MONOFREE DEXAMETHASON 1 mg/ml, collyre en solution (THEA

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Produit
MONOFREE DEXAMETHASON 1 mg/ml, collyre en solution
Société pharmaceutique
(THEA PHARMA)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
MONOFREE DEXAMETHASON 1 mg/ml, collyre en solution
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml solution contient 1 mg phosphate de dexaméthasone sous forme de phosphate sodique de dexaméthasone.
Pour une liste complète des excipients, voir section: "Liste des excipients".
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Collyre en solution.
Solution limpide, incolore à légèrement brune.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Etats inflammatoires du segment antérieur de l'oeil, tels que la kératite marginale, l’oedème stromal associé à une kératite, l’uvéite
antérieure, l’épisclérite (si les AINS sont contre-indiqué ou insuffisant), la sclérite, la phase aiguë d'une conjonctivite allergique sévère
ne répondant pas à un traitement standard.
Les inflammations ne doivent pas être due à une infection. L'épithélium cornéen doit être intact.
Ce produit ne doit être utilisé que sous stricte surveillance ophtalmologique.
4.2 Posologie et mode d'administration
MONOFREE DEXAMETHASON 1 mg/ml, collyre en solution, doit être administré uniquement par voie oculaire.
La posologie habituelle est de 1 goutte 4 à 6 fois par jour dans l'œil affecté.
Dans les cas graves, le traitement peut débuter avec une goutte toutes les heures, mais il convient de réduire la dose à une goutte toutes
les 4 heures dès qu’une réponse favorable est observée. Une réduction progressive de la posologie est recommandée pour éviter un
effet rebond.
La durée du traitement variera généralement de quelques jours à 14 jours au maximum.
Utilisation chez le sujet âgé
L’utilisation de collyres à base de dexaméthasone est l’objet d’une longue expérience chez le sujet âgé. La posologie recommandée cidessus reflète de cette expérience clinique.
Utilisation chez l'enfant
Chez l'enfant, il convient d’éviter tout traitement continu de longue durée par les corticoïdes en raison d’un risque éventuel
d’insuffisance surrénalienne (voir section: "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi").
On doit conseiller aux patients :
- de se laver soigneusement les mains avant l'instillation,
- d’éviter le contact de l'embout avec l'oeil ou les paupières,
- de jeter l’unidose après utilisation.
Le passage systémique peut être réduit par l’occlusion lacrymonasale en comprimant les voies lacrymales.
Seulement à usage unique, toute solution non utilisée doit être jetée.
4.3 Contre-indications
- Infections oculaires non contrôlées par un traitement anti-infectieux, telles que
- Infections bactériennes purulentes aiguës (notamment infections à Pseudomonas et à mycobactéries),
- Infections fongiques,
- Kératites épithéliales dues au virus Herpes Simplex kératite (kératite dendritique), au virus de la vaccine, au virus varicelle-zona et à
la plupart des autres infections virales de la cornée et de la conjonctive,
- Kératite amibienne,
- Tuberculose,
- En cas de perforation, ulcération et lésion de la cornée avec épithélialisation incomplète (voir aussi sections: "Indications
thérapeutiques" et "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi"),
- En cas d’hypertension oculaire connue provoquée par des glucocorticoïdes,
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Chez l’enfant, il convient d’éviter tout traitement continu de longue durée par les corticoïdes en raison d’un risque éventuel
d’insuffisance surrénalienne.
L'utilisation de corticoïdes topiques dans le traitement d'une conjonctivite allergique n'est recommandée que pour les formes sévères de
conjonctivite allergique ne répondant pas à un traitement standard et seulement sur une courte période.
Les patients atteints d'une infection oculaire ne devraient recevoir un traitement local par corticoïdes que lorsque l'infection a été
contrôlée par un traitement anti-infectieux efficace. Ils doivent être surveillés attentivement et régulièrement par un ophtalmologiste.
Les patients sous corticoïdes topiques oculaires sont exposés à des infections oculaires opportunistes. Un retard de cicatrisation
constitue un facteur de risque supplémentaire d'infections opportunistes. De plus, les corticocoïdes topiques oculaires peuvent
favoriser, aggraver ou masquer des signes et symptômes d'infections oculaires opportunistes.
Les patients ayant des antécédents de maladie herpétique et nécessitant un traitement anti-inflammatoire par dexaméthasone devraient
recevoir un traitement anti-herpétique efficace associé.
L'emploi d’une corticothérapie dans le traitement d’une Herpes Simplex, hormis une kératite épithéliale pour laquelle elle est contreindiquée, nécessite une grande prudence. Un examen périodique à “la lampe à fente” est indispensable.
Les patients présentant une ulcération de la cornée ne doivent généralement pas recevoir de dexaméthasone topique, excepté
lorsqu'une inflammation est la cause principale d'un retard de cicatrisation et lorsque le traitement étiologique approprié a déjà été
prescrit. Il y a une surveillance attentive et régulière nécessitant par un ophtalmologiste.
Un amincissement de la cornée et de la sclére peut accroître le risque de perforation lors en cas d'utilisation de corticoïdes topiques.
Pendant la durée du traitement, les patients doivent être surveillés à intervalles fréquents en vue de détecter une augmentation de la
pression intra-oculaire, un glaucome secondaire, des infections opportunistes ou l'apparition d'une cataracte. La dose, la fréquence des
instillations et la durée du traitement doivent être limitées au minimum.
Les patients ayant des antécédents de réaction à type d’hypertonie sont exposés à une augmentation de la pression intra-oculaire en
cas de nouveau traitement.
Les patients ayant une augmentation préexistante de la pression intra-oculaire (glaucome primitif à angle ouvert, glaucome primitif à
angle fermé, glaucome secondaire…) nécessitant des corticoïdes oculaires doit faire l’objet d’une surveillance accrue pour détecter
toute augmentation supplémentaire de la pression intra-oculaire.
Les corticoïdes topiques doivent être utilisés avec précaution et seulement en cas de nécessité chez les patients souffrant d'un
glaucome.
Une cataracte sous-capsulaire postérieure peut apparaître à partir de certaines doses cumulées de dexaméthasone.
Les enfants et les personnes âgées sont davantage prédisposés à développer une réaction de type hypertension oculaire et/ou une
cataracte induite par les corticoïdes. Une surveillance plus fréquente est recommandée.
Les diabétiques sont également prédisposés à développer des cataractes sous-capsulaires après l'administration topique de
corticoïdes.
Des corticoïdes topiques ne devraient jamais être administrés pour un œil rouge non diagnostiqué.
Il faut éviter de porter des lentilles de contact pendant un traitement par gouttes ophtalmiques de corticoïdes.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
En cas de traitement concomitant par un autre collyre en solution, il convient d’espacer les instillations de 15 minutes.
Des précipitations de phosphate de calcium à la surface du stroma de la cornée ont été rapportées en cas d'utilisation concomitante de
corticoïdes et de bêta-bloquants topiques.
4.6 Grossesse et allaitement
Il n’existe pas de données suffisantes sur l'utilisation de MONOFREE DEXAMETHASON 1 mg/ml, collyre en solution, pendant la
grossesse chez l’homme pour évaluer les effets délétères potentiels. Les corticoïdes franchissent la barrière placentaire. Des effets
tératogènes ont été observés chez les animaux (voir rubrique: "Données de sécurité précliniques"). Néanmoins, il n'existe aucune preuve
à ce jour que des effets tératogènes sont induits chez l'homme. Après une administration de corticoïdes par voie générale, à des doses
plus élevées, des effets sur le fœtus/nouveau-né (retard de croissance intra-utérine, inhibition de la fonction corticosurrénale) ont été
rapportés. Néanmoins, ces effets n'ont pas été rapportés pour l'utilisation oculaire.
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser MONOFREE DEXAMETHSON
1 mg/ml, gouttes ophtalmiques solution, pendant la grossesse.
On ignore si ce médicament est excrété dans le lait maternel. Etant donné que la dose totale de dexaméthasone est faible,
MONOFREE DEXAMETHASON 1 mg/ml, collyre en solution, peut être utilisé pendant l'allaitement.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines ne sont pas connues.
Comme c'est le cas avec tous les collyres, une vision provisoirement trouble ou d'autres troubles de la vue peuvent affecter l’aptitude à
conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Si une vision trouble apparaît, vous devez attendre jusqu'à ce que votre vision soit
claire avant de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
Affections oculaires :
- Très fréquents (>1/10) : Augmentation de la pression intra-oculaire (après 2 semaines de traitement).
- Fréquents (>1/100, <1/10) : Immédiatement après l’instillation, le patient se plaint fréquemment de gêne, irritation, brûlure,
picotements, démangeaisons et vision trouble.. Ces manifestations sont généralement modérées et de courte durée et n'ont aucune
conséquence.
- Rares (>1/1 000, <1/100) : Des réactions allergiques et d'hypersensibilité peuvent survenir.
Les effets indésirables spécifiquement liés aux corticoïdes sont les suivants : retard de cicatrisation, risque de cataracte capsulaire
postérieure, apparition d'infections opportunistes et glaucome.
- Très rares (<1/10 000, y compris cas isolés) :
Conjonctivite, mydriase, oedème facial, ptosis, uvéite induite par les corticoïdes, calcifications cornéennes, kératopathie cristalline,
variations de l'épaisseur de la cornée, oedème cornéen et ulcération de la cornée ont été rapportés. Dans les maladies provoquant un
amincissement de la cornée, l'utilisation topique de corticoïdes a, dans certains cas, conduit à une perforation.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
- Rares (>1/1 000, <1/100) : En cas d'instillations fréquentes, une absorption systémique associée à une dépression de la fonction
corticosurrénale peut survenir.
4.9 Surdosage
En cas de surdosage lors d'une administration topique, il convient d’arrêter le traitement. En cas d'irritation prolongée, il convient de
rincer l’œil ou les yeux à l’eau stérile.
La symptomatologie due à une ingestion accidentelle n'est pas connue. Néanmoins, comme avec d'autres corticoïdes, le médecin peut
envisager un lavage d'estomac ou le déclenchement de vomissements.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Groupe pharmacothérapeutique: corticoïdes anti-inflammatoires simples, code ATC : S01BA01
Le phosphate sodique de dexaméthasone est un ester inorganique hydrosoluble de dexaméthasone. Il s'agit d'un corticostéroïde de
synthèse ayant une action anti-inflammatoire et antiallergique. Dans de nombreuses affections du segment antérieur de l'oeil, il supprime
l'inflammation sans guérir la pathologie sous-jacente.
Propriétés pharmacocinétiques
En raison de ses propriétés hydrophiles, le phosphate sodique de dexaméthasone est peu absorbé par l'épithélium intact de la cornée.
Après son absorption par l'oeil et la muqueuse nasale, le phosphate sodique de dexaméthasone est hydrolysé en dexaméthasone dans
l’organisme.
Par la suite, la dexaméthasone et ses métabolites sont principalement éliminés par les reins.
Données de sécurité précliniques
Pouvoir mutagène et carcinogène
Les observations actuelles ne fournissent aucune preuve de propriétés génotoxiques cliniquement pertinentes des glucocorticoides.
Toxicité pour la reproduction
Dans les expériences animales, la dexaméthasone provoque des fentes palatines et, à un moindre degré, d'autres malformations chez
les souris, les rats, les hamsters, les lapins et les chiens. On a observé des troubles de la croissance intra-utérine. On a observé dans
des modèles animaux des modifications persistantes de la densité des récepteurs des glucocorticoïdes au niveau du cerveau, du turnover des neurotransmetteurs et/ou du comportement après exposition des fœtus à des glucocorticoïdes.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Edétate disodique
Phosphate disodique dodécahydraté
Chlorure de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
Après utilisation, jeter le récipient unidose.
6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver les récipients unidoses dans l’emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Récipient unidose type en polyéthylène basse densité de 0,4 ml conditionné en sachet. Boîte de 20 unidoses.
6.6 Précautions particulières pour l'utilisation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
THEA PHARMA sa
Jan Broeckaertlaan 18/11
B-9230 Wetteren
8. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BE 327214
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION
03.11.2008
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Date d’approbation du texte : 11/2008.
CLASSIFICATION ATC5
Classe
S01BA01
Description
ORGANES SENSORIELS
PREPARATIONS OPHTALMIQUES
ANTI-INFLAMMATOIRES
CORTICOSTEROIDES, MONOCOMPOSES
DEXAMETHASONE
PRIX
Nom
Conditionnement
CNK
Prix
Rb
Type
Cat.
Presc.
MONOFREE DEXAMETHASON
20 COLLYR 1MG/ML
2582-112
€ 11,20
B
Original
YR
Oui
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