raser de près, je me fais
également épiler.
Q : Quelles sont vos princi-
pales conquêtes durant votre
commandement ?
J-C :
Pour résumer, on peut
dire que moi et mon armée
avons faist de toute la Gaule
comprise entre les Pyrénées,
les Alpes, les Cévennes, le
Rhône et le Rhin, des provin-
ces romaines. Nous avons été
les premiers à avoir attaqué
les Germains au-delà du Rhin,
fleuve qui nous avait causé
autrefois de lourdes défai-
tes. Nous avons également
attaqué aussi les Bretons,
jusqu'alors inconnus, et les
avons vaincus.
Q : Mais n’avez-vous jamais
connu de défaites dans tous
ces succès ?
J-C :
Des défaites, jamais,
mais nous avons éprouvé tout
de même quelques revers :
l'un en Bretagne, où une vio-
lente tempête faillit détruire
toute ma flotte; un autre en
Gaule, devant Gergovie, où
une légion fut mise en dérou-
te; et un troisième sur le
territoire des Germains, où
mes lieutenants Titurius et
Aurunculeius périrent dans
une embuscade.
Q : Lors de quel évènement
avez-vous prononcé le dic-
ton devenu célèbre : « Le
sort en ait jeté » ? (
Jacta
Q : Avez-vous déjà été
suspendu de vos fonctions ?
J-C :
Oui, lorsque j’ai appris
qu’on se préparait à employer
contre moi la violence et les
armes, j’ai congédié mes
licteurs, me suis dépouillé de
la prétexte, et me suis retiré
secrètement chez moi. Deux
jours après, la foule s'assem-
bla d'elle-même spontanément
devant ma maison, et m’offrit
son appui pour me rétablir
dans ma dignité. Les séna-
teurs, envoyèrent, pour me
rendre grâces, les plus illus-
tres d'entre eux. Et je fus
rappelé dans le sénat où on
s’excusa et enfin on me réin-
tégra dans ma charge.
Q : Avez-vous connu des
ennuis majeurs dans votre
vie ?
J-C :
Oui, hélas. Je fus réduit
à me cacher, et, quoique at-
teint de la fièvre quarte, à
changer presque toutes les
nuits de retraite, et à me
racheter, à prix d'argent, des
mains de ceux qui me poursui-
vaient, je fus aussi nommé
parmi les complices de Catili-
na devant le questeur Novius
Niger.
Q : Quelles sont vos petites
habitudes ?
J-C :
J’attache beaucoup
d'importance au soin de mon
corps; je me fais tondre et
alea est
)
J-C :
J’ai prononcé ces paro-
les la nuit du 11 au 12 Janvier
-49. Pompée et ses amis vou-
laient me faire abandonner
mon commandement et licen-
cier mon armée ; rentrer à
Rome aurait été me livrer à
mes adversaires, j’ai donc
décidé, après le coucher du
soleil, de rejoindre mes co-
hortes près du Rubicon, fleu-
ve marquant la limite de ma
province. Arrivé, je me suis
arrêté quelques instants pour
réfléchir aux conséquences
d’une telle entreprise et j’ai
dit à ceux qui m’entouraient :
"Il est encore temps de re-
tourner sur nos pas, une fois
ce petit pont franchi, ce sont
les armes qui décideront de
tout". Puis, tout juste avant
de faire le pas décisif, je
lançai ces paroles : « Le sort
en est jeté » (Alea jacta est)
LATIN - Classes de seconde
Interview avec le célèbre Jules César
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Jules César (
Imperator – Caius - Julius- Caesar -
Divus
) est un célèbre homme politique, général et
écrivain romain né à Rome le 12-13Juillet 100 av J-C
et mort le 15 Mars 44 av J-C. Il a repoussé les
frontières romaines jusqu’au Rhin et à l’océan
Atlantique en conquérant la Gaule, puis a utilisé ses
légions pour s’emparer du pouvoir. Il a été nommé
dictateur à vie, et a été assassiné peu après par une
conspiration de sénateurs. Il a été divinisé et son
fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine a
achevé la réforme de la République romaine, qui a
laissé place au principat et à l’Empire romain.
Équipe de rédaction :
-Florian Clavier 2°7
-Claire Convers 2°7
-Marine Drouhot 2°3
-Luc Gauthier 2°3
-Thomas Gauthier 2°3
-Camille Gonzalez 2°8
-Manon Mauvais 2°3
-Jean Tognet 2°8
- M. Langonet
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