Favoriser la biodiversité - Communauté d`agglomération Evry

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Les prairies
fleuries
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1
Favoriser la biodiversité
Afin de lutter contre un appauvrissement de la biodiversité végétale et par conséquent, une raréfaction de certaines espèces
d’insectes, notamment les pollinisateurs, nous voyons de plus en plus « fleurir » des prairies composées de fleurs sauvages.
Au-delà d’un atout esthétique, ces prairies permettent de restaurer la biodiversité aux abords et dans les villes.
Cette démarche s’inscrit parfaitement dans une gestion écologique des espaces verts puisque ces prairies nécessitent très peu
d’entretien (pas d’utilisation de produits phytosanitaires et pas de tonte).
Ici, sur ces trois prairies, selon les mélanges d’espèces de fleurs qui seront utilisés et la période d’ensemencement, il sera possible d’y
favoriser la présence d’animaux tels que des oiseaux, des insectes pollinisateurs, des mammifères (chevreuils, petits rongeurs, hérissons
et même chauve-souris…).
›Les espèces mellifères (semis de bleuets
chicorée sauvage…)
ALISEA/Benoit Abraham
Photogrevy - Fotolia.com
des champs, coquelicots…)
›La faune sauvage (semis de soucis,
Abeille
›Les papillons (semis de carottes
sauvages, grandes orties…)
Azuré commun
›Les oiseaux (semis de plantain,
oseille des prés…)
ALISEA/Sébastien Davoust
ALISEA/Nicolas Moulin
JPchret - Fotolia.com
Chevreuil
Mésange charbonnière
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Le verger
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Fruits et plantes aromatiques
Avec l’urbanisation et l’augmentation de la population,
l’agriculture a perdu de l’espace et de la diversité.
Un verger permet de préserver des variétés locales voire
anciennes de fruits, conservant ainsi un patrimoine génétique
précieux mais également une identité culturelle d’un territoire.
Ici des plantes aromatiques ont également été
plantées. Elles vont attirer les insectes pollinisateurs
et ont donc un grand intérêt dans cette zone
d’arbres fruitiers.
Ce sont des plantes cultivées dans les potagers ou en cultures maraîchères
pour leurs qualités aromatiques, condimentaires ou médicinales.
Les aromatiques sont aussi d’excellentes plantes compagnes pour les cultures
qu’elles protègent des ravageurs et des maladies.
Le romarin (Rosmarinus officinalis)
Culinaire : grillades, marinades
Thérapeutique : digestion, mémoire.
La menthe (Mentha x piperita)
Culinaire : thés, taboulés, cocktails
Thérapeutique : démangeaisons, digestion.
Le thym (Thymus vulgaris)
Culinaire : bouquet garni, tisanes
Thérapeutique : infections respiratoires.
La citronnelle (Cymbopogan citratus)
Culinaire : salades, marinades, soupes
Insecticide : moustiques, poux.
Le fenouil (Foeniculum vulgare)
Culinaire : le bulbe comme légume
Thérapeutique : les graines contre la toux.
La lavande (Lavandula officinalis)
Parfumerie
Thérapeutique : calmant,
désinfectant, antiseptique.
La sarriette (Satureia hortensis)
Culinaire : sauces, légumes
Thérapeutique : stimulant, digestion.
La zone à
picorer
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JARDIN
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Le jardin des délices
Dans cette zone proche du rucher, différentes variétés d’arbres fruitiers ont été plantées, pour le plaisir des
abeilles et des gourmands.
Cerisier
Récolte : de juin à juillet
Groseillier
Récolte : de fin juin à août
Cognassier
Récolte : de septembre à novembre
GELÉE DE COQUELICOT
Framboisier
Récolte : de juin à octobre
Ingrédients pour 4 petits pots de gelée
125 g de pétales de coquelicot - 500 ml d’eau - 375 g de sucre blond de canne
- le jus d’un demi-citron - 1 petite cuillère à café d’agar-agar
Temps de préparation : 20 minutes
1. Portez l’eau à ébullition dans une casserole.
2. Ajoutez les pétales de coquelicot, mélangez et couvrez sans attendre.
3. Laissez macérer 12 heures.
4. Le lendemain, passez l’infusion de coquelicot au tamis et pressez au
maximum.
5. Versez-la dans une casserole, ajoutez le sucre et le jus de citron.
6. Faites cuire le mélange pendant 8/10 minutes (jusqu’à 106°C).
7. Baissez le feu. Ajoutez l’agar-agar, fouettez vivement et portez à ébullition
pendant 30 secondes
8. Versez la gelée encore liquide dans des pots préalablement lavés à l’eau
bien chaude et savonneuse. Couvrez.
À savoir : conservez cette gelée pendant 4 mois au réfrigérateur et
consommez-la dans la semaine après ouverture du pot.
Cassissier
Récolte : de fin juin à mi-juillet
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L’hôtel
à insectes
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Bien à l’abri
Tous ces abris permettent également le maintien d’espèces qui
ont tendance à se raréfier du fait de la pression de l’urbanisation,
de la disparition d’habitats favorables et de l’utilisation de
pesticides.
ALISEA/Nicolas Moulin
Happyculteur - Fotolia.com
Cette construction offre des abris, notamment pour la période
hivernale, à de nombreux insectes. Elle favorise le développement,
dans les parcs et jardins, d’une biodiversité précieuse
(pollinisateurs, auxiliaires dans la lutte biologique…).
Forficules (perce-oreilles)
Prédateurs d’insectes
nuisibles
Chrysopes
Prédateurs d’insectes
nuisibles
À VOUS
DE JOUER !
Carabes
Prédateurs d’insectes
nuisibles
Tomatito26 - Fotolia.com
Adrien Roussel - Fotolia.com
ALISEA/Nicolas Moulin
Syrphes
Prédateurs d’insectes
nuisibles
Gabounette - Fotolia.com
Guêpes solitaires
Prédateurs d’insectes
nuisibles
Abeilles solitaires
Pollinisateurs
Conseils pour
construire vous-même
et facilement des
abris pour favoriser
la présence d’insectes
dans votre jardin.
Le fagot de tiges
1
10 à 20 tiges de 20 cm (creuses
et pleines).
Le fagot se fixe
le long d’une
branche ou d’un
piquet.
La bûche de bois percée
2
Une bûche de bois dure
(chêne, hêtre, charme…)
fendue et percée de trous
(diamètre de 3 à 20 mm,
profondeur de 10 cm sans
traverser la bûche)
Le pot de terre
rempli de paille
3
À noter : pour être le plus efficace possible, un gite à insectes doit être orienté au sud / sud-est et idéalement installé à proximité des plantes du jardin ou du potager.
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Le rucher
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Le royaume des abeilles
Un rucher est un endroit rassemblant plusieurs ruches. Celui-ci comprend 4 à 5 ruches dans
lesquelles nous pouvons compter environ 10 000 à 20 000 abeilles en hiver et 30 000 à
50 000 abeilles à la belle saison.
Ce sont des abeilles noires.
Elles vivent en colonie composée d’environs de 3 castes :
hikrcn - Fotolia.com
›
La reine, l’unique femelle fertile et fécondée du groupe, mère de toute
la colonie. Son espérance de vie est d’environ trois à quatre ans.
›
Une majorité d’ouvrières, femelles stériles qui assurent l’entretien et le
ravitaillement du nid, au cours d’une vie durant de quelques semaines
à quelques mois.
L’abeille en danger
Depuis une trentaine d’années, on observe une
diminution des populations. Cette surmortalité
alarmante s’est accélérée depuis le milieu
des années 1990, des ruchers entiers ont été
dévastés en quelques années.
›
Des mâles (ou faux-bourdons) dont le seul rôle connu est la
Dans ses ruches,
l’apiculteur peut
récolter d’autres
produits que le miel :
›
Le pollen
›
La gelée royale
›
La propolis
›
La cire
fécondation des futures reines. Ils meurent après l’accouplement.
Au sein d’une ruche, les abeilles peuvent produire jusqu’à 30 kg de miel par an.
Les causes ?
L’abeille peut visiter jusqu’à 250 fleurs en une heure et stocker jusqu’à 500 000 grains de
pollen sur une seule patte postérieure.
La pollinisation par les abeilles en particulier représente un enjeu écologique primordial,
car elle permet d’assurer naturellement les fécondations d’une fleur à une autre.
› La dégradation des habitats,
› L’usage intensif de produits phytosanitaires,
qui intoxiquent les abeilles, favorise en
diminuant les défenses immunitaires les
infections parasitaires, dont le redoutable varroa.
› L’apparition d’un nouveau et terrible
prédateur, le frelon asiatique.
À VOUS
DE JOUER !
1
Environ 20 000
espèces
De 1 à 3 kilomètres
2
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La gestion
écologique
des espaces verts
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La démarche « Zéro Phyto »
Depuis plusieurs années, les services de la communauté
d’agglomération n’utilisent aucun produit phytosanitaire pour
l’entretien des espaces verts.
Une gestion favorable au
maintien et au développement
de la biodiversité
Pour y parvenir, les agents ont recours à des techniques et
méthodes alternatives :
›Techniques de désherbage
Les agents mettent en œuvre des pratiques qui prennent
en compte l’impact sur la biodiversité :
alternatives (mécaniques,
thermiques…).
› pratiques de fauches et de tontes adaptées aux
›
Épandage de broyat (copeaux)
cycles biologiques de la faune et de la flore (périodes
d’intervention favorables au maintien d’espèces
d’insectes ou de petits mammifères).
dans les massifs pour limiter
l’arrosage et la repousse
d’herbes.
› Installation d’équipements favorables à la faune :
Paillage des massifs
mise en place de ruches, pose de nichoirs à oiseaux
et à chauve-souris, installation de gites à insectes et
petite faune.
›
Lutte biologique : pose de nichoirs dans les espaces (lutte contre
les chenilles processionnaires).
› Formation des agents à la gestion des espaces
›
Lutte mécanique : pose de pièges à chenilles (pins).
›Contrôles réguliers du patrimoine
›
Utilisation d’amendements
par des agents spécifiquement
formés à la parasitologie.
et engrais organiques (corne
broyée, sang desséché…).
naturels, à la gestion spécifique des berges et
des milieux humides, à la gestion différenciée,
à la connaissance de la flore locale.
Piège à chenille
À VOUS
DE JOUER !
LE PURIN D’ORTIES
Voici deux recettes
à faire soi-même
1
• Arracher les orties
• Mélanger 1 kg d’orties avec 10 litres
d’eau (en engrais) ou 1 kg d’orties
avec 20 litres d’eau (en répulsif)
• Laisser macérer 1 à 2 semaines
en remuant tous les 2 jours
MODE D’EMPLOI
• Filtrer puis verser en terre (engrais) ou
vaporiser sur les feuilles (répulsif).
POUR QUOI FAIRE ?
• Engrais efficace
• Répulsif contre les parasites, les
pucerons, les acariens…
INSECTICIDE MAISON
2
• 1 litre d’eau
• 10 à 20 ml de savon
• 10 à 30 ml d’huile d’amande douce
• 10 à 20 ml de bicarbonate de soude
MODE D’EMPLOI
À vaporiser
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La zone
du Nord
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Pour vivre heureux, vivons cachés
Dans cette zone à l’écart, des aménagements ont été réalisés afin de favoriser la présence de petits animaux.
Ici, plus spécifiquement, un hibernaculum a été aménagé.
Il s’agit d’une zone refuge artificielle composée de branchages, de souches, de pierres, de briques… disposés à même le sol
ou déposés dans une fosse recouverte de sable.
Ce type de dispositif est favorable à tout un cortège d’espèces d’amphibiens, de reptiles mais également de mammifères
et d’insectes.
Hérisson (Erinaceus europaneus)
Ce petit mammifère est une espèce
protégée. On le rencontre en lisière
de forêt, dans les haies ou les jardins.
Le hérisson est un animal seminocturne. Dès le crépuscule, il cherche
sa nourriture composée d’insectes, de
vers, d’escargots, de limaces… Il est
à ce titre un auxiliaire de tout premier
plan pour les jardiniers.
Hibernaculum semi-enterré
ALISEA/Benoit Abraham
ALISEA/Benoit Abraham
Hibernaculum à niveau
Orvet (Anguis fragilis)
Abri pour hérisson
À ne pas confondre avec un
serpent, l’orvet fait partie des
lézards. Assez répandu dans
nos régions, l’orvet n’est pas
venimeux et peut mesurer
jusqu’à 50 cm.
Les haies et les forêts, dans
lesquelles il dispose de
nombreuses cachettes,
sont les milieux favorables
à ce reptile qui se nourrit
d’invertébrés (vers, limaces…).
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L’enclos
à papillons
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Jolis et utiles
Tout comme les abeilles, les papillons jouent un rôle de
pollinisateur de plantes.
Cette parcelle a été aménagée de manière à y favoriser la
présence de papillons. Les espèces de végétaux choisies sont
connues pour être particulièrement attractives pour ces insectes.
ALISEA/icolas Moulin
© johann35micronature - Fotolia.com
Entre 155 000 et 175 000 espèces de papillons (ou lépidoptères)
ont été répertoriées dans le monde, dont 7 000 en Europe et
5 000 en France.
Ce sont des insectes à métamorphose complète. Leur cycle
biologique se compose de quatre stades distincts : œuf, chenille,
chrysalide et papillon.
Le Citron
(Gonepterix rhamni)
Des abris ont également été aménagés
permettant à des insectes de s’y installer,
pendant l’hiver notamment.
L’Écaille chinée
(Callimorpha
quadripunctaria)
Envergure : 5,2 à 6 cm
Période de vol : avril à septembre
Ainsi, les coccinelles vont,
par exemple, s’abriter
dans cet abri.
ALISEA/Nicolas Moulin
Envergure : 5,5 à 6 cm
Période de vol : juillet-août
Envergure : 5,4 à 5,8 cm
Période de vol : mars à octobre
sauf juin
© Hensor - Fotolia.com
ALISEA/Nicolas Moulin
ALISEA/Nicolas Moulin
Le Paon du jour (Inachis io)
À VOUS
DE JOUER !
8
Le Flambé
(Iphiclides podalirius)
Le Vulcain
(Vanessa atalanta)
Envergure : 6,4 à 8 cm
Période de vol : mai à août
Envergure : 5,6 à 6,2 cm
Période de vol : avril à juin
Quels animaux
s’abritent dans ces
refuges ?
Tous ces refuges sont
installés dans ce
parc, à vous de les
retrouver !
1
Gite à chauve-souris
Rappelons que la
coccinelle est une alliée
précieuse des jardiniers,
car à elle seule, elle peut
consommer jusqu’à
150 pucerons par jour.
L’Azuré commun
(Polyommatus icarus)
Envergure : 2,5 à 3 cm
Période de vol : avril à septembre
2
Nichoir à chouette
3
Nichoir
à rouge-queue
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La zone d’écoute
et d’observation
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Sauriez-vous les reconnaître ?
Comme vous pouvez le constater, une atmosphère paisible
règne au sein de ce jardin et ce, malgré la proximité de routes
très fréquentées.
Des mammifères traversent régulièrement ce site
bordé d’un côté par un boisement et de l’autre
par un cours d’eau.
À VOUS
DE JOUER !
Des pics verts
À qui
appartiennent
ces empreintes ?
ALISEA/Benoit Abraham
Des renards
Des mésanges
charbonnières
1
2
Le lapin
Le renard
ALISEA/Benoit Abraham
Pim Leijen - Fotolia.com
Taille : 14 cm
Envergure : 23 à 26 cm.
Poids : 16 à 21 g
Chant : répertoire riche
et à tonalité enjouée,
notamment un
« pinc-pinc » de pinson,
un « ti-tuui »
bavard et un « si yutti
yutti » joyeux
Vol ondulant.
ALISEA/Sébastien Davoust
Taille : 33 cm
Envergure : 40 à 42 cm.
Poids : 180 à 220 g
Chant : souvent en vol,
sonore et brusque
« kiu-kiu-kiuk ».
Sinon, chant ricanant,
« kluh-kluh-klu-klu-klu… »
Vol lourd et onduleux.
On a parfois l’impression que l’oiseau va
s’écraser au sol.
© komplex - Fotolia.com
© Arnaud Lathuille - Fotolia.com
Des troglodytes mignon
Des chevreuils
Des pies bavardes
Des rouges-gorges
Taille : 10 cm
Envergure : 13 à 17 cm.
Poids : 8 à 13 g
Chant : étonnamment fort
pour un si petit oiseau.
Séries souvent répétées
de sons métalliques et de
trilles enchaînés, par ex.
« zitriuyi-si-svi-svi-svi-svi-svi
» ou « zuy-zuy-zuy-zuy ».
Vol en rase-mottes très
rapide sur de très courtes
distances.
Taille : 50 cm
Envergure : 56 à 61 cm.
Poids : 145 à 240 g
Chant : cri d’alarme très
connu « tché-tché-tchétché ». Sinon, bavardage
criard «chack-chackchack-chack-ckack».
Vol direct avec de lents,
mais fermes battements
d’ailes.
juancarlos1969 - Fotolia.com
Dennis Jacobsen - Fotolia.com
Taille : 14 cm
Envergure : 20 à 22 cm.
Poids : 16 à 22 g
Chant : série de gazouillis ténus, doux et clairs,
et de courts trilles, avec
des arrêts brusques.
Vol bas et voltige sous le
couvert végétal.
vluggevogel - Fotolia.com
Prenez quelques instants pour écouter et observer les oiseaux
qui vous entourent.
Des lapins
Des hérissons
Diverses traces peuvent témoigner de la présence ou du passage de mammifères : des empreintes, des crottes, des terriers… Leurs formes caractéristiques peuvent renseigner plus précisément sur les espèces d’animaux qui
fréquentent un site.
De l’herbe piétinée, des branchages cassés, des poils accrochés aux branches
sont également le signe de passage d’animaux tels que les cervidés ou des
sangliers.
3
Le chevreuil
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Le boisement
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Un espace à enrichir
Ce boisement est majoritairement
composé d’érables (Acer platanoides).
Afin d’enrichir la diversité de ce
milieu, différentes actions vont être
mises en œuvre par les services de la
communauté d’agglomération :
›
Créer des « ouvertures » dans le bois
permettant au soleil d’y pénétrer
et de favoriser le développement
d’autres végétaux.
Préservons et restaurons les lisières boisées
Les lisières constituent des habitats favorables au
développement et au maintien de la biodiversité en offrant,
grâce à un couvert végétal varié, des zones de protection,
des possibilités d’hivernation, des ressources alimentaires et
des corridors biologiques pour certains animaux.
Ainsi, en nombre d’espèces, la lisière est souvent plus riche que
chaque milieu (ici le boisement et la plaine) pris séparément.
Ces milieux particulièrement intéressants doivent donc être
préservés, voire restaurés, par exemple sous la forme de haies.
Les chauves-souris
›
Planter d’autres espèces d’arbres.
›
Installer des refuges pour les
oiseaux, les chauves-souris, les
chouettes…
›
Maintenir la présence d’animaux
(chevreuils…).
›
Guider le cheminement des
Les chauves-souris (ou chiroptères) font partie des espèces qui privilégient les lisières forestières.
Ce sont des mammifères volants qui sont exclusivement insectivores. Elles débarrassent de
tonnes de moustiques chaque année.
Dans les zones cultivées, habitées ou subissant la déforestation, de nombreuses espèces de
chiroptères sont en forte régression ou ont localement disparu. Certaines
font l’objet de plans de restauration ou
bénéficient d’un statut de protection,
notamment en France.
Pour contribuer à la préservation et la restauration de
population de chauve-souris, il faut installer des gites dans
les espaces boisés ou prévoir des refuges d’hibernation au
niveau des bâtiments (caves, greniers).
promeneurs dans le bois.
À VOUS
DE JOUER !
L’arbre mystérieux
à retrouver dans le bois…
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