Le dépistage organisé du cancer colorectal :
programme d’information et de
communication
23 mai 2011
Zone de date 2
Le dépistage du cancer colorectal : notoriété et pratique
Un programme de dépistage organisé généralisé à l’ensemble du
territoire fin 2009.
La notoriété du dépistage du cancer colorectal a fait un bond en
quelques années : 90% en 2009 (+ 12 points par rapport à 2005)
La connaissance du test de dépistage progresse également : 52%
en 2009 citent le test Hémoccult (+ 24 points en 3 ans) vs 35% qui
citent la coloscopie (-10 points).
Taux de participation national :34% (chiffres InVS 2010), avec de
fortes disparités selon les départements.
Un dépistage qui nécessite une large mobilisation
Zone de date
Les freins au dépistage du cancer colorectal
Des populations susceptibles de moins participer :
oles hommes de 50 à 55 ans
oles personnes issues de catégories socioprofessionnelles défavorisées
oles personnes d’origine migrante
...
Parmi les freins au dépistage :
ola peur liée aux résultats du dépistage et au cancer lui-même
ol’absence de symptôme, et la confusion entre dépistage et diagnostic
ola gêne éprouvée à l’égard de ce cancer, et des modalités du dépistage
ola méconnaissance des modalités du dépistage (test Hémoccult vs
coloscopie)
Zone de date 4
Un dialogue-clé avec le médecin traitant
L’absence de dialogue avec le médecin traitant freine le passage à
l’acte.
Si plus de 62% de la population se souvient avoir reçu le courrier, ils ne
sont que 26% a avoir demandé le test à leur médecin traitant
(enquête
barométrique « Les Français face au dépistage des cancers » INCa / BVA 2009).
Or, seuls 34% des médecins traitants déclarent vérifier
systématiquement que le test Hémoccult a été fait par leurs patients
concernés
(enquête barométrique « Médecins généralistes et dépistage des
cancers » INCa / BVA 2010).
Rôle déterminant du médecin traitant dans l’adhésion au
dispositif : lorsque le test a été remis par le médecin, près de 9
personnes sur 10 l’ont réalisé
(enquête barométrique « Les Français face au
dépistage des cancers » INCa / BVA 2009).
Zone de date 5
Le programme d’information et de communication
La stratégie de communication déployée autour de Mars bleu :
Favoriser le passage à l’acte
en créant une parole réflexe avec le médecin traitant.
Créer une parole réflexe sur le dépistage du cancer colorectal avec le
médecin traitant autour d’un message simple : « Dès 50 ans, c’est le
moment… de parler du dépistage du cancer colorectal à mon médecin »
Poursuivre la pédagogie sur les modalités du dépistage : un test
simple à faire chez soi, à partir de 50 ans et tous les deux ans.
Renforcer le dispositif d’information auprès de populations plus
difficiles à sensibiliser : les hommes de 50-55 ans, les personnes issues
de catégories défavorisées et les populations d’origine migrante.
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