L’hypothèse quant à
ce noyau serait
qu’un objet de la
taille d’une planète
aurait frappé
Mercure, enlevant
ainsi la majorité de
l’épais manteau de
silicates à un angle
suffisamment faible
pour laisser le noyau
presque intact.
Audrey-Ann Miron
Mercure est la planète la plus près du
Soleil. Elle est également la planète la
plus petite du système solaire; elle ne fait
que 0,0554 fois la masse de la Terre. On
peut l’observer peu avant le lever du
Soleil et peu après son coucher à certains
moment de l’année. Mercure possède
également l’atmosphère la plus ténue de
toutes les planètes. Mais quels secrets
renferme-t-elle?
Sur Mercure, une année équivaut à 88
jours terrestres et un jour à 58,6 jours
terrestres. Le jour, il y fait 470°C et, la
nuit, il y fait -
180°C, le côté
non éclairé de
Mercure ne
recevant pas
d’énergie
thermique venant
du Soleil. De
plus,
contrairement à
la Terre,
Mercure
possède une
atmosphère très
mince qui ne lui
permet pas de
bien répartir la
chaleur
provenant du
Soleil. Son
atmosphère est
constituée d’une
quantité
négligeable
d’oxygène, de
sodium et de traces de potassium et
d’hélium provenant des vents solaires.
Aussi, l’axe de Mercure est à la verti-
cal, ce qui signifie qu’il n’y a pas de
saisons sur Mercure. C’est la planète la
plus rapide du système solaire : elle voy-
age autour du Soleil à 50 m/s.
Surface
La surface de Mercure ressemble
beaucoup à celle de la Lune puisqu’elle
comporte beaucoup de cratères et de
plaines de lave refroidie nommées Mers.
page 5Le Messager céleste, mars 2013
Un bref survol
de Vénus
Vénus, après le Soleil et la Lune, est
l’objet le plus brillant du ciel. C’est la
deuxième planète rocheuse du système
solaire et également la deuxième planète
tellurique en fait de diamètre. Son
atmosphère est l’une de ses particularités
les plus remarquables. Mais en quoi
Vénus est-elle un enfer infernal?
Composition interne
Sur Vénus, la longueur d’un jour est de
243 jours terrestres et une année dure
224,7 jours terrestres. Une journée sur
Vénus est donc moins longue qu’une
année! La structure interne de Vénus
est probablement constituée de fer, en
se fiant à la densité de la planète.
Cependant, contrairement à la Terre,
Vénus possède un champ magnétique
très faible, ce qui indique que l’intérieur
de la planète n’est pas liquide, mais plutôt
solide. La surface de Vénus est
principalement composée de plaines
faites de coulées de lave. Bien que
l’activité volcanique soit pratiquement
éteinte sur Vénus, ses épais nuages la
protègent contre presque toutes les
attaques de météorites, empêchant un
remaniement important de sa surface. Il
n’y a pas eu d’activité tectonique récente
sur Vénus, la planète étant dépourvue
Vénus, l’enfer brûlant
de toute plaque tectonique. Aussi, Vénus
ne possède aucun satellite.
Atmosphère
L’atmosphère de Vénus est composée
principalement de dioxyde de carbone,
soit à 96,5 %. Les autres gaz tels l’azote,
la vapeur d’eau, les oxydes de soufre, le
monoxyde de carbone, l’acide sulfurique,
et autres gaz se retrouvent en quantité
négligeable. L’atmosphère sur Vénus est
si dense qu’elle est équivalente à 93 fois
celle de la Terre, c’est-à-dire que
lorsqu’on se tient à sa surface, c’est
comme si l’on se tenait à 900 mètres de
profondeur sous l’océan. Les nuages sur
Vénus forment une couche de 40 à 68
kilomètres au-dessus de sa surface. Ces
nuages, composés à 75 % d’acide
sulfurique et à 25 % d’eau sont blancs
et opaques. Ce qui fait que Vénus reflète
75 % de la lumière et de la chaleur du
Soleil, le 25 % restant est complètement
absorbé et ne peut en ressortir par
réflexion avec la surface. C’est pourquoi
il fait 470 °C, suffisamment chaud pour
faire fondre du plomb!
Envoi de sondes
Il est difficile d’envoyer des sondes sur
la surface de Vénus, les conditions étant
plus qu’extrêmes. Les effets combinés
de la pression extrême, de la chaleur
suffocante et de la présence d’acide
sulfurique empêchent les sondes de
survivre longtemps sur sa surface. Tout
élément métallique est immédiatement
Informations générales
Distance moyenne du Soleil (comparé à la distance Terre-Soleil) : 0,72333
Diamètre équatorial (kilomètres) : 12 104
Diamètre équatorial (comparé à celui de la Terre) : 0,95
Inclination : 177,3°
Masse (kilogrammes) : 4,8689 x 1024
Masse (comparé à celle de la Terre) : 0,95
Température de surface : 470 °C
Photo en ultraviolet de Vénus
montrant les structures nuageuses
de la planète, prise par la sonde
Pioneer. Image de la NASA
Vénus en vraies couleurs. Image de
la NASA et du photographe Ricardo
Nunes
Surface de Vénus prise par la
sonde Pioneer. Image de la NASA
rongé par l’acide sulfurique.
Malheureusement, la pression et la
chaleur régnant sur Vénus obligent
l’utilisation de métaux pour y résister.
Différentes sondes ont foulé le sol
vénusien. Cependant, aucune d’entre
elles ne résistèrent plus que quelques
heures, malgré toutes les mesures prises
pour résister aux conditions de Vénus.
L’éloignement certain de la planète et
ses conditions difficiles en font un endroit
plutôt ardu à explorer par les sondes.
Audrey-Ann Miron
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