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Citoyenneté, care et non-domination.
Auteures : M. Garrau et A. Le Goff. Atelier « Genre et politique »/ « La citoyenneté
revisitée » - Congrès ASSP 2010.
Introduction
- Les apports de la perspective du care sont les suivants: une remise en cause de la
fiction de l’individu indépendant ; une mise en lumière de la centralité subjective et
sociale des activités de care perspective d’une inclusion dans la communauté
morale et politique des personnes considérées comme dépendantes ou particulièrement
vulnérables sur la base de l’affirmation de l’universalité de la dépendance et de la
vulnérabilité.
- Les limites du care comme éthique sont les suivantes : pour les dispensateurs, la
reconduction des stéréotypes de la féminité, le confinement dans la sphère privée ;
pour les receveurs, le maintien d’un double standard autonomie / dépendance
décloisonner la perspective du care en montrant qu’elle est susceptible de déboucher
sur la formulation d’un idéal valable pour la sphère politique et non simplement pour
la sphère privée et que la formulation de cet idéal peut permettre une transformation
de l’organisation sociale et politique, qui touche l’ensemble des citoyens et pas
seulement ceux que l’idéologie de l’autoréalisation conduit à identifier négativement
comme des receveurs et des dispensateurs de care.
- Problème posé: cette politisation du care, bien qu’appelée par toutes les théoriciennes
du care, demeure difficile à formuler. Elle implique en effet de construire le débat
entre care et justice qui a structuré le développement des éthiques du care d’une part,
et d’autre part de développer une réflexion sur les institutions d’une « caring society »
ancrée dans l’analyse des pratiques de care existantes.
- Ce travail a été engagé et on peut y distinguer deux voies distinctes :
o Dans une première perspective, il s’est agi d’intégrer les apports de l’éthique
du care dans le cadre d’une théorie de la justice renouvelée de manière à
montrer que le care devait être considéré soit comme un bien premier à
distribuer également aux citoyens pour qu’ils puissent participer à la
coopération sociale, soit comme un facteur déterminant du développement des
capacités que toute société doit garantir à ces citoyens pour être qualifiée de
juste. C’est une telle perspective, qui fait du care un bien premier ou une
composante essentielle du bien humain, qui a été développée respectivement
par Eva Feder Kittay et Martha Nussbaum, dans le cadre d’un dialogue critique
avec le libéralisme rawlsien. Comme on le montrera dans une première partie,
leurs travaux, inspirés en cela par les théoriciennes du care, présentent l’intérêt
de repenser la norme de justice en intégrant le care dans les biens à garantir
aux individus.
o Dans une seconde perspective, il s’est agi de repenser non pas le concept de
justice mais celui de citoyenneté en montrant simultanément que les pratiques
de care étaient porteuses de valeur centrale pour la pratique démocratique et
qu’une citoyenneté réellement inclusive devait s’attacher à protéger
particulièrement les dispensateurs et les receveurs de care en tant qu’ils sont
particulièrement confronté au problème politique central, celui de la
domination. Cette perspective a été esquissée dans le prolongement des
2
travaux de Joan Tronto sur les pratiques de care d’une part et de ceux de Philip
Pettit sur le néorépublicanisme d’autre part.
Notre but dans cet article sera de montrer en quoi la seconde voie s’avère plus prometteuse
pour la perspective d’une politisation du care. Si l’enjeu d’une telle politisation est la prise en
compte et la protection de la vulnérabilité des individus, il nous semble plus prometteur,
autrement, dit de travailler à une conception de la citoyenneté inspirée du néorépublicanisme,
que d’aménager une théorie de la justice d’inspiration libérale en y intégrant le care comme
bien. Nous procéderons en deux temps : après avoir rappelé dans une première partie les
apports et les limites des travaux de Kittay et Nussbaum, nous reviendrons sur les
enseignements de la sociologie du travail de care de manière à montrer en quoi la théorie
néorépublicaine de la non-domination peut offrir des solutions normatives et institutionnelles
à ce que la sociologie des pratiques de care identifie comme les principaux problèmes qui se
posent dans le cadre des relations de care. Enfin, nous testerons l’hypothèse de la fécondité
du rapprochement entre l’éthique du care et la théorie néorépublicaine au prisme de la
question de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
1. Care, justice et handicap.
Eva Feder Kittay et Martha Nussbaum ont cherché à repenser les apports de l’éthique du
care dans le cadre d’une refonte des théories de la justice libérales, d’inspiration rawlsienne
principalement, et dans une perspective normative. Leurs travaux s’adossent à un double
constat : premièrement, il est nécessaire de sortir de la conception trop étroite du care promue
par ses premières théoriciennes et de définir le care moins comme une disposition que comme
un ensemble d’activités sociales complexes nécessaires au développement des subjectivités
comme à la reproduction de la société dans son ensemble. Deuxièmement, Kittay comme
Nussbaum s’accordent pour mettre le faux dilemme entre care et justice également au compte
des théories libérales de la justice qui travaillent avec des présupposés anthropologiques trop
étroits pour qu’ils leur permettent de saisir la centralité du care pour toute vie humaine. Dans
leur optique, ce n’est que dans la mesure l’anthropologie libérale sera révisée que
l’importance de la perspective du care pour la théorie politique pourra être aperçue. Dans le
prolongement des critiques adressées par S.M. Okin à la théorie de la justice de Rawls, Kittay
et Nussbaum entreprennent donc de développer une lecture critique de la théorie libérale
(déontologique) de la justice au prisme du care. Dans ce cadre, la question de l’inclusion des
personnes handicapées dans la communauté morale et politique a constitué le fil conducteur
d’une lecture critique et d’une démarche de refonte de la théorie de la justice. Nous allons
mettre en relief leur apport mais aussi pointer certaines de leurs limites dès lors qu’il s’agit de
repenser le rapport entre citoyenneté et handicap.
1.1. Repenser la théorie de la justice en intégrant la question du care : l’apport
de E.F. Kittay et M. Nussbaum.
Les travaux de Kittay et Nussbaum expriment l’idée selon laquelle « une conception de la
justice qui ne prend pas en compte la nécessité de répondre à la vulnérabilité avec care est
incomplète et (…) un ordre social qui ignore le care ne saurait être qualifde juste »1. C’est
en ce sens qu’ils se sont orientés vers une confrontation directe avec la théorie rawlsienne de
la justice, perçue comme représentant d’une tradition libérale remontant aux théories du
1 Kittay E.F., « Human Dependency and Rawlsian Equality », in Meyers D.T., Feminists Rethink the Self, op.cit.,
p. 257. Sauf mention contraire, toutes les citations ont été traduites par nos soins.
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contrat. Pour Kittay et Nussbaum, la question de la dépendance et plus précisément celle du
handicap constituent un test pour toute théorie de la justice 2 : il est possible de juger de la
pertinence de celle-ci en fonction de sa capacité à prendre en compte la centralité des relations
de dépendance, à promouvoir l’inclusion des personnes dépendantes et à concevoir une
organisation sociale réduisant les inégalités et la domination qui leur sont liées. Or, selon
elles, la théorie rawlsienne de la justice échoue face à un tel test.
C’est d’abord à Kittay que l’on doit d’avoir mis au jour l’incapacité de la théorie
rawlsienne à penser le caractère central et inévitable de la dépendance dans toute vie humaine,
dans le cadre de ce qu’elle a appelé « une critique du point de vue de la dépendance » 3. Ce
travail passe chez elle par un examen minutieux des présupposés à l’œuvre dans la
construction de la position originelle, procédé qui permet à Rawls, s’inspirant ici de la
tradition contractualiste classique, de formaliser les conditions d’un accord entre personnes
libres et rationnelles sur les principes de justice censés gouverner la répartition des droits,
devoirs et avantages sociaux4. Or selon Kittay, la construction de la position originelle
témoigne d’un oubli de la dépendance qui est reléguée hors du champ d’application des
principes de justice, dans la sphère privée. Les partenaires de la position originelle sont en
effet considérés comme dignes de définir les principes de justice s lors qu’ils peuvent se
représenter comme rationnels et dotés d’un sens de la justice – ce qui exclut de la procédure
de choix des principes les personnes qui ne possèdent pas de telles capacités et rend
problématique la représentation de leurs intérêts. Comme Rawls le précise, la description des
partenaires repose en effet sur une « idéalisation » des citoyens, supposés être susceptibles de
participer pleinement à la coopération sociale tout au long de leurs vies5. Cette idéalisation
répond à la volonté de définir les principes de justice en partant des situations « normales »,
en reportant à un stade ultérieur de la flexion la question « pratique » des aménagements
sociaux requis par des cas ne rentrant pas dans la norme, comme celui des personnes
handicapés6. Cette idéalisation est problématique pour plusieurs raisons, que Kittay énumère :
d’abord, et comme l’avait également souligné S. M. Okin, elle conduit à passer sous silence
en le prenant pour acquis l’importance du care dans le développement des facultés morales
des citoyens « normaux » ; ensuite, elle signifie que personne ne doit avoir de besoins
spécifiques particulièrement coûteux à satisfaire, comme le besoin d’un traitement médical
spécial ; enfin, elle exprime le fait que tous les citoyens sont censés participer à la coopération
sociale s’ils entendent bénéficier de ses avantages.
Le problème d’une telle idéalisation est qu’elle conduit à exclure du champ d’application
des principes tous les individus qui ne possèdent pas, même au titre de potentialité, les deux
pouvoirs moraux qui définissent selon Rawls la personne morale. Or selon Kittay, telle est le
cas des personnes atteintes d’un handicap mental sévère, telle que sa fille Sesha. Le cas de
Sesha indique qu’ « il existe une dépendance qui n’est pas encore ou qui n’est plus de l’ordre
de l’interdépendance »7, autrement dit que certaines formes de dépendance ne seront jamais
2 Kittay E.F., Love’s Labor. Essays on Women, Equality and Dependency, Routledge, New York, 1999, p. 75.
3 Kittay E.F., Love’s Labor. Essays on Women, Equality and Dependency, Routledge, New York, 1999. pp. 8-17.
Selon Kittay, la critique du point de vue de la dépendance prolonge les critiques féministes formulées des points
de vue de la différence, de la domination et de la diversité. La critique du point de vue de la différence pointe les
risques d’homogénéisation dont est porteur l’idéal d’égalité lorsqu’il ne va pas de pair avec une analyse de la
norme masculine sous-tendant la conception dominante de l’égalité ; la critique du point de vue de la domination
souligne que l’obtention de droits égaux ne suffit pas à garantir une égalité réelle entre hommes et femmes ; la
critique du point de vue de la diversité souligne que les revendications égalitaires des mouvements féministes
prennent insuffisamment en compte les différences de position sociale entre les femmes.
4 Rawls J., Théorie de la Justice, trad. C. Audard, Seuil, Paris 1997, pp. 37-48 et 151-228.
5 Rawls J., « Le constructivisme kantien dans la théorie morale » (1980), in Justice et démocratie, trad. C.
Audard, Seuil, Paris, 1997, pp. 115-116.
6 Rawls J., Libéralisme politique, trad. C. Audard, PUF, Paris, 1995, p. 227.
7 Kittay, E.F., Love’s Labor, op.cit., préface, xii ; pp. 180-181.
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précédées ou suivies de relations d’interdépendance caractérisées par la possibilité de la
réciprocité. Le handicap mental sévère nous met aux prises avec une inégalité indépassable de
compétences et de capacités. C’est cette forme de dépendance qu’il s’agit d’examiner, parce
que ceux qu’elles concernent sont les premiers exclus de la communauté morale et politique,
et parce que la perspective de l’interdépendance risque de voir resurgir le mythe de
l’indépendance dans lequel une telle exclusion trouve sa source. Le portrait de Sesha rend
visible ce que la définition libérale de l’individualité morale occulte et constitue le moteur de
la critique par Kittay de la théorie rawlsienne de la justice. La théorie de la justice repose en
effet sur une conception de la personne selon laquelle c’est en vertu de notre intellect que
nous accédons à un statut moral. Mais une telle conception de la personne est précisément ce
qui rend problématique la détermination du statut moral des personnes atteintes de handicap
sévère. La justice s’applique-t-elle à quelqu’un qui ne fait partie ni des agents moraux ni des
citoyens libres tels qu’on les définit? Ceux qui ne peuvent participer à la coopération sociale
entre égaux en raison de leurs incapacités, peuvent-il en être les bénéficiaires ? Dans quelle
mesure ceux qui prennent soin de personnes handicapées peuvent-elles revendiquer l’aide de
la collectivité au nom de la justice, et non de la charité ?
Kittay montre en outre que la construction de la position originelle, en insistant sur la
liberté des partenaires comme « sources originaires de revendications valides », rend
problématique la représentation des dispensateurs de care : les intérêts des dispensateurs de
care sont en effet difficilement distinguables de ceux dont ils s’occupent, leurs revendications
dérivant du rôle qu’ils ont à leur égard. Ils ne peuvent donc être considérés comme des
sources originaires de revendications au sens rawlsien du terme, bien que leur position ne
puisse non plus être réduite à celle des esclaves que Rawls oppose aux partenaires libres.
Selon Kittay, la difficulté à concevoir la position des travailleurs de la dépendance dans le
cadre rawlsien provient de l’individualisme qui le sous-tend ; elle illustre une conception de la
coopération sociale dans laquelle les obligations créées par les situations de dépendance pour
ceux qui les prennent en charge sont considérées comme secondaires. Ainsi, le modèle
rawlsien ne se contente pas de nier l’humanité des personnes handicapées ; il savantage
aussi ceux qui prennent soin des personnes dépendantes en n’interrogeant pas explicitement
les modalités de leur participation à la coopération sociale.
C’est pourquoi Kittay entreprend de compléter la formulation des principes rawlsiens afin
de proposer une conception de la justice qui prenne au sérieux la dépendance et permette de
traiter justement les personnes atteintes de handicap mental sévère. Elle commence d’abord
par réélaborer la position originelle en faisant figurer la dépendance dans les circonstances de
la justice8 : chacun traverse en effet au cours de sa vie des phases de dépendance relative et
certains n’atteignent jamais le niveau d’indépendance requis pour participer également à la
coopération sociale. Corrélativement, la prise en compte de la centralité de la dépendance et
de notre inégale vulnérabilité à son égard conduit Kittay à souligner l’importance pour le
choix des principes de justice d’un troisième pouvoir moral qui consiste à se montrer attentif
aux besoins spécifiques d’autrui. L’importance de ce pouvoir ne signifie pas que chacun des
membres de la société inclura dans sa conception du bien le fait de prendre effectivement soin
des autres, mais que chacun reconnaîtra l’importance d’une répartition équitable du travail de
care. Enfin, Kittay ajoute le care à la liste des biens premiers que les partenaires de la
position originelle souhaitent voir répartis équitablement.
Sur la base de cette redéfinition de la position originelle, Kittay formule un troisième
principe de justice garantissant que les besoins spécifiques de « care » seront satisfaits et que
les capacités à dispenser du « care » seront socialement promues. Ce principe de
responsabilité sociale requiert que chacun soit pris en compte selon son besoin de care, ou
8 Kittay E.F., Love’s labor, op.cit, pp. 83-88.
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requis selon sa capacité à en dispenser et que soit mis en place un soutien des institutions qui
rende accessible aux dispensateurs de care les ressources et opportunités conditionnant
l’établissement de relations de dépendance appropriées9. En outre, elle propose de repenser la
coopération sociale en référence à un concept élargi de réciprocité qui prenne acte de
l’impossibilité dans laquelle se trouvent certains de rendre ce qui leur est donné. Cette
réciprocité élargie est désignée par la notion de doulia10, terme dérivé du nom de
l’intermédiaire qui, dans les sociétés traditionnelles, était chargée après l’accouchement, de
s’occuper non de l’enfant mais de la mère. Son rôle était de répondre aux besoins spécifiques
de ceux qui s’occupent d’autres et ne peuvent par conséquent s’occuper d’eux-mêmes. La
doulia renvoie donc à une triangulation de dépendances imbriquées, à une relation la
réciprocité advient de manière indirecte. Elle permet de penser un principe de justice
s’appliquant à ceux qui, soit en raison de leurs incapacités, soit en raison de leur disponibilité
à un tiers dépendants, sont exclus du mode contractualiste de réciprocité. Cette conception de
la coopération sociale prend ainsi en compte la dépendance dérivée des dispensateurs de care
en fondant l’idée selon laquelle leur activité leur donne le droit à un soutien de la collectivité.
Elle justifie le soutien systématique et public non directement à ceux qui sont dépendants,
mais indirectement à ceux qui prennent soin d’eux11, dont la reconnaissance est centrale dans
la perspective d’une prise en charge adéquate des personnes dépendantes. La réflexion de
Kittay rejoint donc les travaux montrant que les abus subis par les plus dépendants sont
facilités par la dévalorisation du travail de la dépendance et offre un fondement à la
reconnaissance sociale de ce dernier12.
Le travail de M. Nussbaum reprend la plupart des critiques adressées par Kittay à
Rawls, mais il s’écarte de celui de Kittay sur deux points : d’abord, à la focalisation sur les
formes extrêmes de dépendance, Nussbaum oppose l’idée d’une continuité entre dépendance
et autonomie13 ; ensuite, elle élabore une critique du cadre contractualiste, qu’elle rejette au
profit du langage des capabilités, mieux à même selon elle de prendre en charge la question
du handicap. Comme Kittay, Nussbaum reconnaît que la dépendance et la vulnérabili
comme dimensions centrales de la vie humaine sont évacuées de l’anthropologie libérale
rawlsienne. Contre les pensées de l’autosuffisance, et en référence à Aristote, Nussbaum
élabore ainsi une conception de la personne dans laquelle la vulnérabilité constitue la
dimension irréductible d’un rapport au monde marqué par l’exposition à la « fortune » et la
finitude14. Dans ce cadre, la dignité de la vie humaine doit être pensée comme la dignité d’une
vie marquée par la dépendance et la fragilité15. La rationalité humaine elle-même, loin de
renvoyer à la pure activité d’êtres autosuffisants et désincarnés, dépend pour son
développement de circonstances extérieures et peut être affectée par l’âge, la maladie,
l’accident16. Toutefois, selon Nussbaum, la reconnaissance d’une dignité indexée sur la
dépendance et la part d’animalité de l’humain doit aller de pair avec l’idée que toute vie
humaine doit être traitée comme une vie autonome, ne serait-ce que de façon minimale. Cette
autonomie minimale signifie que l’on doit chercher à promouvoir l’accès de toute vie
9 Idem, pp. 109-113.
10 Ibid., pp. 104-109.
11 Ibid., pp. 117-146.
12 La vulnérabilité dérivée des travailleurs de care vient de ce que leur travail les empêche de prendre soin d’eux-
mêmes ou de participer à la coopération sociale d’une manière similaire à ceux qui sont déchargés de toute
obligation de prendre soin de personnes dépendantes. Ils dépendent donc généralement d’un tiers.
13 Nussbaum M., « The future of feminist liberalism », in Feder E. et Kittay E.F. (dir.), op. cit., pp. 186-214;
Frontiers of Justice, Harvard University Press, Cambridge, 2006, pp. 101, 133 et 193-194.
14 Nussbaum M., The Fragility of Goodness, Cambridge University Press, Cambridge, 2001.
15 Nussbaum M., The Fragility of Goodness, op.cit.; “Aristotelian Social Democracy”, in Douglas R. éd.,
Liberalism and the Good, Routledge, 1990, p. 203 sq.
16 Nussbaum M., Frontiers of Justice, op.cit., p. 160.
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