La biodiversité, ça fait (pas) suer ! Le 23 juin, au Café les 7 Îles à Baden, les Petits
Débrouillards de Vannes organisaient un Café des Sciences sur un thème qui fait
réagir:laBiodiversitéetleRéchauementClimatique.EncompagniedeCharlène
Jouanneau(consultanteenrecherchepourl’associationBloom)etThierryEveno
(ingénieur des travaux de la météorologie à Météo-France) le public a pu cerner les
principalesproblématiquesdeceréchauementclimatiquesurlabiodiversitéetsur
lesdiversespopulations.
Dans une ambiance joviale, les intervenants se présentent chacun leur tour. Ils
rentrent tout de suite dans le vif du sujet, depuis ces quinze dernières années, on
constate un réchauement climatique brutal. Le café des sciences est lancé !
À la suite d’une première question sur le rôle des océans dans ce réchauement
climatique, Charlène Jouanneau nous explique que l’océan est le thermomètre de
la planète. Il permet de réguler le climat en emmagasinant la chaleur l’été pour la
rediuser l’hiver, ajoute Thierry Eveno. Charlène explique également que les océans
ont joué un rôle dans l’absorption des gaz à eet de serre, mais en absorbant ces gaz,
les océans se sont acidiés au péril de la biodiversité (mort des coraux par exemple).
D’autant plus que dans les océans, les courants océaniques ont un impact dans la
modication du climat, comme la hausse des températures, la fonte des glaces, ou
encore l’augmentation de la salinité.
An de mieux déterminer l’enjeu et l’urgence qu’il y a face au réchauement
climatique, Thierry Eveno décide de prendre un temps pour expliquer son métier et
le climat. Il explique que le paramètre le plus important pour déterminer la météo
c’est la pression atmosphérique. Il explique aussi brièvement comment fonctionne la
température, pour en arriver à la dénition du climat : c’est un ensemble de données
et de paramètres récoltés sur une trentaine d’années.
Le climat évolue lentement et en fonction des cycles liés à la Terre et au Soleil. Il y a
des périodes de refroidissement et des périodes de réchauement. C’est un processus
normal, seulement, comme il le dit au début du café des sciences, depuis une
quinzaine d’années, le réchauement est trop brutal.
La biodiviversité ça fait (pas) suer !
LES PETITS DÉBROUILLARDS VANNES · 28 JUIN 2016