Le zodiaque et les nombres

publicité
__________
L'ASTROLOGIE ET LES NOMBRES
__________
Le Zodiaque
et les Nombres
par Christophe de Cène
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
ÉSOTÉRISME DES NOMBRES
----------------------------------------------------------------------------------- Février 2012 -----
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
1 on 9
Cet article de Christophe de Cène complète admirablement celui
que la géométrie comparée consacre à la genèse de la géométrie
sacrée et son aube préhistorique. La version originale du texte est
accessible à l'adresse :
http://www.astrologue.org/astrologie-nombre-zodiaque.html
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
2 on 9
Ce coin du (très) spécialiste, un peu particulier, n'est pas l'exposé d'un énième
système ou dogme. Les quelques réflexions qui suivent invitent l'astrologue à
explorer un domaine presque vierge, fait d'étranges coïncidences dans le
monde des rythmes planétaires.
Les planètes ne sont pas des boules de billard livrées aux aléas d'une
mécanique chaotique. Le système, solaire évoque un champ parfaitement
organisé dans lequel chaque élément, chaque rythme, est lié aux autres. Sans
doute l'étude de ces cycles emboîtés est-elle riche d'implications
astrologiques.
Les récentes recherches astrophysiques font apparaître des corrélations de
plus en plus étroites entre les différents cycles planétaires. Citons le magazine
Science & Avenir : « Nous le savons en effet aujourd'hui, tout le système
solaire doit être regardé comme un vaste ensemble résonnant, le calcul
électronique ayant notamment révélé la résonance stable du binôme
représenté par Neptune et Pluton. En 495 ans, la première de ces planètes
effectue trois révolutions autour du Soleil, alors que Pluton en boucle
deux. .../... Une communication de trois chercheurs italiens nous a présenté le
système solaire encore beaucoup plus stable que tout ce que l'on
imaginait. .../... La simulation a fait apparaître une oscillation en antiphase des
axes d'Uranus et Neptune ainsi qu'un échange des mouvements angulaires
entre Jupiter et Uranus (1).
La stabilité exemplaire du système solaire tient à une distribution harmonieuse
des rythmes planétaires. Le fait astrologique repose sur des considérations de
rythmes et de temps. Il est intéressant de noter que la stabilité du système
solaire tient à des rapports de cycles. Ainsi, les astéroïdes, petites planètes
gravitant surtout entre Mars et Jupiter, se groupent en familles suivant
théoriquement la loi des lacunes dite de Kirwood : le rapport des rythmes
astéroïdes/Jupiter n'approche jamais certaines valeurs simples (1/3, 1/2, 2/5,
3/7). L'astéroïde se stabilise lorsque le rapport de son cycle de révolution
autour du Soleil et du cycle de Jupiter est voisin de valeurs déterminées par la
théorie (2/7,3/8,4/9). Si l'astéroïde occupe l'une de ces orbites stables, chaque
conjonction (héliocentrique) Jupiter/astéroïde se fera à 72° de la précédente.
La succession de ces conjonctions dessine sur le cercle une étoile à cinq
branches. Nous avons là une clé essentielle pour aborder la signification d’un
astéroïde : avec quelle planète est-il en résonance sur le plan du rythme ? On
découvre ainsi que Junon, avec une période de 1591 jours, résonne
astrologiquement avec Vénus : Lorsque Vénus effectue 7 révolutions autour
du Soleil, Junon en boucle 1. Les conjonctions héliocentriques des deux
astres dessinent sur le cercle une étoile à six branche, symbole de beauté et
d’harmonie ; des significations voisines de celles que l’approche mythologique
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
3 on 9
induit. De même, Vesta « le feu purificateur » résonne avec Saturne (1 tour
pour 8, une étoile à 7 branches) et Cérès avec le petit dernier découvert :
Chiron.
Lorsque Cérès effectue 22 révolutions autour du Soleil, le centaure Chiron en
boucle 2 exactement. Cette résonance évoque les lames de Tarots de la
tradition, toutes deux graphiquement superposables : l’arcane 13 pour le
moissonneur Cérès, la lame 22, le Fou, pour l’excentrique Chiron… dont
l’orbite très excentrique (c’est à dire le moins circulaire, l’ellipse de sa course
autour du Soleil étant très allongée) fait changer de plan et passer du vieux
Monde (Saturne, dont Chiron croise l’orbite) au nouvel ordre (Uranus, que
Chiron croise aussi).
Au delà, les périodes de révolution autour du Soleil du trio Uranus Neptune
Pluton (les trois planètes connues les plus éloignées du Soleil) suivent une
progression de 1, 2 et 3. En 84 ans, Uranus effectue un tour du Soleil. Si nous
multiplions ce nombre par 2 et 3, nous obtenons approximativement les
périodes de Neptune (168 ans) et Pluton (252 ans).
Les biologistes découvrent aujourd'hui l'importance des donneurs de rythmes
dans notre évolution. Selon certains théoriciens, l'organisme humain adapte
ses rythmes internes à des cycles extérieurs réguliers, tels ceux des planètes
(2). Ainsi est-il légitime de considérer les cycles planétaires comme des
repères, rendant compte de manière approximative des rythmes humains.
D'où l'idée de modéliser le système solaire comme un ensemble dans lequel
des rythmes simples (ayant entre eux des rapports entiers) se succèdent.
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
4 on 9
Fig 1 : un modèle simple pour
le système solaire
Nous avons tenté de construire le modèle
simple (rapports de rythmes entiers)
approchant au mieux le système solaire.
Par convention, la Lune figure dans ce
système, bien que le satellite naturel de la
Terre ne fasse pas à proprement parler
partie du « champ résonnant ». Aucun
astrologue ne nous en voudra cependant
d'adjoindre la Lune à l'ensemble cohérent
des planètes. La figure 1 rend compte de
cet exercice de style pas nécessairement
gratuit.
A côté de chaque planète, on note sa
période de révolution (apparente pour le
Soleil) en jours ou en années. Les
relations de cycles sont figurées par un
trait ou un arc. Les nombres inscrits en .
caractères gras en regard de ces arcs
sont les rapports entiers qui font passer de
la période de révolution d'une planète à la
suivante. Ainsi, la période de révolution
autour du Soleil de Jupiter est de 12 ans,
celle d'Uranus de 84 ans. Le nombre 7 est
le rapport 84/12. Les cycles ainsi obtenus
ne s'éloignent jamais de plus de 5% des
périodes réelles observées pour les
planètes.
Entre Mars et Jupiter figure un astéroïde. Là encore, la période entière de 4
ans est la plus proche de la période de révolution moyenne des astéroïdes.
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
5 on 9
DE CURIEUSES FIGURES
GEOMETRIQUES
Que peut-on attendre des simplifications de périodes suggérées par la figure 1
? Les cycles planétaires deviennent limpides. Rappelons que le cycle de deux
planètes est déterminé par l'intervalle de temps entre deux conjonctions. Le
cycle Jupiter-Saturne est de 20 ans environ ; en 1961 et 1981, ces deux
planètes étaient en conjonction. Or, c'est la répartition dans l'espace de ces
conjonctions successives qui ouvre la voie à de nouveaux supports
d'interprétation. Un exemple. Le cycle Neptune-Pluton est d'environ 500 ans.
Durant ce laps de temps, Neptune aura bouclé trois tours du zodiaque, et
Pluton deux. La conjonction de ces deux planètes se fera approximativement
(un mot qui revient souvent !) au même point du zodiaque. Qu'en est-il dans la
réalité astronomique ? Neptune et Pluton étaient en conjonction en 1398 et
1892, dans les deux cas dans la même zone du zodiaque (entre 0° et 5° des
Gémeaux).
Si Neptune et Pluton se donnent rendez-vous tous les 500 ans au même point
du zodiaque, il est d'autres planètes qui préfèrent varier leurs lieux de
conjonctions. Jupiter et Uranus, par exemple, se retrouvent tous les 14 ans à
un point du zodiaque situé à 60° (sextile) du lieu de la précédente conjonction.
Ce cycle est remarquable (figure 2). Jupiter-Uranus dessinent une étoile à six
branches.
Ainsi, chaque cycle devient l'expression d'un aspect. C'est là que réside
l'intérêt de la simplification des périodes planétaires (figure 1). Si une planète
tourne N fois plus vite qu'une autre autour du zodiaque, leurs conjonctions
successives diviseront le zodiaque en N-l parts égales. Jupiter tourne 7 fois
plus vite qu'Uranus : les conjonctions Jupiter et Uranus dessinent une étoile à
6 branches (7-1=6) et la période apparente du Soleil est sensiblement 13 fois
celle de la Lune, ce qui est à l’origine de notre zodiaque, selon la majorité des
historiens : les deux luminaires divisent le zodiaque en 12 parts égales (13-1 :
12 signes zodiacaux). On peut évoquer le cycle Soleil-Vénus (conjonctions
successives en étoile à cinq branches - indice d'harmonie), et trouver de
précieuses clés d'interprétation dans cet enchevêtrement de périodes (3).
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
6 on 9
LE ZODIAQUE DES NOMBRES
Reportons-nous à la figure 1 : le rapport de rythmes le plus élevé (13) est celui
qui concerne le cycle Soleil-Lune, une relation immédiatement riche de
significations. Parce que la période de révolution apparente du Soleil vaut
sensiblement 13 fois celle de la Lune (13 fois 28 jours égale 364 jours),
chaque conjonction Soleil-Lune se fera approximativement à 30° de la
précédente, divisant ainsi le cercle en douze parties. A titre d'exemple, l'année
1988 est marquée par 12 conjonctions Soleil-Lune (lunaisons), se produisant
respectivement à 28° du Capricorne (en janvier), 28° du Verseau (février), en
Poissons, Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion
et Sagittaire (décembre). Un beau tour du zodiaque !
Figure 2 : tes conjonctions Jupiter-Uranus, de 1900 à 1983
Une étoile à six branches.
A ce propos, nous venons d'évoquer la division
du cercle en degrés. Pourquoi chaque signe (la
douzième partie du cercle zodiacal) est-il divisé
en 30° ?
Sans doute faut-il y voir l'intervention d'un
rythme astronomique évident ; le cycle
jour/nuit. Il y a 365 jours 1/4 dans une année.
Et 360 est le multiple de 12 (360 vaut 30 fois
12) le plus proche de 365 1/4. Là encore, nous
retrouvons une simplification entière de
rythmes complexes. Une origine plausible
-sinon probable- pour le zodiaque.
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
7 on 9
PERSPECTIVES D'INTERPRETATION
Le cycle Jupiter-Uranus évoque une spirale évolutive (conjonctions en
sextiles) ; avec Jupiter, on laisse le monde fractionné des astéroïdes pour aller
vers la simplification uranienne. On passe du chaos à l'affirmation personnelle
en faisant œuvre d'intégration sociale (des mots clés pour Jupiter). Saturne, à
l'inverse, crée une rupture avec le monde uranien pour fragmenter, interroger
l'individu : les conjonctions Satûrne-Uranus s'opposent entre elles (en 1988,
les deux planètes sont en conjonction dans les derniers degrés du Sagittaire,
tandis qu'elles le seront dans les derniers degrés des Gémeaux en 2032,
conjonction suivante). Le modèle cyclique que nous avons développé- invite à
s'interroger sur les cycles imbriqués : le nombre 504 est multiple de toutes les
périodes planétaires. En 504 ans. Chaque planète est censée occuper une
position identique (en fait voisine). L'histoire bafouille... Comme le ciel. Le XVe
Siècle fut astrologiquement très proche du nôtre. En l'an 1400. Neptune et
Pluton étaient en conjonction dans le signe des Gémeaux, tandis que Saturne
(en Capricorne) flirtait avec Uranus (en Sagittaire). Cinq siècles plus tard (en
1900), Neptune et Pluton se retrouvaient conjoints en Gémeaux, opposés à
Uranus en Sagittaire et Saturne en Capricorne.
Si le zodiaque des nombres, tel que nous l'avons présenté, apparaît
insuffisant pour traduire de manière précise les fonctions planétaires et les
cycles, il reste un support de réflexion original pour l'astrologue. Une
modélisation plus affinée pourrait un jour rendre compte -sinon l'expliquer- du
fait astrologique.
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
8 on 9
NOTES
(1) Science & Avenir, numéro spécial hors série n" 61 « Les nouvelles
planètes », sous la direction d'Albert Ducrocq.
(2) Extrait de Science & Vie (astrologue malgré luit): «Lorsque les êtres
vivants sont placés à l'abri des donneurs de rythmes évidents, comme
la lumière ou le cycle des saisons, ils cherchent d'autres cadences sur
lesquelles régler leurs rythmes biologiques, car ils ne peuvent vivre
sans donneurs de rythme. Selon cette théorie, ils se trouvent alors eh
état de sensibilité maximale vis-à-vis des synchroniseurs subtils de
l'espace, D'où l’idée que l'enfant dans l’utérus puisse être hypersensible
aux faibles variations de l'environnement cosmique ou du magnétisme
terrestre. » SCIENCE & VIE, numéro hors série « cycles et saisons »
Juin 1988.
(3) Note pour les matheux. Lorsque deux planètes ont un rapport de
rythmes de P/Q (une fraction réduite à deux entiers n'ayant pas de
diviseurs communs), leurs conjonctions divisent le cercle en P-Q parts
égales. Ainsi, le Soleil et Vénus (rapport de rythmes de 13/8) dessinent
une étoile à cinq branches (13=8-5). Si les fameux biorythmes (cycles
de 23, 28 et 33 jours) étalent des planètes, la succession des
conjonctions dessinerait également une étoile à cinq branches.
@ Contact - Christophe de Cène :
Christophe de Cène © Astrologie - Le Zodiaque et les Nombres
asteria at aliceadsl.fr
9 on 9
Téléchargement