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Le rapport efficacité/effets indésirables est important.
Ces spécialités sont des médicaments de première intention.
Il existe des alternatives thérapeutiques.
Le service médical rendu est important.
6.2. Place dans la stratégie thérapeutique
UTROGESTAN peut être prescrit dans tous les troubles liés à une insuffisance en
progestérone, notamment :
-en pré-ménopause qui est marquée par une hypofertilité et un déséquilibre estro-progestatif
aux dépens de la progestérone. Les dysovulations ou anovulations de cette période peuvent
entraîner des manifestations d’hyperestrogénie relative :
. syndrome prémenstruel,
. règles abondantes et prolongées ("ménorragies") qui peuvent témoigner de
l’hyperplasie endométriale, irrégularités menstruelles, fibromyomes utérins,
. tension douloureuse des seins (" mastodynie ") et nodules mammaires.
Lors de la survenue de manifestations précédemment décrites, après les explorations
nécessaires pour éliminer les autres causes de saignement, il est nécessaire d’instaurer un
traitement par progestatif. (fiche de Transparence, 1999).
- Après la ménopause, chez les femmes souffrant de troubles du climatère (bouffées de
chaleur, …) avec un retentissement sur leur qualité de vie, un traitement hormonal substitutif
(THS) peut être instauré si la femme le souhaite, à la dose minimale efficace, pour une durée
la plus courte possible, avec une information claire sur les risques et une réévaluation
régulière du rapport bénéfice/risque au moins une fois par an. (Communiqué de synthèse de
l’afssaps du 3 décembre 2003 : Actualisation des recommandations sur le traitement
hormonal substitutif et point presse sur les traitements hormonaux substitutifs de la
ménopause : AFSSaPS/ANAES – 12 mai 2004).
Le THS est composé d’estrogène, associé chez les femmes non hystérectomisées, à de la
progestérone micronisée ou à un progestatif de synthèse.
UTROGESTAN peut être également prescrit :
- au cours d’insuffisance ovarienne ou des déficits complets des femmes ovarioprives
- dans la supplémentation en progestérone de la phase lutéale notamment au cours des
cycles de FIV, des cycles spontanés ou induits (en cas d’hypofertilité ou de stérilité primaire
ou secondaire) et en cas de menace d’avortement précoce ou en prévention d’avortement à
répétition.
La Commission se prononcera plus précisément sur la place des THS dans la stratégie
thérapeutique, après actualisation de la mise au point sur les traitements hormonaux
substitutifs de la ménopause par l’AFSSaPS.
6.3. Recommandations de la commission de la transparence
Avis favorable au maintien de l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux
assurés sociaux dans les indications et aux posologies de l’AMM.
6.3.1. Conditionnements : ils sont adaptés aux conditions de prescription
6.3.2. Taux de remboursement : 65%