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PHIDIASPHIDIAS
PHIDIAS
Né à Athènes peu après la bataille de
Marathon, il est l'élève d'Agéladas et apprend la
technique du bronze à l'école d'Argos, en même
temps que Myron et Polyclète. Sa première grande
œuvre est une colossale Athéna Promachos, pour
l'Acropole, en 460. Il est ensuite choisi par Périclès
pour exécuter des statues pour le Parthénon, mais
aussi pour superviser l'ensemble des travaux de
sculpture. Il réalise lui-même la statue
chryséléphantine, c’est-à-dire faite d'or et d'ivoire,
d'Athéna Parthénos, dédiée en 438, et réalise des
maquettes pour les deux frontons, les 92 métopes et
la frise. Il surveille étroitement leur exécution par
son atelier, avant de partir en 437 à Élis et Olympie,
où il réalise son Zeus chryséléphantin, l'une des Sept
merveilles du monde.
Quand il rentre à Athènes en 433, il est
victime d'une manœuvre destinée à discréditer, à
travers lui, son protecteur Périclès. Il est d'abord
accusé d'avoir volé une partie de l'or, puis d'impiété :
il s'est en effet représenté, avec Périclès, au beau
milieu de l'amazonomachie, sur le bouclier de la
déesse. Jeté en prison, il est ensuite, en 430, exilé à
POLYCLè
POLYCLèPOLYCLè
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Né à Argos au V
e
siècle avant J.C., le
sculpteur Polyclète est le premier à composer
un traité sur son art, le Kanôn (règle en grec,
d’où canon), mis en pratique par un modèle
(vers 440 avant. J.C.). Il s’agit d’une statue en
bronze représentant un jeune homme nu tenant
une lance, connue sous le nom de Doryphore
(« porteur de lance » en grec).
Très admirés dans l’Antiquité, le traité
et la statue sont aujourd’hui perdus, mais de
nombreuses répliques romaines permettent de
comprendre comment le doryphore est devenu
un archétype fondamental dans l’histoire de
l’art occidental. Le canon de Polyclète a fixé
les normes de la beauté classique idéale.
P
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PRAXITè
RAXITèRAXITè
RAXITèLE
LELE
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Praxitèle (en grec ancien Πραξιτέλης), né vers 400 av. J.-C., mort avant 326
av. J.-C., est dès l'Antiquité l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. On place l'œuvre
de Praxitèle dans la période du « second classicisme » (vers 370-330 av. J.-C),
auprès d'autres grands sculpteurs grecs comme Léocharès, Scopas, et Lysippe, qui
reprennent les modèles de la période classique tout en renouvelant la représentation
en apportant une réponse aux canons classiques établis par les œuvres de Polyclète,
visible notamment dans de nouvelles recherches stylistiques, l'émergence de
nouveaux types, et une nouvelle pondération.
Les sources antiques évoquent également sa relation avec son modèle, la
courtisane Phryné. Celle-ci est censée avoir inspiré l'une des statues les plus
connues de l'Antiquité, Aphrodite de Cnide. Ainsi Praxitèle est-il le premier artiste
à avoir représenté le nu féminin intégral dans la grande sculpture grecque.
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On lui prête également une légende : Phidias participait à un
concours de sculpture d'une statue d'Athéna qui serait
disposée à Athènes, à quatre mètres du sol. Tous les artistes
présentèrent leurs œuvres, et Phidias, déjà très célèbre, la
découvrit en dernière. Ce fut un tollé, les Athéniens trouvant
difforme et laide la statue proposée par Phidias. Il leur
demanda alors de hisser cette statue sur le réceptacle prévu à
cet effet. Une fois disposée, les déformations de la statue
disparurent pour laisser l'illusion d'une Athéna aux formes
parfaitement respectées. Ce fut évidemment et unanimement
cette statue qui fut choisie par les Athéniens
L’Aphrodite de Cnide de