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b. Ramsar et les zones humides
La Convention de Ramsar a également servi de catalyseur en faisant connaître, au niveau
international, le rôle des zones humides en tant que réservoirs de diversité biologique et
éléments constitutifs, économique, des systèmes aquatiques intérieurs et
côtiers. De nombreux accords sur contiennent des dispositions en
rapport direct avec la conservation et rationnelle des zones humides. Les
Parties contractantes qui ont adhéré à de tels traités doivent faire en sorte que ces
dispositions soient appliquées de manière compatible avec l’utilisation rationnelle.
c. L’utilisation Rationnelle
rationnelle des zones humides est définie comme le maintien des
caractéristiques écologiques des zones humides obtenu par la mise en
par écosystème dans le contexte du développement durable. En
conséquence, rationnelle est au de la conservation et de
durable des zones humides et de leurs ressources, dans de tout
entière.
Concernant rationnelle, la convention elle-même ne la définit pas et
pas de mesures concrètes pour son application et diffère, à cet égard, des
traités plus récents de qui ont adopté une optique plus complète. C
peut-être pour cette raison que la Convention de Ramsar tend à être associée, aux yeux
du public, à la conservation de sites spécifiques inscrits sur la liste des zones humides
internationale. À ce sujet, les différents organes de Ramsar (Conférence
des Parties, Groupe scientifique et technique et le bureau) se sont efforcés
de remédier à ce déséquilibre et les Parties à appliquer
rationnelle. Toutefois, celle-ci est loin réalisée dans les faits. Les caractéristiques
écologiques de 84% des sites de la liste de Ramsar qui, théoriquement, bénéficient du
degré de protection le plus élevé, sont ou pourraient être menacées (Dugan et Jones,
1993).
d. Objectifs de la convention Ramsar
principal de la convention Ramsar est la conservation et des
zones humides en protégeant et valorisant les sites classés Ramsar au niveau
économique, scientifique ou culturel. Elle adopte une optique large pour définir les
zones humides qui relèvent de sa mission , à savoir : des marécages, lacs, cours
prairies humides, tourbières, oasis, estuaires, deltas, étendues à marée, zones marines
proches du rivage, mangroves et récifs coralliens, sans oublier les sites artificiels tels
que les bassins de pisciculture, les rizières, les réservoirs et les marais salants.
Au niveau national, la Convention à souvent été appliqué à la conservation des zones
humides inscrites et des réserves de zones humides, en faible