légumes ou de fromage constituait (et continue de
constituer dans nombre de régions) la base essen-
tielle de l’alimentation.
En revanche, dans nos pays industrialisés et
suralimentés, étouffés par une nourriture de plus en
plus sophistiquée, trafiquée et dénaturée, généra-
trice de maladies dites de «civilisation» (constipa-
tion, obésité, cancers, diabète, maladies cardio-
vasculaires…) qui se multiplient au rythme de nos
abus, la galette traditionnelle a été supplantée par
une consommation excessive de produits animaux
et un gaspillage insensé, au détriment, bien entendu,
de notre santé.
Pourtant la galette comporte d’indéniables qua-
lités : nourriture saine et équilibrée, elle s’accorde
à tous les régimes (végétariens ou non, végéta-
liens…) et constitue à elle seule un plat complet,
indispensable, surtout aux enfants en pleine crois-
sance, aux femmes enceintes, aux sportifs, aux
étudiants… Il suffit simplement de lui adjoindre
salades, crudités ou légumes verts.
Appréciée des petits comme des grands, sa
confection est rapide et facile, son prix de revient
peu élevé, puisque les principaux composants en
sont farines, céréales, œufs (facultatif), lait et eau.
Quant à notre santé, la galette nous aidera à la
conserver et à la renforcer en apportant des élé-
ments nutritifs vitaux, car elle aidera à diminuer,
voire à éliminer, notre consommation de viandes
et charcuteries préjudiciables à l’organisme.
Pour terminer, pas si loin de nous, au Moyen
Âge, les «oublies» (ancêtres de nos crêpes) étaient
les reines du Carnaval; chacun sait d’ailleurs qu’à
la Chandeleur, pour s’assurer bonheur et richesse
toute l’année à venir, il suffit de faire sauter les
crêpes en serrant dans la main une pièce d’or.
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Galettes salées et sucrées