super ! marché théâtre du grand

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super !
marché
le programme SepTemBre - décemBre 2015 du théâtre du grand
emma danTe
‘‘MON THÉÂTRE
CONCERNE
LA BARBARIE
DU MONDE.’’
LE SORELLE MACALUSO
272
c’est le nombre de places assises
dans la grande salle du Théâtre du
grand marché
emmanuel meirieu
meTTeur en ScÈne de MON TRAÎTRE
C
les 3 nouvelles formules tarifaires mises en place par le
Théâtre du grand marché à partir de cette nouvelle saison.
pièces chez actes Sud-papiers.
ce n’est qu’un début...
B
‘‘JE CROIS AU RÉCIT POUR SAUVER LE
THÉÂTRE DE L’ENNUI.’’
18
56
marivaux avait
ans lorsque sa comédie
La dispute a été représentée pour la première fois, en 1744,
à la comédie Française. et copieusement sifflée.
?
KoSa Sa ? Voir page 20
le ThéâTre, c’eST à parTir de
5
€
ceci est un
tricot de peau
au ThéâTre du grand marché.
ValaB’. (Voir page 42)
deVInette « comment cultiver la différence sans dénaturer les cultures ?
comment garder le contact avec la terre nourricière et vivre avec son temps sans perdre
son âme ? comment intégrer et métisser sans nécessairement assimiler ?
S’enrichir mutuellement sans s’appauvrir en rabotant les différences ? »
[Jean Barak – La Marseillaise - 22 février 2015]
de la compagnie cirquons Flex
10
A
répOnse avec La pli i donn, la nouvelle création
marion aubert - La Classe vive,
cie Tire pas la nappe - a déjà publié
communeS de la réunion onT éTé concernéeS par deS acTionS
du cenTre dramaTique de l’océan indien en 2014.
Incroyable ? combien de gens n'ont pas encore poussé les portes d'un théâtre ? encore trop ! est-ce une raison pour dire que le théâtre
est élitiste ? « non », mais aux yeux de l’élite elle-même, c'est un « oui » accusateur... et la crise, qui a bon dos dans un monde plus marchand
que jamais ! et nous voilà à établir un état des lieux de ceux qui survivent (la fameuse « cartocrise » d'emeline Jersol où sont recensés
festivals et structures culturelles disparus depuis les dernières élections municipales). et à compter les morts ! Fleur pellerin, ministre de la
culture, a déclaré lors du dernier Festival d'avignon : « La France est de retour, dans ce qu'elle a de meilleur. Elle ne se contente donc pas
de se souvenir de ses artistes, cher Olivier Py, elle croit en eux. »
Toujours charlie ? on l'espère...
Si nous ne sommes pas naïfs, restons insouciants ! on demande à l'artiste d'être raisonnable, alors désobéissons, nom de Zeus ! continuons
à affirmer que l'individu a besoin de ces territoires étranges que sont les arts. le théâtre c'est la vie et le partage, c'est le dialogue d'humain
à humain, si précieux aujourd’hui. alors venez-donc nous rendre visite ! nous avons plus que jamais besoin de vous. Vous avez plus que
jamais besoin de théâtre. alor alé di partou : Téat gran marché lé gadyanm, lé Super, lé dos ! lolita monga
peter Brook : « Shakespeare ne sépare pas le monde de la chair et le monde de l’esprit. Tous deux coexistent et se heurtent dans le même
cadre. Le poète a un pied dans la boue, un œil sur les toiles et un poignard à la main...»
ÉDI
T
O
DA
AGEN
DA
06 novembre / vendredi / 20.00 / Jako Maron, les mots dits p. 14
12 novembre / jeudi / 19.00 / Hamlet (projection) p. 25
19 novembre / jeudi / 10.00 / La classe vive (scolaire) p. 16
20 novembre / vendredi / 10.00 / La classe vive (scolaire) p. 16
20 novembre / vendredi / 19.00 / La classe vive p. 16
26 novembre / jeudi / 19.00 / Le sorelle Macaluso p. 18
27 novembre / vendredi / 20.00 / Le sorelle Macaluso p. 18
NOVEMBRE
02 octobre / vendredi / 20.00 / La dispute p. 10
06 octobre / mardi / 10.00 / La dispute (scolaire) p. 10
06 octobre / mardi / 19.00 / La dispute p. 10
08 octobre / jeudi / 19.00 / La dispute p. 10
23 octobre / vendredi / 20.00 / La pli i donn p. 12
27 octobre / mardi / 10.00 / La pli i donn (scolaire) p. 12
29 octobre / jeudi / 19.00 / Au soleil même la nuit (projection) p. 25
OCTOBRE
01 septembre / mardi / 19.00 / soirée d’ouverture Tricodpo (concert) p. 04
08 septembre / mardi / 19.00 / Quand j’étais Charles p. 06
10 septembre / jeudi / 19.00 / Quand j’étais Charles p. 06
11 septembre / vendredi / 20.00 / Quand j’étais Charles p. 06
17 septembre / jeudi / 19.00 / La fausse suivante (projection) p. 25
25 septembre / vendredi / 20.00 / Mon traître p. 08
26 septembre / samedi / 20.00 / Mon traître p. 08
SEPTEMBRE
04
OUVERTURE(S)
mardi 01 SepTemBre 19.00
présentatIOn de saIsOn + cOncert de trIcOdpO + pIque-nIque
OÙ IL EST QUESTION DE NOUVELLE SAISON,
DE PERTINENCE VESTIMENTAIRE
ET D’AGAPES…
entrée LIbre sur réserVatIOn
t. 0262 20 96 36
TRICODPO
05
les habitués le savent, les autres le découvriront : la rentrée, au Théâtre du grand marché,
c’est toujours un moment festif et convivial. et ce n’est pas aujourd’hui que nous dérogerons
à la règle.
Toute l’équipe est dans les starting-blocks pour vous présenter ce qui a été patiemment et
amoureusement concocté pour la nouvelle saison. pas de grand discours, mais un tour
d’horizon que l’on souhaite ludique, original, et on l’espère de tout cœur, alléchant.
Somme toute, à l’image de Tricodpo, qui nous offrira un concert à sa manière dans la grande
salle, avant que l’on se retrouve tous dans l’espace du Kabaret Sat maron pour un grand
pique-nique (oui, un pique-nique !), dans l’esprit qui gouverne ces lieux : le partage !
c’est simple : chacun amène son panier, on met tout en commun sur le bar, et on profite.
dernière précision : la soirée est en entrée libre, donc mieux vaut réserver sans tarder !
pour rester dans un esprit culinaire, on
pourrait dire que tricodpo est à la musique ce que la sauce aigre-douce est à la
cuisine : le petit coup de fouet capable de
réveiller n’importe quelle recette. encore
faut-il savoir correctement doser, ce en
quoi erick Lebeau et sa bande excellent :
sur une base empruntant à la chanson et
au séga, tricodpo ajoute un bon zeste
d’humour, volontiers piquant, et une généreuse dose d’esprit décalé. Vivifiant.
avec marine charlin, Sandro Turpin, erick lebeau,
charlie lallemand, arno Bazin, nicolas givran
théâtre
TouT puBlic
mardi 8 SepTemBre 19.00
Jeudi 10 SepTemBre 19.00
Vendredi 11 SepTemBre 20.00
durée 1h25
QUAND J’ÉTAIS
CHARLES
de FabrIce meLquIOt
LE PRÉAU, CDR DE BASSE-NORMANDIE – VIRE
D tarIF b
06
texte et mise en scène Fabrice melquiot
© l’arche éditeur
comédien Vincent garanger
sculptures et masques Judith dubois
et Kristelle paré
musique et arrangements Simon aeschimann
lumières et régie mickaël pruneau
régie son (en alternance) Frédéric Bühl,
Jean-François renet
costumes malika maçon
visuel Jeanne roualet
création 2013 le préau cdr de Basse normandie
Vire dans le Bocage normand (pnr)
avec le soutien de la Ville de Vire
pour la diffusion en avignon
photographies Tristan Jeanne-Valès
« Je ne sais écrire que des gens amoureux,
des gens ivres de paroles et de promesses,
qui ne reculent pas devant une phrase
dangereuse à prononcer, des gens qui se
battent volontiers contre eux-mêmes,
des gens qui déclarent volontiers leur
flamme, des gens qui n’existent que dans
un pays auquel je rêve méthodiquement,
des gens que je croise dans la rue, avec qui
je partage un regard ou une conversation,
des gens qui ont envie ou besoin des autres, des gens qui espèrent et des gens
qui rient, surtout quand il n’y a pas de quoi
rire. » Fabrice melquiot
il est concessionnaire en moissonneuses
batteuses, fan inconditionnel de charles
aznavour et amoureux fou de sa femme,
maryse. quand vient le samedi soir,
charles revêt son habit de lumière
et s’empare du micro de l’attitude club,
haut lieu du karaoké morvandiau,
pour faire revivre les chansons du grand
charles qu’il dédie avec constance
à son grand amour. et quand la bohème
se fait blème, qu’après vingt ans
de mariage maryse se fait la belle non
sans avoir collé des cornes à ce bête
de charles, il se fond encore un peu plus
dans le costume de son idôle et brûle
les planches pour se réchauffer l’âme.
non, il n’a rien oublié, et le feu de
sa ténacité irradie quiconque l’approche.
coup de cœur général du off d’avignon
en 2014, Quand j’étais Charles combine
l’écriture populaire et exigeante de Fabrice
melquiot avec l’immense talent de Vincent
garanger, comédien extraordinaire
qui nous balade à sa guise entre rire
et émotions.
07
MON TRAÎTRE
adapté de sOrJ chaLandOn par emmanueL meIrIeu et LOïc Varraut
CIE BLOC OPÉRATOIRE
après De beaux lendemains de russell
banks, présentée au théâtre du grand
marché en 2014, emmanuel meirieu
continue son exploration des grandes
œuvres de la littérature contemporaine. L’enfant terrible du théâtre
français, iconoclaste et fondamentalement libre, vise à nouveau juste et fort
pour tenter de répondre à l’impossible
deuil. un théâtre qui redonne toute
sa place à l’émotion, servi par des
comédiens remarquables, dont le fascinant Jean-marc avocat.
08
adapté des deux romans « irlandais » de l’écrivain Sorj chalandon, Mon traître raconte l’histoire
vraie de l’amitié de deux hommes fracassée sur l’histoire. denis donaldson, alias Tyrone meehan
sur scène, a mené la lutte en irlande du nord à la tête de l’ira 25 années durant, avant
d’avouer en conférence de presse qu’il avait été également tout ce temps l’informateur des
services secrets britanniques. il sera assassiné quelques mois après son aveu…
théâtre
TouT puBlic
a parTir de 12 anS
Vendredi 25 SepTemBre 20.00
Samedi 26 SepTemBre 20.00
durée 1h10
a la même époque, dans les années 70, Sorj chalandon, alias antoine, tombe en amitié avec
donaldson, fasciné tant par l’homme que par le combat. « Denis a été assassiné sans que je
puisse lui demander si notre amitié était vraie. J'ai donc chargé Antoine de le faire pour moi.
Un roman, c'est aller là où on ne peut aller», écrit chalandon. un texte politique et sentimental,
plein de chaleur et de chagrin, porté à la scène avec la plus grande intensité.
D tarIF b
« Emmanuel Meirieu s'impose comme
le maître de l’émotion. » le monde
« Un fabuleux requiem irlandais. » les echos
« Exceptionnel. » France culture
« Sublime. » France info
« Bouleversant. » l'humanité
« Des mots qui vous prennent les tripes. »
le canard enchainé
« Une intensité fulgurante. » nouvelobs.com
09
mise en scène emmanuel meirieu
adaptation emmanuel meirieu et loïc Varraut
interprètes Jean-marc avocat,
Stéphane Balmino et laurent caron
musique raphaël chambouvet
collaborateur artistique loïc Varraut
costumes moïra douguet
maquillage Barbara Schneider
son Francois Vatin et Sophie Berger
décor, lumières, vidéo Seymour laval
production cie Bloc opératoire
coproduction Théâtre Vidy-lausanne
le mail, Scène culturelle de Soissons
avec le soutien de ministère de la culture,
région rhône- alpes, Ville de lyon, Spedidam,
editions grasset
crédit photo mario del curto
théâtre
TouT puBlic
Vendredi 02 ocToBre 20.00
mardi 06 ocToBre 10.00 (Scolaire)
mardi 06 ocToBre 19.00
Jeudi 08 ocToBre 19.00
durée 1h10
D tarIF b
marivaux, âgé de 56 ans, décide de représenter pour la première fois cette comédie en 1744
à la comédie Française. Son œuvre théâtrale connaît un succès constant depuis de nombreuses années. mais lors de cette première représentation, La Dispute est sifflée et marivaux
décide de la retirer du répertoire.
une « dispute » sur la question de l'inconstance entre les deux sexes. qui de l'homme ou
de la femme a trahi le premier ? le père du prince qui, avec sa cour, s'était déjà posé cette
question, décide de réaliser une expérience : isoler 4 nourrissons, 2 filles et 2 garçons, les
éduquer individuellement avec pour seule compagnie 2 serviteurs noirs, puis attendre
patiemment qu'ils deviennent des adolescents et les libérer enfin pour qu'ils se découvrent.
quelques années plus tard, sous les yeux du prince et d'hermiane qu’il courtise, eglé, azor,
adine et mesrin vont vivre les premières amours comme au commencement du monde…
10
LA DISPUTE
de marIVaux
CIE CYCLONES PRODUCTION
texte pierre carlet de chamblain de marivaux
mise en scène luc rosello
assisté de cécile Fontaine
complicité à la dramaturgie Sarah cherrière
interprètes cécile Fontaine, eddy grondin, catherine
grosset, anne-laure leveneur, Syan, Tara Yung
scénographie emmanuel Bourgeau
réalisation décor cédric perraudeau et anne Fontaine
costumes Yolèn imira avec l'équipe de lantant madam
complicité en arts graphiques anne Fontaine
complicité en vidéo et maquillages Warren
Samuelsen
lumières et régie générale richemont gildas
avec la collaboration de l'équipe administrative
et pédagogique du collège des alizés - St-denis
(classe arts)
production cie cyclones production
coproduction cdoi-Théâtre du grand marché
crédit photo emmanuel Bourgeau
11
Lieu de l’expérience : une salle de classe.
sujets de l’expérience : 6 comédiens qui
interprèteront les 10 personnages imaginés par marivaux.
un laboratoire contemporain, une salle
de cours d'aujourd'hui, des personnages
inscrits dans notre présent, des costumes
et des accessoires modernes. Le texte
reste ce qu'il est, à la virgule près, pour
venir provoquer nos émotions, dans un
monde où résonne parfois, comme au
xVIII e siècle, le combat entre les Lumières
et l'obscurantisme. mais nous, nous aurons la liberté d'en rire…
cIrque
TouT puBlic
Vendredi 23 ocToBre 20.00
mardi 27 ocToBre 10.00 (Scolaire)
durée 1h10
D tarIF b
LA PLI I DONN
de VIrgInIe Le FLaOuter et VIncent maILLOt CIRQUONS FLEX
sur une idée originelle de Virginie le Flaouter conception, direction artistique Virginie le Flaouter et Vincent
maillot mise en scène christophe rulhes / le gdra textes sur des propositions de cirquons Flex écriture christophe rulhes texte fonnkèr Tinn tout / danyel Waro / cobalt avec Vincent maillot et Virginie le Flaouter (la réunion),
lizo James (afrique du sud), maheriniaina pierre ranaivoson (madagascar) création lumière et régie générale
germinale Bejean « gazy » création son, régie son et vidéo Johan Barruel, cédric corrieri création vidéo lætitia
Fourcaud, romain philippon regard technique et artistique Julien cassier / le gdra stylisme céline Sathal
photos ian grandjean & romain philippon production cirquons flex, compagnie conventionnée par la dac –
océan indien/ ministère de la culture et de la communication et la ville de Saint-denis coproduction le gdra,
compagnie conventionnée par la dac midi-pyrénées, la région midi-pyrénées et la ville de Toulouse, pôle cirque
méditerranée (creac de marseille, Théâtre europe - la Seyne sur mer), le Séchoir, cité du cirque marcel
marceau, circa avec le soutien de dgca, dac-oi, région réunion, conseil départemental de la réunion,
Ville de Saint-denis, Feac, Fcr.
12
que l’on nous pardonne l’étiquette un peu restrictive de « cirque » sur la nouvelle
création de la compagnie cirquons Flex. car même si l’on connaît déjà le travail d’expérimentation autour des arts circassiens entrepris par Virginie Le Flaouter et Vincent
maillot, La pli i donn pousse leur travail encore plus loin. Fruit des rencontres et des
questionnements incessants de la compagnie, ce nouveau projet mêle performances,
musiques, captations de sons et d’images, textes, danses traditionnelles et hybrides,
quelque part au carrefour de La réunion, de l’afrique du sud et de madagascar. sans
oublier le regard occitan de l’étonnant christophe rulhes, performeur, musicien et
ethnologue du gdra. une constante, néanmoins, traverse l’œuvre de cirquons Flex :
l’attachement aux questions de « territoire », de « culture », tant dans sa dimension
humaine qu’écologique.
la création dans l’océan indien avec
13
JAKO MARON,
LES MOTS DITS
spectacLe musIcaL
TouT puBlic
Vendredi 06 noVemBre 20.00
durée eSTimée 1h15
de JakO marOn
ASSOCIATION 30KILL
D tarIF a
14
et aussi :
29 octobre à 19.00
au Kabardock
le port
01 et 12 décembre
au Théâtre les Bambous
St-Benoît
au commencement était le Verbe. une matière dont Jako maron, musicien habitué des
planches du Théâtre du grand marché, s’est emparé pour donner vie à son nouveau projet
avec le metteur en scène nicolas derieux. le verbe, c’est celui de la fine fleur de la poésie
contemporaine réunionnaise, les mots de christian Jalma dit pink Floyd, Barbara robert,
Francky lauret, Sylvain gérard dit gouslaye… des mots incarnés, insufflés par dominique
carrère, Kristof langromme, léone louis, Francky lauret, mickaël Fontaine, Sylvain gérard…
ce pourrait être un Fonnkèr all Star, c’est bien plutôt une forme hybride, mouvante, tout droit
sortie d’un laboratoire d’alchimiste. en bon démiurge, Jako maron laisse la porte ouverte aux
monstres sonores qu’il enfante, avec la volonté évidente qu’ils reviennent le surprendre, le
bousculer… des mots mis en musique, de la musique mise en scène, des images pour les
accompagner, des voix qui donnent à voir… Bon voyage !
Ils ont travaillé ensemble,
entre autres, sur Onoma, la montagne,
création 2014 du cdOI.
de cette rencontre entre nicolas
derieux, metteur en scène dont
la démarche de travail se veut toujours
musicale, et Jako maron,
musicien explorateur aux confins de
l’électronique et des rythmes ternaires,
ne manquait qu’une création
qui leur soit propre.
c’est désormais chose faite.
15
composition / interprétation Jako maron
collaborations artistiques laure de miol-Flavard
et Francky lauret
mise en sce
̀ne / images nicolas derieux
vidéo Jean-marc lacaze
régisseur son arnaud legal
production association 30Kill
coproduction centre dramatique de l’océan indien
illustration megot
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LA CLASSE VIVE
de marIOn aubert
CIE TIRE PAS LA NAPPE
théâtre
TouT puBlic
a parTir de 7 anS
Jeudi 19 noVemBre 10.00 (Scolaire)
Vendredi 20 noVemBre 10.00 (Scolaire)
Vendredi 20 noVemBre 19.00
durée 1h05
D tarIF b
texte marion aubert
mise en scène marion guerrero
assistant à la mise en scène gaëtan guérin
avec marion aubert, capucine ducastelle
et Xavier Bazin
création lumière olivier modol
conception vidéo Thibault lamy
réalisation documentaire vidéo des ateliers
Flore Taguiev
production cie Tire pas la nappe
coproduction la comédie de Saint-étienne – cdn
ma – Scène nationale du pays de montbéliard
crédit photo Jean-louis Fernandez
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La compagnie tire pas la nappe, c’est l’histoire d’une dream team, ou d’une solide
amitié artistique, ou des deux. marion
guerrero, marion aubert et capucine
ducastelle se sont rencontrées au
conservatoire de montpellier, à la sortie
duquel elles créent la compagnie, en
1997. associée depuis 2011 à la comédie
de saint-etienne cdn, tire pas la nappe
travaille à la création et la promotion des
écritures contemporaines et plus spécifiquement celle de marion aubert (auteure
d’une vingtaine de pièces, chez actes
sud-papiers), dans des mises en scène de
marion guerrero.
La classe vive n’est pas un spectacle comme les autres. d’abord parce qu’il est initié à la
demande d’un fils, nestor, à son auteure de maman, marion aubert. qui bien sûr n’en fera
qu’à sa guise, évitera soigneusement de parler du Seigneur des Anneaux comme on le lui
demandait, et préferera finalement s’intéresser à ce qui se passe dans la tête des enfants.
ensuite, et surtout, parce qu’il est le fruit d’une récolte, patiemment menée auprès d’élèves
de primaire. la récolte fut abondante, et entretenue par un blog où les enfants pouvaient
continuer à suivre (et nourrir) le projet. de ce matériau, riche en humour et en tendresse, à
l’imaginaire fertile, marion aubert et sa complice marion guerrero ont tiré un spectacle qui
aborde sans détours tous les grands thèmes de la vie, toutes les grandes questions, dans
une mise en scène inventive et dynamique. un oTni (pour objet Théâtral non identifié),
sans restriction d’âge.
LE SORELLE MACALUSO
(LES SŒURS MACALUSO)
de emma dante
COMPAGNIA SUD COSTA OCCIDENTALE
« On en ressort sans voix, seul avec soi-même, conscient d’avoir touché au plus près la vérité d’une humanité qui se débat, sans hauts cris,
sans rodomontades. La distribution est éblouissante d’évidence et bouscule les spectateurs jusqu’aux tréfonds. »
la croix
18
théâtre
TouT puBlic
Jeudi 26 noVemBre 19.00
Vendredi 27 noVemBre 20.00
durée 1h10
SpecTacle en iTalien eT palermiTain
SurTiTré en FrançaiS.
D tarIF c
emma dante est auteure, comédienne,
réalisatrice et metteur en scène.
depuis la fondation de sa compagnie
sud costa Occidentale en 1999, elle
multiplie les créations, tant pour le
théâtre que l’opéra ou le cinéma.
attachée au rythme (qui libère l’instinct) et à une dimension sociale du
théâtre (« mon théâtre concerne la
barbarie du monde », dit-elle), emma
dante est devenue une figure incontournable de la scène non seulement
italienne, mais européenne.
Binvinutu. Bienvenue chez les sœurs macaluso, sises à palerme, Sicile. une famille, pauvre,
composée essentiellement de femmes adultes (sept au total), qui toutes, traversées par
leurs souvenirs d’enfance, entamment le ballet de la vie et de la mort avec une énergie débordante. elles s’aiment et se haïssent avec la même intensité, le même enthousiasme,
comme s’il ne s’agissait là, au fond, que d’une malédiction. Le Sorelle Macaluso, c’est toute
l’exubérance de la Sicile, ses drames et ses joies mêlés, une tragi-comédie où le rire se fait
d’autant plus fort que la mort n’est que l’inévitable compromis avec la vie. et pour ça, pas
besoin de grands effets ni d’artifices : la parole, portée par ces femmes aux corps imparfaits,
à la générosité contagieuse, se suffit à elle-même.
nous vous prévenons amicalement : ce spectacle est drôle, fort, bouleversant, bouillonnant,
et en tout état de cause, c’est un événement.
texte et mise en scène emma dante
avec Serena Barone, elena Borgogni, Sandro maria
campagna, italia carroccio, davide celona, marcella
colaianni, alessandra Fazzino, daniela macaluso,
leonarda Saffi, Stéphanie Taillandier
lumière cristian Zucaro
armures gaetano lo monaco celano
assistante à la mise en scène daniela gusmano
surtitrage Franco Vena
coproduction Teatro Stabile di napoli / Festival
d’avignon / Théâtre national – Bruxelles /
Folkteatern – göteborg
en collaboration avec la compagnie atto unico /
Sud costa occidentale
en partenariat avec le Teatrul national radu Stanca
– Sibiu
Le Sorelle Macaluso a été créé dans le cadre
du projet Villes en scène / cities on stage,
avec le soutien du programme culture de l’ue
crédit photo carmine maringola
19
Ici, il y avait un spectacle…
20
In mwa pou koz ansanm si la kiltir décembre 2015 - la réunion
crise financière, mise à la diète des dépenses publiques… Suite à ces bouleversements économiques déracinés de nos enjeux locaux,
humains et écologiques, le ciment de nos sociétés s’est de plus en plus effrité.
il n’y a pas de raison pour que le secteur culturel soit plus épargné qu’un autre. il n’y a pas de raison non plus pour qu’il subisse plus de
pressions que d’autres.
il nous appartient plus que jamais de garder un point de vue lucide sur notre monde, sur ses qualités comme sur ses dysfonctionnements,
en même temps que sur le rôle crucial que joue la culture au sein de toute société humaine.
quelles sont les conséquences immédiates de cette crise pour le spectacle vivant à la réunion ? comme ailleurs * : des concerts et des
représentations en moins, des festivals ou des salles de spectacles qui disparaissent, des personnes ayant choisi le métier d’artiste ou de
technicien du spectacle qui se retrouvent en situation de précarité. au final, des emplois perdus et avec eux une grande part de l’âme d’un
territoire. après les marches pour la culture de mars 2014 et les rencontres régionales « spectacle vivant et réforme territoriale » de juin
dernier (à l’initiative de la Fédération des lieux de spectacle Vivant de la réunion), seront organisés plusieurs tables rondes et débats au
mois de décembre prochain dans de nombreuses salles de spectacle de l’île.
nous souhaitons que ces débats soient ouverts à tous, enrichis de témoignages de citoyens, de spectateurs, d’artistes, de responsables
culturels, d’économistes, d’universitaires et de sociologues.
echangeons. Témoignons. exprimons-nous sur ce que la culture représente dans nos vies présentes et futures.
la culture est essentielle à nous tous : alé di partou, nou atann a zot mwa d’désanm !!
La Fédération des Lieux de spectacle Vivant de La réunion
retrouvez le programme des rencontres et débats de décembre sur les sites des salles de la Fédération.
* cf la cartocrise « culture française tu te meurs » à consulter sur le web
21
LE
THÉÂTRE
RESTE
UNE
IDÉE
NEUVE
EN
FRANCE
chacun a redécouvert qu’il était possible de dire « nous », et qu’il était possible de dire « non ».
cette réalité simple – que nous formons une société – notre pays a eu pourtant tendance à l’oublier,
au cours de plusieurs décennies où il s’est persuadé qu’il était d’abord et avant tout une économie.
margaret thatcher disait : « Il n’y a pas de société. Il n’y a que des hommes, des femmes et des familles ».
Les manifestations du 11 janvier suffisent à coup sûr à lui donner tort : il y a bien une société, qui se
dresse lorsqu’elle est blessée.
mais il y a un autre enseignement que nous pouvons tirer des attentats du mois de janvier : c’est qu’une
société ne se décrète pas. elle se construit. elle s’invente et s’élabore dans la dispute et le compromis,
parce qu’elle est affaire de sens. et elle exige pour cela des institutions, des espaces communs, des politiques publiques, sans lesquels le besoin de société resurgit sous des formes pathologiques et meurtrières.
passées la sidération de la violence et l’exaltation du rassemblement, la France « d’après » a commencé
à s’interroger sur ses besoins réels en matière de sécurité, de services sociaux, d’éducation, de santé…
et de culture. de fait, ce sont des questions urgentes : après au moins deux décennies au cours desquelles
les politiques publiques ont régulièrement été déconsidérées et attaquées, nous redécouvrons au cœur
22
TRIBUNE DE L'ASSOCIATION DES CENTRES
DRAMATIQUES NATIONAUX ET RÉGIONAUX
d
ans le cours récent des évènements
tragiques qui ont frappé notre pays,
chacun d’entre nous a pu éprouver,
avec une réalité brutale, que nous
formions une société. Face à la barbarie, chacun a pu éprouver en lui la capacité partagée
à dire « je » pour et avec un autre (« je suis charlie », « je suis ahmed », « je suis flic », « je suis
juif »…).
de la tragédie notre besoin urgent de tout ce qui « fait » la société. et de tout ce qui la fait libre, égale et
fraternelle, selon la devise de notre république.
Femmes et hommes de théâtre, directrices et directeurs d’établissements publics dédiés à la création et
à la transmission de l’art théâtral, nous sommes les héritiers de ces politiques par lesquelles notre société
républicaine s’est construite. nous sommes les héritiers, plus particulièrement, de la politique en faveur
des arts et de la culture inaugurée au lendemain de la guerre, et dont le mouvement de décentralisation
théâtrale a vu naître les premiers postes avancés. la conviction était claire, alors, tant dans la société
que parmi ses représentants élus, qu’il fallait des récits et des poètes pour surmonter les blessures du
conflit et les heures noires de la collaboration. avec une ferveur militante, les directeurs des premiers
centres dramatiques nationaux se sont battus pour offrir à tous un art théâtral lui aussi libre, égalitaire et
fraternel, parce que cela leur semblait essentiel pour réinventer la société.
la ferveur qui les animait est encore la nôtre. comme eux, nous croyons encore qu’il faut beaucoup
d’art pour faire une société.
depuis le 7 janvier, les spectateurs qui fréquentent nos théâtres sortent fréquemment des salles en disant :
la « rationalisation » et la « restructuration ». à tel
« c’est incroyable comme cela résonne avec ce qui vient de se passer.» le plus étonnant vient de ce
point que le mot même de « public », si essentiel
que cette affirmation peut être énoncée à l’issue de spectacles extrêmement différents, et sans aucun
pour les femmes et les hommes de théâtre que
rapport direct avec les attentats. mais c’est aussi que les récits et les représentations du théâtre sont
nous sommes, a fini par prendre des allures d’insulte,
d’abord des chambres d’écho, ouvertes aux évènements du monde, et qui permettent de les méditer.
par l’identification de tout ce qu’il recouvre avec des
les récits portés par les acteurs n’existent que dans la rencontre avec ceux que les spectateurs portent
« dépenses » (les fameuses « dépenses publiques »)
en eux. et c’est pourquoi le théâtre, dans la variété immense de ses formes et de ses représentations,
forcément « excessives » et « inefficaces ». on ne
reste toujours, et presque fatalement, un art de son temps : parce qu’il n’est qu’un récit possible offert
dénoncera jamais assez les dégâts provoqués par
à l’imaginaire des spectateurs de son époque, un outil possible pour leur permettre de penser et d’affronter
cette conception étriquée de la politique et de la
le présent.
société. nous continuons d’en subir les effets.
aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de récits. nous avons besoin de récits infiniment
pourtant, si nous voulons réinventer la société,
multiples, de représentations et de formes les plus diverses possibles. nous avons besoin de maintenir
si nous voulons donner une chance à la France
ouvert l’espace des variations et des interprétations, nous avons besoin de doutes et d’incertitudes.
« d’après », il nous faut reconquérir des espaces
le fondamentalisme ne prospère qu’en imposant un sens unique aux textes et au monde, en pour-
publics. des espaces laïcs et libres, protégés de
chassant tous les actes et tous les discours qui prétendent faire varier le sens ou le faire jouer. oui,
la pression violente des intérêts privés, qu’ils
plus que jamais, nous avons besoin de récits : c’est indispensable à l’existence même d’une société
soient religieux ou économiques. des espaces
laïque. c’est pourquoi nous disons qu’aujourd’hui, le théâtre est une idée neuve en France. nous disons
où déployer des récits et développer des imagi-
que les fables et les simulacres de cet art archaïque, si modestes et fragiles soient-ils, auront leur rôle à
naires. des espaces où élaborer l’espoir d’un
jouer dans l’invention de la France « d’après », parce qu’ils contribuent à l’entretien public de l’imaginaire
monde habitable. c’est un combat urgent, et
dont notre société à si ardemment besoin.
c’est un combat politique.
et ce que nous disons ici de cette nouveauté du théâtre, parce que nous l’aimons et le défendons, parce
les théâtres que nous dirigeons appartiennent
qu’il est notre vocation et notre mission, vaut également pour les autres arts. et devrait valoir aussi pour
résolument à ces espaces-là. et ils seront, comme
les crèches, pour les écoles, pour les universités, pour les services sociaux, pour les prisons, les hôpitaux
toujours dans leur histoire, de ce combat-là. ils sont
et les cours de justice… pour tout ce que pierre Bourdieu, dans la misère du monde, appelait « la main
plus que jamais des territoires de la république.
gauche de l’état » : tous ces services publics qui font tenir la société, qui cherchent à la rendre habitable et non pas simplement rentable. depuis trop longtemps dans notre pays, un discours sommaire
et très idéologique tente de disqualifier ces services publics, en les rendant responsables de tous les
maux et de tous les échecs. à tel point que les personnes et les institutions qui les incarnent n’ont eu
comme seules perspectives au cours des dernières décennies que la baisse des budgets et des effectifs,
retrouvez la liste complète des signataires
sur notre site www.cdoi.re
23
Les centres dramatIques natIOnaux (cdn)
et régIOnaux (cdr)
24
nouVeau ThéâTre d’angerS
ThéâTre de la commune (auBerVillierS)
cenTre dramaTique naTional BeSançon Franche-comTé
la comédie de BéThune
ThéâTre naTional de BordeauX-aquiTaine
la comedie de caen
comédie de l’eST (colmar)
ThéâTre de diJon-Bourgogne
ThéâTre de genneVillierS
ThéâTre du nord (lille-Tourcoing)
ThéâTre de l’union (limogeS)
ThéâTre de lorienT
ThéâTre nouVelle généraTion (lYon)
ThéâTre naTional de marSeille
le FracaS (monTluçon)
humain Trop humain (cdn de monTpellier)
nouVeau ThéâTre de monTreuil
ThéâTre de la manuFacTure (nancY)
ThéâTre de nanTerre-amandierS
ThéâTre naTional de nice
cenTre dramaTique naTional d’orléanS
leS TréTeauX de France (panTin)
comédie poiTou-charenTeS
la comédie de reimS
ThéâTre naTional de BreTagne (renneS)
cenTre dramaTique naTional de hauTe-normandie
ThéâTre gérard philipe (SainT-deniS)
la comédie de SainT-éTienne
ThéâTre de SarTrouVille
TJp, cenTre dramaTique naTional d'alSace-STraSBourg
nord eST ThéâTre (ThionVille)
ThéâTre naTional de ToulouSe midi-pYrénéeS
la comédie de Valence
ThéâTre naTional populaire (VilleurBanne)
ThéâTre deS quarTierS d’iVrY
cenTre dramaTique de l’océan indien (ST-deniS de la réunion)
cenTre dramaTique régional de TourS
ThéâTre du préau (Vire)
CYCLE
DE PROJECTIONS
REVOYEZ VOS
CLASSIQUES
le Théâtre du grand marché, centre dramatique dédié aux écritures contemporaines,
programme plusieurs pièces du répertoire en 2015. car la mise en scène ou l’adaptation
contemporaines sont aussi des écritures. c’est donc dans ce cadre que nous vous
proposons tout au long de l’année un cycle de projections de pièces classiques traitées
par des metteurs en scène contemporains, à travers des adaptations cinématographiques
ou des documentaires.
chaque séance est suivie d’une conférence /débat animée par un intervenant,
apportant un éclairage sur les partis pris des metteurs en scène et réalisateurs.
les projections ont lieu dans la salle du Théâtre.
tarif unique 5 €
en partenariat avec la lanterne magique
25
LA FAUSSE SUIVANTE (1999)
marivaux
adaptation de Benoît Jacquot
Jeudi 17 septembre 19.00 - durée 1h30
AU SOLEIL MÊME LA NUIT (1997)
Film d’éric darmon et catherine Vilpoux
en harmonie avec ariane mnouchkine
Jeudi 29 octobre 19.00 - durée 2h40
HAMLET (1996)
Shakespeare
adaptation de Kenneth Branagh
Jeudi 12 novembre 19.00 - durée 4h20
ARTISTES
ASSOCIÉS
syLVIe espérance
comédienne
cécILe FOntaIne
compagnie rouge BaKolY
26
marceLLInO méduse
auTeur eT meTTeur en ScÈne
marcellino méduse est un jeune auteur et metteur en scène. après avoir découvert le théâtre
au lycée antoine roussin à Saint-louis, marcellino s’est inscrit au conservatoire à rayonnement régional en 2011. depuis un an, il explore la mise en scène autour d’un de ses textes,
CRIS. il sera assistant à la mise en scène sur la prochaine création du cdoi.
comédienne née à Saint-denis, sylvie espérance a travaillé avec pascal papini et lolita
monga sur plusieurs créations, et dernièrement au sein du collectif l'alpaca rose, avec le
spectacle Europeana, une brève histoire du XX e siècle. elle fait également partie de l'équipe
du Théâtre des alberts. aujourd'hui, en créant sa propre structure, elle réaffirme sa nécessité
de théâtre.
La compagnie rouge bakoly puise l'inspiration pour son travail de création dans les
fractures, les points de friction de la société contemporaine. de ces recherches collectives
où le corps de l’acteur en jeu délivre le texte, un spectacle sera créé en 2016. une partition
pour trois acteurs hommes, transposition théâtrale d'épopées familiales tragi-comiques...
ÇA TOURNE
SPECTACLES DU CDOI
DISPONIBLES EN TOURNÉE
contact diffusion
nicolas laurent
[email protected]
T. 0262 20 33 99
p. 0693 10 20 60
elle est d’ici, il est de là-bas, ils habitent là.
ils se rencontrent sur internet. au nom du
père, tigre de la petite brume, au nom de la
mère, grègue du petit matin. ils se retrouveront sur un sentier de montagne. ils égrènent les noms de lieux et leurs histoires
intimes comme des mantras. ils trouvent un
sens à inventer à chaque nom prononcé,
mais pas de sens du « tout ». pas de sens à
leur quête. dire, nommer les choses pour
posséder enfin quelque chose. parce qu’il
manque, c’est tout. il manque.
ONOMA, LA MONTAGNE
de lolita monga
création 2014 du centre dramatique
de l’océan indien
écriture et mise en scène lolita monga
collaboration à la mise en scène nicolas derieux
comédiens lolita monga et olivier corista
musique Jako maron
lumières Valérie Foury
costumes Juliette adam
création vidéo anne Fontaine
scénographie Valérie Foury & Kopinski
production centre dramatique de l’océan indien
27
elles sont majorettes, s’entraînent pour la
parade et tous les dimanches, elles animent
le quartier. elles sont voisines, amies, elles
s’appellent cora, pause pipi ou encore Buzz,
elles aiment Sheila ou madonna, juste une
question de génération. et quand Jennifer
« débaroule » dans le quartier, dans leurs vies
et dans la troupe, ça dérange un peu aux
entournures. elle n’est pas comme les
autres cette fille-là : trop belle pour ici, trop
maniérée pour la cité, trop ambitieuse…
MAJORETTES
de lolita monga
création 2013 du centre dramatique
de l’océan indien
écriture et mise en scène lolita monga
collaboration à la mise en scène nicolas derieux
création sonore Jako maron
Lumières Valérie Foury
costumes Juliette adam assistée de dania deliron
chorégraphie Véronique asencio
avec olivier corista, cécile Fontaine, laure Fontaine,
Sylvain gérard, Jako maron, lolita monga, manuela
Zéziquel et la voix de nicolas givran
production centre dramatique de l’océan indien
ÇA TOURNE
SPECTACLES DU CDOI
DISPONIBLES EN TOURNÉE
28
BANN LIV NA LA PAROLE
LA GRANDE BRADERIE
aujourd’hui grande braderie à la bibliothèque. livres an poundiak !
guèt, akout, vide grenier. livres oubliés, délaissés, condamnés, devenez leur propriétaire !
adoptez-les ! Sinon gare au pilolo au pilolo au pilori !
laissez-vous tenter. entrez, achetez, gagnez !
deux personnages vous entraînent dans une vente aux enchères de la bibliothèque,
deux tempéraments, deux points de vue, des situations qui tournent au vinaigre,
jeux, découvertes de textes et réconciliation autour d’un ouvrage.
un moment de théâtre savoureux sur l’univers du livre à apprécier en famille.
en tournée
dans les établissements scolaires et médiathèques
du 02 au 09 novembre 2015.
conception et écriture lolita monga
mise en scène nicolas derieux
comédiennes mélanie Séguer-guitton
et Valérie cros
scénographie migline paroumanou
création cdoi
crédit photo Sébastien marchal
IL ÉTAIT UNE FOIS
LE THÉÂTRE … GREC
Tournée dans les établissements scolaires
du 02 au 06 novembre
et du 16 au 20 novembre 2015.
une comédienne bonimenteuse, des répliques,
des masques, des marionnettes, une carte,
des personnages, des auteurs, de l’humour,
des poches, des surprises, un jeu de cartes,
de la magie…
Sylvie espérance raconte avec verve, poésie
et humour le théâtre antique.
destinée à être jouée en milieu scolaire ou
médiathèque, Il était une fois le théâtre…
grec peut être suivie de moments d’échange
autour du spectacle, du théâtre antique, de
la mythologie ou encore de l’utilisation de
la langue créole.
texte lolita monga
mise en scène pascal papini
interprétation Sylvie espérance
scénographie charles rios
costume Térésa Small
production cdoi
crédit photo Sébastien marchal
29
ACTION CULTURELLE
ACCUEIL SCOLAIRE
AU THÉÂTRE
30
c’est en soirée que collégiens et lycéens viennent découvrir la programmation du Théâtre
du grand marché. parce que le théâtre est d’abord un moment de plaisir et de partage,
c’est hors temps scolaire que nous préférons les accueillir avec leurs enseignants.
mais pour que les plus jeunes ne soient pas oubliés, nous leur proposons aussi, chaque
saison, des séances dédiées en matinée.
renseignements et réservations
pour les spectacles :
Kathy Bègue
[email protected]
T.0262 20 96 36
cette saison, quatre représentations scolaires sont programmées :
La Dispute, cie cyclones production – mardi 06 octobre à 10.00
La pli i donn, cie cirquons Flex – mardi 27 octobre à 10.00
La Classe Vive, cie Tire pas la nappe – jeudi 19 et vendredi 20 novembre à 10.00
en soirée ou en journée, le tarif reste le même : 5€ par élève et accompagnateur.
31
Tout au long de l’année, nous veillons à accompagner les enseignants dans leur projet
théâtre en proposant des parcours thématiques en lien avec notre programmation, nos
temps forts, nos créations. retrouvez une
présentation de ces parcours dans les pages
suivantes.
ces projets, soutenus par l’académie de la
réunion et la dac-oi, sont relayés et imaginés en collaboration avec Stéphane geslin,
professeur relais qui assure le lien entre le
théâtre et les établissements scolaires.
contact : [email protected]
ACTION CULTURELLE
DES SPECTACLES
À L’ÉCOLE
32
Bann liV na la parole,
la grande Braderie,
il éTaiT une FoiS le ThéâTre… grec
Voir présentation de ces spectacles p.28 et 29
le temps d’une représentation,
une école, un collège, un lycée peuvent
se transformer en théâtre.
il suffit d’une classe, d’un cdi, il suffit
que les élèves s’installent, que les acteurs
s’animent pour que le spectacle
commence…
en route vers le spectacle
pousser les portes du Théâtre pour découvrir un lieu mais aussi pour comprendre
comment se fabrique un spectacle. une visite théâtralisée, un jeu d’équipe, et au bout
du parcours, un spectacle de la programmation du centre dramatique de l’océan
indien.
bat La Lang pour les élèves de primaire
dans le cadre de Bat la lang, le centre dramatique de l’océan indien accueillera en avril
2016 des auteurs de théâtre de la réunion
et d’ailleurs. Trois classes de cm2 seront
choisies pour étudier plus particulièrement
les textes de trois de ces auteurs. avec une
comédienne, ils découvriront leurs univers,
apprendront à dire leurs textes.
nous retrouverons leurs voix enregistrées,
tout au long de Bat la lang, dans une « boîte
à sons » installée dans le Kabaret Sat maron
du Théâtre du grand marché.
ACTION CULTURELLE
LES PARCOURS
DU PREMIER DEGRÉ
le Théâtre du grand marché imagine chaque
année des parcours de découverte du théâtre
à destination des élèves du primaire.
le détail de ces parcours est à retrouver
sur notre site internet (rubrique public scolaire).
pré-inscriptions sur le site de l’académie
de la réunion : www.ac-reunion.fr
renseignements : Françoise guillaume :
[email protected]
T. 0262 20 96 33
33
ACTION CULTURELLE
LES PARCOURS
DU SECOND DEGRÉ
34
des parcours à destination des collégiens et lycéens sont également proposés cette année.
des parcours à personnaliser, mélanger, associer pour que chaque enseignant puisse
construire son propre projet théâtre.
Ouverture
pousser les portes du théâtre, se glisser dans les coulisses, monter sur la scène, passer en
loge. « ouverture » est une visite théâtralisée du Théâtre du grand marché qui permet aux
collégiens et lycéens de voir ou revoir l’histoire du théâtre, de découvrir un lieu et son
fonctionnement, de rencontrer l’équipe du théâtre.
créations péi en tant que centre dramatique, une de nos missions est d’accompagner les
compagnies réunionnaises pour permettre au public de découvrir une création locale
variée et de qualité : cirquons Flex, centre dramatique de l’océan indien, cyclones
production, 30Kill… chaque enseignant pourra construire son propre parcours alliant
spectacles et rencontres avec des artistes.
bann liv na la parole (voir présentation du spectacle p.28) à partir de ce spectacle qui se déplace
dans les cdi des collèges et lycées, trois possibilités d’aller plus loin : un travail avec une
plasticienne pour créer une œuvre à partir de livres détournés, une rencontre avec l’auteure
Fabienne Jonca pour découvrir les métiers du livre et s’essayer à l’écriture, des ateliers avec
une comédienne pour le plaisir de la lecture partagée à voix haute.
bat La Lang pour collégiens et lycéens destiné aux élèves de seconde option théâtre ou
enseignement d’exploration arts du spectacle ainsi qu’aux collégiens de troisième,
ce parcours a pour objectif de leur faire découvrir des auteurs de théâtre contemporain.
ce sont six univers à explorer (trois pour les collégiens) et une mise en voix des textes à
partager sur les planches du Théâtre du grand marché. un atelier d’écriture géant avec les
auteurs en chair et en os viendra conclure ce parcours.
revoyez vos classiques ! (spectacles et
projections à retrouver dans nos pages
programmation).
cette année, des textes du répertoire sont
à l’honneur au Théâtre du grand marché :
spectacles classiques dans des mises en
scène d’aujourd’hui, adaptations cinématographiques, documentaires… Shakespeare,
molière, marivaux… a partir de ces propositions, les enseignants pourront construire
un parcours personnalisé et offrir à leurs
élèves une expérience de la modernité de
textes vieux de quelques siècles.
La dispute dans notre programmation de
rentrée, un classique de marivaux revisité
par la compagnie réunionnaise cyclones
production. les enseignants pourront s’appuyer sur cette proposition pour montrer
comment, à partir d’un texte, un spectacle
se construit en équipe pour devenir une
œuvre unique. ce parcours est aussi l’occasion de découvrir un lieu de fabrication
de spectacles, la Fabrik, à Saint-denis.
35
ACTION CULTURELLE
LES PARCOURS
DU SECOND DEGRÉ
36
le détail de ces parcours est à retrouver
sur notre site internet (rubrique public scolaire).
pré-inscriptions sur le site de l’académie
de la réunion : www.ac-reunion.fr
renseignements :
Françoise guillaume
[email protected]
T. 0262 20 96 33
en 2016, lolita monga, directrice du centre dramatique de l’océan indien, présentera sa
nouvelle création. autour de ce spectacle, adaptation d’un grand classique, trois propositions
de parcours sont ouvertes aux collégiens et lycéens.
du reportage photos à la mise en scène d’un extrait du texte, en passant par des répétitions
publiques et des rencontres avec l’équipe artistique, ces parcours proposent plusieurs clés
d’entrée, plusieurs regards pour approcher l’univers de la pièce en associant des enseignants
de disciplines différentes : arts plastiques ou appliqués, musique, français, langue et culture
régionale…
ACTION
CULTURELLE
ENSEIGNEMENT
DU THÉÂTRE
au collège comme au lycée,
le centre dramatique accompagne
des établissements scolaires dans leur
projet d’enseignement de la pratique
théâtrale en encadrant des interventions
d’artistes et en élaborant avec les équipes
pédagogiques les parcours « école du
spectateur » :
37
D le collège mahé de labourdonnais
D de Saint-denis, et ses classes à horaires
D aménagés théâtre – ce projet est
D également soutenu par la dac-oi,
D le conseil départemental et l’académie
D de la réunion.
D le collège Jules reydellet
D de Saint-denis, et son projet « un artiste
D à l’école » avec le soutien
D de la Fondation du groupe casino.
D les lycées pierre poivre de Saint-Joseph
D et georges Brassens de Saint-denis,
D dans le cadre des enseignements
D de spécialité théâtre, en partenariat avec
D la dac-oi et l’académie de la réunion.
Tout au long de l’année, nous proposons
également aux enseignants qui le souhaitent
des formations théâtre. Stages d’écriture,
formations à la mise en scène, pratique
du jeu théâtral… sont à retrouver sur le site
de l’académie, dans le cadre du plan
académique de formation.
AMATEUR
les amoureux de théâtre se retrouvent au grand marché. ils sont une trentaine.
ils pratiquent le théâtre.
ils assistent aux spectacles.
ils s’en font les relais.
ils font de la figuration dans les créations.
ils sont partie prenante de la présentation de saison.
ils préparent un spectacle épopée sur « ma Solange, comment t’écrire mon désastre »,
un texte de noêlle renaude.
ils n’hésitent pas à « donner la main ».
ils font partie de la vie de la maison depuis maintenant plus de trois ans.
ce sont des passionnés et leur investissement, leur plaisir rendent notre théâtre plus vivant
encore !
38
retrouvez-nous les mardis soirs à 18h30
renseignements et inscriptions :
claude maillot : T. 0262 20 96 30
[email protected]
cet atelier hebdomadaire est conduit
par nathalie déchelette et géré par
le cdoi. en décembre 2013,
ces amoureux de théâtre ont présenté
une adaptation de Noces de sang
de Federico garcia-lorca,
mise en scène par lolita monga,
dans une distribution à dix-sept acteurs,
spectacle rejoué en juin 2014 à la Fabrik.
« La peste soit de vos deux maisons »
« La vévé si le toit zot dé cases »
W.S.
f
en février 2016
au Théâtre du grand marché
KABARET SAT MARON
FÉLIN POUR L’AUTRE…
40
etrenné la saison dernière, le Kabaret Sat maron a fini sa mutation, et est désormais fin prêt
pour vous accueillir sous ses meilleurs atours. mais le Kabaret, qu’est-ce que c’est ? avant
tout, un espace de convivialité, de rencontre et de partage. un lieu qui vous reçoit une
heure avant la représentation, et vous attend après. on y cause, on s’y pose, on y boit, on
y mange, et pas du sandwich au rabais, s’il vous plaît : tout y est frais, préparé de main de
maître par Thomas, le boss du Sat maron à l’inamovible sourire. l’occasion de rencontrer
les artistes, d’apprécier une expo, de refaire le spectacle, ou tout simplement de profiter de
l’instant.
et comme vous nous êtes sympathiques, on vous souffle une astuce : vous pouvez précommander vos assiettes lors de la réservation de votre place, ou par mail directement
auprès de Thomas ([email protected]). ca reste entre nous, bien sûr…
assiette bistrot charcuterie, fromage,
crudités, cornichons
assiette méditerranéenne hoummous,
Tzaziki, Ktipiti, taboulé de Boulgour, duo
de tapenades (artichauts, olives vertes)
salade du grand marché rillettes de
thon à la moutarde à l’ancienne, crudités,
tartine de chèvre/tapenade/poivrons
marinés assiette marmaille charcuterie,
fromage, taboulé.
nos assiettes sont servies avec du pain
frais aux céréales.
large choix de boissons, avec et sans
alcool. Tisanes péï et café bio !
41
TARIFS
THÉÂTRE DU
GRAND MARCHÉ
2E SEMESTRE
2015
TariFS
a
B
c
plein tarif
15 €
20 €
25 €
ce, groupe (à partir de 10 personnes),
adhérents des salles partenaires, +65 ans *
12 €
15 €
20 €
professionnels du spectacle, étudiants,
demandeurs d’emploi, -25 ans *
8€
10 €
12 €
Scolaires, bénéficiaires des minima sociaux *
5€
5€
6€
adhérent adulte carte grand marché
10 €
12 €
15 €
adhérent enfant carte grand marché Famille
5€
5€
6€
42
* sur présentation d’un justificatif
TA
RIFS
* sur présentation d’un justificatif
LA CARTE
LES PASS’ GRAND MARCHÉ
paSS’eZ le meSSage !
pour tout achat d’un pass’,
une place à offrir vous est remise
pour la représentation de votre choix :
faites découvrir le théâtre !
carte grand marché individuelle
15 €
carte grand marché famille
20 €
ces cartes sont valables un an
de date à date et donnent droit à des tarifs
réduits dans la plupart des salles
de spectacle de l’île.
43
pass’ grand Bazar
85 €
pass’ petit Bazar (étudiants, lycéens,
professionnels du spectacle)*
40 €
avec le pass’, comme son nom l’indique,
vous venez quand vous voulez, autant
de fois que vous voulez. les pass’ sont
valables un an de date à date.
la réunion de toutes les cultures
directrice lolita monga
directeur-adjoint maël grenier
assistante de direction claude maillot
administrateur de diffusion/production nicolas laurent
chef comptable Fabrice checkimanin
comptable Juliette Turpin
régisseuse générale Valérie Foury
techniciens patrick Kam-mone et patrick namtamecou
entretien et accueil des compagnies mireille Solente
chargé de communication mike colléaux
responsable action culturelle Françoise guillaume
accueil, billetterie Kathy Bègue
responsable du bar, catering Thomas Verpont
avec la complicité de
Sébastien marchal, photographe
pascal Knœpfel, graphiste
Stéphane geslin, professeur relais daac / rectorat
conception graphique et réalisation
atelier crayon noir, pascal Knœpfel
Fédération
des lieux de spectacle vivant
de la réunion
impression imprimerie graphica, dl 5984
LE THÉÂTRE RESTE UNE
IDÉE NEUVE EN FRANCE
une TriBune de l’aSSociaTion deS cenTreS dramaTiqueS
naTionauX eT régionauX p.22
2,50
sa place de spectacle.
non, y’a pas d’erreur...
‘‘LES BLESSURES
PRODUISENT
AUSSI
DE LA LUMIÈRE.’’
€
FABRICE MELQUIOT
AUTEUR & METTEUR EN SCÈNE
QUAND J’ÉTAIS CHARLES
etre détenteur du pass’ petit Bazar,
et être assidu au Théâtre,
c’est payer en moyenne
JOuOns un peu
mon premier est un fruit que l’on consomme battu.
mon second est un crustacé décapode.
mon troisième est un pronom impersonnel.
mon tout est un artiste réunionnais qui propose une
expérience sonore et visuelle inédite autour de la poésie
contemporaine réunionnaise.
qui suis-je ?
réponse page 14
4917
éLèVes Ont assIsté à une
représentatIOn au théâtre
du grand marché en 2014
« une nuiT, une grand-mÈre éTaiT danS le délire
de la maladie eT elle commença à hurler en
appelanT Sa Fille. celle-ci Se précipiTa prÈS de
Son liT, eT la mÈre lui demanda : « J’SuiS ViVanTe
a la vue de ce pictogramme,
ou J’SuiS morTe ? » la Fille répondiT : « T’eS Vi-
sachez que vous entrez dans
VanTe , maman ! » eT la mÈre de lui répondre : « Je
une zone de convivialité, ouverte
ne Te croiS paS ! Je doiS êTre morTe depuiS Belle
avant et après les spectacles,
dénommée Kabaret Sat maron.
lureTTe, SauF que VouS ne me diTeS rien de peur
de m’eFFraYer ».
On y mange, on y boit, on y
discute, on y rencontre les
emma dante, citant une anecdote lui ayant inspiré Le sorelle
artistes. soyez prudents.
Macaluso
théâtre du grand marché
centre dramatIque
de L'Océan IndIen
2 rue du maréchal leclerc
97400 SainT-deniS
T. 0262 20 33 99
F. 0262 21 01 60
www.cdoi-reunion.com
renseIgnements
et réserVatIOns
KaThY BÈgue 0262 20 96 36
du lundi au Vendredi
de 11.00 à 18.00
ou par courriel
[email protected]
bILLetterIe en LIgne
www.cdoi.re
theatre.cdoi
Tcdoi
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