Titre de l'article principal
Article intérieur 2
Article intérieur 2
Article intérieur 2
Article intérieur 3
Article intérieur 4
Article intérieur 5
Article intérieur 6
Dans ce numéro :
Sommaire :
Résumez brièvement un des principaux articles.
Résumez brièvement un des principaux articles.
Résumez brièvement un des principaux articles.
Résumez brièvement un des principaux articles.
L’OBSERVATEUR
Chers membres de la SAG,
Lors de l’assemblée générale du 26 avril
dernier, vous avez élu un nouveau comi-
pour le biennium 2006 2008 et nous
tenons à vous remercier de la confiance
que vous nous avez accordée. Nous
avons le plaisir d’accueillir Katja Breda,
Sylvain Chapeland, Eric Maystre et Yann
Schluchter afin de remplacer quatre
membres qui nous quittent et nous les
remercions chaleureusement pour leur
dévouement ainsi que pour le travail
qu’ils ont accompli durant toutes ces an-
nées au sein du comité de la SAG : Sé-
verine Passaplan-Gerber, Jean-Gabriel
Bosch, Fausto Malquarti et Nicolas
Reyren.
Ce nouveau comité désire être à l’écoute
des membres de la Société Astronomi-
que de Genève et cherchera à vous pro-
poser de nombreuses activités afin de
partager notre passion commune pour
l’Astronomie ainsi que nos expériences
(petites ou grandes) car nous avons tous
quelque-chose à apprendre, à faire dé-
couvrir et à partager… et quoi de plus
sympathique et agréable que de le faire
au sein de notre Société.
Alors n’hésitez pas à nous faire part de
vos commentaires/suggestions concer-
nant les activités que nous organisons et/
ou que vous souhaitez voir organisées.
Mais le plus important est de participer à
la vie de la Société en venant à une
conférence, une soirée d’observations,
en proposant des idées, ou encore en
soumettant un article pour notre bulletin
car c’est un lien entre tous les membres
de la SAG… Il n’y a que l’embarras du
choix et nous aimerions que chaque
membre trouve, tout au long de l’année,
du plaisir à venir à la SAG.
Avant la période estivale qui marque le
début des vacances, période proprice
aux observations astronomiques, nous
vous convions à deux soirées :
le mercredi 14 juin au local à
20h30 pour une conférence sur l’é-
clipse totale de Soleil du 29 mars où
plusieurs membres de la SAG se
sont déplacés pour l’observer.
le samedi 24 juin à 18 h 30 pour
une Star Party grillades à l’Obser-
vatoire de Couvaloup. Venez obser-
ver au télescope de 40cm de l’ob-
servatoire et prenez avec vous votre
instrument afin d’observer tous en-
semble. Nous profiterons de cette
soirée pour faire une initiation à l’ob-
servation du ciel à l’œil nu pour les
débutants .
Ces deux soirées marqueront la « fin »
de nos activités hebdomadaires avant la
pause estivale et le « début » de nos tra-
ditionnelles activités « Grand Public » (8-
9 juillet : Nuit de la Science au Musée
d’Histoire des Sciences, 4 août : Nuit des
étoiles à Couvaloup ainsi que les 27 juil-
let et 17 août pour les Passeports Vacan-
ces).
La reprise (et l’ouverture du local) est
prévue pour le mercredi 30 août.
D’ici je vous souhaite de bonnes va-
cances, un bel été et au plaisir de vous
retrouver au local, un mercredi soir, ou
lors d’une de nos prochaines activités.
Bon ciel à toutes et à tous
Gregory Giuliani B
o
n
Activités
L’éclipse totale de soleil
du 29 mars
14 juin 20h30
au local
Photos et récits de mem-
bres
Star party /grillades
24 juin à 18 h 30
Observatoire de
Couvaloup
Observation au télescope
de 40cm de l’observatoire
et observation du ciel à
l’œil nu pour débutants
Nuit de la Science
8-9 juillet
Musée d’Histoire des
Sciences
Soirée publique
Féérie d’une nuit
15 juillet
Signal de Bougy
Nuit des étoiles
4 août
Restaurant de Couva-
loup de St Cergue (près
de l’0bservatoire)
Une soirée à ne pas man-
quer.
Passeport vacances
27 juillet & 17 août
Restaurant de
Couvaloup
Soirées d’initiation à l’as-
tronomie pour les jeunes
inscrits au programme d’é-
té.
Juin - juillet - août 2006
Message du Président
1
Gros plan sur un sagiste
Pour cette nouvelle rubrique, nous
avons rencontré Jean-Gabriel
Bosch dont les activités dans la
société ont été multiples pendant
de nombreuses années, y compris
quelques mandats de président.
Bien connu de beaucoup de mem-
bres, plutôt sous le nom de Gaby,
nous sommes nombreux à suivre
les résultats de ses observations et
nous avons voulu en savoir plus sur
ce passionné du ciel et ce qui le
motive à s’intéresser à des objets
souvent négligés par les astrono-
mes amateurs.
(photo 1 - Gaby et son Newton 370
mm. à 4.3 de fabrication person-
nelle)
L’Observateur
La première question qu’on pose à
tout passionné du ciel est de savoir
quand et comment il a commencé
à s’intéresser à l’astronomie.
Jean-Gabriel
Ma passion remonte à mon plus
jeune âge. J’avais 8 ans et grâce
aux quelques sous gagnés par un
petit boulot, je me suis acheté une
petite lunette bon marché de 60
mm. qui m’a permis de voir les cra-
tères de la Lune, Jupiter et ses sa-
tellites, Saturne et quelques autres
objets faciles d’accès.
L’Observateur
On imagine que, comme tous les
amateurs, tu as amélioré ton maté-
riel et as continué à progresser en
observant le plus souvent possible
les planètes et le ciel profond.
Jean-Gabriel
C’est tout à fait ça et d’ailleurs, bien
que maintenant je m’intéresse à
des domaines plus spécifiques, il
m’arrive parfois aussi d’observer et
photographier les objets classiques.
L’Observateur
Tu parles de domaines spécifiques,
de quoi s’agit-il en particulier ?
Jean-Gabriel
D’une manière générale, je dirais
qu’il s’agit de tout ce qui « bouge »
dans le ciel et peut être observé
par un amateur. Il y a bien sûr les
comètes, les astéroïdes et évidem-
ment les étoiles variables.
Je trouve passionnant de trouver
un objet, de suivre son évolution au
cours d’une nuit et pendant quel-
ques jours ou semaines.
La photométrie des astéroïdes et
étoiles reste un de mes sujets favo-
ris. Je me suis un peu spécialisé
dans ce domaine et, à ce jour, j’ai
découvert une quinzaine d’étoiles
variables, pulsantes et binaires ser-
rées. Il s’agit là d’un sous-produit
de la photométrie des astéroïdes.
Comme bien des amateurs, je suis
en contact avec d’autres observa-
teurs en Suisse et à l’étranger.
Pour les astéroïdes, je communi-
que les résultats de mes observa-
tions à Raoul Behrend de l’Obser-
vatoire de Genève. C’est aussi un
plaisir de pouvoir partager mes ob-
servations avec d’autres amateurs.
L’Observateur
Quand on a peu d’expérience dans
ce domaine, on a quelque difficulté
à comprendre comment on peut
déterminer avec précision la varia-
tion d’une étoile comme ça, juste
en visuel.
Jean Gabriel
Il faut un peu d’expérience, mais on
l’acquiert assez vite en utilisant la
technique classique de l’estimation
de l’éclat d’une étoile variable. La
méthode d'observation consiste à
estimer cet éclat en le comparant à
celui, constant, d'étoiles étalonnées
dont les magnitudes ont été mesu-
rées, elles, soit jadis à l'aide de
photométres, soit plus récemment
par photométrie photoélectrique ou
CCD.
L’Observateur
Les comètes te passionnent aussi.
Tu as te régaler avec P73
Schwassmann-Wasmann.
Jean Gabriel
Oui, j’ai suivi aussi régulièrement
que possible, satanée météo, l’é-
volution de cette comète dès son
apparition, les 2 fragments princi-
paux ont été bien visibles pendant
plusieurs semaines et les nombreu-
ses photos faites par des Sagistes
et d’autres amateurs prouvent
qu’elle a généré un grand intérêt.
(photo 2) Fragmentation de P/73
L’Observateur
En ce qui concerne les astéroïdes,
il s’agit d’objets qui semblent moins
intéresser les amateurs.
Jean Gabriel
Oui, et c’est normal. Il faut déjà
une caméra CCD et pouvoir suivre
un objet pendant plusieurs heures
voire toute la nuit. D’ailleurs, dans
mon cas, c’est limite, le rendement
est très faible. En effet, il m’est diffi-
cile de suivre un objet plus de 5
heures et le nombre de nuits utilisa-
bles sous nos latitudes est miséra-
ble. Bien des observateurs d’asté-
roïdes ont des montures équatoria-
les qui permettent de suivre 5 asté-
roïdes à la fois, toute une nuit et
plus fréquemment grâce à une
bonne météo. Un diamètre de 150
ou 200 mm. est suffisant, mais une
bonne monture est primordiale.
2
Personnellement, j’utilise exclusive-
ment la CCD car la limite observable
par exemple pour un 200mm passe
de magnitude 13.5 à 17 ou 18 avec
un temps court d’intégration. C’est
cela qui permet d’observer et de sui-
vre des objets peu lumineux et aussi
d’observer lorsque les conditions ne
sont pas excellentes.
L’Observateur
Tu as certainement un très bon site.
Jean Gabriel
Je dirais que mon site est médiocre.
Comme tous les amateurs dans la
région, j’ai de la pollution lumineuse
et un horizon pas entièrement déga-
gé. Mais je fais avec Le plus gros
handicap est bien sûr la météo. J’ai
tout de même la chance de pouvoir
observer de chez moi grâce à mon
petit observatoire. Mon matériel est
à disposition dès que les conditions
s’y prêtent.
Je suis conscient d’être favorisé,
mais je constate que bien souvent
on a tendance à baisser les bras
parce qu’on recherche les conditions
optimales. Même quand il y a la
Lune, un peu de turbulences, un ciel
pas entièrement dégagé…, on peut
presque toujours observer. Et puis,
rien que d’être dans la nature, d’a-
voir l’œil ou le capteur à l’oculaire
d’un télescope, d’une lunette ou
avec une paire de jumelles et de se
trouver en contact visuel avec tous
ces objets fascinants, c’est merveil-
leux.
L’Observateur
Et bien, ce sera la conclusion de
cette rencontre. Merci, Gaby, de
nous avoir fait partager brièvement
ta passion pour les variables, les as-
térorïdes et les comètes… ces objets
qui se déplacent et qu’on néglige
souvent aux dépends de sujets plus
faciles.
Un dernier mot, Gaby a été élu
membre d’honneur de la SAG lors de
la dernière assemblée générale.
Félicitations.
Site à consulter pour plus d’infoma-
tion : www.astrosurf.com/astro178/
Eric Maystre
Composition du comité élu à
l’assemblée générale du
24.4.2006
Site WEB
Nous vous rappelons que le site web de la SAG
(http://www.astro-ge.net) offre quelques fonctionnalités réservées
aux membres:
Publication d'images dans la galerie astronomique
Ajout de liens dans les marques-pages
Ajout de sites d'observations
Pour accéder à ces fonctionnalités, vous devez vous identifier à
l'aide
d'un pseudonyme et d'un mot de passe. Pour des raisons techni-
ques, tous les comptes existants ont été supprimés. Désormais, les
membres peuvent se connecter avec un pseudonyme et un mot de
passe unique :
Pseudonyme: membre_sag Mot de passe: UrsaMajor
3
Président : Gregory Giuliani
Vice-Président : Brice-Olivier Demory
Secrétaire général : Patrick Chevalley
Secrétaire : Yann Schluchter assisté d’Eric Maystre
Trésorier : Marc Dumas assisté de Katja Breda
Maintenance de l’0bservatoire de Cuvaloup : Mario de Marchi
Activités à l’observatoire de Couvaloup : Sylvain Chapeland
Observatoire du Faubourg : Philippe Haake
Rédacteur de l’Observateur : Eric Maystre
Maintenance du site webb : Yann Schluchter
Gestion de la bibliothèque : Alfred Sterchi
N’hésitez pas à prendre contact avec les membres du comité si
vous désirez faire part de suggestions, critiques ou autres remar-
ques.
Matériel
Le Personal Solar Telescope
Développé par la firme américaine Coronado, le PST
est une lunette équipée d’un filtre Ha permettant d’ob-
server et de photographier la chromosphère solaire
pour un prix relativement abordable. Le secret : des
solutions novatrices et efficaces.
fig.1 :Vue d’ensemble du PST
Caractéristiques techniques :
Diamètre : 40 mm
Focale : 400 mm
F/D : 10
Bande passante : < 1 Å
Fixation : pas de vis Kodak
Coulant : 31.75 mm
Poids : 1.4 kg
Prix : 990 Fr.
Fourni avec un oculaire Kellner de 12.5 mm.
En option : une valise de transport
Possibilité de rajouter un filtre SM40 pour réduire la
bande passante à < 0.6 Å
Le filtrage
Le principe de filtrage utilisé par le PST fonctionne en
trois étapes. La lentille de la lunette est recouverte d’un
traitement faisant office de préfiltre absorbant la ma-
jeure partie du rayonnement (fig.2). Dans le corps de
l’instrument (le bloc noir), un étalon de Fabry-Pérot dé-
coupe le spectre en une série de raies très fines par un
jeu d’interférences. Une bague hélicoïdale permet de
faire varier son inclinaison afin de se centrer sur la
longueur d’onde Ha (656.3 nm). Pour finir, dans le
porte-oculaire, un filtre à bande passante large, bloque
toutes les raies du spectre sélectionnées par l’étalon et
ne laisse passer que le Ha (fig.3).
fig.2 : Le préfiltre
fig. 3 : Bague hélicoïdale, le filtre bloquant et le
système de visée du Soleil.
La fixation
A la base du PST, un pas de vis Kodak permet de fixer
l’instrument sur un pied photo ou sur une monture
équatoriale. L’utilisation de l’instrument s’avère très ai-
sée du fait de son poids et de son encombrement limité
(fig.1 & 4).
fig.4 : Le PST fixé sur une monture équatoriale.
Le pointage
Nous connaissons tous les difficultés de pointer le So-
leil, mais avec le PST, rien n’est plus facile.
Il suffit de viser approximativement le Soleil; sa lumière
passe ensuite dans un petit trou de 2mm situé à la
base du bloc noir contenant le filtre pour être réfléchie
par un prisme sur un verre dépoli situé sur la partie su-
périeure, non loin du porte-oculaire (fig.3). Une fois le
faisceau centré, l’astre est dans le champ. L’utilisation
de ce système de pointage se révèle simple, sans dan-
ger et extrêmement efficace.
La mise au point
Coronado innove en proposant un système de mise au
point par déplacement d’un prisme de renvoi à 45º
(fig.5). Le bouton chromé situé à l’arrière de l’instru-
ment s’avère efficace dans sa rotation comme dans sa
précision.
)
4
fig.5 :
Prisme de
renvoi.
L’observation
Il faut le dire tout de suite, tout le monde pensait qu’a-
vec une bande passante plus large, le PST donnerait
des résultats bien moins flatteurs que le SolarMax 40
(< 0.7 Å).
En pratique, il n’en est rien et les images obtenues
sont vraiment spectaculaires.
On observe facilement les protubérances à la fois au
bord et sur la surface du Soleil (filaments), ainsi que
les nombreux aspects changeants de la chromos-
phère (régions actives, …). Avec un grossissement de
50x, l’instrument révèle son plein potentiel (au-delà de
50x, l’image s’assombrit et devient moins agréable à
observer).
Notons que l’oculaire fourni est de bonne facture mais
n’est pas exceptionnel. Un bon Plössl améliore gran-
dement la qualité des observations. Il est conseillé
d’utiliser des oculaires avec peu de lentilles, en effet
avec un oculaire de type Nagler, il y a de petites ré-
flexions internes qui font perdre du contraste.
L’image fournie est inversée (gauche-droite) et renver-
sée (haut-bas).
La bague hélicoïdale (fig.3) s’avère précieuse dans
l’ajustement de la bande passante afin d’obtenir des
images nettes de la chromosphère solaire et des pro-
tubérances. En tournant la bague, on voit nettement le
contraste des protubérances situées sur les bords du
disque solaire augmenter de façon impressionnante
ainsi que le nombre de détails à la surface.
Le seul défaut que l’on peut trouver au PST est l’utili-
sation d’un filtre bloquant fortement diaphragmé (5
mm) et se traduisant par une baisse significative du
champ image et de la luminosité. L’observateur est
donc obligé de bien centrer le Soleil ainsi que son œil
dans le champ de l’oculaire afin de bénéficier pleine-
ment de la qualité maximale de l’image, sans quoi elle
apparaît dégradée en bords de champ (en netteté et
luminosité).
L’imagerie
Coronado le dit clairement dans ses publicités, cet
instrument est surtout fait pour de l’observation vi-
suelle. anmoins, on arrive à faire des images et ce
malgré le fait que le plan focal sort très peu du porte-
oculaire.
Actuellement, il semble que la mise au point avec un
boîtier reflex est impossible.
Concernant les webcams, il n’y a pas de problèmes
avec la Vesta-Pro. Par contre, avec les TouCam, il
n’est pas possible de faire correctement la focalisa-
tion. Il existe cependant deux possibilités pour pallier
à cet inconvénient : soit acheter un raccord webcam
court, soit utiliser une Barlow afin de faire ressortir le
foyer (fig.7). Mais attention : seules conviennent les
plus courtes d’entres elles (p.ex l’Ultima SV de Celes-
tron, la CeMax de Coronado ou encore les ETX de
chez Meade). Notons qu’un peu de vignettage appa-
raît sur les images, à cause du faible diamètre du filtre
bloquant (5 mm), mais qu’on peut facilement le suppri-
mer avec un coup de Photoshop.
Il en ressort que la méthode la plus agréable pour
faire de l’imagerie est la méthode afocale. On utilise
un appareil photo numérique à objectif fixe positionné
derrière un oculaire (fig.6).
fig.6 : Image du Soleil (30.07.2004) prise avec un APN
Coolpix 885, oculaire DCL-28, Coronado PST
fig.7 : Images du Soleil prises avec une webcam
Noir& Blanc, barlow 2x, double filtration avec Solar-
Max 40.
En conclusion
Grâce à ses excellentes performances visuelles, sa
belle finition, son faible encombrement, sa facilité d’u-
tilisation, la possibilité de faire de l’imagerie et son prix
de vente attrayant, le PST est un instrument très inté-
ressant pour qui veut se lancer dans l’observation du
Soleil en Ha.
C’est un fantastique spectacle que de découvrir notre
étoile vivante dont l’aspect change tous les jours.
Grégory Giuliani
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