- La réduction de tonsure (résection de la partie centrale glabre) est parfois indiquée en cas de large
calvitie, avant de procéder à la mise en place de greffons.
4) Les implants capillaires
-Artificiels : des cheveux de diverses matières synthétiques ont été implantés par le passé, mais avec
une probabilité de rejet, d'allergie et d’infection très importante !
-Autologues (ses propres cheveux) : redistribution plus harmonieuse de notre capital cheveux,
permettant de ne jamais présenter un aspect chauve, mais de passer en douceur d’une chevelure
dense à une chevelure un peu moins dense, mais répartie sur l’ensemble du crâne.
Depuis quelques années, cette technique a connu un énorme développement.
Historique et évolution
L’autogreffe capillaire a été pratiquée pour la première fois en 1938. Elle a été reprise et codifiée en
1959 par le professeur Orentreich.
Jusqu’à la fin des années quatre vingt, ces interventions étaient faites avec des greffons de grande
taille (4 a 6 mm de diamètre) simplement alignés les uns à côté des autres donnant l’aspect bien
connu de cheveux de poupée.
A ce moment sont apparus les mini-greffons (petits morceaux de cuir chevelu contenant quelques
cheveux), représentant déjà un progrès important par rapport aux anciennes techniques.
La technique s’affinant, on est arrivé logiquement à l’extrême inverse: les micro-greffes (implants de
1 cheveu), pensant arriver ainsi au résultat esthétique idéal. Malheureusement, ces greffons uniques
donnaient un aspect naturel… mais peu dense !
Ensuite, grâce à la découpe sous loupe grossissante, on a découvert que nos cheveux étaient
distribués à l’origine, non par un à la fois, mais par petits groupes contenant de 1 à 4 cheveux :
l’unité folliculaire !
Ces unités folliculaires ont donc été gardées telles que la nature nous les avait données, et sont
réimplantées dans leur état initial, mais en privilégiant les microgreffes de 1 cheveu sur la ligne
antérieure pour un aspect des plus naturels, et celles de 2 à 4 cheveux plus en arrière de manière à
augmenter l’effet optique de densité capillaire! Le prélèvement s’est également affiné, permettant
grâce à la méthode des bandelettes (et non des punchs) d’effectuer, si on le désire, plusieurs séances,
avec comme seule séquelle une mince cicatrice à la face postérieure du crâne, cachée par les
cheveux.
Technique
L’intervention, ne nécessitant pas d’hospitalisation, se pratique sous anesthésie locale,
éventuellement complétée par un sédatif selon les desiderata de chacun, et dans le plus grand respect
des règles de stérilité (autoclave, champ stérile, etc) et de sécurité (check-up préopératoire,
oxymètre, cardioscope, etc)
Cette intervention, qui requiert une très grande minutie, est réalisée par une équipe spécialement
formée à cet effet, et présentant une expérience de plusieurs centaines d’opérations. Cette équipe est