CATALOGUE 2016-2017 - Equinoxe, Scène Nationale

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THÉÂTRE ARTS DE LA PISTE THÉÂTRE D’OBJETS & MARIONNETTES DANSE
JEUNE PUBLIC MUSIQUES CONTE HUMOUR ACTION CULTURELLE CINÉMA
SCÈNE NATIONALE DE CHÂTEAUROUX
Équinoxe
« Bénis soient
les lambeaux arrachés
avec les dents
à la hyène du temps. »
[Thomas Vinau]
« La fonction de l’artiste
est fort claire :
il doit ouvrir un atelier,
et y prendre
en réparation le monde,
par fragments,
comme il lui vient. »
[Francis Ponge]
saison 2016-2017
www.equinoxe-lagrandescene.com
Le cercle des partenaires
Hormis l’aide prépondérante de la Ville de Châteauroux et du Ministère de la Culture, sept partenaires se distinguent et nous accompagnent.
Le Crédit Agricole du Centre-Ouest, ou
l’Envie d’@gir Ici et Ensemble, est LA
banque régionale, mutualiste et coopérative par excellence qui investit sur son
territoire (l’Indre et la Haute-Vienne). Toujours au plus
proche de celui-ci et de ceux qui y vivent, elle favorise,
valorise et récompense l’émergence de nouveaux
talents à travers, notamment, une nouvelle initiative
« Concours de talents » à destination des 15-30 ans sur
des projets artistiques et culturels.
Elle accompagne également de nombreux projets
personnels, professionnels, sportifs…, mais également culturels au travers de nombreux partenariats.
Partenaire de la Scène nationale de Châteauroux
Équinoxe, le Crédit Agricole du Centre-Ouest illustre,
par cette alliance, sa présence et son intérêt pour le
monde artistique. La culture ou l’enrichissement de
l’esprit est un des moteurs d’investissement de la
Caisse Régionale de Crédit Agricole du Centre-Ouest
qui renouvelle pour une nouvelle saison son soutien
à Équinoxe.
Scène de mise en lumière d’artistes de tous horizons
mais également scène d’émergence de nouveaux
talents ou encore scène de bouillonnement culturel
et d’ouverture d’esprit, Equinoxe est devenue un
lieu incontournable du territoire de l’Indre et de tous
ceux qui y vivent à l’instar du Crédit Agricole du
Centre-Ouest.
Le bon sens a de l’avenir !
Séverine PICHON
Responsable des Ressources Humaines
et de la Communication
Le mécénat relie le monde de
l’entreprise et son environnement culturel. C’est un mode
de communication sûr qui permet aux entreprises d’affirmer leurs valeurs et de construire, autour d’engagements utiles, leur image et leur identité. Toutes les
entreprises peuvent devenir mécènes, leurs dons
ouvrent, sous certaines conditions, à une réduction
d’impôt et permettent de bénéficier de contreparties.
Convaincue des enjeux du mécénat et de la culture pour
l’attractivité du territoire, la CCI de l’Indre soutient le
mécénat culturel, l’art, la culture et les grandes institutions culturelles. En informant, en sensibilisant les
entreprises au mécénat et en soutenant la diversité
culturelle du département, la CCI se mobilise pour un
mécénat de proximité qui valorise le territoire.
Avec une programmation tout public et jeune public
d’œuvres pluridisciplinaires, un soutien apporté
aux artistes et à la création, des actions sociales et
éducatives, Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux,
contribue au rayonnement culturel de l’Indre. Son offre
culturelle représente un atout important en matière
de dynamisme local tant du point de vue touristique
que professionnel. Pour la CCI, être partenaire d’Équinoxe c’est partager des valeurs fortes et humanistes
au service de l’intérêt général, s’associer au développement des arts et de la culture, contribuer à la diversité
culturelle et à la notoriété du territoire.
Paulette PICARD
Présidente de la CCI de l’Indre
Le Groupe MGEN,
« ma préférence solidaire »
Avec 3,5 millions de personnes protégées,
le groupe MGEN est un acteur majeur de la
protection sociale et de l’économie sociale
er solidaire.
Créée en 1947, la MGEN gère le régime obligatoire
d’assurance maladie des professionnels de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la
Recherche, de la Culture et de la Communication, des
Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de
la Vie associative. La mutuelle fournit à ses adhérents
une palette de prestations complémentaires très large
en santé, prévoyance, autonomie et retraite.
Le Groupe MGEN, via MGEN Filia, propose également
une complémentaire santé individuelle ouverte à tous
les publics, ainsi que des contrats collectifs pour les
entreprises et les associations.
Acteur global de santé, le Groupe MGEN est doté d’une
offre de soins diversifiée, à travers ses 33 établissements sanitaires et médicosociaux et centres médicaux
et dentaires, les trois établissements mutualistes de la
région parisienne qu’il copilote en partenariat, et les
2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes qu’il finance sur tout le territoire.
Le groupe MGEN est un acteur de la société investi
auprès de nombreux organismes pour défendre la
citoyenneté, le respect des droits humains et la culture :
il est partenaire du Mémorial de Caen, de la fondation
Cartooning for Peace de Plantu, de la Fondation Lilian
Thuram Éducation contre le racisme, des Rendez-vous
de l’Histoire de Blois et du Salon de l’Éducation.
Dans le département de l’Indre, la MGEN propose, avec
le cinéma Apollo, des soirées-débat sur des thématiques
telles que la défense du droit des femmes, l’économie
sociale et solidaire, et des actions envers le jeune public
dans le cadre de la semaine du goût.
Frédérique LAMARRE
Déléguée MGEN Indre
C’est avec joie que Color 36, imprimeur et
relieur depuis 30 ans dans l’Indre, renouvelle cette année son partenariat auprès
d’Équinoxe. Une nouvelle saison d’envergure internationale se profile à l’horizon, pour nos
agendas et livres d’art comme pour la Scène nationale de
Châteauroux. Savoir-faire, créativité et ouverture sont les
maîtres mots qui nous unissent et justifient cette
collaboration.
Très présente en Afrique, l’imprimerie Color 36 est naturellement tournée vers des cultures riches et fière de les
accompagner à travers son savoir-faire reconnu et la
qualité de ses productions.
Il est essentiel pour toute notre équipe de prolonger cette
expérience au niveau local ; c’est pourquoi nous sommes
heureux d’accompagner Équinoxe pour une nouvelle
saison de représentations aussi diverses qu’insolites.
Francis FOURNIER – Jean-Marc BLANCHET
Directeurs
La présence d’une scène nationale est
un véritable atout pour l’attractivité
de la ville. Elle contribue à sa richesse
culturelle et intellectuelle. Acteur du
développement économique de la ville, l’hypermarché
Carrefour de Châteauroux (qui emploie aujourd’hui
plus de 240 personnes) est un magasin engagé sur son
territoire.
Impliquée localement, l’entreprise soutient de
nombreuses associations caritatives (Banque alimentaire, Restos du cœur, Secours catholique…) mais
aussi sportives (Berrichonne Football Club, Ekiden…).
Avec une trentaine de producteurs référencés en
rayon, le magasin a également à cœur de valoriser les
produits régionaux.
En complément de son engagement social et solidaire,
Carrefour Châteauroux veut aujourd’hui montrer
son soutien au développement et à la pérennisation
du secteur culturel castelroussin en étant partenaire
d’Équinoxe pour cette nouvelle saison.
Philippe VIVIER
Depuis plus de 20 ans, l’Elysée
H ô t e l accueille les hôtes
d’Équinoxe. Plusieurs centaines d’artistes et techniciens ont séjourné dans notre établissement qui a su
préserver son esprit familial afin d’offrir la meilleure
qualité de repos nécessaire à l’expression de leur art.
Dans le cadre du mécénat, l’Elysée Hôtel poursuit
et renforce son partenariat avec la Scène nationale
castelroussine pour cette nouvelle saison.
L’équipe de l’Elysée Hôtel est heureuse de participer à la
dynamique culturelle proposée par Équinoxe aux habitants de l’agglomération et du département et même
au-delà.
Tout au long de cette nouvelle saison, tout sera mis en
œuvre pour recevoir dans les meilleures conditions les
compagnies qui se produiront sur la grande scène.
« Votre hôtel, c’est un peu notre deuxième maison,
à Châteauroux. » Cette phrase, écrite par un de nos
nombreux hôtes de renommée internationale, résume
l’atmosphère qui se dégage durant leur séjour et que
nous cultivons chaque jour avec grand plaisir.
Que cette nouvelle saison apporte aux spectateurs un
bonheur culturel égal à notre bonheur de recevoir.
Régis Tellier
Gérant
Les Vins du Centre-Loire
Terres d’Inspiration
Sur un peu plus de 5 000 hectares, les vignobles
du Centre-Loire représentent une région
viticole de petite taille aux appellations de
grande renommée. Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou
Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois et
Châteaumeillant sont sept vignobles qui produisent
des vins blancs, rouges et rosés que l’on retrouve sur
les plus grandes tables en France comme à l’étranger.
Produits dans un respect de plus en plus affirmé de
l’environnement, ces vins, signés par leur terroir et leur
origine, sont le fruit du travail de plus de 700 vignerons, négociants et coopératives. Des noms les plus
renommés aux appellations plus confidentielles, tous
ces vins s’offrent aux palais des dégustateurs confirmés
comme des simples amateurs. Leur découverte est
toujours un moment rare à partager avec ses amis.
Les professionnels des vignobles du Centre-Loire sont
fiers d’accompagner cette nouvelle saison d’Équinoxe,
saison, sans nul doute, très inspirée.
Benoît ROUMET
Directeur du Bureau des vins du Centre-Loire
Éditorial (I)
Cher(e)s ami(e)s d'Équinoxe
Je sais que le fracas et la détresse de notre monde nous saisissent si souvent que la tentation du repli sur
soi est parfois bien grande, mais si vous avez ce journal de saison entre les mains, c’est que le désir de
partager, dans la grande salle du théâtre d’Équinoxe ou le beau cinéma de l’Apollo, avec « vos semblables,
vos frères » (comme disait Baudelaire de son lecteur), les moments intenses que le programme 2016-2017
vous apportera, ce désir-là fut donc le plus fort, celui de réfléchir, de s’émouvoir, de rire en un mot, de
vivre plus intensément ensemble.
Je salue ici, en votre nom, François Claude et les équipes d’Équinoxe et de l’Apollo, et les remercie pour
leur professionnalisme, doublé d’un engagement exemplaire dans leur mission. Je tiens aussi à les féliciter pour le travail entrepris avec courage et imagination, dans le cadre d’une réflexion collective sur
tous les aspects du fonctionnement de la structure, de sa gestion et de son organisation, à la recherche
de toutes les améliorations possibles, mais avec le souci de préserver le bel esprit d’Équinoxe, fait d’exigence, de qualité et de fraternité humaine.
Si la Scène nationale peut poursuivre son action en direction du public castelroussin, et bien au-delà, et
mener les nombreux projets d’éducation artistique et culturelle, c’est parce que les élus des différentes
collectivités le permettent – au premier rang desquels ceux de la ville de Châteauroux dont la contribution est fondamentale, politiquement et financièrement. Il est bon de rappeler qu’elle figure parmi
les plus généreuses de France – au regard de sa population – envers sa Scène nationale. La baisse des
dotations nationales aux collectivités a eu ses répercussions négatives sur notre budget en 2016, mais
la Ville a pris l’engagement que la baisse ne se poursuivra pas en 2017. Le Département de l’Indre et la
Région Centre-Val de Loire nous ont confirmé leur indispensable soutien financier en 2016-2017, à un
niveau égal à 2015-2016. Et je n’oublie pas, bien évidemment, l’apport essentiel de l’État par le ministère
de la Culture, via la DRAC Centre qui, en dépit des contraintes budgétaires, poursuit son soutien financier conséquent et ses encouragements permanents au projet artistique et éducatif de la Scène nationale. Les remerciements du Conseil d’administration vont aussi à tous les partenaires privés, entreprises,
organismes, et aux personnes, à titre individuel, dont les contributions non seulement augmentent les
moyens de l’AGEC-Équinoxe, mais soulignent leur attachement à la culture comme valeur-phare du développement économique du territoire et du développement personnel des citoyens.
C’est parce que nous croyons que la culture est un droit pour tous qu’ensemble nous travaillons à la mise
en œuvre de ce beau principe. Et cela est une mobilisation de chaque jour pour tous les équipiers.
Parce que je crois que la saison 2016-2017 qui nous est proposée s’inscrit bien dans cet esprit, permettezmoi de citer Václav Havel, le grand dramaturge tchèque – devenu président de son pays : « Le théâtre, à
mes yeux, doit être un foyer vivant et inquiétant d’introspection où la société se révèle à elle-même. » Et plus
loin dans le même texte : « Je cherche au théâtre une approche du monde, franche, ouverte, aventureuse et
sans aucune préconception. Je pourrais dire que pour moi, le théâtre est l’un des espaces où l’homme et la société
peuvent tenter de se trouver. »
Au plaisir de partager avec vous la saison 2016-2017.
Michel Fouassier,
Président de l’AGEC
1
ET DIT BAS (ou très haut) (II)
« On continue ? On continue. »
[Ludovic Janvier]
MARÉE LASSE, puis MARÉE - HOTTE
Futur du passé, passé du futur :
Du temps que le Berry était sous les eaux, que la mer le recouvrait, que ChâtEAUroux était une île ourlée, un terrarium
à ciel ouvert, voguait alentours un théâtre de troncs et de fûts… Dessus ou dessous ses eaux bilantielles :
phyllium giganteum, necroscia annulipes, chevaux de mer, papillons aux ailes pectinées, aptères, essaims, naissains,
ancolie jaune, astér(o)ides bleues, myrobolan, diatomées, miels, micaschistes, globe translucide ;
et hominuscules éclaireurs passeurs…
Un monde d'entrelacs amphibiens et poétiques. C'était après la transgression post-glaciaire, et avant que les tarets
ne fassent mine de perforer le bois ; émergences pulsatiles et vibratiles. Imago, isthmes, embouchures.
« Attention le poème se lève.
Ne restez pas dans ses jambes. »
[Jacques Darras]
EN RAPPEL (descendre-ascensionner ; ailes) :
– Au s­ervice de l'Artiste
­– Au service du (prochain) Spectateur
– Merci (mer si… prendre la mer) :
• aux Équipier(e)s fourbu(e)s, régénéré(e)s, régénérant(e)s, (in)croyables (in)croyants,
en tout enthousiastes permanents.
• aux Intermittent(e)s tisseurs
• à toutes et tous, innombrables
• à tu et à Toi
Rémanence(s)
CHOEUR À L'OUVRAGE
CENT VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (cent vingt mille euros de moins) :
Qu'à cela ne tienne… La tribu rassemblée s'est attelée aux dispositions obligataires (dispositif local d'accompagnement –
dla), a phosphoré, élaboré, commencé de réinventer – la liste des mesures est longue ; à l'arrivée autant de
spectacles et de représentations, une pause côté cha(pi)teau(roux), des parades pourtant, et une saison parmi les
plus Aventureuses !…
Rien de délétère (deleatur), le HIATUS (au théâtre : scène vide) rare ou voulu, des réflexions hanséatiques, des
réunions d'orpAILLEURS, des invocations au dieu MÉLAMPOUS, des conciliabules nocturnes en Durance.
Répons, Antienne, Évidanses.
Échapper, ensemble, à la pesanteur ; se / vous hisser (THISSER) : courte échelle – échelle de coupée – trampoline –
et autres moyens « de fortune » (vous appeler à la rescousse) – retendre le fil et vérifier les cavalettis – clore les
paupières (traverser, se transporter) – chaîne d'union.
À l'Unisson – besoin de toi, besoin de vous ; âmenez votre âme-oureux, votre âme-oureuse, qui vous voudrez.
Entropie (sans atropine).
Se réarmer, Pacifiques ; propOSER, colliger (relier).
Ép(h)au(t)ler ; dans l'Arche, abriter les paroles iconoclastes, puis les voix rémisses… GIRER
« Revocabulons le monde. »
[Jacques Audiberti]
« – Mais-alors-mais-au-fait (faix), pourquoi-comment ce spectacle-là (et tels autres) ? »
« – Parce qu'on y voit une tête, et ses deux yeux, qui rêvent, ne serait-ce que d'UNE épaule amie ;
et qui le tentent…
(et tels autres, dès que ça y tressaille…) »
Saint-Lunaire… Châteauroux – Feneu
loins – mer – terre
Toujours sous l'égide des oiseaux
François Claude, avril 2016
Nidbrairie : William Henry Hudson – Vénus Khoury-Ghata – Patrick Reumaux – Fabienne Raphoz – Thomas Vinau –
Régine Detambel – David Bosc – Anne Sibran – Ludovic Janvier – Ingeborg Bachman – Tomas Espedal – Christine Singer
Chacun de nos mots…
2
Artistes associé(e)s
• Julie Delille
Théâtre des trois Parques
« Se musser au cœur d’un théâtre…
Affidées à un lieu, et pour quelques saisons
Habiter un théâtre, y laisser des gestes
Des allées, des venues.
Il nous fallait ce lieu, avec sa chaleur, ses passages et ses humanités
Comme une mousse, une plume ou un rameau pour nicher : une invitation à rêver
Avec les mots, ceux de nos poètes, rêver ensemble et se construire des forêts.
Nous sommes à la corne du bois (entrons dans notre thébaïde*),
Se dépatter de la boue du routin puis
Un regard à ce que nous y avons déjà déposé :
Un moment impromptu**, comme un cadeau pour vous seuls dès la rentrée,
Des présences éparses, semées dans la saison,
Et puis suivre la trace d’une bête qui pointera le bout de son museau à l’automne 17…
Le Théâtre des trois Parques est une compagnie
fondée en 2015 par Julie et Clémence Delille.
Julie est issue de l’École Nationale Supérieure de la
Comédie de Saint-Étienne et Clémence est actuellement en formation à l’École Supérieure des Arts
Décoratifs de Strasbourg – section scénographie.
Implanté en Berry, le Théâtre des trois Parques
développe pour les saisons à venir plusieurs projets
de territoire et d’action culturelle.
www.theatredestroisparques.com
De jeunes pousses bienveillées, tuteurées, devenons arbres d’avenir
Essences d’ombre puis de lumière vers les cimes et leurs timidités.
Dans la canopée, tout explorer, descendre et remonter mais toujours chercher, flairer,
à l’affût, écouter le silence et les sons, pour proposer des moments singuliers,
chargés de sortilèges, un théâtre haptique.
Enfin, à jour failli, à lune perdue, rejoindre nos loups et courir… »
[Julie Delille]
*« Dieux, que ne suis-je assise à l’ombre des forêts ! »
**Promis, on triturera tous les boutons, on s’immiscera par tous les pores de ce théâtre, on
murmurera à l’oreille de chaque spectateur…
• Vincent de Lavenère
Pionnier de la « jonglerie musicale », une recherche dont Équinoxe s’est volontiers fait le témoin
en l’invitant à plusieurs reprises, il poursuit désormais l’ambitieux projet de créer un orchestre de
jongleurs. Dans un premier temps, c’est un quatuor qui sera constitué pour une création qui devrait
être présentée ici à l’automne 2017 et dont la partition sera confiée à Vincent Bouchot (chanteur de
l’Ensemble Clément-Janequin, compositeur déjà complice du spectacle B’alla Cappella en 2013)…
L’invention de nouvelles balles musicales – dont la réalisation mobilise à la fois les savoir-faire de
l’artisanat laotien et une technologie du troisième millénaire comme l’imprimante 3D – permet pour la
première fois d’envisager la transformation du geste jonglé en une expression musicale…
Avec ce projet de Vincent de Lavenère, la jonglerie musicale franchira une étape décisive : il ne s’agit
plus ici d’accompagner la musique ou d’y répondre d’un point de vue rythmique, voire de « traduire » la
partition par une forme visuelle ou un mouvement de balles…, mais bien de produire du son en jonglant
et d’interpréter collectivement une œuvre musicale en combinant et superposant plusieurs écritures de
jonglage !
Équinoxe accueillera plusieurs temps de création de ce projet au cours de la saison 2016-2017 et
proposera au public des rendez-vous : répétitions publiques, rencontres avec l’équipe artistique, etc.
3
Le Carnaval jazz des animaux
The Amazing Keystone Big Band
jeudi 15 septembre 19 h
jeune public jazz
Spectacle musical d’après l’oeuvre de Camille Saint-Saëns – Un conte de Taï-Marc Le Thanh
Direction Bastien Ballaz, Jonathan Boutellier, Frédéric Nardin et David Enhco • Vincent Labarre, Thierry Seneau, Félicien Bouchot, David Enhco
trompettes • Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas, Bastien Ballaz trombones • Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Éric Prost, Jon Boutellier,
Ghyslain Regard saxophones • Côté rythmique Thibaut François guitare, Fred Nardin piano, Patrick Maradan contrebasse, Romain Sarron batterie •
Récitant Sébastien Denigues
Équinoxe
1 h
tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants
qui viennent avec l’école en semaine
à partir de 5 ans
spectacle familial
Séance scolaire à partir de 5 ans
jeudi 15 septembre à 14 h 15
www.keystonebigband.com
Le livre-disque est publié par Hachette-Livre //
le disque sous le label Nome.
« Ce qui sidère, c’est la fantastique
qualité de l’Amazing Keystone Big
Band. Les masses orchestrales, l’écriture,
l’ampleur, donnent une dimension
inédite à cette musique. La troupe entre
en transe en dansant, ce qui depuis
Jacques Prévert s’appelle la transcendance. […] L’Amazing Keystone Big
Band, c’est la meilleure nouvelle du jazz
depuis dix ans ! Un énorme succès ».
[Francis Marmande]
4
Avec ce conte joyeux et ludique, voici une bien belle façon de faire découvrir
aux petits et aux grands le jazz dans toutes ses expressions. Dix-sept talentueux musiciens explorent la musique classique avec cette réinterprétation
de l’œuvre de Camille Saint-Saëns.
Lion, poules, kangourous, éléphant, tortues et autres cygnes prennent vie
sous la plume de l’auteur, qui prête à cette basse-cour une verve enjouée.
L’orchestre n’est pas en reste : ça caquette côté trompettes, ça rugit côté
trombones et ça piaffe côté saxophones. Un spectacle qui swingue avec
impertinence !
Une version non conventionnelle, qui revitalise l’humour caustique de
l’œuvre originale. Les dix-sept cadors qui piaffent derrière les pupitres de
cette turbulente machine à jazz ne se contentent pas de faire allégeance, avec
classe, à Count Basie, Duke Ellington ou Thad Jones. Ils considèrent surtout
que cet orchestre d’amis triés sur le volet leur permet d’expérimenter des
idées neuves tout en revisitant les perles d’un répertoire insubmersible.
Les spectateurs parcourent l’histoire de cette musique et ses différents styles :
du blues au be-bop en passant par le swing et le free jazz, des fanfares de La
Nouvelle-Orléans à la bossa nova en passant par le funk et le jazz rock ; l’âne
sauvage fait du be-bop, les poules et le coq sont funky, les lapins plutôt groovy,
les oiseaux dansent une samba et les fossiles un lindy hop... En associant à
chaque fois un instrument de musique à un animal, le spectacle fait découvrir
au public les instruments du big band.
Double plateau
1 billet =
2 spectacles
!
Pour fêter automne et été indien, nous vous convions à concert,
puis « performance » ; ensuite de quoi nous partagerons à même le plateau nos provisions
de bouche sorties du havresac. Nous vous offrons à boire (soupe, vins). Renouailles…
Hang Solo Francesco Agnello
jeudi 22 septembre 19 h – vendredi 23 septembre 19 h 30
Chapelle des Rédemptoristes
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
musique
théâtre
Un instrument envoûtant, « inspiré » du steel drum des Caraïbes, « inventé »
il y a une quinzaine d’années, et fabriqué à l’unité en Suisse (en bernois, hang
signifie la main). Insolites, cet alliage de cinq métaux, ces épousailles de la
main et du métal bombé, sphère bombée mystérieuse ; feulement, cristal,
battements de cœur, sons sourds puis étoilés…
Francesco Agnello, lauréat du prix Villa Médicis 1996, a été formé par les maîtres
de la percussion Sylvio Gualda, Gaston Sylvestre, Jacques Delecluse et Michel
Cals. Il découvre le théâtre comme musicien solo dans La Tragédie de Carmen
mise en scène par Peter Brook, puis avec Eugenio Barba et Pippo Delbono.
À Équinoxe, on l’a vu aux côtés de Robert Bouvier pour une lecture dédiée à
Joseph Delteil ; ce pédagogue a signé plusieurs mises en scène (récemment
autour de Erri De Luca et Au nom de la mère) ; on le retrouve chaque été en
Avignon au cœur du Festival où il fait « palpiter » la Chapelle de l’Oratoire.
CD :
• Hang 1 – Cuts of Darkness
• Hang 2 – sortie en novembre
chez Bayard Musique
L’Impromptu
Petite forme conçue et réalisée par Julie et Clémence Delille, avec l’équipe technique d’Équinoxe
Avec Mathilde Arnaud, Agathe Delille, Clémence Delille, Julie Delille, Robert Parize et la participation de Sophie Trognon.
Équinoxe
durée approximative 30 mn
Nous vous proposons lors de cette soirée une rencontre sensible, à la suite de
nos premiers jours de résidence, afin de commencer à s’apprivoiser…
Impromptu : n. m. (latin in promptu, sur-le-champ)
Hist. Littér. Petite pièce poétique de circonstance, en principe sans préparation.
Une rencontre, au cœur du théâtre et de ses dédales, afin d’entrevoir l’univers
du Théâtre des trois Parques.
Nona, Decima et Morta,
Aussi vieilles que la Nuit, la Terre et le Ciel,
Seront, le temps d’une nuit, les servantes d’Équinoxe.
Dans ce voyage contemplatif, à mi-chemin entre rêve et lucidité, il faudra être
aux aguets, les sens avisés, les oreilles dressées, parfois sur la pointe des pieds.
Chaussez votre curiosité, chevauchez vos rêves d’enfants, et laissez-vous guider
par le fil…
« Trois opérations : Voir, opération de l'œil. Observer, opération de l'esprit.
Contempler, opération de l'âme. Quiconque arrive à cette troisième opération
entre dans le domaine de l'art. »
[Émile Bernard, Propos sur l'art]
5
La Septième Vague
Théâtre du Centaure
jeudi 29 septembre 20 h – vendredi 30 septembre 20 h 30
théâtre
Mise en scène Camille • Textes Camille et Manolo • Composition et musique live Virgile Abela • Création et régie lumière Bertrand Blayo •
Création vidéo Camille et Jean-Christophe Aubert • Costumes Les centaures sont habillés par Paul Smith, Création Clarisse Guichard – Fifi Turin
Création • Régie vidéo Jean-Christophe Aubert • Régie générale Sylvain Vassas Cherel • Soins des chevaux Samantha Cammam, Johanna Houé,
Marie Catherine Kiener • Administration / Production Matthieu Paris, Charlotte Grünspan, Dominique Raybaud
Équinoxe
1 h 15
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Concocté pour l’écriture à la Chartreuse de Villeneuvelès-Avignon, puis à la Biennale Internationale des Arts
du cirque de Marseille et au 30e Festival d’Aurillac
où nous les avons retrouvés, nous vous convions
chaleureusement à (re)découvrir ce travail insolite,
osmotique et politique (abysses boursiers).
Automne 2007 : Cargo. Camille et Manolo, déboulés
de leurs calanques du Sud, leurs étalons frison noir
et lusitanien nous « embarquant » – images gravées…
Coproduction du court-métrage tourné à
Terschelling aux Pays-Bas…
Revoilà Le Centaure, deux hommes-chevaux, en
proie à l’ivresse des chiffres…
« Les centaures existent, ils sont là, dans le même monde que tout le monde.
Dotés d’une intelligence instinctive et d’une rapidité animale, ils ont des aptitudes
singulières dans le domaine de la haute finance. Ce sont de redoutables traders.
Corps animal à la blancheur de nacre, et costume trois pièces haute couture, John
et Solal sont des amis, presque des frères. Fringants et élégants, ils surfent sur les
marchés financiers, et brassent des millions.
Ils auraient pu profiter de cela, faire du pognon et prendre leur retraite à 30 ans.
Mais dans les soubresauts d’un monde en crise, Solal pressent l’arrivée d’une terrible
onde de choc… la vague des vagues…
Elle ressemblera aux précédentes, mais elle emportera tout sur son passage. C’est La
Septième Vague ; celle qui nous relie à la nature… »
[…]
« Quand la presse financière parle de "chute des valeurs", elle ne croit pas si bien dire.
Et si d’autres valeurs émergeaient aujourd’hui, simplement parce qu’on ne peut pas
être heureux tout seul, ni heureux contre les autres, ni contre la nature dans laquelle
nous sommes ?
Dans ce monde de machines et d’abstractions mathématiques qui jouent des milliards
à la milliseconde, le centaure, animal-humain, interroge (avec modestie et en poésie)
les enjeux et les valeurs de notre époque. »
Le Théâtre du Centaure
C’est ce que Michel Foucault appelle une « hétérotopie », le lieu physique réel de réalisation d’une
utopie : un espace concret qui héberge l’imaginaire comme une cabane d’enfant, un espace à la
fois mythique et réel.
Concrètement, le Théâtre du Centaure c’est une
famille d’une dizaine d’équidés et d’humains
qui ont construit ensemble un mode de vie et
de création spécifiques. Village, écuries, lieu de
travail et de fabrique, où dix personnes et dix
chevaux œuvrent tous les jours à la réalisation
d’une utopie.
Évidemment le Centaure n’existe pas. C’est
l’utopie d’une relation, d’une symbiose pour
n’être qu’un à deux.
Les créations de la compagnie s’apparentent
tantôt au théâtre (Les Bonnes, 1998), tantôt au
nouveau cirque (Macbeth, 2001), à la danse (Cargo,
2004), aux arts visuels et à l’installation vidéo
(Flux, 2009), aux arts de la rue (Surgissements,
2012), au cinéma (Silence, 2013) ou au land art
(TransHumance, 2013).
Les Centaures participent à de grands événements comme la Capitale Européenne de la
Culture et parcourent le monde avec leurs spectacles. Ces voyages sont l’occasion de réaliser
des films d’art, à Berlin, Rotterdam, Odessa,
Hambourg, Constanta, Istanbul, Singapour…
6
« Traders en licol blanc ; numéro
de voltige équestre majestueux
rythmé par un texte qu’agrémente
la musique live du guitariste Virgile
Abela ; une danse royale qui actualise le mythe du centaure avec
poésie et qui poursuit sa parade. »
[Paul Largerie]
« Le Théâtre du Centaure a imposé
l’époustouflante maîtrise de son parti
pris… Le rythme des sabots, l’écume
des museaux, les croupes luisantes,
leur odeur puissante, loin d’être
des artifices, accentuent l’impact
physique et la sensualité des mots. »
« La singularité du Théâtre du
Centaure n’est plus à prouver…
Il affirme une fois de plus la pertinence de son utopie : un acteur
centaure mi-homme, mi-animal…
Face à la barbarie du réel, la beauté
sauvage des centaures trouve une
exceptionnelle force d’impact… »
[Stéphane Davet]
« Métaphore filée des rapports
humains ; vision utopique ; mise
en scène soignée ; classe. »
– Reims
[Fanny Lattach]
[Thierry Voisin]
J’ai trop peur Cie du Kaïros
mardi 4 octobre 19 h
jeune public théâtre
Texte et mise en scène David Lescot • Scénographie François Gautier Lafaye • Lumières Romain Thévenon • Assistante à la mise en scène /
administration Véronique Felenbok
Avec Suzanne Aubert, Camille Bernon, Élise Marie, Lyn Thibault, Marion Verstraeten (en alternance)
Salle Édith Piaf
50 mn
tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants
qui viennent avec l’école en semaine
à partir de 7 ans
spectacle familial
Séances scolaires CE2-CM1/CM2
lundi 3 octobre à 9 h 30 et 14 h 15
mardi 4 octobre à 9 h 30 et 14 h 15
mercredi 5 octobre à 9 h 30
Le texte de la pièce est publié
aux éditions Actes Sud-Papiers,
collection Heyoka jeunesse
« "Le théâtre, c’est un art de l’enfance", aime à dire David Lescot.
C’est le jeu prolongé à vie ! »
« J’ai dix ans et demi. C’est mon dernier été avant la sixième. Et la sixième, tout le
monde sait que c’est l’horreur… »
Avec une affectueuse drôlerie et une saisissante acuité, David Lescot montre
les affres que traverse le garçon, effrayé par son entrée prochaine au collège,
durant les grandes vacances. Si le texte est ludique et plaisant à loisir, s’amusant des facéties du langage des petits, la mise en scène est d’une efficacité
et d’une poésie éblouissantes.
Auteur, metteur en scène, musicien, David Lescot est associé au Théâtre de la
Ville à Paris depuis 2008, où il a notamment présenté : Un homme en faillite, Prix
du Syndicat de la critique de la meilleure création en langue française (2008),
prix Nouveau talent théâtre de la SACD (2009) ; L’Européenne, Grand Prix de
littérature dramatique (2008) ; La Commission centrale de l’enfance, Molière de la
révélation théâtrale (2009) ; Le Système de Ponzi (2012). En 2014, il met en scène
Ceux qui restent, Prix du Syndicat de la critique de la meilleure création en langue
française (2014) ; et, en 2015, il crée J’ai trop peur dans le cadre du Parcours
{Enfance & Jeunesse}. Ses textes sont publiés aux éditions Actes Sud-Papiers.
« Il y a du vécu dans cette histoire
qui forcément fait écho à celle à
venir ou passée du public, jeune
ou moins jeune. Le texte et la mise
en scène pétillent d’intelligence et
d’humour.
On aime beaucoup ! »
[Françoise Sabatier-Morel]
« Outre le prodigieux exercice de jeu
que nous offrent, à cette occasion,
trois actrices époustouflantes, ce
spectacle témoigne d’un travail de
style passionnant. Le résultat est à
la fois tendre, drôle et d’une grande
virtuosité, d’autant plus que les
trois comédiennes qui se partagent
le plateau tirent leur rôle au sort
avant chaque représentation ! »
[Judith Sibony – Coup de théâtre]
8
« Tout est génial ici. Il y a cette volonté
chez Lescot de faire témoigner les
grandes et les petites choses, il est
une nouvelle fois un ré-activateur
de mémoire ; et cette fois, on rit aux
éclats. »
Cécile McLorin Salvant
& Aaron Diehl Trio
mardi 11 octobre 20 h 30
jazz vocal
Cécile McLorin Salvant voix • Aaron Diehl piano • Paul Sikivie contrebasse • Lawrence Leathers batterie
Équinoxe
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
www.cecilemclorinsalvant.com
www.anteprimaproductions.com
Discographie :
• Cécile – 2010
• Woman Child – Mack Avenue – 2013
• For One to Love – Mack Avenue – 2015
« L’interprétation, magnifiée par
une voix splendide aux effets infinis
intensifiée par l’authenticité de
l’expression, mise en valeur par
un accompagnement aux petits
oignons d’Aaron Diehl, rend ce
disque non seulement attachant
mais aussi indispensable au jazz,
comme le sont les grands classiques
des enregistrements du jazz de
toutes les époques. On réécoutera
ce disque dans cinquante ans avec
toujours autant de plaisir. »
[Yves Sportis]
« Cécile McLorin Salvant est devant
nous la pièce maîtresse d’une
comédie musicale faite de jazz et
de blues. »
[Jean-Marc Gélin]
« Du jazz qui ne craint pas de
puiser loin dans ses racines blues
pour replacer l’humour au centre
des débats. En ralentissant le
Growlin’ Dan de Blanche Calloway
ou en ressuscitant un titre de Bessie
Smith, Cécile libère une gouaille
savoureuse, aidée avec beaucoup
d’à-propos par le trio alerte qui l’accompagne sur scène. Une complicité palpable à chaque instant. »
[Nicolas Teurnier]
Cécile McLorin Salvant connaît une popularité croissante en Europe et aux
États-Unis. Primée par l’Académie du Jazz en 2015, elle a reçu en février le
Grammy Award du meilleur album de jazz vocal pour For One To Love !
Ce troisième enregistrement vient confirmer le talent de la jeune chanteuse
franco-américano-haïtienne qui fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle !
Son répertoire alterne de belles compositions personnelles et un choix de
standards qu’elle a à cœur d’incarner sur scène, jouant sur la portée des
textes qu’elle clame avec justesse et malice.
Accompagnée par son groupe habituel, le stimulant trio de l’exceptionnel
pianiste Aaron Diehl, elle s’engage corps et âme, tour à tour joueuse, cajoleuse, railleuse ou gouailleuse.
Cécile McLorin Salvant est née à Miami et a étudié le droit français, la musique
baroque et le jazz vocal à Aix-en-Provence. L’un de ses professeurs, le clarinettiste Jean-François Bonnel (avec qui elle enregistre son premier album), va la
pousser vers l'improvisation. Elle remporte le concours Thelonious Monk en
2010… Repérée aux côtés de Jacky Terrasson, Archie Shepp ou de l’Amazing
Keystone Big Band, elle nous est révélée en 2013 grâce à l'album Woman Child et
à une première nomination aux Grammy Awards. Elle vit actuellement à Harlem.
9
Sophia Aram Le fond de l’air effraie
samedi 15 octobre 20 h 30
humour
Texte et mise en scène Sophia Aram et Benoît Cambillard • Lumières Julien Barrillet • Musiques Raphaël Elig
Équinoxe
1 h 30
spectacle hors abonnement
tarif Abonné(e)s 20 D
tarif non-Abonné(e)s 25 D
Spectacle Nommé aux Molières 2016
dans la catégorie humour
« Le nouveau spectacle de l’humoriste de France Inter malmène l’air
du temps dans l’esprit de Bedos.
L’artiste, en ces temps inquiets,
entend ne pas baisser la garde et
décoche quelques punchlines ; et
érige en droit inaliénable la liberté
de parole, car "il ne faut jamais se
laisser abattre". Vaille que vaille.
Vannes que vaillent ! »
[Gilles Renault]
« Inlassable sentinelle de la liberté
d'expression ; entre dérision et
gravité, une critique mordante de
la société, des politiques et des intégristes de tous poils. »
[Michèle Bourcet]
10
« Après un très beau succès au
Festival d'Avignon, avec élègance
et joie ravageuse, elle dégomme
l'ignominie avec une élégance de
feu et de glace. »
« Un spectacle incontestablement
intelligent et bien écrit ; une Sophia
Aram grinçante et grave. »
Après quatre années passées à croquer l’actualité au sein de la matinale
d’Inter, Sophia Aram s’interroge librement sur notre époque.
À l’heure où une marque d’eau minérale a plus d’abonnés sur Twitter que
n’importe quel prix Nobel, où « intello » est devenu une insulte, où le jihad
commence sur Facebook, où les bobos traquent les traces de gluten dans le
chou frisé et où Zemmour réhabilite Pétain…
Sophia Aram dépeint avec tendresse des personnages se débattant dans l’air
du temps et s’interroge sur l’état d’un débat public traversé par des idéologies et une actualité parfois dramatique.
Victor F. Inspiré de Frankenstein de Mary Shelley
lundi 17 octobre 20 h 30
théâtre
Texte et mise en scène Laurent Gutmann • Scénographie Alexandre de Dardel • Costumes Axel Aust • Lumières Yann Loric • Son Estelle Gotteland •
Maquillages, perruques Catherine Saint-Sever • Collaboration artistique Aurélien Desclozeaux • Masque Alexis Kinebanyan – KFX Studio
Avec Éric Petitjean (Victor F.), Cassandre Vittu de Kerraoul (Élisabeth), Luc Schiltz (La créature), Serge Wolf (Henri)
Unique représentation de cette adaptation sensible.
Équinoxe
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
« Une visée très éloignée du romantisme gothique de Mary Shelley,
épouse du célèbre poète Percy
Shelley ami du scandaleux et
ténébreux Byron. […] La créature
du monstre est très réussie. […]
Le décor est rutilant de couleurs,
magique à souhait. Dans ce décor
merveilleux mais glacé, Victor F.,
son ami aveugle, sa dulcinée et le
monstre errent comme des pantins.
La glace va-t-elle se fissurer ? »
« Forcément, la question que se pose
d’emblée le spectateur, c’est : verrat-on le monstre de Frankenstein, et,
si oui, quelle gueule aura-t-il ? […]
L’homme nouveau réclame de
l’amour, une reconnaissance, un
père, une filiation, un lien !… […]
Sur un mode ironique, facétieux,
subtilement décalé, Gutmann et ses
trois (bons) acteurs nous auront fait
gamberger sur les manipulations
aujourd’hui en cours. »
[Evelyne Trân]
[Jean-Luc Porquet]
« Laurent Gutmann parvient joliment à actualiser la vieille et éternelle histoire. […] Via une scénographie inventive, la fable est vive,
intelligente et remarquablement
interprétée. »
[Fabienne Pascaud]
« On connaît tous plus ou moins l’histoire de Frankenstein, le roman de Mary Shelley,
publié en 1818 alors qu’elle n’avait que 20 ans : un génial étudiant en science, Victor
Frankenstein, parvient à créer de toutes pièces, en dehors de toute fécondation, un
être humain vivant, être au physique monstrueux qui se fait meurtrier dès lors qu’il
comprend que sa différence l’empêchera toujours de se gagner le cœur des hommes, et
avant tout celui de son créateur.
De par ses nombreuses adaptations, essentiellement au cinéma, Frankenstein est
aujourd’hui devenu dans le langage courant synonyme de monstre (alors qu’il s’agit
en fait du nom de son créateur) et renvoie confusément à un monde de noirceurs et
d’horreurs, à une esthétique gothique parfois kitsch.
Il ne s’agit pas de nous inscrire dans cette veine. Le roman de Mary Shelley commence
comme un roman d’apprentissage. L’enfance de Victor y tient une place importante,
au sein d’une famille aimante, dans le cadre enchanteur des bords du lac Léman. Il
est chassé hors de ce paradis par la mort de sa mère alors qu’il est encore adolescent.
Derrière le projet démiurgique de créer la vie à partir de la matière inerte, il y a d’abord
pour Victor celui de redonner la vie aux morts.
Victor Frankenstein est un fils de son temps, un homme des Lumières qui pense que la
science peut et doit libérer l’homme de ses chagrins et de ses superstitions. En entreprenant ses recherches, il se met au service de l’humanité : "La vie et la mort me semblent
des limites idéales qu’il me faut franchir, avant de déverser sur notre monde enténébré un torrent de lumière." Cette foi en la science et le droit que Frankenstein se
reconnaît à créer la vie ex nihilo interrogent la défiance qui est la nôtre à l’égard de la
recherche scientifique et de sa prétention à assurer le bien de l’humanité. Les malheurs
qui frappent Frankenstein ne seraient-ils pas le châtiment d’une faute : celle de s’être
pris pour un dieu ; créateur plutôt que créature ?
Ce discours empreint de religiosité nous est familier, il hante tous les débats contemporains sur la manipulation du vivant ; il sous-tend les controverses qui entourent le
projet transhumaniste : en voulant à tout prix s’affranchir de la maladie et de la mort,
l’homme ne s’attaque-t-il pas à ce qui fonde son humanité même, à savoir la conscience
et le respect de ses propres limites ?
Mais la faute de Frankenstein est-elle bien celle-là ? Sa créature monstrueuse ne lui
reproche pas d’être née, elle lui reproche de ne pas le reconnaître comme son fils, de ne
pas assumer ses responsabilités de père. La faute, si faute il y a, serait donc réparable. »
[Laurent Gutmann, octobre 2015]
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Pascal Contet (accordéon)
et le Quatuor Debussy
jeudi 3 novembre 19 h 20 h 30
musique
Pascal Contet accordéon
Christophe Collette et Marc Vieillefon violons • Vincent Deprecq alto • Cédric Conchon violoncelle
Pascal Contet à 19 h à la Chapelle
des Rédemptoristes (jauge limitée)
spectacle hors abonnement
tarif unique 7 D
Pascal Contet et le Quatuor Debussy
à 20 h 30 à Équinoxe
plein tarif 25 D
tarif abonné(e) 15 D
www.quatuordebussy.com
www.pascalcontet.com
Première partie : Utopian Wind
« Je vous propose un solo à vivre dans
l’obscurité afin de faire émerger en chacun
de nous l’essence pure de l’écoute et de
l’expérience sensorielle. »
Deuxième partie :
• Gus Viseur et Joss Baselli
• Franz Schubert / Bernard Cavanna
• Oscar Strasnoy
• Astor Piazzolla
• Pascal Contet
Discographie
Pascal Contet :
• Fantaisies lyriques – CD Sony Classical –
ffff Télérama
• Utopian Wind – Socadisc
Un double plateau d’exception insolite. Tel qu’entendu en création aux Nuits
de Nacre 2015 à Tulle (Les Anches Rebelles) ; et pour le plaisir de la tentative,
une première partie en accordéon solo « yeux clos »… plongé(e)s dans le noir
pour mieux apprécier les tapis de notes.
Pour mémoire, le Quatuor Debussy jouait sur le plateau d’Équinoxe le soir
même de sa Victoire de la Musique 1996 !… Il était aussi des nôtres en mai
dernier au beau milieu des circassiens australiens de CIRCA (opus 2).
Pascal Contet
Découvert une nuit à l’Abbaye de Noirlac… Carrière virevoltante, belles assises,
et en mouvement perpétuel !… Aventurez-vous sur son site ; vous y croiserez
entre autres les compositeurs qui ont écrit pour lui (Luciano Berio, Édith Canat
de Chizy, Bernard Cavanna, Bruno Mantovani…), des nominations aux Victoires
de la Musique, Victoires du Jazz, Choc Jazz Magazine, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros. Soliste chez Boulez, Roth, Heisser, Salonen, Casadesus,
membre permanent et soliste des ensembles 2E2M et Ars Nova… Créateur
de musiques de scène (Anne Alvaro, Christian Rizzo, Marie-Christine Barrault,
Dieudonné Niangouna pour le Avignon IN 2009), ses cinquante enregistrements
chez Naïve, Actes Sud, Harmonia Mundi, Solstice, Plein Jeu, Radio France…
Le Quatuor Debussy
Premier grand prix du Concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993.
Vingt-cinq ans d’existence rythmés par des tournées dans le monde entier.
Une soif insatiable de rencontres
En créant des passerelles avec différents domaines artistiques comme la danse
(Maguy Marin, Anne Teresa De Keersmaeker, Wayne Mac Gregor, Mourad
Merzouki…), le théâtre ou encore les musiques actuelles (Olivier Mellano, Robert
le Magnifique, Franck Tortiller…) et le cirque (Cie CIRCA), le Quatuor Debussy
défend la vision d’une musique « classique » ouverte, vivante et créative.
Outre le cycle spécialisé qu’il dirige au Conservatoire de Lyon depuis 2011, le
Quatuor dispense son enseignement à l’occasion de son Académie d’été, dans le
cadre de son festival Cordes en ballade.
Parmi ses 30 disques, quatre ffff Télérama, multiples Diapasons, Étoiles et
Chocs : l’intégrale des quatuors de Chostakovitch, Ravel, Fauré, Debussy,
Bonnal, Caplet, Onslow, Lekeu et Mozart (transcription des concertos pour
piano et version à cordes du Requiem…).
Quatuor Debussy :
• Héroïnes féminines, Schubert, Janacek –
CD Evidence Classics
« Contet, en d’amples plages
oniriques aux allures de berceuses
métaphysiques, parvient à faire
sentir concrètement et sensuellement le parcours du son dans les
moindres recoins de son instrument et cette façon dont cette
"pneuma" non seulement l’anime
mais l’"ouvre" progressivement
aux dimensions d’un monde… une
incroyable expérience sonique. »
12
« Autant d’instantanés sonores
instaurant entre l’interprète et son
instrument un rapport intimiste
autant que fusionnel, qui confine à
l’envoûtement. »
[Michèle Tosi]
La Folle Journée
ou le Mariage de Figaro
lundi 7 novembre 19 h 30 – mardi 8 novembre 19 h
théâtre
Texte Beaumarchais
• Mise en scène Rémy Barché • Dramaturgie Adèle Chaniolleau •
Scénographie et lumière Nicolas Marie • Costumes Marie
La Rocca assistée de Gwendoline Bouget • Son Michaël Schaller •
Musique Samuel Réhault et Paulette Wright
• Régie générale François Aupée
•
Vidéo Loïc Barché et Michaël Mitz
Avec Alexandre Pallu, Marion Barché, Tom Politano, Myrtille Bordier, Suzanne Aubert, Gisèle Torterolo, Fabien Joubert, Paulette Wright, Samuel
Réhault, Alix Fournier-Pittaluga
Équinoxe
• partie 1 : 2 h 10
• pause : 20 mn
• partie 2 : 1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Figaro, valet né sans parents, prétend épouser Suzanne, la femme de
chambre de la comtesse Almaviva... mais le comte s'oppose à ce mariage
car il veut la servante pour lui-même. Comment électriser un texte dit
« classique » tout en restant fidèle à son propos ? Rythmé par une bandeson détonante (de Mozart aux Beatles en passant par Beyoncé...), voici un
spectacle enchanteur qui répond avec vigueur au cahier des charges et
ravive l'énergie et la liberté de ton de ce texte du XVIIIe siècle...
Rémy Barché et son équipe de comédiens (dix interprètes remarquables) ont
trouvé ici l'alchimie idéale : les interpellations du public et l'animation spatiale
du plateau servent magistralement un message féministe très actuel et l'idée
qu'on peut lutter contre l'injustice sociale dans la joie et le plaisir...
Écrite par Beaumarchais en 1778 et créée – après plusieurs années de censure –
en 1784 au Théâtre de l'Odéon, cette pièce en cinq actes connut un triomphe
et fut d'emblée considérée comme un chef-d'œuvre du théâtre français. Elle
fut aussi interprétée comme un signal politique annonçant l'imminence de
la Révolution française. Car c'est une comédie de maîtres et de valets qui
dénonce sur un rythme trépidant les privilèges archaïques de l'aristocratie,
accumulant les surprises, les péripéties, les coups de théâtre et les rebondissements... La pièce sera adaptée à l'opéra par Mozart et Da Ponte qui en tireront
Les Noces de Figaro.
Rémy Barché
Parallèlement à sa formation en arts du spectacle à l’université Bordeaux III,
Rémy Barché monte La Semeuse de Fabrice Melquiot et Fairy Queen d’Olivier
Cadiot. Il réalise un spectacle acoustique à partir de 4.48 Psychose de Sarah Kane
dans le cadre du Festival Novart. En 2005, il intègre l’École Supérieure d’Art
Dramatique du Théâtre National de Strasbourg, section mise en scène.
Il travaille avec Stéphane Braunschweig, Krystian Lupa, Bernard Sobel,
Frédéric Fisbach... À sa sortie de l’École en 2008, il assiste Ludovic Lagarde
pour Un nid pour quoi faire d’Olivier Cadiot ainsi que Daniel Jeanneteau et
Marie-Christine Soma pour L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche.
Il est metteur en scène associé au Festival Les Nuits de Joux (Haut-Doubs), où
il a déjà mis en scène La Tempête de Shakespeare, Amphitryon de Kleist, Hamlet
de Shakespeare et La Campagne de Martin Crimp. Il est également metteur en
scène associé à la Comédie de Reims, où il a déjà créé plusieurs spectacles :
Play House et La Ville de Martin Crimp, Le ciel mon amour ma proie mourante
et Les Présidentes de Werner Schwab Les Fondamentaux et Déter de Baptiste
Amann, L’Amant de Harold Pinter, Stoning Mary de debbie tucker green lors
du festival Reims Scènes d’Europe 2016, Coeur bleu de Caryl Churchill avec les
élèves de l’École Régionale d’Acteurs de Cannes (2016).
14
« En cinq actes courts, tout ce qui
fera le terreau de la Révolution ;
bassesses de la noblesse et un comte
qui continue de tout monnayer.
Intrigues amoureuses et quiproquos. Comédie sociale drôle jusqu’à
l’absurde, moderne et virulente. »
[Élisabeth Lageoit]
« Un Figaro très en forme. Musique
rock, rythme effréné, jeu d’acteurs
enlevé, ballons et costumes rose
bonbon… La Folle Journée ou
le Mariage de Figaro surprend,
amuse et séduit par sa forme. »
« La version du Mariage de Figaro
que proposent Rémy Barché et sa
troupe est un enchantement pur.
Alerte, drôle, d’une vivacité extrême
et rythmée par une bande-son
détonante, elle nous a follement
enthousiasmés. […] Un exemple
parfait de la manière dont on peut
électriser un texte dit classique tout
en restant totalement fidèle à son
propos. »
[Matthias Turcaud]
Light Bird Cie Le Guetteur
Création pour danseurs et grues de Mandchourie
lundi 14 novembre 20 h 30
danse
Concept Luc Petton • Chorégraphie Marilén Iglesias-Breuker et Luc Petton • Scénographie Patrick Bouchain • Création musicale Xavier Rosselle •
Création lumières Philippe Berthomé • Costumes Sophie Jeandot • Consultant oiseaux Éric Bureau • Régie générale et lumière Sylvie Vautrin •
Régie plateau Patricio Gil • Réalisation décors Ateliers Devineau • Oiseleur principal Dune Pokrovsky • Administration Taraneh Zolfaghari •
Production/diffusion Jean-Marie Dumont • Organisation Hélène Pallut
Collaboration amicale de la philosophe Vinciane Despret
Avec Sun-A Lee, Yura Park, Luc Petton, Xavier Rosselle, Guillaume Zimmermann et les grues de Mandchourie Achille, Athanase, Coco, Liao, Manjou et Salang
Équinoxe
1 h 10
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Rencontre avec le public
à l'issue de la représentation
Grues de Mandchourie et poème dansé : symbole d'immortalité en Asie,
révéré en Corée pour sa beauté, à l'origine du HakChum (danse de la grue)
et de moult contes, sans oublier figures du taï-chi et d'origami, cet échassier
à l’incroyable esthétique ne pouvait qu'inspirer ce chorégraphe, passionné
d'ornithologie et à qui l'on doit déjà La Confidence des oiseaux et Swan (cygnes
et danseuses...) ; lui qui a croisé la Cie Pilobolus et Alwin Nikolais à New York,
Suzanne Linke et Trisha Brown, rend ici hommage à cet oiseau de légende
qui incarne sagesse et paix ; célébré pour la relation séculaire qui le relie à
l'homme ; il s'agit bien ici de transcendance et de ces grues qui accompagnent
les âmes des humains dans leur ultime voyage... « Cousines » de celles qui,
en Berry, dessinent dans le ciel le cycle des saisons, et que nous guettons
ému(e)s à l'approche de l'hiver puis du printemps « annoncé » ; les grues de
Mandchourie, parmi les plus grands oiseaux du monde, se distinguent aussi
par leur parade nuptiale et leurs rituels dansants subjuguants... Depuis leurs
vasières, leurs rizières, sur l'île de Hokkaido (leur berceau), mais aussi en
Chine, en Corée ou en Russie, capables de vivre jusqu'à soixante ans, elles ont
toujours fasciné par leur « présence » métaphysique ; « on ne croise pas impunément le regard d'une grue de Mandchourie, quelque chose vibre, comme une émotion
immémoriale » dit Luc Petton. Nous vous convions à ce « temps suspendu » ;
l'aléatoire, l'indéfinissable ; du très mystérieux se joue sous nos yeux...
« Il y a 400 ans, en Mandchourie, la nonne Fang Chi Nian étendait ses draps à sécher
au soleil. Tous les jours une grue venait se poser sur l'un d'entre eux. Dans un premier
temps, la femme la chassa ; le lendemain, plutôt que de l'épouvanter, elle lui fit une
place en posant un drap au sol à chaque fois qu'elle tendait les autres. Elle l'invitait
ainsi à apparaître, et la grue venait... »
« Bec en avant, calotte rougeoyant
sous les feux de la scène, ailes
déployées, quelque chose d'aérien
dans le galop, elles possèdent la
beauté du diable. On comprend que
des maîtres de l'estampe les aient
portraiturées avec autant de soin
que des geishas. Les danseurs se
tiennent immobiles, bras écartés,
sans trembler : il y aurait pourtant
de quoi. Elles ont dans le regard des
airs terriblement sauvages. »
[Ariane Bavelier]
16
« L'exotisme des grues, accentué
par la présence de deux danseuses
coréennes, renvoie Light Bird à une
pastille d'étrangeté, une énigme de
tentative de cohabitation respectueuse. Les grues de Mandchourie,
symboles d'éternité en Asie, bondissent
sur place, volent incroyablement.
Fascinantes, superbes. Pattes
ultrafines, coups d'ailes nerveux,
élégance osseuse, taille de 1,50 m,
envergure de 2,40 m, elles en
mettent plein la vue. […] La danse
sort perchée, victorieuse, gestuelle
épatante, sèche et gracieuse. Bras
segmentés comme on sectionne des
brindilles, coups de tête millimétrés, pirouettes twistées, avec cette
variante d'imprévisibilité que les
danseurs ont génialement intégrée. »
[Rosita Boisseau]
Double plateau
En complicité avec
les Bains-Douches de Lignières
Alex Beaupain
et Arnaud Le Gouëfflec
1 billet =
2 spectacles
!
chanson
samedi 19 novembre 19 h 30
Alex Beaupain chant, piano • Valentine Duteil violoncelle, clavier • Jean Thevenin batterie • Victor Paimblanc guitare • Jean-Baptiste Julien basse, clavier
Arnaud Le Gouëfflec chant, guitare, textes et composition • John Trap basse, programmation, effets • Olivier Polard guitare et composition •
Régis Boulard batterie • Briac fresque • Décor Odette Picaud
Équinoxe
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
La Belle Affiche. Rencontre « improbable » ; plateau loyal ; cadeau.
Du moins (re)connu des deux, courez écouter Deux fois dans le même fleuve
(Éditions L’Église de la Petite Folie !…) ; guitares en bois et chansons rivières…
Alex Beaupain
Presque trois ans se sont écoulés depuis Après moi le déluge (Capitol). Trois ans
d’écriture pour les autres : sept chansons pour Julien Clerc (Partout la musique
vient, 2014), paroles et musique de l’album-concept qui accompagnait le livre
d’Isabelle Monnin Les Gens dans l’enveloppe (JC Lattès, 2015), et la bande originale
du prochain film de son compère de toujours Christophe Honoré, Les Malheurs
de Sophie (souvenez-vous aussi des Chansons d’amour), annoncé pour le printemps. Pour ce cinquième opus en solo, Loin, sorti le 25 mars, Alex Beaupain,
41 ans, a confié la composition des chansons à ses proches : Julien Clerc,
La Grande Sophie, Vincent Delerm… Comme toujours, une écoute ne suffit pas
à percer les mystères de ses mots.
À propos d’Alex Beaupain :
« Le chanteur aux paroles affûtées.
Trajectoire ascendante et d’une
belle amplitude que celle de ce jeune
quadra au répertoire à la fois grave
et joueur, mélancolique et chafouin.
Un garçon furet, tristesse lumineuse, sables (é)mouvants, mélodies alertes et ballades crève-cœur,
éclat du mot juste et aiguisé. Sa
politesse du désespoir a décidément
des vertus consolatrices. »
« ffff. Le temps qui file, les souvenirs qui assaillent, les amours qui
suffoquent ou les proches qui nous
quittent. La consolation, aussi,
dans les bras d’un autre, ou les
envies de fuite. Pudeur de l’expression et humour sans illusion : Loin
nous serre le cœur ; justesse de ses
mots, élégance de sa retenue et sa
voix légèrement râpeuse. Il reste
l’un des auteurs les plus marquants
de la scène actuelle. »
[Valérie Lehoux]
[Patrice Demailly]
À propos d’Arnaud Le Gouëfflec :
« fff. Chanson folk, rock psyché, divagations lyriques ou dansantes. Surréalisme réjouissant, qui rappelle l’esprit qui régnait dans les années 1970 du côté des disques Saravah
(époque Brigitte Fontaine). Il manie l’art de l’inattendu, du tachisme textuel ; sans
entrave apparente, cet ovni discographique prouve, une fois de plus, qu’il existe dans
l’ombre médiatique une chanson française qui cherche de nouvelles voies d’expression.
Et les trouve. »
[Valérie Lehoux]
« Un délire musical pétri par les cloches, les bouts de bois et les guitares folk. »
– Montréal,
[Marie-Pierre Frappier]
18
C’est la vie
mardi 22 novembre 20 h 30
théâtre
Texte Peter Turrini • Mise en scène Claude Brozzoni • Traduction Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti • Adaptation Dominique Vallon,
Jean-Quentin Châtelain, Claude Brozzoni • Composition musique Grégory Dargent, Claude Gomez • Assistante mise en scène Dominique Vallon •
Scénographie Élodie Monet • Direction technique et régie son Titou Victor • Création lumière Nicolas Faucheux • Régie lumière et vidéo
Fabienne Flouzat • Régie plateau Solène Ferreol • Costumes Pascale Robin • Montage vidéo Gwenaëlle Rabin • Construction décor Espace et Cie
Avec Jean-Quentin Châtelain comédien • Grégory Dargent, Claude Gomez musiciens
Équinoxe
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Texte publié chez Actes Sud-Papiers
(Extraits)
« Le soir du 21 janvier 1971 je suis sur le plateau du
Volkstheater, seul. Ma pièce vient de se terminer. Devant
moi, ça bout. Les gens crient, applaudissent, sifflent.
Je suis sur scène, je regarde ce chaudron de sorcières et
je ne sais pas quoi faire. Depuis les coulisses, le metteur
en scène crie pour que je quitte enfin le plateau, mais
je me tiens là et ne bouge pas. J’ai atteint mon but, le
théâtre. »
« Tant que l’existence
et l’emplacement
du paradis
ne sont pas élucidés
je m’en tiens
à toi. »
« Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! Je ne
veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! Je ne veux
pas mourir ! Je ne veux pas mourir ! »
[Peter Turrini]
« Un acteur magnifique dans ce
Je me souviens merveilleusement
simple, pur, sobre, aux couleurs de
la sincérité. Un spectacle d’une force
profonde porté par un diseur exceptionnel ; Jean-Quentin Châtelain,
sa voix si particulière, son phrasé
unique, ses silences, ses suspens, sa
manière de donner une force sans
écraser, sa légèreté, sa subtilité. Un
concert spirituel. »
[Armelle Héliot]
20
« Un acteur colosse, voix unique,
accent indomptable, présence
tellurique enracinée dans le sol.
Cris et chuchotements, étreintes et
caresses, effet de souffle. »
[Marina Da Silva]
Où nous retrouvons Jean-Quentin Châtelain, inoubliable interprète de Mars (Fritz
Zorn) convié ici en 2002, puis reçu dans La Scène (Valère Novarima) en 2003… Et
à qui le Syndicat de la critique a décerné son grand prix à trois reprises…
Toujours aussi « poignant » dans cette confession personnelle et universelle.
« Turrini m’a offert un texte qui raconte sa traversée des soixante-dix ans de notre
époque contemporaine, de 1944 à 2014, soit de sa naissance à l’automne de son
printemps.
C’est la vie n’est pas un réquisitoire contre qui ou quoi que ce soit, c’est le passage
en revue de la vie de l’auteur à travers notre époque. C’est en même temps une revue
théâtrale faite de pensées, d’anecdotes, de très courts poèmes réalistes et de chansons
écrits avec légèreté et sincérité. Revue dans laquelle il parle de l’enfance, de la famille,
des rejets, des désirs, des premiers amours, du travail, du sexe, de la politique, de
dépression, d’amitié, de poésie, d’espérance…
C’est la vie est une sorte de déroulé de sentiments, sans aucun effet, profondément
touchant de simplicité. C’est aussi le chant d’un homme qui se livre à nous en ôtant
son masque pour nous révéler ses propres désirs, ses faiblesses, ses combats. […] »
[Claude Brozzoni]
François Rollin
Le professeur Rollin se rebiffe
jeudi 24 novembre 20 h 30
humour
Écrit par François Rollin, Joël Dragutin et Vincent Dedienne • Avec François Rollin • Mise en scène Vincent Dedienne • Lumières Anne Coudret •
Production Grégoire Furrer
Équinoxe
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Nous vînmes, nous vîmes, nous aimâmes. Le professeur – statu(t)re du
commandeur – est toujours alerte et agile de la tête ; pince-sans-rire et prince
du rire. Accourez !
Son actualité ? Il a mis en scène le nouveau spectacle de Vincent Dedienne et
écrit celui d’Arnaud Tsamère. Ce co-créateur des Guignols de l’Info et auteur
interprète de la série culte Palace est plus que jamais vibrionnant.
www.francoisrollin.fr
Le professeur Rollin déteste les pitchs, parce qu’il se méfie, et des anglicismes
et des raccourcis. Sa dernière conférence ne peut donc être pitchée, sous peine
de poursuites. Fidèle à sa mission sacrée, le professeur Rollin répond consciencieusement aux questions qu’on lui pose, et plus consciencieusement encore à
celles qu’on ne lui pose pas.
« On ne mange pas obligatoirement les champignons
qu’on ramasse, et on ne ramasse pas obligatoirement
les champignons qu’on mange ; rien n’est obligatoire,
en somme, en matière de champignons. »
Mais les temps changent : ceux qui s’interrogeaient il y a dix ans sur l’accord
du participe ou la cuisson du gibier d’eau questionnent désormais le professeur sur la mondialisation, la question d’identité, la fin du romantisme, les flux
migratoires, la bien-pensance ou les logiques de profit. Ces questions lourdes
éclipseront-elles le débat de fond sur le goût, ou l’absence de goût, du paprika ?
Cela dépendra des jours, probablement…
« J’ai un ami qui a 24 313 écureuils chez lui. […] Non, je
blague, ce n’est pas un ami ! »
« Quand on rêve qu’on rêve, la nuit passe inaperçue. »
« Selon la tradition encyclopédique, un aphorisme doit,
pour être digne de ce nom et par conséquent homologué, comporter un maximum de trente mots, sinon
il ne mérite pas le »
« Certains compositeurs ont cru pouvoir se passer du
fa ET du si bémol… Résultat : ils sont restés dans l’anonymat. »
[Papillotes extraites de Rollinettes,
Éditions L’Edune]
« Rollin est un expert en cadavre
exquis langagier. »
[Étienne Sorin]
« Naviguant entre décalage et
gravité, ce nouveau spectacle
démontre, une fois de plus, la virtuosité d’un François Rollin maître ès
humour absurde. Toujours aussi
réjouissant. Toujours aussi indispensable. »
[Michèle Bourcet]
« François Rollin est certainement
celui qui écrit le mieux parmi les
humoristes français, et il est donc
de bonne compagnie pour nous
faire rire de tout, y compris et
surtout du politiquement correct. »
« Son dernier spectacle varie de l’absurde au grinçant. Particulièrement
variée, la thématique embrasse
aussi bien des considérations farfelues, voire loufoques, que des sujets
de société, Rollin revendiquant au
passage une liberté de parole qui
l’autorise à mettre les pieds dans
le plat. »
[Gilles Renault]
« Ce spectacle est la réponse la
plus fine, la plus intelligente, aux
errances de notre époque. Un bijou
de surréalisme. »
[Léa Salamé]
[Renaud Montfourny]
21
Anna Karénine
d’après Léon Tolstoï
Les bals où on s’amuse n’existent plus pour moi
lundi 28 novembre 20 h – mardi 29 novembre 19 h 30
théâtre
Adaptation et mise en scène Gaëtan Vassart • Dramaturgie Laure Roldan • Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy • Costumes Stéphanie Coudert •
Lumières Olivier Oudiou • Son David Geffard • Vidéo Diego Governatori • Chorégraphie Cécile Bon • Régie générale Sébastien Lemarchand
Avec Golshifteh Farahani, Émeline Bayart, Xavier Boiffier, Sabrina Kouroughli, Xavier Legrand, Manon Rousselle, Igor Skreblin, Stanislas Stanic,
Alexandre Steiger
Équinoxe
2 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
La première adaptation théâtrale en France du roman de Tolstoï ! Une équipe
de jeunes comédiens quasi tous issus du Conservatoire National Supérieur
d’Art dramatique ; et parmi eux Golshifteh Farahani dans le rôle d’Anna, que
l’Apollo nous a révélée à plusieurs reprises…
Créé mi-mai 2016 à la Cartoucherie de Vincennes, nous nous Aventurons en
votre compagnie.
Texte édité en Folio classique / Gallimard
Golshifteh Farahani, comédienne
Née en Iran, Golshifteh Farahani est la fille du
metteur en scène de théâtre Behzad Farahani.
Virtuose de piano, joueuse de hang, Golshifteh
Farahani devient la première actrice iranienne
(depuis la révolution islamiste de 1979) à jouer dans
une production américaine Mensonges d’État de
Ridley Scott ; et contrainte à l’exil pour avoir posé
bras nus aux côtés de Leonardo DiCaprio.
En 2012, elle est en couverture, nue, pour la revue
Égoïste, manière pour elle de revendiquer et d’assumer son autonomie et sa liberté de femme.
Au cinéma, une quinzaine de films, notamment
À propos d’Elly d’Asghar Farhadi, Poulet aux prunes
de Marjane Satrapi, Syngué Sabour, pierre de patience
d’Atiq Rahimi, pour lequel elle est nommée meilleur
espoir féminin aux Césars 2014, My sweet pepperland de Hiner Saleem, Exodus de Ridley Scott, Eden
de Mia Hansen-Love, Les Deux Amis de Louis Garrel,
Les Malheurs de Sophie de Christophe Honoré, et
Pirates des Caraïbes de Joachim Rønning, aux côtés
de Johnny Depp.
22
« Notre adaptation est centrée sur la question de l’émancipation des femmes telle
qu’elle se dégage du destin conjugal d’Anna Karénine, Kitty Chtcherbatski et Daria
Alexandrovna : chacune incarne une problématique propre à l’âge du couple. Anna
Karénine fait le choix de vivre sa passion, libre et déterminée. Elle ne peut plus
voir son enfant, est bannie de la haute aristocratie. Tolstoï écrit : "Anna Karénine
ressemble à la lueur d’un incendie au milieu d’une nuit sombre." C’est un roman
sur la survie, […] celle de toute une société, ou même de ce monde de la fin du XIXe
qui connaît l’essor industriel et la naissance du capitalisme, mais aussi les mouvements contestataires et nihilistes qui portent en germe la question de la méritocratie,
notion si sensible pour ma génération. Léon Tolstoï glorifie le monde de la campagne,
en lecteur assidu de Rousseau, et promeut l’éducation des masses comme levier de
progrès pour lutter contre l’ignorance.
Nous pousserons le plus loin possible les scènes de "passion amoureuse", de manière
à faire jaillir la vitalité et la pulsation de l’œuvre romanesque ; mais nous n’oublierons pas l’espérance progressiste du père fondateur de la littérature russe. Dans notre
période si troublée, où des populations entières versent dans l’obscurantisme, la peur
et la paranoïa, nous continuons à penser, comme le personnage de Lévine, que la
raison, l’éducation, les sciences, le savoir, l’histoire, peuvent légitimement supplanter
la seule émotion, les croyances, les préjugés, les superstitions, le fatalisme, la loi du
talion. Et fonder un projet de libération humaine. »
[Gaëtan Vassart]
Gaëtan Vassart
Auteur, metteur en scène et comédien né à
Bruxelles en 1978, Gaëtan Vassart a été formé à
l’INSAS (Bruxelles) en sections comédien et mise
en scène, puis au Cours Florent, avant d’intégrer le
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique.
A notamment joué au théâtre avec Philippe Adrien,
Bernard Sobel, Éric Ruf, Gérard Desarthe, Michel
Didym, Joël Jouanneau… Au cinéma, dans Malaterra
et L’Affaire Courjault de Jean-Xavier de Lestrade et
L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller. Joël Jouanneau
l’aide à fonder la compagnie La Ronde de Nuit. Il
écrit et met en scène : Toni M. présenté au Festival
d’Avignon ; Peau d’Ourse à la Maison de Radio France
avec Anne Alvaro ; Danseuse, texte qui a reçu les encouragements du CNT (Centre National du Théâtre) et sera
créé à la Comédie de Picardie en 2017.
Badke
vendredi 2 décembre 20 h 30
danse
Une production belgo-palestinienne du KVS / les ballets C de la B / A.M. Qattan Foundation
Coproduit par le Zürcher Theater Spektakel et Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Concept et création Koen Augustijnen, Rosalba Torres Guerrero et Hildegard De Vuys • Création et danse Fadi Zmorrod, Salma Ataya, Hiba Harhash,
Amir Sabra, Aseel Qupti, Ayman Safiah, Samaa Wakeem, Mohammed Samahneh, Samer Samahneh, Maali Maali – aussi créé par Ata Khatab, Ashtar
Muallem, Farah Saleh et Yazan Iweidat • Assistance à la mise en scène Zina Zarour • Bande sonore Naser Al-Faris edited by Sam Serruys • Création
costumes Britt Angé • Création et régisseur lumière Ralf Nonn • Régisseur son Steven Lorie / Donald Berlanger / Alban Rouge • Diffusion et
production Nicole Petit
Équinoxe
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 12 ans
Qu'est ce que la dabke ?
Il existe de nombreuses variantes de la dabke, mais
pour schématiser, on peut dire qu’il y a d’une part
la dabke danse-du-peuple sociale, populaire lors des
mariages et autres festivités, et d’autre part la dabke
académique qui exige de l’entraînement et sillonne
le monde en tant que bannière des ambitions nationales palestiniennes. Celle-ci est une version stylisée, épurée de la première, elle s’inspire souvent
des souffrances des Palestiniens et des symboles
d’expulsion et d’exil.
Depuis 2013, Badke a fait le tour du monde : Amsterdam, Jérusalem, Ramallah,
Marseille, Vienne, Paris, New York, Toronto, Bruxelles, Lyon, Londres... Trois
ans que cette compagnie métissée, joyeux mélange de danseurs traditionnels, contemporains, hip-hop, capoeira et acrobates, tous palestiniens,
parcourt la planète en distillant un optimisme rayonnant. Cette équipe de dix
interprètes fougueux bouscule les codes et traditions et réinvente une danse
populaire et libre : la dabke, danse folklorique palestinienne qui devient
la badke, inversion intentionnelle pour mieux signifier qu'il s'agit ici d'une
version pleinement contemporaine de cette danse folklorique quasi sacrée.
Ce spectacle de danse est un vrai feu d'artifice, d'une vitalité débordante :
une tornade de plaisir, de fantaisie du mouvement et de virtuosité !
Badke est une collaboration artistique entre trois organismes :
• Les ballets C de la B sont une plateforme artistique basée à Gand (Belgique),
dont le pilier central est le chorégraphe et metteur en scène Alain Platel.
• Le KVS est le Théâtre Royal Flamand à Bruxelles, connu pour jeter des passerelles entre différentes communautés dans la capitale belge divisée et,
au niveau international, pour ses échanges artistiques avec le Congo et la
Palestine.
• La A.M. Qattan Foundation implantée à Ramallah et à Gaza est une fondation
privée qui investit dans la culture et l’enseignement dans les Territoires palestiniens occupés.
Ces organisations se sont unies en 2007 pour mettre en place un trajet multidisciplinaire, sur le long terme, d’ateliers avec de jeunes artistes palestiniens de la
scène, baptisé Performing Arts Summer School (PASS), qui a permis à différents
jeunes Palestiniens de bénéficier d’une formation professionnelle. Badke est la
troisième production de cette organisation.
« Badke, anagramme de dabkeh,
est une pièce à l’énergie explosive.
La dabkeh est une danse traditionnelle palestinienne. Les participants
s’y tiennent par les bras, en ligne, et
tapent des pieds : des cris viennent
tenir l’énergie, un meneur guide
le cortège. Dansée durant les célébrations et les mariages, l’énergie
festive de cette danse folklorique
se déporte sur scène. La vivacité de
cette danse est aussi rejouée dans
le vocabulaire spécifique à chaque
performeur : capoeira, danse classique, hip-hop, contorsion, danse
orientale… La musique rythme
sans fin une énergie qui s’emballe. »
http://maculture.fr
[Jeanne Bathilde]
« Dirigés par Koen Augustijnen,
Rosalba Torres Guerrero et
Hildegard De Vuyst, respectivement chorégraphes et dramaturge
de la scène contemporaine belge,
les danseurs palestiniens ont dû,
pour parvenir de la dabke à Badke,
se défaire jusqu’au vertige de bon
nombre de leurs acquis. [...] En
solo, en duo, en troupe, tous sont
époustouflants. Tous pleins de vie
et de joie. Mais tous aussi saisis
dans leur envol et profondément
habités par les tensions qu’ils
vivent en permanence au quotidien et dont ils rendent compte
métaphoriquement. Des scènes de
rupture évoquent le couvre-feu, les
alertes, les coupures de courant et
d’eau. Ils se figent et nous figent.
Puis ils reprennent leur élan et leur
transe. »
« Badke est une explosion de joie
dans sa simplicité. L'équipe belge
a privilégié la puissance des corps,
leur fraîcheur également avec une
distribution d'individualités. Ils et
elles ont été formés au hip-hop, au
cirque, au classique... Une heure
durant, ils ne quitteront pas le
plateau. Ils se lancent dans des
cavalcades comme si la scène allait
leur échapper, se toisent aussi. Et
même si la violence est tenue à
distance, elle n'est jamais très loin
en arrière-plan. Mais Badke ne
revendique rien de façon directe. [...]
Les dix danseurs ne perdent jamais
de vue la trame musicale, entre
style traditionnel et sons électro.
Réunir une troupe avec des natifs
de Gaza ou de Cisjordanie est déjà
une petite victoire. »
[Philippe Noisette]
[Marina Da Silva]
24
Duo Bonito Chansons à risques
Récital forain
dimanche 4 décembre 16 h
humour
De et avec Raquel Esteve Mora (la chanteuse), Nicolas Bernard (son homme-orchestre)
Mise en scène Raquel Esteve Mora et Nicolas Bernard assistés de Heinzi Lorenzen • Conception et fabrication de l’orchestre Vincent Bardin assisté
du Pr Caquard et Nicolas Bernard • Oreilles musicales Nicolas Bernard et Vincent Bardin • Aide à l’écriture Jalie Barcilon, Lory Leshin, Heinzi Lorenzen,
André Riot-Sarcey et Alexis Vachon • Construction scénographique Christophe Brot • Décoration Anne Tô • Création lumière Alix Veillon • Régie
Philippe Gonnachon • Costumes Patricia de Petiville • Diffusion Lison Granier • Design graphique Sébastien Pascot – Studio Cosmos
Équinoxe
1 h 15
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 6 ans
spectacle familial
« Deux univers prodigieux, et une
folle envie de faire ensemble de la
musique. Mais tout un orchestre,
c’est trop coûteux. Nicolas – avec
son lot de stress et son incroyable
orchestre d’objets trouvés – devra
donc assurer à la fois les cordes, les
vents, les percussions, les cuivres
et le rythme, derrière un orchestre
magique et unique au monde,
pour satisfaire sa bien-aimée. Et
lorsque ces deux-là sont enfin prêts,
la poésie commence… Classiques
français, chants espagnols, danses
africaines, rythmes jazzy : tout
est parfait, drôle, touchant, inattendu. Ils nous offrent un voyage
musical au pays du partage, de
l’émotion, de la sincérité, du talent.
Ils sont bluffants de perfection. Lui,
l’homme aux mille doigts, qui joue
avec ses deux pieds, ses deux mains,
ses coudes, sa bouche et sa tête !
Elle, au sourire bien plus expressif
que celui de Mona Lisa, à l’énergie
débordante, au déhanché qui
ferait frémir les chanteuses black
de New Orleans, et à la voix juste
et profonde. Sur scène, ils donnent
tout, leur générosité est sans limite,
leur talent incroyable. Courez les
voir ! »
TT « […] Le Duo Bonito [échappé
de la bande des Nouveaux Nez]
s’affaire avec entrain sur une
scène encombrée d’instruments :
Raquel petite brune qui chante et
devise dans un français délicieusement espagnol. Lui, c’est Nicolas,
l’homme-orchestre timide. Elle le
nargue, il la provoque. Elle force son
penchant pour le cabotinage. Pincesans-rire, il se barricade derrière ses
percussions. […] Entre deux chansons populaires qu’elle s’approprie
de manière très personnelle, Raquel
prend son envol et nous tient le
crachoir. On adore ça ! C’est tellement drôle quand les deux interprètes sont bons et libres. »
[Emmanuelle Bouchez]
« Ils font voler en éclats les frontières en inventant un nouveau
genre : le récital forain. Un cocktail
détonant. La liste de leur instrumentarium relève d’un inventaire
à la Prévert avec des scies circulaires, un canon à balles de tennis
pour gong, un auto-cyclo-harpe,
divers appeaux et une machine à
faire tomber les assiettes et à les
remonter… Quatorze chansons
revisitées, décalées, entrecoupées
de confidences sentimentales et
de pirouettes burlesques. En se
dépouillant du nez rouge, les deux
artistes laissent surgir le clown tapi
en eux […] et c’est pur bonheur ! »
[Christiane Dampne]
26
Ex-Nouveaux Nez…
Nicolas Bernard est clown cofondateur des Nouveaux Nez (reçus dans la joie à
deux reprises par Équinoxe) ; Raquel Esteve Mora les a rejoints pour le Cirque
des Nouveaux Nez en 2004. Nous « suivons » avec délectation leur duo depuis
quelques années ; les voici chez vous pour un rendez-vous clownesque et
musical.
« La musique nous unit et nous tient. Elle nous lave et nous régénère. Nous la pratiquons ensemble, depuis de nombreuses années. Quotidiennement. C’est notre toilette,
notre yoga, notre prière. Elle nous "remarie". »
[Nicolas Bernard et Raquel Esteve Mora]
A Mano (À la main / fait à la main)
Cie El Patio Teatro (Espagne)
mardi 6 décembre 19 h
jeune public théâtre de marionnettes et d’objets
Avec Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández
Chapelle des Rédemptoristes
45 mn
tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants
qui viennent avec l’école en semaine
à partir de 6 ans
spectacle familial
Séances scolaires CP-CE1/CE2
lundi 5 décembre à 9 h 30 et 14 h 15
mardi 6 décembre à 9 h 30 et 14 h 15
mercredi 7 décembre à 9 h 30
jeudi 8 décembre à 9 h 30 et 14 h 15
vendredi 9 décembre à 9 h 30 et 14 h 15
• Prix de la maîtrise exceptionnelle dans la manipulation
d'objets au IMPULS Festival 2015 (Bucarest, Roumanie)
• Prix du meilleur spectacle au Kuss Festival 2015
(Marburg, Allemagne)
• Prix des meilleurs interprètes au Valise Festival 2014
(Lomza, Pologne)
• Prix du meilleur spectacle de petit format au Feten
Festival 2013 (Gijón, Espagne)
• Prix du public au Festival Encinart 2013 (Espagne)
• Prix Drac d'or des autonomies au Fira de Titelles 2013
(Lleida, Espagne)
A Mano est une œuvre simple et tendre, entièrement fabriquée à la main.
D'une boule d'argile naît en un tour de main un tout petit personnage animé
des plus grands sentiments : amitié, amour, besoin de plaire, de prouver sa
valeur, solitude… Les doigts se croisent et s'entrecroisent, animant avec
tendresse un univers miniature.
Ce spectacle n’utilise pas de mots, juste quelques panneaux qui nous indiquent
où nous en sommes et nous émeuvent en explorant l’infiniment petit.
Julián Sáenz-López et Izaskun Fernández embarquent le public dans une
histoire d'amour et d'amitié aux accents oniriques, où l'imagination se mêle
à une constante inventivité.
Ils se connaissent depuis les bancs de l’école de Logono, près de Bilbao, ont suivi
ensemble des études de théâtre et, en trois ans, depuis la création de la troupe,
accumulent les prix et parcourent le monde : Corée du Sud, Chine, Mexique,
Canada, Iran, Russie…
Ils construisent, modèlent, écrivent, dirigent, illuminent et jouent !
« À partir d’une boule de pâte à
modeler naîtra et vivra sous nos
yeux tout un petit monde d’êtres
et de bêtes, animés par les mains
agiles et aimantes des deux marionnettistes. Un spectacle qui, sans une
seule parole, étonne, amuse, ravit et
émeut… ! Une minuscule commode
tient lieu de castelet, accueillant
différents tableaux sur le thème
de la rencontre : liens amicaux,
mère-enfant, homme-animal,
rapprochements amoureux… nos
petits bonshommes ne veulent pas
rester seuls une fois qu’ils ont été
extirpés de leur pâte à modeler ou
du tour de potier. S’esquissent alors
de touchants ou drolatiques pas de
deux, où l’on avance timidement
vers l’autre, faisant deux pas et
reculant de trois. […] »
Revue du jeu,
Montréal – Canada, 2014
[Patricia Belzil]
« Tendresse, exubérance, curiosité
ou désespoir, le petit bonhomme
passe par toute la gamme des
émotions, très humaines, tandis
qu’il explore, du bout des doigts,
son environnement et ses limites.
Des haussements des épaules au
geste gêné du pied faisant des ronds
sur le plancher, tout y est pour nous
faire croire à cet attachant personnage, dont la fin émeut plus que
de raison. Un petit bijou rempli de
clins d’œil, tant pour les petits que
pour les grands. »
Online magazine-Montréal,
Québec – Canada
[Daphné Bathalon,
Mon(théâtre).qc.ca]
« C’est un remarquable rêve miniature qui reflète merveilleusement
bien la vie réelle. »
EdinburghGuide.com – Scotland,
[Irène Brown]
27
Trio Oliva/Boisseau/Rainey
mardi 13 décembre 20 h 30
jazz
Stéphan Oliva piano • Sébastien Boisseau contrebasse • Tom Rainey batterie • Boris Darley son
Équinoxe
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Une création de l'Europa Jazz Festival 2016
www.wanbliprod.com
www.stephanoliva.com
www.sebastienboisseau.com
Tom Rainey est né à Los Angeles. Depuis son installation à New York en 1979, il est un habitué des
grands festivals et clubs à travers l’Amérique du
Nord et l’Europe, avec de très nombreux artistes tels
que Fred Hersch, Joe Lovano, Bill Frisell, David Torn,
John Abercrombie, Simon Nabatov, Tim Berne…
Ses nombreuses participations en studio et le calibre
des musiciens avec qui il a enregistré l’ont rapidement placé parmi les batteurs de renom identifiés
de la scène de jazz créative et avant-gardiste newyorkaise de la fin des années 1980 à aujourd’hui.
Dernières publications :
• Tom Rainey Trio – Hotel Grief (Intakt
Records), avec Ingrid Laubrock (saxophones),
Mary Halvorson (guitare)
• Warrior, avec le quartet du guitariste français
Richard Bonnet, Tony Malaby (saxophones)
et Antonin Rayon (orgue)
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Musiciens chevronnés, Stéphan Oliva, Sébastien Boisseau et Tom Rainey ont
choisi la formule reine du jazz pour combiner leurs expériences. Ces trois-là
connaissent bien ces échanges triangulaires qui jalonnent leurs parcours. Ils
ont joué avec différents maîtres du trio piano-basse-batterie, Paul Motian,
Fred Hersch, Kenny Werner, Joachim Kühn... C'est naturellement qu'ils s'associent pour cette aventure inédite.
Reconnu pour la finesse de son jeu, son originalité et son éclectisme, Stéphan
Oliva a su créer un univers poétique et sensible très personnel.
De la voie de Bill Evans (dont un concert entendu en public l’amena au jazz) aux
voix de Susanne Abbuehl, Linda Sharrock ou de la comédienne Hanna Schygulla
(qu’il accompagne), de l’ascèse (Lennie Tristano, revisité avec son compère
François Raulin) au trapèze (son duo avec la « danseuse aérienne » Mélissa
Von Vépy), de Paul Motian (qu’il révère et invita), aux musiques de films (qu’il
compose), Stéphan Oliva est décidément un pianiste et un musicien atypique
et pluriel.
Après Bernard Herrmann (2007), puis Film noir (2010), Vaguement Godard (sorti
en 2013) a été le dernier volet discographique d’un triptyque au pays de réalisateurs mythiques du XXe siècle.
Contrebassiste de référence, Sébastien Boisseau est installé à Nantes et y codirige le label Yolk Records. Développant un jeu puissant et élégant, ses références sont ancrées dans le jazz, quelque part entre Jean-François Jenny-Clark,
Marc Johnson et Scott Lafaro.
Fidèle aux partenaires de la première heure (Alban Darche, Denis Badault,
Matthieu Donarier, Jean-Louis Pommier...), il a collaboré et se produit avec de
nombreuses figures du jazz : Daniel Humair, Joachim Kühn, Louis Sclavis, Charlie
Mariano, Marc Ducret, Martial Solal, Misha Mengelberg, John Hollenbeck, Pat
Metheny, Michel Portal, Gábor Gadó, Éric Watson, Hans Lüdemann, Samuel
Blaser, Kenny Werner.
Il a dernièrement participé aux enregistrements de Standards & Avatars du
guitariste David Chevallier et HYPRCUB d’Alban Darche.
Les Rustres Carlo Goldoni
jeudi 15 et vendredi 16 décembre 20 h
théâtre
Comédie vénitienne en trois actes
Mise en scène Jean-Louis Benoit • Traduction Gilbert Moget • Décor Alain Chambon • Costumes Marie Sartoux • Lumières David Debrinay • Son
Dominique Bataille • Maquillages et coiffures Catherine Bloquère • Avec la troupe de la Comédie-Française
Équinoxe
1 h 50
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
« À la maison ! C’est
moi qui commande ! »
[Lunardo]
« Goldoni à travers ses Rustres
brosse le portrait cinglant d’une
bourgeoisie vénitienne inculte,
paranoïaque et repliée sur ellemême. Nos quatre "ours" font
merveille, mais leurs "dresseuses"
ont du répondant et campent avec
brio les ménagères au bord de la
crise de nerfs. En 1760 à Venise,
déjà, la femme est l’avenir de
l’homme. Et, en plus, elle est révolutionnaire. »
[Philippe Chevilley]
« Les héroïnes des Rustres sont
épatantes en créatures rusées par
qui le bonheur redevient possible.
Car on a compris que les sévérités
réactionnaires de leurs rustres
ne menaient à aucun progrès. Et
même à une destruction du verbe,
à voir tous les tics de langage qui
deviennent ici source de comique. »
« De tous les dramaturges des siècles
passés, Goldoni est avec Tchekhov
celui qui inspire le plus d’amitié.
Comme lui, il ne juge pas, et moins
encore ne condamne, il s’efforce de
comprendre. Un spectacle idéal pour
les fêtes. »
[Jacques Nerson]
« La source habituelle du comique
envahit [la pièce] jusqu’à l’estuaire :
cette source, c’est la méchanceté. Goldoni ne leur reproche ni
d’être des bourgeois, ni d’être des
patriarches, ni de "tenir" leurs
femmes et leurs gosses. Il leur
reproche d’être sans grâce, sans
légèreté, sans plaisir. Les rustres
sont des misanthropes à front bas,
qui ne pensent pas et ne jouissent
pas. »
[Philippe Lançon]
« Quelle merveilleuse mécanique !
Quels brillants raisonnements !
Comédiens, purs sangs géniaux,
don de la mesure et de la démesure.
On ne dira jamais assez l’excellence de la troupe de la ComédieFrançaise. »
« Spectacle sans temps mort,
séquences d’anthologie. On rit, on
pleure, on est ému. En sympathie
totale avec cette charge gaillarde
contre le machisme et l’obscurantisme de ces bourgeois confits qui ne
savent que dire : "Chez moi, c’est
moi qui commande." En empathie
profonde pour les épouses et les
enfants sacrifiés. »
[Brigitte Hernandez]
[Didier Méreuze]
[Fabienne Pascaud]
Une pléiade de comédiennes et de comédiens enthousiasmante. Jubilatoire !
On ne s’amuse pas chez Lunardo, l’un des rustres ; les femmes sont censées
rester au foyer, pas question d’aller s’encanailler au Carnaval de Venise. Satire
de la bourgeoisie commerçante vénitienne, incarnée par des hommes aussi
bornés, râleurs qu’intolérants et dont la méfiance à l’égard de la gent féminine
confine à l’absurde. Celui que Voltaire qualifiait de « fils et peintre de la nature »
scrute ses contemporains, leurs rapports et leurs comportements sociaux.
Il fait alors œuvre de divertissement tout en livrant à la postérité un témoignage aigu des mœurs de son temps (qu’en est-il aujourd’hui ?). Fidèle de la
Comédie-Française et amoureux de la Troupe, Jean-Louis Benoit y a déjà monté
sept productions depuis 1992, dont Les Fourberies de Scapin et Le Révizor qui lui
valurent deux Molière.
« Le spectacle est d’une gaieté
franche, nerveuse, merveilleuse.
On rit comme des enfants de tant
de jeunesse et de tant de talents.
La pièce n’est pas qu’une farce,
elle est une comédie de caractères,
une comédie de mœurs, voire une
comédie sociale. Elle n’évoque pas
seulement l’atmosphère d’une cité
en déclin, elle ne peint pas seulement la bêtise des hommes, mais
surtout elle annonce, et avec quelle
lucidité, quelle audace prémonitoire, un phénomène nouveau : la
résistance des femmes à la sauvagerie des hommes. On vient de
parler des rustres, parlons de ce
qui fait le prix de la pièce : le cri de
liberté qu’elle donne à entendre par
la bouche des quatre malheureuses
héroïnes victimes de l’oppression
mâle. Leur révolte est d’autant
plus efficace qu’elle s’inscrit dans
un contexte comique au moyen
de procédés comiques : elle touche
l’homme à son point sensible, le
ridicule. Elles sont toutes quatre
extrêmement drôles, méchantes,
tendres, intelligentes. »
[Philippe Tesson]
29
« L’image tremble sous la puissance de l’eau
Le papier tremble sous la puissance
de la phrase qui le traverse
Aqueduc. »
[Heberto Helden]
« C’était une belle vipère, en riche livrée jaune fauve, avec une large marque en zigzag d’un noir intense,
et, comme il n’y avait pas de temps à perdre, rapide comme l’éclair, je m’en emparai. La tenant par
la queue, quelles ne furent pas ma surprise et ma joie de découvrir qu’elle avait le ventre d’une teinte que
je n’avais encore jamais vue – le bleu miraculeux dont j’ai parlé. Il n’y avait aucune rupture dans la teinte.
Chaque plaque, du cou au bout de la queue, était d’un bleu turquoise exquis, ou, si l’on considère que
le bleu turquoise varie en intensité et en pureté, il serait plus exact de décrire cette couleur comme très
semblable à celle du myosotis ; mais, comme elle était émaillée, elle me rappelait plutôt le bleu le plus
rare d’une très ancienne porcelaine chinoise. Il me semble que si un artiste fameux de la grande période,
un adorateur de la couleur ayant passé sa vie à tenter de capturer et de reproduire les nuances les plus
délicates des teintes de la nature, avait vu le bleu de cette vipère, il eût en même temps été submergé de
ravissement et de désespoir. Et il me semble également que si notre Mère Nature, en modelant cet orphelin,
avait brouillé les cartes (comme elle le fait parfois) et inversé la position des couleurs, mettant en livrée
jaune fauve et le zigzag noir sur le ventre, et la livrée bleue sur le dos, la vue de cette créature aurait donné
naissance à un nouveau mythe de la New Forest. La nouvelle se serait répandue qu’un être angélique était
apparu dans ces parages, sous la forme d’un serpent, mais dans sa livrée naturelle : d’un bleu céleste. »
[William Henry Hudson]
Sagacité(s)
« Nous autres, civilisations,
nous savons maintenant
que nous sommes mortelles. […]
Nous sentons qu’une civilisation
a la même fragilité qu'une vie. »
[Paul Valéry]
« Le clown sauta si haut, si haut,
Qu’il creva le plafond de toiles
Au son du cor et du tambour,
Et, le cœur dévoré d’amour,
Alla rouler dans les étoiles. »
[Théodore de Banville]
« Comme les acteurs n’avaient pas droit
à une sépulture chrétienne et que la tradition
voulait que la terre des cimetières fût consacrée
sur une épaisseur de quatre pieds,
un haut dignitaire de l’Église, peut-être un peu jésuite,
suggéra qu’on creusât plus profond la fosse destinée à Molière. »
[Stéphane Audeguy]
Nobody d'après les textes de Falk Richter
Collectif MxM
mercredi 4 janvier 20 h 30 – jeudi 5 janvier 20 h
théâtre performance filmique
Mise en scène Cyril Teste • Scénographie Julien Boizard et Cyril Teste • Lumières Julien Boizard • Chef opérateur Nicolas Doremus • Cadreur
Christophe Gaultier • Montage en direct et régie vidéo Mehdi Toutain-Lopez ou Baptiste Klein • Musique originale Nihil Bordures • Chef
opérateur son Thibault Lamy • Régies générale, lumière et plateau Julien Boizard, Simon André ou Guillaume Allory • Régie son Nihil Bordures
ou Thibault Lamy • Construction Atelier du Théâtre du Nord, Side Up Concept, Julien Boizard, Guillaume Allory • Régie costumes Marion Montel •
Les comédiens sont habillés par
Avec le collectif d’acteurs La Carte Blanche Elsa Agnès ou Valentine Alaqui, Fanny Arnulf, Victor Assié, Laurie Barthélémy, Pauline Collin, Florent Dupuis,
Katia Ferreira, Mathias Labelle, Quentin Ménard, Sylvère Santin, Morgan Lloyd Sicard, Camille Soulerin, Vincent Steinebach, Rébecca Truffot
Équinoxe
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
L’Arche est éditeur et agent théâtral de
Falk Richter représenté, traduction Anne Monfort
www.arche-editeur.com
Falk Richter
Né à Hambourg en 1969, il est l’un des auteurs
et metteurs en scène allemands contemporains
les plus importants. Depuis 1994, ses projets ont
été accueillis par les plus grandes scènes internationales. Depuis 2006, il est artiste associé à
la Schaubühne (Berlin). Parmi ses textes les plus
diffusés, on peut citer Dieu est un DJ, Electronic City,
Sous la glace et Trust. Ses pièces sont traduites dans
plus de trente langues et jouées dans le monde
entier. Désillusion politique, toute-puissance de
l’économie, développement vertigineux des médias
de l'image et du monde virtuel, sont autant de sujets
qui traversent ses écrits et ouvrent sur des questionnements existentiels... Ces dernières années, il
a notamment collaboré avec la chorégraphe Anouk
van Dijk, avec laquelle il a créé plusieurs spectacles (Nothing Hurts, Trust, Protect Me, Ivresse et
Complexity of Belonging) qui élaborent une nouvelle
esthétique fondée sur la porosité des expressions
artistiques : écriture, danse et musique... En 2013,
il a remporté le Prix Friedrich-Luft pour son spectacle For the Disconnected Child. En 2014, il a créé
Small Town Boy au Maxim Gorki Theater (Berlin). En
2015, il était présent à la Biennale de Venise avec
Never Forever, une pièce créée en collaboration avec
le chorégraphe Nir de Volff. Falk Richter enseigne
la mise en scène comme professeur invité à l’École
Ernst Busch de Berlin.
32
Voici un objet artistique passionnant sur les dérives managériales et la déshumanisation du travail tertiaire. Jean Personne est consultant en restructuration d'entreprises. Avec ses collègues de bureau, il mesure la rentabilité des
sociétés clientes et dégraisse, repositionne, réoriente, allège et « fluidifie »...
Cet univers professionnel, Cyril Teste a choisi de nous le montrer simultanément derrière une vitre et sur un grand écran.
Derrière la vitre, le public découvre un open space à la propreté clinique : des
bureaux, des chaises, des ordinateurs et les salariés de cette entreprise, tous
la trentaine, femmes en tailleur-talons hauts, hommes en costumes sombres...
Ils sont ainsi une douzaine de jeunes cadres spécialistes de l'économie financière
à s'agiter dans ce « bocal » ; Jean est le seul dont les pensées nous parviennent
en voix off : elles expriment une profonde solitude, la pression permanente du
résultat, l'imminence du burn-out, l'impossibilité d'une pensée critique, l'adhésion totale aux objectifs de l'entreprise jusqu'à la négation de soi, la réduction
progressive de la vie privée, le naufrage de la vie familiale...
Sur l'écran géant, en noir et blanc, Cyril Teste projette la mise en abyme d'un
univers où chacun surveille l'activité de l'autre. La caméra révèle les rouages
d'une mécanique implacable, dévoile les espaces privés, débusque les conduites
plus ou moins licites, surprend les étreintes furtives...
La réalisation technique est éblouissante de précision. Immergé dans un dispositif cinématographique en temps réel et à vue, le spectateur assiste dans le
même mouvement à la projection du film et à sa réalisation.
Entre documentaire et fiction, Nobody dénonce avec lucidité – et parfois avec un
humour grinçant – la violence sourde d'un système qui infiltre nos structures
intimes.
Rarement comme avec Nobody on aura eu le sentiment de la parfaite adéquation
de la forme et du fond...
« La projection en direct suit une
charte de création qui identifie
la performance filmique dont le
collectif MxM aguerrit la manière
de spectacle en spectacle, avec une
maîtrise sidérante de ses conditions
et de ses effets. […] Une brillante
réussite qui installe ses créateurs
parmi les plus intéressants et les
plus pertinents de leur génération. »
[Catherine Robert]
« Il y a des soirs où on a la preuve
que le théâtre et le cinéma, comme
à l’aube du septième art, ont un
destin commun et un grand avenir
ensemble. »
[Armelle Héliot]
« Tout n’est que maîtrise et précision, tant dans le jeu que dans la
mise en scène. […] C’est une vraie
réussite. Cyril Teste confirme ici son
talent qui en fait un des très rares
à savoir manier théâtre et vidéo.
Il dirige tout aussi bien les comédiens, qui sont excellents. »
[Brigitte Salino]
CONTACT #1 Abderzak Houmi – C
ie
mardi 10 janvier 20 h 30
X-Press
danse hip-hop acrobaties
Direction artistique et chorégraphie Abderzak Houmi • Interprètes Béatrice Debrabant, Abderzak Houmi, Razy Essid, Zoubir Yahiaoui • Lumières
Jean Marie Lelièvre
Équinoxe
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 8 ans
spectacle familial
Séance collégienne
mardi 10 janvier à 14 h 15
« Le chorégraphe Abderzak Houmi
aime les rencontres improbables
et insolites. Artiste associé depuis
2013 du Théâtre de l'Agora d'Évry,
il est en perpétuelle recherche
artistique. Sa nouvelle création
CONTACT#1 approfondit encore
son propos de la mixité des genres.
"On s'est tous apporté des choses
différentes. L'acrobate connaît déjà
la rotation aérienne, le breaker a
cette sensation de rotation au sol
et la danseuse contemporaine est
habituée au contact avec un sol
dur", explique encore le danseur.
Pour sa dixième création, X-Press
propose une nouvelle approche de
la danse sur trampoline à la croisée
du hip-hop, de l'acrobatie et de la
danse contemporaine. »
FranceTV Info,
[Odile Morain]
34
« Abderzak Houmi n'est pas du
genre à se reposer sur ses lauriers.
Toujours en recherche, le chorégraphe interroge ses racines, le
corps, l'histoire du hip-hop, et voit
encore plus loin en questionnant
le mouvement et la ligne tout au
long de ses neuf dernières créations.
Avec sa compagnie, il a accompli de
réelles prouesses. Venu à la danse
par le hip-hop, le danseur chorégraphe a su s'affranchir des codes
de la danse de la rue pour aller
plus loin. […] CONTACT #1 est
un tournant dans la carrière du
jeune artiste. Il remet en question le
contact au sol avec quatre danseurs
très différents : un breaker, un
danseur hip-hop polyvalent, un
danseur acrobate et une danseuse
contemporaine. »
Face à face a laissé dans la mémoire des spectateurs équinoxiens le souvenir
d'une incroyable aventure humaine (50 amateurs sur le plateau !), d'une
performance scénique spectaculaire et d'un métissage artistique très réussi
où le chant et la musique baroque charmaient les danseurs hip-hop… C'était
en mai 2014 !
Voici la Cie X-Press de retour avec bonheur ! Ici, Abderzak Houmi pousse encore
plus loin son travail de précision dans la géométrie des corps et tend plus
que jamais vers l'hybridation : b-boy, acrobate et danseuse contemporaine
partagent la scène avec le chorégraphe qui cherche toujours à surmonter les
difficultés : danser sur un énorme matelas de 6 x 10 m, source de déséquilibre et donc de danger ! Le contact est au cœur de ses recherches. Avec un
sol particulier, tantôt dur, tantôt mou, le chorégraphe bouscule les codes et
remet en question la posture du danseur et sa gestuelle. C'est une nouvelle
forme de virtuosité reposant sur le rebond, le déséquilibre et la perte de
repère.
Archipel 2017
Pour cette quatrième édition du projet Archipel, la Cie X-Press est choisie en tant
que partenaire artistique (après Christian Bourigault en 2014, Christian Ben Aïm
en 2015 et Cécile Loyer en 2016).
• Il s'agit tout d'abord d'un programme de diffusion artistique sur le territoire
indrien avec deux pièces de la Cie X-Press programmées à Équinoxe (CONTACT #1
le 10 janvier 2017) et en décentralisation départementale (FTT) :
– jeudi 27 avril à Levroux,
­­– vendredi 28 avril au Théâtre Maurice Sand de La Châtre,
­­– samedi 29 avril à l'Avant-Scène d'Argenton-sur-Creuse,
­­– dimanche 30 avril à l'invitation de la Communauté des communes du Val
de l'Indre – Brenne.
• C'est aussi un projet d'éducation artistique et culturelle puisque chaque diffusion dans une ville de l'Indre s'accompagne d'un atelier danse avec un groupe
de danseurs amateurs dont le travail sera restitué en première partie du spectacle FTT :
­­– à La Châtre : l'APA du collège George Sand et le club de gymnastique et trampoline encadré par Dominique Bonnin,
­­– à Argenton-sur-Creuse : l'APA du collège Rollinat et une classe de seconde du
lycée Rollinat (projet Aux Arts Lycéens !),
­­– à Levroux : l'APA du collège Condorcet et le lycée des métiers Les Charmilles
de Châteauroux (projet Aux Arts Lycéens !),
­­– à Niherne : l'association Villedieu Danse.
• Rencontre départementale des ateliers danse : jeudi 9 mars à Équinoxe.
• Journée de formation « Danse à l'école » pour les professeurs : mardi
18 octobre 2016. En partenariat avec le rectorat de l'Académie d'OrléansTours (DAAC).
Double plateau
lundi 16 janvier 19 h 30 Équinoxe
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
1 billet =
2 spectacles
!
musique
Sylvain Rifflet Alphabet Quartet
Mechanics
Sylvain Rifflet saxophone, clarinette • Joce Mienniel flûtes, kalimba • Benjamin Flament percussions et métaux traités • Phil Gordiani guitare
Discographie sélective :
• Mechanics – 2015 – Jazz Village
• Perpetual Motion – A Celebration of
Moondog – 2014 – Jazz Village
• Alphabet – 2012
• 1:1 : Rockingchair – 2010 – Label Enja
• Rockingchair – 2007 – Label Chief Inspector
• Joce Mienniel Paris Short Stories – 2012 –
Label Drugstore Malone
sylvainrifflet.com / www.jmp.fr
Sylvain Rifflet a obtenu 1er prix de groupe au Concours
de la Défense (pour Rockingchair avec Airelle Besson)
et le Django d’or (nouveau talent) en 2008.
« Mechanics porte encore de belles
traces de l'inspiration du Viking
mirifique : le goût du motif répétitif
et des explorations instrumentales.
Mais cette fois il s'agit surtout
de fascinantes compositions
personnelles, auxquelles s'ajoutent
des titres de Moondog, de Camille
(une rencontre particulièrement
nécessaire). »
Saxophoniste, clarinettiste et compositeur ouvert sur le monde, Sylvain Rifflet
invente une musique envoûtante et hypnotique, où la modernité de son jazz
jongle avec les volutes du minimalisme new-yorkais (Steve Reich, Moondog,
Philip Glass ou Terry Riley). Fruit d’un travail collectif, l’album Mechanics est
porté par un quartet atypique.
Fin mélodiste au phrasé élégant, Joce Mienniel produit des sons singuliers et
apporte des éléments rythmiques à base de souffles, de bruits de clé ou de techniques étendues.
Inventeur d’instruments métalliques, le percussionniste Benjamin Flament
est le créateur de l'environnement sonore du groupe par sa résonance à la fois
garage ou industrielle et l’apport des éléments rythmiques et mélodiques.
Philippe Gordiani, au son de guitare plein, aux riffs épais et boucles ondulantes,
rock, bruitiste ou « ambiant », est un musicien éclectique, électroacoustique
aussi bien qu’improvisateur total.
Sylvain Rifflet s’est produit ou a enregistré avec Alban Darche, Kenny Wheeler,
Riccardo Del Fra, Jon Irabagon, John Hollenbeck, Jochen Rueckert, Pascal
Schumacher, Loren Stillman, François Thuillier, Gabor Gado, Joey Baron, Bruno
Ruder, François Jeanneau, Andy Emler, Fred Pallem…
Il crée Beaux-Arts pour trio et quatuor à cordes en 2010, puis Alphabet en 2011.
[Michel Contat]
Naïssam Jalal &
Rhythms of Resistance
Naïssam Jalal compositions, flûte, nay • Mehdi Chaïb saxophones ténor et soprano, percussions • Karsten Hochapfel guitare, violoncelle •
Matyas Szandai contrebasse • Arnaud Dolmen batterie, percussions
Osloob Hayati (Ma façon de vivre) sorti le 30 mars
2015 est un exemple de liberté artistique, cette liberté
aujourd’hui réclamée avec tant de détermination dans
un monde arabe en pleine évolution.
Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance préparent
un nouvel album !
Sortie prévue pour novembre 2016...
naissamjalal.com
www.fresch-touch.com
www.tournsol.net
« La résistance invoquée par
Naïssam Jalal est actuelle, elle se
joue dans le patio de nos maisons
planétaires et hyper connectées.
Chant de tolérance, sa musique –
engagée, belle, courageuse, improvisée – sonne comme un rempart
contre le fanatisme religieux et le
repli sécuritaire qui déchirent notre
quotidien. »
[Francisco Cruz]
36
Virtuose de la flûte et du nay, Naïssam Jalal compose une musique à son
image, libre et nomade, métisse et engagée. Elle fonde son quintet cosmopolite Rhythms of Resistance en 2011, au début des révoltes arabes.
Le sens du rythme, la plénitude de l’élan et des improvisations où se retissent
les liens entre jazz et musique savante, musique européenne et musique
orientale, sont l’occasion d’autant de traversées du miroir entre les champs
esthétiques.
Née à Paris de parents syriens, elle a étudié la musique à Damas puis au Caire et
quadrillé le Moyen-Orient, développant ainsi un style unique entre est et ouest.
Mais c’est sur les scènes parisiennes qu’elle s’est fait connaître (et apprécier),
groovant avec sa flûte dans les galaxies jazz, orient et afro, où elle excelle (avec
Tony Allen, Cheick Tidiane Seck, Debademba ou la fanfare Tarace Boulba).
Elle accompagne de grands noms du jazz international ou du monde arabe.
« Conjuguant en un style unique
et flamboyant des modes de jeu
relevant des traditions orientales
ancestrales à un vocabulaire
emprunté aux grands musiciens de
jazz, Naïssam invente une musique
à son image : métissée et combative, qui fusionne des compositions
d’une grande richesse mélodique,
grooves ondoyants, harmonies
précieuses renvoyant aux musiques
du Moyen-Orient et un certain
lyrisme modal évoquant tour à
tour la musique nomade de Don
Cherry et le jazz mystique obsessionnel de John Coltrane. »
[Stéphane Olivier]
Mécénat du particulier
Devenez un « Équino-bienfaiteur » !
En 2016, plus que jamais, nous avons besoin de vous !
Voici 10 bonnes façons d’aider Équinoxe, Scène nationale de
Châteauroux :
1. Je fais un don, même minime car « les petits ruisseaux font les grandes
rivières ! » (voir formulaire ci-dessous).
2. J'accompagne mes enfants/petits-enfants au spectacle et contribue ainsi à
préparer le public de demain (voir l'abonnement Premiers Pas).
3. Je partage les « post » sur facebook (Équinoxe, scène nationale de Châteauroux)
ou retweete les « com » d'Équinoxe (Équinoxe36) pour créer plus de « viralité ».
4. J'aide à diffuser la Vigie ou le programme d'Équinoxe dans mon environnement
professionnel ou personnel (je contacte l'accueil et me présente comme
« Vigie-diffuseur »).
5. J'organise une visite d’Équinoxe avec mes ami(e)s en prenant contact avec le service des Relations avec les publics : 02 54 08 35 80
([email protected]).
6. J'organise une soirée de présentation de saison à domicile avec mes ami(e)s en prenant contact avec le service des Relations avec les
publics : 02 54 08 35 88 ([email protected]).
7. Je parraine quelqu’un(e) qui n’est jamais venu(e) à Equinoxe : je procure les coordonnées de mon(ma) filleul(e) à Équinoxe qui se charge de
l'inviter (voir formulaire ci-dessous).
8. Je connais un chef d'entreprise qui pourrait être intéressé par le Mécénat culturel et que vous pouvez appeler de ma part (je transmets son contact à Florence Leclerc : 02 54 08 35 81 ([email protected]).
9. Je propose de covoiturer des spectateurs(trices) de mon quartier les soirs où je viens au spectacle (je suis un « Équino-voitureur » et
je me signale à l'accueil).
10. J'achète un billet solidaire à 15 3 qu'Équinoxe s'engage à offrir à une association à caractère social et humanitaire (voir bulletin
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165 3
330 3
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Les avantages de l’Abonnement
CONTACT #1
1) FAITES UNE BELLE ÉCONOMIE
Pour chaque spectacle de votre Abonnement, bénéficiez d’un tarif réduit à 15 3 au
lieu de 25 3 (plein tarif). Bénéficiez d’un spectacle cadeau à partir de 10 spectacles
choisis (pour l'achat de 10 billets ou plus au tarif de 15 3, un billet pour un
spectale surprise vous sera offert).
2) VENEZ ACCOMPAGNÉ(E)
Grâce à votre Abonnement, la personne qui vous accompagne bénéficie du tarif
réduit à 20 3 (une personne par spectacle et seulement sur les spectacles proposés
à l’Abonnement)
3) SOYEZ INFORMÉ(E) À DOMICILE
Les Abonné(e)s reçoivent soit par courrier, soit par e-mail (voir choix ci-dessus) notre
journal bimestriel « La Vigie » et des informations sur les programmes d’Équinoxe
et de l’Apollo.
Des messages concernant le suivi de votre Abonnement ou de votre billetterie (ajout
de représentation, changement d’horaires, annulation de spectacle, remboursement ou
échange de billets, etc.) peuvent également vous être adressés par courrier électronique.
39
(couleur bleue)
(couleur rose)
o
jeu. 3 nov 12 Pascal Contet
jeu. 24 nov 20h30
lun. 28 nov 20h
mar. 29 nov 19h30
ven. 2 déc dim. 4 déc 20 C’est la vie
21 François Rollin
22 Anna Karénine
24 Badke 26 Duo Bonito
mar. 10 jan 20h30
34 CONTACT #1
mer. 4 jan jeu. 5 jan 32 Nobody
jeu. 15 déc 20h
ven. 16 déc 20h
29 Les Rustres
43 Toixt du monde*2
mar. 13 déc 20h30
28 Trio Oliva/Boisseau/Rainey
ven. 13 jan 19h
20h30
20h
mar. 6 déc 19h
16h
27 A Mano*2
mar. 22 nov 20h30
18 Alex Beaupain / Arnaud Le Gouëfflec
20h30
sam. 19 nov 19h30
16 Light Bird
lun. 14 nov 20h30
14 La Folle Journée ou le Mariage de Figaro
20h30
jeu. 3 nov lun. 7 nov 19h30
mar. 8 nov 19h
12 Pascal Contet et le Quatuor Debussy
19h lun. 17 oct 20h30
11 Victor F.
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7 e
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7 e
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20 e*1
25 e
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7 e
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7 e
REPLI*
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8 Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio
mar. 11 oct 20h30
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9 Sophia Aram
sam. 15 oct 20h30
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REPORT*
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19h
mar. 4 oct 10 J’ai trop peur*2
jeu. 29 sept 20h
ven. 30 sept 20h30
6 La Septième Vague
jeu. 15 sept 19h
HEURE ABONNEMENT
jeu. 22 sept 19h
ven. 23 sept 19h30
DATE
5 Hang Solo / L’Impromptu
4 Le Carnaval jazz des animaux*2
TITRE
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LE CHOIX
COCHEZ CI-DESSOUS
LES CASES CORRESPONDANT TARIF COCHEZ
À VOTRE CHOIX
UNIQUE
TARIF
POUR à tarif
unique
de votre
Abonnement
2,50 e=
40 x 10 e=
Reportez dans la case ci-contre le montant
du tableau à gauche correspondant à vos choix
de spectacles à tarif unique (choix bleus).
PASSEPORT PERMANENT 40 spectacles
Si vous choisissez le PASSEPORT PERMANENT,
vous ne remplissez pas le TOTAL 1.
(Option) Je souhaite acheter avec mon Abonnement une place pour
le cinéma l’Apollo (L’Argent de poche) au tarif exceptionnel de
PLUS DE 26 ANS à partir de 4* A. . . . . . . . . . . . . x 15 e=
. . . . . . . . . . . . . x 8,50 e=
11 À 26 ANS/ÉTUDIANT à partir de 4A
2
10 ANS ET MOINS* à partir de 3 A . . . . . . . . . . . . . x 6 e=
Abonnement « Premiers Pas »
3
TOTAL 2
400 e
TOTAL 1
VOUS NE POUVEZ OBTENIR
QU’UN SEUL TOTAL 1
3
Nom
Prénom
Titre du spectacle
Tarif
Dans le tableau ci-dessous, inscrivez le nom des accompagnants pour
lesquels vous souhaitez acquérir des billets en même temps que votre
Abonnement [même date, même horaire que l'Abonné(e)] : les tarifs réduits
correspondant à chaque cas figurent dans le tableau des tarifs page 77.
2
1
En fonction
de votre âge
… reportez dans la case A ci-dessous le nombre
de spectacles roses que vous avez cochés dans le tableau
de gauche et multipliez par le prix correspondant
pour obtenir le coût de votre Abonnement.
Un seul bulletin par personne. Un seul billet par spectacle. Au besoin, photocopiez ce document.
Bulletin d’Abonnement détachable SAISON 2016-2017
Choisissez les spectacles :
PAGE
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mer. 25 jan 20h30
jeu 26 jan 20h
mar. 31 jan 20h
46 Bovary
47 À corps perdus
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7 e
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mer. 29 mars 19h
jeu. 30 mars 19h
mer. 5 avril 20h
jeu. 6 avril 20h30
mar. 25 avril 20h30
jeu. 27 avril 20h30
lun. 1 mai 16h
mar. 2 mai mer. 3 mai 58 Ça ira (1) Fin de Louis
60 Le Syndrome de Cassandre
61 À bien y réfléchir
62 Blick Bassy
63 L’Inde et le violon carnatique
64 La Berceuse*2
lun. 22 mai 20h
mar. 23 mai 20h
mer. 24 mai 20h
70 Ralph Amelin et fils
mar. 30 mai 20h30
lun. 22 mai 20h
mar. 23 mai 20h
69 L’Avare
Additionnez le nombre
de spectacles choisis
et reportez-le dans la case A
du tableau 1 (rose) =
ven. 19 mai 20h30
68 Léon et Léonie
71 Mec ! lun. 15 mai 20h30
mar. 16 mai 20h
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7 e
7 e
7 e
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montant des
choix de cette
colonne à
reporter dans
le tableau 2/
TOTAL 2
(couleur bleue)
Total =
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18h30
7 e
o
16h
7 e
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sam 6 mai 20h30
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mer. 10 mai 20h
67 La Rive dans le noir
66 Les Armoires normandes
65 Chunky Charcoal
er
56 Rain 55 Réparer les vivants o
jeu. 16 mars 20h30
mar. 21 mars 20h30
mer. 22 mars 20h
54 Linx/Fresu/Wissels
sam. 25 mars 20h30
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lun. 6 mars 20h30
mar. 7 mars 20h
53 Tailleur pour dames o
o
o
o
ven. 3 mars 20h30
52 Melancholia Europea
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o
lun. 27 fév 20h30
mar. 28 fév 20h
50 Celui qui tombe
20h
jeu. 9 fév 49 UTT 5
76 Voyage en Uruguay
ven 3 fev 20h30
12 e
(Théâtre Maurice Sand – La Châtre)
+ déplacement en bus, départ 19h30 (option)
5 e
o
o
48 Constellations
lun. 6 fév 20h30
o
o
o
20h30
20h
lun. 16 jan 19h30
o
mer. 18 jan
jeu. 19 jan
ven. 13 jan 19h
36 Sylvain Rifflet / Naïssam Jalal
44 Und
43 Toixt du monde*2
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o
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o
o
o
o
TOTAL 5
TOTAL 4
TOTAL 3
* Voir page 42, 5e paragraphe.
*1 Le tarif réduit est consenti aux Abonné(e)s d’Équinoxe saison 2016-2017.
*2 Les spectacles jeune public Le Carnaval jazz des animaux, J’ai trop peur, A Mano, Toixt du monde et La Berceuse peuvent être intégrés à l’Abonnement
Premiers Pas (- de 10 ans) au tarif de 6 e.
*3 Pour l’achat de 10 billets ou plus au tarif de 15 e, un billet pour un spectacle surprise vous sera offert.
Si votre Abonnement est souscrit en
juin juilletaoûtseptembre
1er chèque remis à la date de la prise d’Abonnement
en banque
2e chèque remis
30 septembre
28 octobre
en banque le
3e chèque remis
28 octobre
30 novembre
en banque le
4e chèque remis
30 novembre
16 décembre
en banque le
Si vous souscrivez votre abonnement entre le samedi 4 juin et le vendredi 23 septembre, nous vous proposons un
paiement en quatre fois sans frais (ordre du chèque : AGEC Équinoxe).
Chèque à l'ordre de AGEC ÉQUINOXE
soit TOTAL 1 ou passeport permanent
+ TOTAL 2 + TOTAL 3 + TOTAL 4 + TOTAL 5
TOTAL GÉNÉRAL À PAYER
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Voir page 42, 6e paragraphe. Merci de préciser ci-dessous
l’adresse d'envoi des billets à domicile :
Si vous désirez l’option « Billets envoyés à domicile »,
ajoutez 1,50 E dans la case ci-contre
RÉGLEZ EN DOUCEUR…
5
4
Je souhaite offrir un « billet solidaire » à une association
à caractère social ou humanitaire au tarif de 15 e
Joignez les copies des justificatifs
Le guide de l'Abonné(e)
1) Le calendrier
• Lundi 9 mai à 19 h : lever de rideau sur la saison 2016-2017.
Présentation des spectacles, rencontres avec les artistes invités,
ripaille…
• J eudi 12 mai à partir de 10 h : abonnez-vous en ligne à l’adresse
www.equinoxe-lagrandescene.com.
Règlement sécurisé PayPal.
• Samedi 4 juin à partir de 10 h : ouverture des Abonnements
à l’accueil d’Équinoxe ; notre équipe vous guide dans votre
démarche d’Abonnement.
• Du 14 juillet au 22 août inclus : fermeture estivale.
Réouverture de l’accueil d’Équinoxe le mardi 23 août à 13 h.
• À partir du mardi 23 août : retrait des Abonnements à l’accueil.
2) Les formules d’Abonnement individuel
Le passeport permanent 40 spectacles : accès à tous les spectacles
(de couleur rose) au tarif de 10 t la place (soit 400 t). Cette offre est
réservée à 50 spectateurs maximum.
Si vous avez plus de 26 ans :
• à partir de 4 spectacles choisis : 15 e la place
Si vous avez entre 11 et 26 ans ou si vous êtes étudiant :
• à partir de 4 spectacles choisis : 8,50 e la place
Si vous avez 10 ans ou moins :
• à partir de 3 spectacles (Abonnement Premiers Pas) : 6 e la place
3) La formule d’Abonnement pour les groupes :
l’Abonnement Fidélité
Contact préalable obligatoire :
Florence Leclerc-Bernardet au 02 54 08 35 81
ou Julie Bonnet-Roger au 02 54 08 35 88.
• CARTE FIDÉLITÉ : 100 A.
Valable pour tous les spectacles (de couleur rose) pour les groupes
de plus de 10 personnes, avec un interlocuteur unique.
• PRIX PAR PLACE : 15 A dès le premier spectacle (de couleur rose)
Si votre groupe achète 10 abonnements individuels, représentant
au moins 50 places, les places du 11ème abonnement vous seront
offertes gracieusement par Equinoxe (sous la forme de cartons
d’invitation).
Les relais de notre abonnement Fidélité sont invités aux soirées-relais
régulièrement organisées par Equinoxe.
L’achat d’une carte Fidélité permet à votre groupe de bénéficier d’une
présentation de saison à domicile
4) Les spectacles « hors abonnement »
Ces spectacles ne sont pas comptabilisés dans votre abonnement,
mais vous pouvez réserver vos places avec votre formulaire d'Abonnement (cases bleues).
• Spectacles à tarif unique
• Spectacles jeune public
• Spectacles « chez nos voisins »
Léon et Léonie
5) Représentation ou spectacle complet : repli et report
Date de report : pour vous prémunir contre l’éventualité d’une représentation complète, choisissez dès votre prise d’abonnement une
autre date, dite de report, pour le même spectacle.
Spectacle de repli : pour vous prémunir de l’éventualité d’un spectacle complet, choisissez dès votre prise d’abonnement un autre spectacle, dit de repli.
Si ni report ni repli ne sont possibles (ou souhaités), Équinoxe vous
édite une contremarque à échanger ultérieurement sur un spectacle
de votre choix (dans la limite des places disponibles).
6) L’envoi des billets à domicile
Possible moyennant une participation affranchissement de 1,50 e.
Dans le cas où plusieurs abonné(e)s sont domicilié(e)s à la même
adresse, un seul forfait est dû. Merci de nous préciser sur le bulletin
d'abonnement (tableau 4) à qui doivent être expédiés les billets.
Option à cocher sur le bulletin d’Abonnement.
7) Comment s’abonner ?
• En ligne : dès le jeudi 12 mai à 10h, sur le site web d’Équinoxe :
www.equinoxe-lagrandescene.com. Règlement sécurisé PayPal.
• À l’accueil d’Équinoxe : du samedi 4 juin au samedi 11 juin 2016
de 10 h à 18 h sauf le dimanche 5 juin. A partir du mardi 14 juin, du
mardi au vendredi de 13 h à 18 h ; le samedi de 10 h à 12 h 30 et de
14 h à 17 h. L’accueil sera fermé à partir du mercredi 13 juillet au
soir (réouverture le mardi 23 août).
• Par courrier : toutes les demandes d’abonnement parvenues à
Equinoxe avant le samedi 4 juin seront datées de ce jour. Les demandes
seront ensuite traitées dans l’ordre chronologique de leur réception.
Nous adresser votre formulaire d’abonnement, accompagné de votre
règlement, à l’adresse suivante :
Équinoxe, Scène nationale
Avenue Charles de Gaulle – CS 60306 – 36006 Châteauroux Cedex
Les billets sont disponibles à l’accueil à partir du mardi 23 août sont
expédiés à votre domicile si vous avez choisi cette option (+1,50 e).
Équinoxe est un théâtre public. Une des missions que lui a confiées
le ministère de la Culture est l’élargissement et le renouvellement
du public du spectacle vivant. C’est pour cette raison que la Scène
nationale encourage la fréquentation des groupes : établissements
scolaires, collectivités, comités d’entreprise, associations.
42
Toi t du monde
Bouffou Théâtre à la coque
vendredi 13 janvier 19 h
jeune public théâtre et marionnettes
Écriture et mise en scène Serge Boulier • Assistante à la mise en scène et direction d’acteur Séverine Coulon • Musique Rémi Le Bian • Costumes
Jennifer Willis • Construction décors et marionnettes Serge Boulier et Séverine Coulon
Chapelle des Rédemptoristes
40 mn
tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants
qui viennent avec l’école en semaine
à partir de 3 ans
spectacle familial
À tout âge, on rencontre des difficultés, ne serait-ce que celle de grandir ;
quand on est petit, le TOIT du monde, l'Himalaya, est à gravir ; cependant on
peut prendre un très grand plaisir à grandir, à gravir...
Serge Boulier nous invite à prendre un peu de hauteur et à nous balader sur
les toits d’une ville. Sous l’œil amusé, mais toujours juste et sensible du comédien-manipulateur, la ville d’abord silencieuse prend peu à peu vie.
Avec cette volonté propre à ses créations d’aborder tous les sujets avec les
enfants, même les plus difficiles, Serge Boulier nous propose un précis de vie
bourré d’humour et d’humanité, où il n’est finalement question que d’acceptation, de soi, des autres et des pièges (utiles !) que la vie nous tend parfois.
Séances scolaires
Maternelles à partir de 3 ans / CP
mardi 10 janvier à 9 h 15 et 10 h 30
mercredi 11 janvier à 9 h 15 et 10 h 30
jeudi 12 janvier à 9 h 15 , 10 h 30 et 14 h 15
vendredi 13 janvier à 9 h 15 et 10 h 30
« Serge Boulier souhaite apporter
une autre parole que celle,
apathique, d’une société en crise.
Dans Toi(t) du monde, on apprend
surtout à surmonter les embûches
semées par le destin, on s’entraide,
on se soutient. En cela, c’est un
spectacle salutaire. [...] On aime ce
message, l’inventivité et la précision de toutes ces séquences de vie,
touchantes et justes. »
[Cyrille Planson]
« Son véritable moteur pour la création de ce spectacle, c’est son rasle-bol du discours sur la morosité,
d’entendre parler de la crise. “La vie
n’est pas faite que de jubilations. Ce
n’est pas l’autoroute, c’est ça le relief
de la vie”, explique Serge Boulier. Il
peut cependant y avoir de la jubilation à gravir des montagnes, estime
l’artiste, convaincu qu’il faut dire
les choses aux enfants, même dans
les spectacles. [...] Avec beaucoup
de poésie, le metteur en scène parle
ici de solidarité, d’entraide, de
rapports au monde et aux autres
avec l’envie de dire aux enfants : “Si
tu existes, c’est parce que quelqu’un
d’autre te regarde.” Et après les
avoir accueillis dans son lotissement du bonheur heureux, il les a
quittés avec un seul mot d’ordre :
“Quand les montagnes sont très
dures à gravir, surtout gardez le
sourire.” »
[Delphine Tanguy]
« Cette pièce marionnettique de
Serge Boulier porte un regard bienveillant sur les anciens, et laisse
flotter sur ce Toi(t) du monde un
sourire de gamin. »
[Françoise Sabatier-Morel]
43
Und Howard Barker
mercredi 18 janvier 20 h 30 – jeudi 19 janvier 20 h
théâtre
Texte français Vanasay Khamphommala (Éditions Théâtrales) • Mise en scène Jacques Vincey • Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy • Lumières
Marie-Christine Soma • Assistante lumières Pauline Guyonnet • Musique et sons Alexandre Meyer • Costumes Virginie Gervaise • Maquillage
et perruques Cécile Kretschmar
Avec Natalie Dessay et Alexandre Meyer
Équinoxe
1 h 10
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
« La soprano française ex-Reine de
la nuit est tout simplement magnifique dans cette partition textuelle,
visuelle et sonore dans laquelle elle
brille comme un diamant noir. Elle
n’est pas sans rappeler la Winnie
de Oh les beaux jours de Samuel
Beckett ; qui parle comme pour
conjurer l’égarement. Théâtre
raffiné, mise en scène d’une beauté
saisissante, travail très sophistiqué
sur le plan sonore grâce à Alexandre
Meyer ; Und envoûte. »
« La deuxième naissance de Natalie
Dessay ; elle réussit à faire vivre
une matière déconcertante, a priori
impénétrable, à laquelle personne
en France n’avait jusqu’ici eu le
courage de se mesurer ; elle s’affirme, par une puissante présence
scénique ; sa voix, aux mille et une
facettes, entre en dialogue avec
la musique profonde d’Alexandre
Meyer, qui l’accompagne sur le
plateau. »
Jacques Vincey, après son réjouissant Yvonne, princesse de Bourgogne, nous
revient avec ce texte mystérieux et serti : ambiances à la Edgar Allan Poe,
Natalie Dessay, le guitariste éclectique Alexandre Meyer, lustre de glace :
insolite et poétique…
« Une femme attend un homme
L’homme est en retard
Alors elle parle
Pendant ce temps, un inconnu assiège l’espace où elle se trouve
Et sa parole devient le dernier rempart dans un monde en train de sombrer. »
« Quel que soit son ancrage, concret ou imaginaire, Und se situe à une limite, un
point de rupture : quelque chose doit advenir.
Derrière la fable de Barker, l’Histoire émerge d’un passé troué, fracturé, refoulé, transformé. Plutôt qu’une construction psychologique rationnelle, c’est un paysage intérieur qui se dessine avec ses cimes, ses brumes, ses gouffres. C’est un tissu mental et
émotionnel, une trame psychique instable qui induit les digressions, associations,
surgissements et glissements.
C’est un flot de paroles, un flux d’énergie auquel il faut s’abandonner.
Parler pour continuer à vivre, ou survivre.
C’est dans cette tension entre banal et sublime, lyrique et prosaïque, que jaillissent
l’émotion et, de manière incongrue, le rire. »
[Xavier Renard]
[Jacques Vincey]
[Fabienne Darge]
« Éclatants débuts au théâtre.
Natalie Dessay a mis la barre très
haut ; moment de haute poésie
dramatique, moment très musical
car ce texte est une partition ; soulignons à quel point l’interprète sait
à merveille, et sans effets, dans une
retenue, une sobriété qui forcent
l’admiration, exprimer avec une
vertigineuse finesse toutes les
nuances de la pensée de Barker. »
[Armelle Héliot]
44
Howard Barker
Né en 1946, il est l’une des plus grandes voix du théâtre contemporain. Il est
l’auteur d’une œuvre considérable mêlant théâtre, poésie, livrets d’opéra,
pièces pour marionnettes, peintures, photographies, mises en scène, écrits
théoriques…
Il se distingue par une esthétique délibérément marginale, qu’il présente dans
ses manifestes. Il revendique cette marginalité comme condition de son indépendance éthique et artistique.
Son travail se différencie de celui de ses contemporains par la place centrale
qu’il accorde à l’écriture poétique, par la recherche d’une musicalité de la
langue qui complète, voire se substitue à une appréhension rationnelle de la
parole. La démarche de Barker s’inscrit ainsi dans une tentative très lyrique de
privilégier l’émotion par rapport à la raison pour mieux bousculer les repères
du spectateur.
Son théâtre se présente comme une aventure à la fois esthétique et éthique :
volontiers provocant, il responsabilise le spectateur en le plaçant face à une
beauté toujours surprenante, face à une ambiguïté morale qui ouvre plus de
questions qu’elle ne donne de réponses. L’humour subtil du texte, le rire fréquent
du public, témoignent de cette déstabilisation des repères conventionnels.
Howard Barker a été auteur invité à l’Odéon-Théâtre de l’Europe en 2009. Il est
régulièrement monté sur les scènes internationales et fait partie, notamment
pour le lyrisme de sa langue et la dimension épique de ses pièces, des dramaturges plébiscités par les jeunes interprètes.
Bovary d’après le roman Madame Bovary
de Gustave Flaubert et le procès Flaubert
mercredi 25 janvier 20 h 30 – jeudi 26 janvier 20 h
théâtre
Texte et mise en scène Tiago Rodrigues • Traduction française Thomas Resendes • Lumières Nuno Meira • Scénographie et costumes Ângela Rocha
Construction décor Marion Abeille • Régie générale Frank Condat
Avec Jacques Bonnaffé, David Geselson, Grégoire Monsaingeon, Alma Palacios et Ruth Vega-Fernandez
Production déléguée Théâtre de la Bastille (création en avril 2016)
Équinoxe
2 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
le texte de la pièce est publié
aux Éditions Les Solitaires Intempestifs
www.mundoperfeito.pt
Tiago Rodrigues
Nouveau directeur artistique du Théâtre National Dona
Maria II à Lisbonne, une des plus anciennes et prestigieuses institutions culturelles du Portugal, Tiago
Rodrigues est comédien, dramaturge, metteur en scène
et producteur. En tant qu’auteur, il écrit des scénarios,
de la poésie, des chansons ou encore des éditoriaux
publiés dans la presse. Au cinéma, il joue sous la direction du réalisateur João Canijo dans Mal Nascida (2007).
À la télévision, il est le directeur créatif de la série culte
Zapping. Pédagogue, il est régulièrement invité à enseigner à P.A.R.T.S. (Bruxelles) ainsi qu’à l’Université d’Evora
(Portugal). Au théâtre, on le voit dans les créations du
collectif belge Tg STAN. En 2003, il crée avec Magda
Bizarro la Cie Mundo Perfeito, rapidement remarquée
pour son approche nouvelle de la dramaturgie. Sa performance By Heart, dans laquelle il invitait chaque soir sur
scène dix spectateurs à apprendre par cœur un poème
tout en délivrant au public un message essentiel sur la
puissance de la tradition orale, sur le théâtre en tant que
lieu de transmission et comme acte de résistance, a été
une sorte de « révélation ». C’est aujourd’hui un metteur
en scène présent sur les plus grandes scènes européennes.
46
Déjà montée en portugais en 2014 à Lisbonne, cette pièce lumineuse dans
laquelle le procès de Gustave Flaubert pour « attentat à la morale » sert de
point de départ à une adaptation théâtrale du chef-d’œuvre du roman français du XIXe siècle, a été créée à nouveau en français en avril 2016 au Théâtre
de la Bastille. Pour Tiago Rodrigues, avec cette reprise, « il s’agit de revisiter
Madame Bovary de l’intérieur » avec une distribution de comédiens français…
Bovary mêle les procès-verbaux des audiences du procès, la correspondance de
Flaubert et certaines séquences du roman. Plus que mise en scène, l’œuvre littéraire finit par être « convoquée » sur scène, pour un débat sur l’immunité de l’art
et les limites de la pensée légale appliquée aux utopies artistiques. Dans une
Europe en crise, une Europe dont les valeurs fondamentales sont en jeu et où les
risques de régressions civilisationnelles sont réels, il convient de se demander
jusqu’à quel point l’art peut à nouveau, comme en 1856, repousser les limites
de la tolérance, de la vie publique et de la liberté. Débat idéologique bien sûr.
Mais ce spectacle est aussi un débat de langages. L’enchevêtrement des discours
d’avocats, de la voix de l’auteur et des répliques des personnages, c’est également l’enchevêtrement du langage légal, du langage intime et du langage artistique. Emma Bovary se trouve sur le banc des accusés à côté de Flaubert, tout
comme ce dernier se trouve à côté d’elle dans ses amours clandestines.
Dans cette Babel de langues et de documents, toujours à la frontière entre vie
publique et vie privée, entre réalité et fiction, Tiago Rodrigues se lance à la
recherche de ce que Flaubert appelait lui-même « le mot juste ».
Tiago Rodrigues est un fou de
liberté. Il le prouve en s'attaquant
une fois encore à la censure avec
Bovary, brillant entrelacs du roman
de Flaubert, du procès public qu'il
suscita pour immoralité en 1857 et
de la correspondance qu'entretint
alors le romancier avec l'amour
de sa vie : Elisa Schlesinger (…)
Il a le génie de plonger au coeur
des oeuvres, de savoir en partager
l'essentiel. Ainsi sa réduction de
Madame Bovary a quelques personnages clés, joués parfois par les
mêmes comédiens, est-elle étonnamment lumineuse (…) L'exercice est
virtuose. Rodrigues parvient à faire
saisir tous les enjeux à la fois : la beauté
du roman, la fascination qu'exerce
son héroïne (Alma Palacios, toute
de grâce empêchée, de frustrations
discrètes et douloureuses), la folie
et les tourments qu'elle inspire à la
censure d'Etat comme à son créateur. Un spectacle manifeste (…)
On finit amoureux de Cette Emma
Bovary (…)
[Fabienne Pascaud]
À corps perdus Bivouac Compagnie
mardi 31 janvier 20 h
arts de la piste
Mise en scène Maryka Hassi • Assistant mise en scène Benjamin Lissardy • Scénographie Maureen Brown • Composition musicale et
interprétation Erwan Le Guen • Création costumes Aline Froux • Mâts chinois Maureen Brown, Gaëtan Dubriont, Nhât-Nam Lê, Benjamin
Lissardy • Acrobaties Charlie Marey • Trampoliniste Paul Herzfeld • Création lumière Patrick Cathala • Régie lumière Camille Furon • Régie
générale Raphaël Quillart
Équinoxe
55 mn
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 5 ans
spectacle familial
Trampoline, acrobaties sur mâts chinois atypiques,
acrobaties au sol, musique en direct, jeu, danse…
Ce tout jeune spectacle porté par sept artistes
vous convie au pied d’un vaisseau échoué / sculpture monumentale (trampoline juché à 6 mètres
de haut).
L’Équipage semble en découvrir les surprises et
autres fonctionnalités : tournette, agrès mobiles,
combinaison de mâts chinois tantôt verticaux,
obliques, mouvants, pendulaires, enchevêtrés.
Accords perdus, tableaux imagés, trouvailles circassiennes. Servie avec fougue, cette inventive aventure a été présentée en avant-première au fameux
Festival CIRCA (Auch), puis au Festival Novart de
Bordeaux, à Valladolid et Olot (Espagne), Joane
(Portugal), aux Festivals de Sibiu (Roumanie), des
Tombées de la Nuit (Rennes), des Nuits Romanes de
Meursac…
Actuellement accueilli par la Convention Internationale
de mât chinois à Anvers, le spectacle sera recréé au
Théâtre Victoria Eugenia de San Sebastián et invité
au Festival Circonova.
« Une vision du monde ; les personnages essaient de s’adapter à l’évolution de l’univers dans lequel ils
vivent tout en visant la réalisation
de leurs rêves ; toute l’histoire de
l’humanité au festival Mimos. Un
spectacle à la frontière du cirque, de
la danse et du théâtre. »
« Bivouac a côtoyé le ciel et les
étoiles. Applaudissements nourris
pour cette allégorie du monde ;
scénographie innovante d’une
compagnie qui peut désormais jouer
dans la cour des grands. »
[Christian Lemer]
47
Constellations Nick Payne
lundi 6 février 20 h 30
théâtre
Mise en scène et scénographie Arnaud Anckaert, en collaboration avec Olivier Floury et Alex Herman • Assistanat à la mise en scène Anna
Dewaele • Création lumières Martin Hennart • Création musique Benjamin Collier • Collaboration costumes Alexandra Charles assistée de
Cécile Pineau • Régie générale Olivier Floury • Construction Alex Herman • Décoration Frédérique Bertrand et Jean-Luc Caramelle • Traductrice
répétitrice en langue des signes Agathe L’Huillier
Avec Noémie Gantier (Marianne), Maxence Vandevelde (Roland)
Équinoxe
1 h 20
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Création anglaise au Royal Court de Londres 2002
Meilleure pièce 2012 du London Evening Standard
Première création en langue française
Traduction Séverine Magois 2015
L’auteur est représenté dans les pays de langue
française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris,
en accord avec Curtis Group Limited, London
Ce texte a reçu l'aide à la création
du Centre National du Théâtre
« Justesse des comédiens et une mise
en scène qui transcende l’exercice de
style. Une des perles du OFF. »
« Pièce acide et intelligente, comédiens virtuoses, variations sur un
même thème. Brillant. »
[Étienne Sorin]
[Jean-Luc Porquet]
« Rythmes intérieurs du sentiment : une délicate partition
assumée avec intériorité ; par la
comédienne surtout, appréciée en
Avignon dans le grand succès du
IN (Les Particules élémentaires).
On retrouve la même fragilité
dans le personnage qu’elle incarne
aujourd’hui. »
« Spectacle tout simplement magnifique. Acteurs qui jonglent entre
tous les états avec subtilité. »
[Emmanuelle Bouchez]
« Délicatesse dans les rapports
troublants entre deux êtres. Étrange,
inquiétante et drôle, cette pièce
de 2012 signée d’un jeune auteur
anglais. »
[Didier Méreuze]
« Une phrase peut suffire à modifier
le cours des choses ; Constellations
obéit à ce principe quasi oulipien.
Les deux comédiens font merveille
[…] qui ont le sens des nuances
infimes. »
« Très simple, presque laconique,
l’écriture évoque celle de Pinter ;
les comédiens excellent qui passent
d’un extrême à l’autre. »
[Muriel Steinmetz]
[Anaïs Heluin]
48
Hiver 2016 – Bressuire – ciel étoilé : découverte de ce duo amoureux, vibratile, écrit sous forme d’infinies variations… Pans de phrases, mots très légèrement modifiés, ou « adressés » avec une subtile variante. Ni tout à fait oulipien, ni tout à fait Bach ou Nick Cave, mais très poétique, (in)sensiblement
intrigant, puis prenant, voire haletant. Qui évite le lacrymal, arrache un
sourire, puis d’autres. Bel ouvrage…
Abeilles, cosmos, piste de danse, université, dentelles d’intonations, rien de
linéaire, « embardées de la vie ».
Tous les possibles de la relation amoureuse se déploient ; gamme de sentiments et de situations – suspens.
Marianne :
« – Tu sais pourquoi il est impossible de lécher la pointe de ses coudes ?
Elles détiennent le secret de l’immortalité ;
donc, si tu pouvais les lécher,
tu risquerais de vivre éternellement… »
UTT Cie Ariadone / Carlotta Ikeda
jeudi 9 février 20 h
danse butô
Transmission Carlotta Ikeda • Chorégraphie Ko Murobushi • Collaboratrice artistique Yumi Fujitani • Danseuse Mai Ishiwata • Musique Osamu
Goto • Lumières Éric Blosse ou José Victorien (en alternance), d’après une idée originale d’Éric Lousteau-Carrère • Régie générale Laurent Rieuf •
Régie son Kevin Grin • Diffusion Audrey Chazelle
Salle Gaston Couté / MLC Belle-Isle
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 14 ans
En regard/en écho à ce spectacle, nous vous conseillons
de découvrir aussi, les 16 et 17 mai, La Rive dans le noir,
un texte de Pascal Quignard qui accompagna Carlotta
Ikeda pour la création de Medea.
Mai Ishiwata animera un stage de butô auprès
des danseuses de l'association Kissipik d'Issoudun
(Fabienne Dupuy) les 11 et 12 février 2017.
« Le corps y est à la fois humain et
animal, minéral et végétal, obscur
et lumineux. La danse est un voyage
intérieur à travers différentes
épaisseurs de temps et d’espace.
Le maquillage blanc qui poudre le
plus souvent le corps des danseurs
de butô dessine une surface neutre,
qui abstrait le corps réel, dépersonnalise ses affects, et en fait la page
blanche où vie et mort, présence et
absence, échangent leurs densités. »
n°74
[Jean-Marc Adolphe]
« Le regard de prédateur de Mai
Ishiwata renforce cette ambiguïté
humain/animal, avec le corps pour
trait d’union. Jeune, énergique,
belle, la danseuse qui succède à
Carlotta Ikeda donne une deuxième
vie à cette pièce qui exprime, justement, un souffle vital inexorable. »
[C. Loubès]
Où l'on retrouve Mai Ishiwata, fidèle compagne de route de la chorégraphe
Cécile Loyer, vue dans Histoires vraies en novembre 2015 salle Gaston Couté
aux côtés d'un couple d'hindous et de Steven Hervouet, et active meneuse
d'ateliers danse dans le cadre d'Archipel 2016 aux quatre coins du département ! La voici cette fois dans ce solo transmis par Carlotta Ikeda elle-même
quelques mois avant son décès en septembre 2014.
Créé en 1981 par Ko Murobushi pour Carlotta Ikeda, UTT est une pièce emblématique qui a participé à faire connaître l'art du butô en Europe et tout particulièrement en France. Cette pièce, d'une beauté troublante, livre un portrait
intemporel de femmes à diverses étapes de leur vie, réincarnées dans le corps
de cette danseuse d'aujourd'hui, magnifique Mai d'une extrême sensibilité.
« UTT est un voyage, l’itinéraire d’une femme de la vie à la mort, ou peut-être de la
mort à la naissance. UTT est un cri, une onomatopée, comme si on recevait un coup
brutal dans le ventre. »
[Carlotta Ikeda]
« De son visage parfois grotesque
et parfois doux, elle fait le miroir
de ses émotions. Le butô a ceci de
fascinant qu’il permet de passer
d’une humeur à une autre. UTT est
également un exercice de concentration qui révèle ici une magnifique soliste. Le public ne s’y est pas
trompé, qui a fait un triomphe à
Mai Ishiwata. »
[Philippe Noisette
pour le Festival
Le temps d'aimer (Biarritz)]
« Mai Ishiwata se joue des codes
butô qu’elle transfigure comme
Carlotta Ikeda les transcendait,
somptueuse dans cette exigence qui
ne cède pas aux compromis. C’est
d’une émotion qui vous terrasse,
vous arrache, par sa vérité. Le butô
atteint ici quelque chose d’indicible
qui bouleverse parce qu’il touche
au mystère de la vie, aux arcanes
inconscients et collectifs. Tout l’art
de Carlotta Ikeda était justement
d’atteindre ça, cette vérité fragile et
fragmentée qui ne pouvait que vous
renverser net. »
[Denis Sanglard]
49
Celui qui tombe Yoann Bourgeois
lundi 27 février 20 h 30 – mardi 28 février 20 h
arts de la piste
Centre chorégraphique national de Grenoble Conception, mise en scène et scénographie Yoann Bourgeois assisté de Marie Fonte • Lumière
Adèle Grépinet • Son Antoine Garry • Costumes Ginette • Réalisation scénographie Nicolas Picot, Pierre Robelin et Cénic Constructions
Avec Mathieu Bleton, Julien Cramillet, Marie Fonte, Dimitri Jourde en alternance avec Jean-Baptiste André, Elise Legros et Vania Vaneau en alternance
avec Francesca Ziviani
Équinoxe
1 h 10
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 8 ans
Après nous avoir « enchantés » avec ses variations pour acrobate-danseuse et
pianiste (L’Art de la fugue sur la musique de Bach présenté à Équinoxe en
2014), retour attendu de Yoann Bourgeois et de son poème visuel qui vole
de capitales en capitales. Nous sommes heureux qu’ils et elles, six artistes,
se posent ici deux soirs…
Un de nos coups de cœur…
« Avec quelques complices, joueurs au plateau, nous construisons des dispositifs
physiques permettant de faire émerger des situations théâtrales. Ces dispositifs
physiques mettent en jeu des forces physiques fondamentales (l’équilibre, la suspension, la gravité, la force centrifuge) et deviennent par là des supports de jeu et d’interprétations multiples, des sources de polysémies autour de la déformation d’une
image. »
[Yoann Bourgeois]
spectacle familial
« L’art vivant a une responsabilité éthique d’ordre existentialiste. C’est un combat
qu’on n’a jamais fini de mener qui dit cette joie simple d’être au monde et de faire.
[…]
La précipitation s’installe partout, le rendement. Nous nous jouons de cela.
Nous nous battons avec cela pour rire, nous cherchons la limite.
Le spectacle est injustifiable, c’est sa beauté. Il est une perte. Il ne produit rien.
Il affirme cela avec sa voix pauvre. Il est cet émerveillement toujours renouvelé
de "venir voir", pour remettre à l’épreuve sa manière de voir.
Il y a un pacte implicite et tacite entre l’acteur et le spectateur :
"ça" se passera entre eux.
Grâce à eux. Grâce à cet espace par eux maintenu vacant, cet entre-eux vide,
pour que quelque chose toujours puisse continuer d’advenir. […]
L’art vivant est l’affirmation d’une paix entre les hommes.
Il est de notre responsabilité de maintenir ce pacte.
Tant que l’art pourra continuer à se réinventer ici, une paix subsistera et préservera
des arrogances.
Le vivant, c’est ce dont on ne finit jamais de faire le tour. »
[Yoann Bourgeois]
« Une bête sur le plateau du Théâtre
de la Ville à Paris : elle pèse près de
deux tonnes, se cabre et s’affale,
se plie et se contorsionne, s’envole
même. […] C’est un agrès-décor à
valeur métaphorique ; Celui qui
tombe tatoue la mémoire du spectateur, avec ce sens du mystère et de
l’atmosphère. »
[Rosita Boisseau]
50
« Une communauté humaine
solidaire et si fragile pourtant…
Six acrobates danseurs sont le
jouet d’un parquet qui tangue et
chavire. Elle est déjà là, imposante
et légère à la fois, cette plateforme
suspendue qui craque de tout son
bois blond, à la moindre oscillation ; un tel objet énorme de 6
mètres sur 6 […] pour un sextuor
de trois filles et trois garçons. […]
Tectonique des plaques, plancher
volant. Ce sont des femmes et des
hommes comme nous, habillés
de jupes et de pantalons de tous
les jours. Aux premiers (doux)
changements de plan, leur corps
s’adapte et retrouve sa stabilité au
gré d’une ronde chorégraphique où
ils s’appuient les uns sur les autres,
avant de tenter à nouveau l’aventure en solitaire. Belle métaphore
d’une communauté humaine qui
se serre les coudes dans une nature
hostile ! […] Superbes images de
corps penchés, volant à la perpendiculaire, au bord de lâcher, avant de
finir couchés, tels les pauvres hères
du Radeau de la Méduse. »
[Emmanuelle Bouchez]
« Six compagnons jetés dans une
aventure sans pareille ; ils n’ont pas
d’accessoires, pas d’armes, ils sont
simplement là. Tout en souplesse,
en audace, en vaillance. C’est peu
dire qu’il en faut. On le sent dès
qu’ils apparaissent, descendant des
cintres sur un plateau taillé dans le
bois massif. Aladin ne se serait pas
risqué sur pareil tapis volant. Eux
s’y dressent ; l’image est fascinante.
Le plateau dit les guerres simples
et vertigineuses de n’importe quelle
vie dès lors qu’il s’agit simplement
de se tenir debout et de marcher.
D’exister, en un mot. Aussi épais
et solide soit-il, un sol obéit aux
pieds, mais s’y dérobe tout aussi
facilement. […] Hautement spectaculaire ! »
[Ariane Bavelier]
Melancholia Europea
Une enquête démocratique
vendredi 3 mars 20 h 30
théâtre
Écriture et mise en scène Bérangère Jannelle • Scénographie Alban Ho Van •
Lumière Christian Dubet • Création musicale Jean-Damien Ratel •
Direction technique Marc Labourguigne • Avec Noémie Carcaud,Pierre-Félix Gravière,Sophie Neveu,Rodolphe Poulain,Bachir Tlili et Jean-Damien Ratel •
Administration, production et diffusion La Magnanerie
Équinoxe
durée non connue
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Coprodution Équinoxe
Création en janvier 2017 à la MC2 Grenoble
À partir des oeuvres de Hannah Arendt,
Walter Benjamin, Gilles Deleuze, Pier Paolo Pasolini,
Robert O. Paxton, Jacques Rancière, Paul Celan,
et des documents intimes d’Albert Speer,
Marga et Heinrich Himmler
« L'homme se tient sur une brèche,
dans l'intervalle entre le passé révolu
et l'avenir inconnaissable.
Chaque génération nouvelle,
chaque homme nouveau,
doit redécouvrir laborieusement
l'activité de pensée pour se mouvoir
dans la brèche. »
[Hannah Arendt]
Dans un théâtre transformé en salle d'archives contemporaine, cinq comédiens chercheurs se penchent sur le malaise de notre époque et explorent le
concept de banalité du mal imaginé par Hannah Arendt. Ils enquêtent alors
sur les grands dignitaires de régimes fascistes aux personnalités apparemment les plus « normales » (Himmler, Speer et Bousquet notamment). Laissant
de côté les archives « officielles » de l’histoire du IIIe Reich, ils plongent dans
la vie quotidienne et intime de petits bourgeois pragmatiques.
Ils se confrontent alors au fossé abyssal entre des vies privés doucereuses, qui
prêchent le bonheur familial et la respectabilité, et des actes politiques d’une
violence extrême. La mentalité petite-bourgeoise domine : tout est normal, les
affaires sont les affaires, la « politique n’existe pas » (dixit Speer), on doit «
éviter le pire », « on n’a pas le choix », la routine doit continuer. Les comédiens
retrouvent ces fantômes dans leur propre actualité.
Ce qu’on observe ? Des séries d’impostures banalisées qui usurpent le sens des
mots : les « opinions » se substituent aux exigences de la pensée, le « peuple
éternel » au peuple en devenir, la « liberté privée » à la « liberté publique », les
« individus » aux « personnes », le « divertissement » à la « culture », l’« idéologie
en kit » à la « pensée ». Tout converge vers la négation de l’autre.
Ce qui ressort de cette enquête ? Les liens entre le fascisme d’hier et d’aujourd’hui, le vide du langage et la paresse de la pensée dans laquelle se loge et
prolifère la « banalité du mal ».
En complicité avec le public pris à témoin de cette recherche, les comédiens
fabriquent théâtralement une histoire au présent, allant du plus intime au plus
spectaculaire, activant en permanence les liens avec l’actualité à l’aide de leurs
investigations dans les arcanes d’internet mités de publicité, de pop-up et de
fishings qui interrogent sur le contrôle de nos vies… Cherchant à comprendre,
ils se mettent à la place de l’autre et sèment un trouble fécond entre les époques
qui interpelle chacun dans notre société. D’où la possibilité de construire
ensemble une démocratie sensible. Penser devient la responsabilité de chacun
et de tous, le théâtre peut nous y aider.
La coproduction et l'accueil de ce spectacle de Bérangère Jannelle vont clore le
cycle d'association entre la metteure en scène, La Ricotta et la Scène nationale
de Châteauroux (2012-2017 ; période durant laquelle auront été créés les projets
66 Gallery, La Belle Étoile, Twelfth Night, Remake 1 et 2, Z comme Zigzag, Le Petit Z ;
auparavant nous vous aurons également présenté : Amor ! ou les Cid, Amphytrion,
Vivre dans le feu.
Le projet Melancholia Europea s’inscrit dans le mouvement des spectacles de
« grand plateau » de Bérangère Jannelle et prend sa place dans un cycle consacré
à la philosophie politique au théâtre.
52
Tailleur pour dames lundi 6 mars 20 h 30 – mardi 7 mars 20 h
Georges Feydeau
théâtre
Mise en scène Cédric Gourmelon • Scénographie, accessoires Mathieu Lorry-Dupuy • Lumière Marie-Christine Soma • Son Vincent Hursin •
Costumes Cidalia Da Costa • Accessoires, régie plateau Antoine Hordé • Maquillage, coiffures Catherine Bloquère • Régie générale Nicolas
Barrot • Régie lumière Éric Corlay • Construction des décors Les Ateliers du Moulin du Roc
Avec Gaël Baron (Bassinet), Guillaume Cantillon (Aubin), Laure Catherin (Yvonne), Vincent Dissez (Moulineaux), Mélanie Leray (Rosa), Marie Payen
(Suzanne), Anne De Queiroz (Pomponnette, Mme d’Herblay), Christophe Ratandra (Étienne), Hélène Schwaller (Mme Aigreville)
Équinoxe
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Cédric Gourmelon
Né en 1974, il vit à Paris. Metteur en scène associé
au Quartz – Scène nationale de Brest de 2004 à 2007
et à La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc
de 2011 à 2013. Il entretient un rapport privilégié
avec l’œuvre de Genet dont il a déjà monté quatre
textes et créera bientôt Haute surveillance et Les
Paravents. Il s’est également intéressé à Sénèque,
Rainer Maria Rilke, Léo Ferré, Fernando Pessoa,
Christopher Marlowe, Jean-Luc Lagarce, Wolfgang
Borchert. Lauréat du programme Hors-les-murs
de l’Institut Français, il a séjourné à New York en
2013 pour la création de Au bord du gouffre à partir
de l’œuvre littéraire du plasticien américain David
Wojnarowicz.
Fin 2016 il créera et présentera, au Maroc puis en
France, Le Déterreur, d'après l’œuvre éponyme de
Mohammed Khair-Eddine.
Neuf comédiens et comédiennes, épatant(e)s, s’adonnent follement à cet
« exercice de style » ; c’est généreux, puissant, précis. Un pur divertissement au rythme effréné, œuvre de jeunesse (23 ans), où se met en place la
fameuse horlogerie (mécanique implacable, au service du rire) d’un Feydeau
« insaisissable » et à facettes : fils caché de Napoléon… ou du duc de Morny ?
Passionné par l’expressionnisme en peinture, besogneux puis fortuné, s’adonnant à la drogue ; endetté, séparé, on le retrouve locataire hébété plusieurs
années durant à l’hôtel… Terminus, face à la gare Saint-Lazare. Interné deux
années, il meurt de la syphilis…
Une folle comédie taillée pour le rire
Le docteur Moulineaux a découché ! Au petit matin, sa jeune épouse attend de lui
quelques explications. Le voici embarqué dans un long tissu de mensonges qu’il
va coudre et découdre pour sa femme, sa belle-mère, le mari de sa maîtresse,
l’amante de celui-ci… Quiproquos et malentendus emportent Moulineaux dans
un tourbillon d’événements qu’il va tenter de maîtriser tant bien que mal…
Dans cette pièce de jeunesse, son premier succès, Feydeau règle la mécanique diabolique de son écriture au service de situations absurdes et irrésistiblement drôles. Du
pur divertissement dont s’emparent Cédric Gourmelon et sa troupe de neuf acteurs
dans un hommage à Louis de Funès, et aux décors de ses films au design excessif et
coloré du début des années 1970. Une course menée à bout de souffle, tableau de
nos gesticulations désespérées pour paraître ce que l’on n’est pas.
« – Dites-moi, qu’est-ce que vous faites à ma femme ?
– Moi ?… Rien. C’est-à-dire si… ! une… polonaise… en tulle…
avec des bouillonnés… en fourrure, ornés de jais… sur le pantalon. »
53
Linx • Fresu • Wissels
Heartland / The Whistleblowers
jeudi 16 mars 20 h 30
jazz vocal
David Linx voix • Paolo Fresu trompette • Diederik Wissels piano • Christophe Wallemme contrebasse, basse • Helge Andreas Norbakken batterie,
percussion
Équinoxe
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
www.colore.fr
www.jmp.fr
Discographie :
•T
he Whistleblowers – 2015 – Bonsaï / Tŭk
Music / Harmonia Mundi
- Heartland – 2001 – Label Emarcy/Universal
« On n’en revient pas des trouvailles
sonores qu’ils ont dénichées pour ce
nouvel opus qui nous embarque dans
un élan de conteur d’histoires. Rien
de flashy ou d’ostentatoire : que du
frais et du juste, qui revitalise l’art de
l’arrangement pour petite formation.
On en reste ébloui ! »
« Linx, Wissels, Fresu, trois magnifiques
solistes et trois compositeurs qui se
sont répartis l’écriture des morceaux.
La richesse de l’assemblage ou la musicalité de David Linx convaincront de
l’immensité artistique qui habite The
Whistleblowers. »
[Florent Servia]
[Thierry Quénum]
54
Le magnifique The Whistleblowers (Les lanceurs d'alerte) succède au premier
opus Heartland publié voilà plus de quinze ans et dirigé par trois étoiles du
jazz européen.
La complicité de ces trois artistes les conduit à partager les compositions,
toujours sur le fil de la sensibilité et de l’élégance, pour accompagner les
mots de David Linx.
C’est un disque d'artistes libres et en pleine maturité, galvanisés par l'enjeu
du plaisir et de l'inventivité à renouveler. Un répertoire qui à la fois rappelle
quelques fondamentaux (mélodie, lyrisme et coolitude, vocabulaire et articulation) et s'amuse à nous surprendre !
David Linx, de retour à Équinoxe, est un immense chanteur qui porte la musique
à son point d’extase. Comme si, pour lui, le chant était affaire de partage et
d’ouverture. Entier. Engagé.
Paolo Fresu illumine le propos comme s’il s’agissait d’une autre voix parfois
caressante ou parfois transperçant l’espace. Pour Diederik Wissels, chacune
de ses notes doit s’entendre comme l’exemple même de l’intelligence de l’accompagnateur, essentiel et génial à la fois. Le tout est porté par le groove irrésistible d'une batterie caméléon, en osmose avec la contrebasse chantante de
Christophe Wallemme.
Paolo Fresu, David Linx et Diederik Wissels se sont croisés à de multiples reprises,
du festival de Berchidda, la ville natale du trompettiste sarde, en 1990 au Jazz à
Liège de 1999, en quintet avec Enzo Pietropaoli (contrebasse) et Roberto Gatto,
le batteur aux pieds nus. En 2001, ils se retrouvaient réunis pour Heartland.
Réparer les vivants
d’après le roman de Maylis de Kerangal
mardi 21 mars 20 h 30 – mercredi 22 mars 20 h
théâtre
Adaptation, mise en scène et jeu Emmanuel Noblet • Direction d’acteur et collaboration artistique Benjamin Guillard • Éclairagiste et vidéaste
Arno Veyrat • Créateur son Sébastien Trouvé • Designer sonore Cristián Sotomayor
Avec les voix de Alix Poisson, Vincent Garanger, Benjamin Guillard, Constance Dollé, Stéphane Facco, Évelyne Pelerin, Anthony Poupard, Olivier
Saladin, Hélène Viviès
Équinoxe
1 h 25
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Création Festival d’Avignon 2015
La Condition des Soies
Texte édité chez Verticales et Folio Gallimard
« Voïnitsev :
– Que faire Nikolaï ?
Trilezki :
–E
nterrer les morts
et réparer les vivants. »
[Tchekhov, Platonov]
« Parents, infirmières, chirurgiens… le comédien joue tous les
rôles, sur un tempo d’enfer. On
avait beaucoup aimé ce romancoup de poing, prix du "Roman
des étudiants". Dans ce roman
généreux sans pathos, humain
sans mièvrerie, une galerie de
personnages magnifiques tenait
la rampe. Comme au théâtre déjà.
[…] Remarquablement adaptée,
elle n’a rien perdu ici de sa vitalité.
L’acteur a saisi le nerf du texte, dont
il incarne dans un tempo d’enfer les
nombreuses stations et figures, tel
un athlétique chemin de croix vers
la résurrection. »
[Fabienne Pascaud]
« Une heure magistrale qui met
en lumière ce comédien que l’on
apprécie depuis longtemps et qui
est enfin dans la lumière de son
talent profond, seul en scène, et
seul responsable de ce moment
magistral et bouleversant, tendu,
tenu, pudique et en tous points
remarquable. C’est subtil et beau.
Il n’imite pas. Il va au cœur, si l’on
ose dire. Il est virtuose. Il change de
personnage, de ton, d’intonation.
Mais il n’imite pas. C’est absolument remarquable. Un grand comédien qui illumine l’écriture. Moment
époustouflant et bouleversant de
théâtre. »
[Armelle Héliot]
« Dans le public, certains lecteurs
avouent avoir hésité à venir, de peur
de voir leur représentation mentale
du récit réduite à néant. Après la
pièce, ils disent leur émotion et leur
contentement. Il faut dire qu’Emmanuel Noblet a tout fait pour préserver
la magie du livre. Le succès de la pièce
doit beaucoup au charisme du comédien : son charme, sa simplicité, la
justesse et la pudeur de son jeu. »
« Avec délicatesse, la pièce, comme
avant elle le roman, débat dans
l’intimité de décisions vitales. […]
Réparer les vivants émeut aux
larmes. »
[Didier Méreuze]
« Emmanuel Noblet restitue à
merveille le rythme haletant du
roman et l’écriture profondément
humaine. Un spectacle élégant et
bouleversant. »
« Grand coup de cœur du Festival.
Qu’elle est fragile la membrane
qui sépare la vie de la mort. Jeu
très délicat, étrange poésie, images
projetées, musique, tout est d’une
justesse parfaite. »
[Fabienne Darge]
« Seul en scène polyphonique qui
restitue l’intelligence clinique du
texte. Jeune comédien prodigieux. »
[Clémentine Gallot]
– Emmanuel Noblet, solaire, que vous vîtes à Équinoxe dans Le Bourgeois
gentilhomme version Catherine Hiegel / François Morel.
– Benjamin Guillard à la direction d’acteur, que vous vîtes dans Paroles gelées
et qui mit en scène La fin du monde est pour dimanche du même François
Morel.
– Bouleversant…
– À Châteauroux après le Théâtre du Rond-Point à Paris, un mois durant.
Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque, ou comment le
cœur de Simon, 19 ans, peut remplacer celui de Claire, 50 ans, au terme d’une
course contre la montre captivante. Toute une chaîne humaine pulsée durant
24 heures pour réaliser cette prouesse de la médecine moderne. Une aventure
intime et collective autour d’un organe symbole de la vie et lieu de toutes les
émotions.
55
Rain Anne Teresa De Keersmaeker / Rosas
samedi 25 mars 20 h 30
danse
Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker pour 10 danseurs • Musique Steve Reich (Music for 18 Musicians) • Scénographie et lumières
Jan Versweyveld • Costumes Dries Van Noten
Équinoxe
1 h 10
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 12 ans
http://www.rosas.be/fr
Première mondiale
De Munt / La Monnaie Brussels, 10 janvier 2001
« De l’oxygène pour
ses yeux, ses pieds,
ses mains,
de l’oxygène
pour tout son corps
qui court avec légèreté,
véritable feu follet. »
Anne Teresa De Keersmaeker, figure majeure de la scène chorégraphique,
signe une pièce d'une rare intensité et d'un raffinement épuré. Hypnotique et
élégante, Rain demeure jusqu’à présent l’un de ses plus considérables succès
(après Rosas danst Rosas à Équinoxe en février 2012).
Écrite par le compositeur new-yorkais Steve Reich, Music for 18 Musicians
marquait en 1976 un tournant de la musique minimaliste qui s’ouvrait alors
sur une musique scintillante. C'est cette partition que choisit Anne Teresa De
Keersmaeker en 2001, avec sa pulsation ultrarapide, voluptueuse dans son
harmonie, et dominée par la figure liquide et aérienne de la « vague » : de
longues poussées instrumentales calées sur le rythme du souffle humain. Le
spectateur est saisi par cette sorte de folie du mouvement, marée ou incendie,
qui passe de corps en corps sans jamais s’arrêter sur quiconque.
« C'est une pièce clé dans le trajet musical de Steve Reich et aussi dans mon trajet.
Rain, c'est tout un travail que j'ai fait pendant des années sur la musique répétitive,
sur le contrepoint, sur le fait de rendre le maximum avec un minimum de vocabulaire, sur l'organisation spatiale avec des trames sous-jacentes géométriques. Rain
est physiquement et techniquement très difficile et fait appel à d'autres techniques
que celles auxquelles sont habitués les danseurs de l'Opéra de Paris. Il y a tout un
travail au sol, un travail sur la chute, tout un travail d'auto-organisation qui n'est
pas habituel dans l'écriture de la danse. Depuis toujours, la musique a été mon
premier partenaire, la source de mes créations. Celle de Steve Reich est pour moi une
vraie invitation à la danse. Quand la musique et la danse vont ensemble, je crois que
c'est une des choses les plus naturelles et les plus belles qui existent. On peut danser
ensemble, on peut danser tout seul. La danse est une façon de penser, car par la
danse on est capable de rendre concrètes les idées les plus abstraites. Elle nous permet
de révéler ce qu'on ne peut pas nommer ou dire, et dans ce sens-là, je crois qu'elle
fait partie d'une danse beaucoup plus large, qui n'a pas de fin ni de début et qui est
comme un reflet de l'infini. »
Interview d’Anne Teresa De Keersmaeker
à l'occasion de la transmission de la pièce
aux danseurs de l'Opéra de Paris en 2011.
[Kirsty Gunn]
« Au Théâtre de la Ville, à Paris,
jamais on n'a vu un tel sens du
compas, des rosaces et des entrelacs
sur un plateau, il y avait le choc
du premier jet, l'aveuglement de
l'élan. La dépense physique de Rain,
qui emprunte son titre à un livre
superbe et douloureux de l'écrivaine
néo-zélandaise Kirsty Gunn sur le
thème de l'enfance et de la mort, a
trouvé une traduction d'une infinie
subtilité dans la garde-robe signée
Dries Van Noten. La gestuelle, riche,
mouvante, multidirectionnelle, fait
miroiter à toute allure les facettes
d'un paysage imprévisible. Sans
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cesse diffracté, le mouvement est
relancé d'un corps à l'autre en
autant de ricochets. Entre les sauts
groupés et les passages au sol,
on reconnaît la manière légère et
bondissante de la chorégraphe, sa
façon de glisser les pas, de les tordre
aussi d'un coup de hanche comme
saisie par un accès d'humeur.
La féminité selon Anne Teresa De
Keersmaeker balance à droite, à
gauche, fait tourner girouette le
corps en changeant de gestes à tout
vent. »
[Rosita Boisseau]
« Rain est un choc esthétique et
émotionnel. Elle s'affirme comme
une pièce solide, pur exercice d'écriture. Entourés par un demi-cercle
de cordes blanches, les danseurs
ripostent à l'insistance bondissante
de la musique par des tourbillons,
des courses, des traversées de
plateau. Ils créent une incroyable
chambre d'écho et opèrent une
traduction polyphonique magique
des sons. À voir et revoir. »
[Rosita Boisseau]
« Écrite à partir d’une seule phrase
personnelle et féminine, contredite par une phrase masculine, la
pièce se développe en variations, en
canons, en miroirs. Tressée, tricotée,
dentelée, elle part d’une simple
marche et trouve mille façons de
rebondir. Emportée par les vagues
musicales, répondant parfois à
chaque note comme si chaque
danseur était instrumentiste, Rain
est hypnotique alors même qu’on
s’attache à chaque détail : des
élans verticaux, des spirales, des
causes communes sur une même
ligne, des échappées belles solitaires, des trios masculins qui font
leur poids. Ça baigne, pourrait-on
dire, et ça surfe sur la musique,
dans la musique. Rien n’est jamais
lisible au même endroit, tout bouge
constamment, tout est un nouveau
point de vue. La musique fait du
bouche-à-bouche avec la danse
comme les danseurs entre eux. Les
femmes, pour ne pas sombrer, sont
littéralement tirées par le haut par
la partition, les hommes plongent
pour mieux refaire surface. Le
spectateur est emporté, suspendu à
chaque geste, crawlant lui aussi sur
les vagues musicales, respirant avec
les voix et les instruments à vent. Il
peut bien pleuvoir sur la surface de
l’eau, on nage dans le bonheur. »
[Marie-Christine Vernay]
Ça ira (1) Fin de Louis
Joël Pommerat
mercredi 29 et jeudi 30 mars 19 h
théâtre
Scénographie et lumière Éric Soyer • Costumes et recherches visuelles Isabelle Deffin • Son François Leymarie • Dramaturgie Marion Boudier •
Collaboration artistique Philippe Carbonneaux et Marie Piemontese • Direction technique Emmanuel Abate • Production Compagnie Louis Brouillard
Avec Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon, Yannick Choirat, Éric Feldman, Philippe Frécon, Yvain Juillard, Anthony Moreau, Ruth Olaizola, Gérard Potier,
Anne Rotger, David Sighicelli, Maxime Tshibangu, Simon Verjans, Bogdan Zamfir
Équinoxe
• partie 1 : 1 h 35
• pause : 10 mn
• partie 2 : 1 h 25
• pause : 10 mn
• partie 3 : 55 mn
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Spectacle Nommé aux Molières 2016 :
­– Molière du Théâtre public
­– Molière de l'auteur francophone vivant
­– Molière du metteur en scène d'un spectacle
.de Théâtre public
« L’un des défis du spectacle est de
faire palpiter des idées. Montrer
que dans toute révolution, la vie
n’existe plus, l’être est entièrement
tendu vers l’espérance du changement possible. »
« C’est à la fois mystérieusement
envoûtant et pédagogique, violent
et tendre, fascinant et terrifiant.
Un spectacle de service public pour
mieux comprendre notre héritage
commun, mieux le partager, le
digérer, le transcender. »
[Anne Diatkine]
[Fabienne Pascaud]
« C’est la Révolution dans un temps
qui est à la fois le sien et le nôtre,
ou un temps proche du nôtre. Joël
Pommerat a réussi à inventer ici
une sorte de temps "anhistorique".
Les événements sont à la fois
montrés tels qu’ils se sont passés,
depuis la crise financière et fiscale
de 1787, qui a tout déclenché,
jusqu’au printemps 1791 et la tentative de fuite du couple royal. Mais
ils sont présentés comme s’ils se
passaient maintenant. »
[Fabienne Darge]
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« Le metteur en scène, passé maître
dans l'art d'explorer l'intime,
prouve qu'il est aussi à l'aise
dans les grandes gestes épiques.
Rarement le théâtre nous a dit
aussi bien le monde, notre Histoire
et notre présent... »
[Philippe Chevilley]
Ça ira (1) Fin de Louis est une fiction politique contemporaine inspirée du
processus révolutionnaire de 1789. Qu'est-ce qui pousse des hommes à
renverser le pouvoir ? Quels nouveaux rapports instaurer entre l’homme et
la société ? Entre les citoyens et leurs représentants ?
Entre fiction et réalité, Ça ira (1) Fin de Louis raconte cette lutte pour la
démocratie.
Joël Pommerat et sa Compagnie Louis Brouillard ont déjà été accueillis à
plusieurs reprises à Équinoxe : en novembre 2009 (Je tremble 1 et 2), en mai 2011
(Les Marchands et Pinocchio), puis en mai 2013 (La Grande et Fabuleuse Histoire du
commerce).
On plonge dans le spectacle lorsque le Premier ministre annonce au Conseil du
roi que le royaume de France est virtuellement en faillite, écrasé sous le poids
de la dette... puis on est illico entraîné dans le tumulte du serment du Jeu de
paume... bientôt la canonnade gronde à l'extérieur du théâtre, tandis que les
députés peinent à rédiger la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen,
discutant sans fin chaque virgule, chaque cédille... En pleine insurrection, le
roi reçoit une délégation de Parisiennes : après un bref exposé des griefs et des
revendications, la visite tourne au concours de selfies avec le monarque...
À chaque scène, Pommerat insuffle une extraordinaire vitalité dans son spectacle. Il nous rend cette histoire si proche et si vraie qu'on voudrait pouvoir la
montrer à tous. On ressort bouleversé par tant de maîtrise et d'intelligence,
revigoré par l'ardeur révolutionnaire déployée par cette équipe...
Le dispositif du spectacle est immersif : le public devient une partie de l'Assemblée, comme pour lui permettre d'éprouver l'énergie du débat, parfois même
l'inconfort et la tension de ces prises de parole cacophoniques...
Les personnages incarnent une variété de positionnements dans différents
groupes : le roi et son entourage, les députés, les Parisiens. Ils sont représentés
dans des lieux de débat, de réunion : la résidence royale, l'Assemblée à Versailles,
l'hôtel de ville et les assemblées de quartier à Paris.
Pas de manichéisme (le point de vue du monarque est exposé), pas d'héroïsation des figures révolutionnaires (les Robespierre, Danton ou Marat ne sont pas
incarnés), pas de reconstitution historique (mais la recréation d'un temps passé/
présent). Comme l'explique Joël Pommerat, « je ne cherche pas à être fidèle à une
époque mais à des événements, à un processus ».
La Révolution française au théâtre, c'est une vieille histoire : La Mort de Danton
de Georg Büchner (1835), le Marat-Sade de Peter Weiss (1963), le diptyque 17891793 mis en scène par le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine (au début des
années 1970), Notre terreur, le spectacle du collectif d'ores et déjà (2009), sont
autant de tentatives qui témoignent de la permanence du désir des gens de
théâtre de représenter/raconter/interpréter ce moment historique.
Le Syndrome de Cassandre
Cie L’Absente Solo de clown et magie pour adultes
mercredi 5 avril 20 h – jeudi 6 avril 20 h 30
clown magie
Écriture, interprétation, conception magie Yann Frisch • Co-écriture, conception magie Raphaël Navarro • Dramaturgie Valentine Losseau •
Création lumière Elsa Revol • Regard extérieur clown Johan Lescop • Régie générale Yannick Briand • Régie plateau Claire Jouët-Pastré,
Zoé Bouchicot • Scénographie, costumes Claire Jouët-Pastré • Construction marionnette Johanna Elhert • Construction Bernard Painchault
Équinoxe
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 14 ans
« En clown décati, l’acteur-magicien évoque la fragilité humaine.
[…] Un OTNI (objet théâtral non
identifié) qui est une pépite, avec
tout ce qu’il faut pour devenir un
spectacle "culte", comme on dit.
Drôle, méchant et grinçant juste
ce qu’il faut, poétique, absurde et
libre. […] C’est un auguste décati,
un clodo-clown qui évoque le
Michel Simon de Boudu sauvé des
eaux – et l’on n’évoque pas le film
de Renoir par hasard. Il y a aussi
chez lui quelque chose du chanteur
Philippe Katerine, la même légèreté
à aller débusquer une absurdité,
un poil inquiétant dans le cours le
plus quotidien de l’existence. […]
De quoi ça parle ? Comme chez
tous les grands clowns, de la vie, de
la mort et de la fragilité humaine.
Mieux vaut en rire. Mais sans
illusions. […] On conseillera particulièrement son Syndrome aux
adolescents – les vrais et ceux qui le
sont restés –, que le côté grinçant et
le jeu avec le gore ne pourront que
réjouir. »
[Fabienne Darge]
« Le champion du monde de closeup grimé en clown flippant instaure
un climat équivoque au Théâtre du
Rond-Point, assez éberlué par sa
performance, on pourrait bien dire
qu’il faut le voir pour le croire. Cet
authentique cador réussit l’alliage
du théâtre et de la magie, et possède
la trempe d’un comédien éprouvé. »
[Gilles Renault]
60
« Il attend debout sur le plateau
plongé dans la pénombre. Un
chapeau cabossé sur des cheveux
moussus, un grand manteau
informe, un nez énorme, il va et
vient. […] Yann Frisch est un clown
sombre, dérangeant, qui commence
par jouer avec le feu… C’est un as
de la magie qui multiplie les effets
mine de rien, cultive le mauvais
goût jusqu’à l’atroce. On rit. On rit
beaucoup et souvent jaune. »
[Armelle Héliot]
« Beaucoup de talent et de dextérité ;
méandres de l'âme. Les spectateurs
sont ballotés entre réalité et fiction,
entre un monde magique dans
lequel le clown évolue avec aisance
et dont il tente, avec bienveillance,
de donner les clés et les terribles
affres de l'existence dont il force
volontairement le trait, jusqu'à nous
déstabiliser et nous faire douter de
notre légitimité à rire de tout.»
Où l'on retrouve un compagnon de route de Raphaël Navarro (Cie 14:20, dont
vous vîtes le travail dans l'Abbatiale de Noirlac en septembre dernier via le
danseur Aragorn Boulanger).
Voici une étrange rencontre, un face à face dont on croit avoir cerné les
contours, mais qui va vous égarer… Puisqu'il ne s'agit pas d'un humain
déguisé en clown, mais bel et bien d'un clown, un vrai, né comme tel, depuis
toujours… À la suite de Bonaventure Gacon et de Ludor Citrik, une découverte,
qui nous a remués.
« Peu à peu, nous nous sommes approprié l’amour. »
Le clown est une créature qui n’existe pas, mais qui cherche une légitimité dans
le regard de l’autre, qu’il est condamné à ne jamais trouver.
Drôle et tragique à la fois, le clown est pourtant là, bien campé dans son univers,
face aux spectateurs, sûrs de rire grâce à lui, avec lui et de lui.
Dans sa logique de clown, tout cela est bien réel. Il voudrait qu’on le croie,
mais... pouvons-nous le croire ?
Cassandre est une déesse qui avait reçu d’Apollon le don de prédire l’avenir,
mais, se refusant à lui, le dieu décréta que ses prédictions ne seraient pas crues.
Yann Frisch imagine un clown partageant cette même tragédie. Mangeur compulsif de bananes, ce personnage un brin fou, un brin enfant, un brin clochard,
nous entraîne dans un spectacle sensible, bouleversant et magique.
À bien y réfléchir, et puisque vous soulevez la question,
il faudra quand même trouver un titre un peu plus percutant
Cie 26000 Couverts
mardi 25 avril 20 h 30
théâtre
Mise en scène Philippe Nicolle assisté de Sarah Douhaire • Écriture collective sous la direction de Philippe Nicolle avec l’extraordinaire
collaboration de Gabor Rassov • Création musicale Aymeric Descharrières, Erwan Laurent • Technique Hervé Dilé, Michel Mugnier, Laurence
Rossignol • Construction Michel Mugnier • Création costumes Laurence Rossignol avec Camille Perreau et Sigolène Petey • Création lumières
Hervé Dilé • Postiches Céline Mougel • Coordination compagnie Lise Le Joncour • Administration Marie-Violaine Masson assistée de Catherine
Euvrard • Diffusion / Production Claire Lacroix
Interprétation Kamel Abdessadok, Christophe Arnulf, Aymeric Descharrières, Servane Deschamps, Pierre Dumur, Olivier Dureuil, Anne-Gaëlle
Jourdain, Erwan Laurent, Michel Mugnier, Florence Nicolle, Philippe Nicolle, Laurence Rossignol
Équinoxe
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Dix comédiens débridés, garçons et filles, au sortir d’une résidence de création, dans une restitution sincère et foutraque ; ce soir « passage obligé »,
il faut (se) livrer trouvailles et tâtonnements. Ils-elles sont ridicules et
grandioses, pitoyables et « à l’œuvre », singuliers et dans la même galère
collective. On pleure de rire, et puis quand, dans la nuit, anorak rajusté, ils
cherchent encore la clef de la camionnette pour rentrer « au gîte » après la
journée de travail, on aime plus encore ces artisans vagabonds.
Vu pour vous à la création (Aurillac), nous vous les recommandons. C’est
branquignolesque, pirandellien et poétique.
L’argument
Les acteurs de la Cie 26000 Couverts présentent le résultat des quelques jours
du chantier qu’ils viennent d’effectuer, en vue de monter un nouveau spectacle
de rue. L’idée du metteur en scène tourne autour d’une procession funèbre et
musicale, entre légendes urbaines et faits divers inspirés du Mexique, où l’on
conjure et nargue la mort dans la joie et le débordement.
Chanteurs aux fenêtres, projections lumineuses sur les immeubles, marionnette
géante, installation de feux, conversation amplifiée dans un camion-pizza, bref,
du théâtre de rue…
L’urgence de la soirée est d’autant plus grande qu’une poignée de décideurs,
qu’on n’attendait plus (Ministère, Conseil régional), sont là ce soir. De leur
approbation dépendra le sort du spectacle…
Le texte n’est pas encore vraiment écrit, la musique est en cours, il y a des
bouts d’essai, des tentatives folles, des idées (saugrenues), de (gros) problèmes
d’accessoires, des costumes manquants… mais comment fait-on pour répéter
une procession de rue avec marionnette géante sur un plateau de théâtre ? Il
y manquera toujours le sens : jouer dehors, c’est convoquer l’aléatoire, refuser
le cadre, accepter le chaos, le populaire, la lune qui se lève, le badaud qui
s’attarde…
« Un spectacle surprenant et drôle,
oscillant entre imprévisible, burlesque
et réalisme. Du théâtre dans le
théâtre. »
« Les comédiens jouent les cicérones appliqués, voire zélés, qui
ne boudent pas les sous-titres et
apartés. Une intrigue – et un final –
digne d’un roman d’Umberto Eco. »
[Charlotte Frasson-Botton]
[Marie-Edwige Hebrard]
61
Blick Bassy Akö
jeudi 27 avril 20 h 30
musique du monde
Blick Bassy guitare, banjo, voix • Clément Petit violoncelle, voix • Johan Blanc trombone, clavier, voix • Ludovic Palabaud son
Équinoxe
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
www.noformat.net
www.blickbassy.com
« D’une sobriété élégante, scintillant de soul et de swing, le troisième
album de Blick Bassy réinvente le
blues. »
[Patrick Labesse]
« Un mélange très organique de
minimalisme et d’élégance, à la fois
ancré dans la tradition et sublimé
par un halo classique. »
ffff
[Anne Berthod]
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« Un album comme une lampe
magique, une machine à voyager
dans l’espace-temps, entre le
Cameroun de son enfance, le folkblues des années 1930, les petits
orchestres à cordes et cuivres du
jazz Nouvelle-Orléans primitif, et
une production moderne, élégante,
cosy et pleine d’écho. »
[Stéphane Deschamps]
Sur Akö, Blick Bassy mêle la musique traditionnelle camerounaise au blues
américain des années 1920. Celui de Skip James (figure emblématique du
Delta blues et de son expansion dans les années 1930 au Mississippi).
De sa voix douce et aérienne, il interprète en bassa (l’une de ces 260 langues
du Cameroun qui menacent de disparaître) des chansons aux mélodies immédiatement familières. Blick Bassy prend ici le parti d’un minimalisme musical
élégant, une approche rarement entendue dans le vaste champ des musiques
africaines.
Né à Yaoundé en 1974, Blick Bassy passe son adolescence au village, où il
apprend beaucoup de la musique traditionnelle. La reconnaissance viendra avec
sa formation Macase, Prix RFI Musiques du Monde en 2001. Il s'installe en 2005
en France, où il amorce une carrière solo.
Finaliste du Prix Découvertes RFI 2007, Blick Bassy séduit et multiplie les collaborations, notamment avec Manu Dibango ou Cheick Tidiane Seck.
Blick Bassy s’investit aussi largement dans la réflexion politique autour d’une
profession en pleine mutation. Secrétaire général de Zone Franche (le réseau
des musiques du monde), il est aussi présent dans plusieurs groupes de travail
de la Sacem.
Il est l'auteur d’un livre de contes pour enfants aux préoccupations écologistes
(Kwem Kwem, fils de la nature), et son roman Le Moabi Cinéma est sorti début mai
2016 chez Gallimard (collection Continents Noirs).
En 2009, il enregistre son premier album Leman (World Connection), entre Paris
et Bamako, dans le studio de Salif Keita. Son deuxième disque Hongo Calling
(World Connection) retrace la route des esclaves, du Cameroun au Brésil en
passant par le Cap-Vert et le Bénin.
Akö a été publié sur le label No Format.
L’Inde et le violon carnatique
L. Subramaniam, « l’empereur du violon »
lundi 1er mai 16 h
musique du monde
L. Subramaniam violon et composition musicale • Ambi Subramaniam violon • V.V Ramanamurthy mrindangam • Balakumar Paramalingam
mrindangam • S. Sai morsing • NN tampura
Jean Royer chef d’orchestre et les Musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie
Équinoxe
1 h
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Dans le cadre de la Saison de l’Inde en France
Dans le cadre du Festival Namasté-France
(septembre-novembre 2016)
En collaboration avec l’Ambassade de l’Inde
En partenariat avec l’Association Yal
Création mondiale 2017 –
Commande de l’Orchestre Régional
de Normandie
Seize musiciens issus de l’Orchestre Régional de Normandie (de retour) et
indiens pour quatre concerts exceptionnels en France…
Parfois se lève un musicien d’exception, d’une irradiation telle que se trouve
changée non seulement l’histoire de son instrument, mais aussi celle de la
musique ; cet homme, c’est L. Subramaniam. Alliant sérénité et magnétisme,
il est reconnu comme l’un des plus grands, et son immense curiosité musicale fait de lui un pont entre l'orient et l'occident…
L. Subramaniam est né le 23 juillet 1947 à Jaffna. Formé au violon par son père et guru
V. Lakshminarayana, il a toujours été immergé dans un bain de musique dans la maison
familiale à Ceylan. D’abord initié à l’art vocal, il apprend l’instrument, puis donne des
concerts dès l’âge de six ans.
Violoniste et compositeur, il excelle à la fois dans la musique traditionnelle de
l’Inde du Sud (la musique carnatique) qui se singularise par la richesse de son
instrumentation et ses variétés linguistiques, et dans le répertoire de Mozart
ou Bach.
Sa connaissance approfondie de la musique occidentale (aussi bien classique que jazz) lui
donne une ouverture d’esprit unique. Mais plus que tout, L. Subramaniam est désormais
l’oracle de cette immense musique faite de tradition et d’improvisation, alliant la profondeur et la spiritualité de l’Inde. Ses concerts de musique traditionnelle sont des moments
rares, remplis de la sagesse de sa terre et de la magie des sons.
L. Subramaniam, en sus de ses compositions pour le cinéma et le théâtre, ajoute à la
musique traditionnelle son génie de l’improvisation. Il a su inventer une nouvelle technique introduisant la dimension du solo à un niveau supérieur. Une nouvelle façon de
poser son corps, assis, de manière très étudiée pour abolir toute rigidité, favoriser la
liberté des mains, un jeu d’archet au plus près des cordes et qui glisse très vite, l’utilisation des doubles cordes et des pizzicati… tout cela a révolutionné la technique du violon.
63
La Berceuse Chants du monde
mardi 2 mai 18 h 30 – mercredi 3 mai 16 h
jeune public
Nathalie Manguy chant, jeu, guitare, sanza • Christine Mariez mise en scène
Maisonnette de la culture
30 mn
tarif 7 D entrée offerte le soir pour les enfants
qui viennent avec les crèches, haltes-garderies
ou assistantes maternelles en semaine
Crèches, haltes-garderies,
assistantes maternelles
mercredi 3 mai
jeudi 4 mai
9h30
9h30
à partir de 18 mois
spectacle familial
Le disque a obtenu le Coup de Coeur de
l’Académie Charles Cros catégorie jeune public 2015
Distribué par Victor Mélodie et
produit par P&P Productions
Répertoire du spectacle
Wolof (Sénégal), turc, polonais, portugais,
arabe, tzigane, susu (Guinée Conakry),
Bamena (Cameroun), coréen, japonais, créole
(Guadeloupe et Martinique), espagnol, anglais,
allemand, français, italien, hébreu, yiddish,
arménien.
« Dans un décor stylisé, tenant à
la fois de la tente berbère et de la
voûte céleste, aux jolies couleurs
bleutées, Nathalie Manguy invite
les très jeunes enfants à partager
son grand voyage. Un grand
voyage, qui va les conduire, poussés
par les vents, de pays en pays,
de coutumes en coutumes, par le
moyen de quelques pas de danse et
de berceuses chantées superbement.
Il y a de la magie, de l’envoûtement,
le charme opère très vite, et on est
comme suspendu à sa voix et à ses
rythmes. »
À propos du disque :
« Voilà un disque qui a du souffle !
Car son interprète, toute nouvelle
venue dans le monde du jeune
public, met tout son cœur, son
entrain et sa sensibilité pour
chanter, dans leur langue originale, des berceuses de tous les pays,
créant des sonorités et des intonations variées aux accents émouvants et personnels. Subtilement
accompagnée de guitare, sanza,
bruits et sons divers, elle crée un
monde sans frontières, doux et
intime, pour glisser délicatement
vers le sommeil et le rêve. »
[Indre-et-Loire]
[Gilles Avisse]
« Assurément l’un des plus beaux
disques de berceuses du monde.
Elle a une voix douce et chaude, et
chante dans les diverses langues ces
berceuses, de toutes origines, avec
la tendresse qui s’impose. Elle est
délicatement accompagnée par des
instruments originaux. »
[Sélection CD enfants]
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Elle a quelques heures, un an, mille ans. La berceuse nous parle dans notre
corps, dans notre cœur, dans notre éternité. Elle nous introduit dans le doux
mouvement de la vie du quotidien dans lequel on naît. Elle se transmet de
bouche à oreille partout sur la planète. Elle nous invite à l’apaisement, au
repos, au jeu, à la joie, avant de (peut-être) s’endormir.
Le spectacle, comme une berceuse, est un espace de recueillement ou d’abandon,
hors du temps qui continue de s’égrener autour de nous. Nathalie nous invite
à un voyage autour de la Terre pour découvrir à travers les berceuses et petites
chansons du monde comme nous sommes tous à la fois semblables et différents,
rassurants et inquiétants, éloignés dans l’apparence mais tellement proches
dans l’intime.
Là est notre richesse…
Chunky Charcoal
samedi 6 mai 20 h 30 théâtre
Unique représentation !
Parole Sébastien Barrier • Dessins Benoît Bonnemaison-Fitte • Musique Nicolas Lafourest • Et le chat We We • Régie générale Chloé Gazave •
Création lumière Jérémie Cusenier
Équinoxe (plateau) – jauge limitée
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Pour patienter, courez lire Georges Perros
(Papiers collés, Une vie ordinaire, Gallimard).
« Un vivier créatif inépuisable par
un funambule des mots ; enfilade
de digressions, sel de l’expérience
existentialo-dadaïste (qui) repose
sur l’immersion ; des bribes de
textes qui forment en définitive une
immense constellation de termes
entrelacés renvoyant à la pensée
méandreuse du conteur, à l’art
pariétal et aux heureux hasards. »
[Gilles Renault]
Septembre 2014, café du théâtre : cinq soirées durant, et pendant jamais
moins de cinq heures, Sébastien Barrier nous avait envoûtés et enivrés avec
son Savoir enfin qui nous buvons, ode aux rencontres (belles âmes, bons vins).
Le revoilà, entouré de trois complices, l’un armé de bâtonnets de fusain
(chunky charcoal) pour extraire les mots du flot et les coucher sur une page
blanche de 9 m x 3 m (rubans, arborescences, comètes, faisceaux, pelotes) ;
l’autre de ses instruments de musique ; et We We…
La parole de Sébastien convie, rassure, accueille. C’est un peu comme le début
d’un récit, d’une fable. Un peu, aussi, comme une sorte de messe païenne.
Ce sont les premiers mots d’un retour de chasse, une tentative d’explication de
la journée, des mois passés, des expériences vécues ces derniers temps. C’est
en outre l’occasion de dresser la liste de ce que nous perdrons, peut-être ou
sûrement, un jour…
Oubliez tous vos repères spatiotemporels : vous êtes dans un espace mental
(nuages lexicaux, grotte aurignacienne, cartographie du cerveau, système
solaire), celui de Sébastien Barrier…
Où il est question de se perdre, pour, parfois, se retrouver.
De labyrinthe, de cheminement, de hasard, voire d’accident.
Où il est aussi question de perdition, d’addictions, de planètes.
Nos addictions sont des planètes.
« Une coulée de mots. Cet ethnographe du quotidien évoque l’art
pariétal, la naissance de la foi, les
mots-cicatrices de Georges Perros. À
perdre haleine, extravagant. »
[Fabienne Arvers]
« C’est un grand flandrin hirsute.
A-t-on jamais vu pareil moulin à
paroles ? Sur une grande feuille
blanche d’au moins 12 m de long
s’inscrivent ce qui soulage, nos
addictions qui sont des planètes,
tout ce qu’on perd (parole, mémoire,
illusions), Georges Perros. Tout cela
labyrinthique, acrobatique. On se
tait, on est conquis, on applaudit. »
« Homélie – poétique, mélancolique,
graphique et musicale. »
[Thierry Voisin]
[Jean-Luc Porquet]
65
Les Armoires normandes
Une création de Jean-Christophe Meurisse et des Chiens de Navarre
mercredi 10 mai 20 h
théâtre
Mise en scène Jean-Christophe Meurisse • Régie générale et création lumière Stéphane Lebaleur • Création son Isabelle Fuchs
Avec Caroline Binder, Solal Bouloudnine, Claire Delaporte, Céline Fuhrer, Charlotte Laemmel, Manu Laskar, Pascal Sangla, Thomas Scimeca, AnneÉlodie Sorlin, Maxence Tual et la participation de Robert Hatisi
Équinoxe
1 h 45
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
à partir de 14 ans
« Le sexe fait partie de la nature.
J'obéis à la nature. »
[Marylin Monroe]
« Chaque soir les spectateurs hurlent
de rire : ils ont aussi mauvais goût
que votre serviteur. […] On voit
des culs, des types à poil, un couple
qui mime l'acte sexuel en rigolant
(horreur !), un mariage qui tourne
au match de rugby (avec un bébé
à la place du ballon), un Christ en
croix qui invective les spectateurs,
une scène de ménage si violente que
les deux protagonistes arrivent à
en vomir du sang… c'est cru, bête
et méchant, vengeur, grossier. Un
détail : on peut être grossier sans
être vulgaire. »
[Jean-Luc Porquet]
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« Quelques scènes cinglantes dénoncent,
entre provocations burlesques et
satires sociales explosives, l'enfer du
couple ou plutôt l'asservissement
du sentiment amoureux... Entre
rires et consternation, on assiste,
éberlué, aux fabuleux numéros
d'exceptionnels et inventifs camelots... »
[Fabienne Pascaud]
Un spectacle sur l'amour et le couple, dans lequel le collectif Les Chiens de
Navarre explore pour le meilleur et pour le pire nos joies et misères affectives. Ça commence sur une plage de sable blanc sous les cocotiers et ça finit
par une danse primitive et surnaturelle... En un peu plus d’une heure, un
Christ en croix vous adresse la parole (« béni-oui-oui » passez votre chemin !),
focus sur l'enthousiasme des premiers ébats amoureux, hauts et bas de la vie
à deux, crise conjugale, naufrage du divorce…
Gags volontairement grivois, exercices d’autodérision, dialogues au vitriol,
massacre à la tronçonneuse du tube de William Sheller Les Gens heureux,
sketches mordants, trash, hilarants ; ou mélancoliques...
Une forme d'exorcisme qui réduit à néant notre quête du bonheur-à-tout-prix.
« On n'est jamais aussi con que le premier jour du printemps. On palpite, on espère,
on tombe ou on devient un cheval fou. Le tout avec les mains moites et un petit bout
de salade collé entre les dents. Comme les palmiers sauvages de l'Alaska, l'amour
existe. Le temps d'un sein nu entre deux chemises... »
[Jean-Christophe Meurisse]
Les Chiens de Navarre, c’est un peu de « l’esprit Charlie » qui renaîtrait sur un
plateau de théâtre. Le collectif, créé en 2005, a plus de dix ans d’existence. Ces
dernières années, nous avions vu Nous avons les machines (2012) au Théâtre du
Rond-Point, Quand je pense qu’on va vieillir ensemble (2013) au Fracas à Montluçon
et Les Armoires normandes (2015) au Théâtre des Bouffes du Nord. À chaque fois,
le sentiment réjouissant que les Chiens de Navarre faisaient souffler un vent de
liberté dans ces théâtres… Partout leurs spectacles affichaient complet et les
calendriers de tournée étaient pleins à craquer. Nous attendions une opportunité pour les programmer à Châteauroux… La voici : ne ratez pas ce rendez-vous !
La Rive dans le noir
Une performance de ténèbres de Pascal Quignard
lundi 15 mai 20 h 30 – mardi 16 mai 20 h
théâtre
Mise en scène et interprétation Marie Vialle et Pascal Quignard • Scénographie, costumes Chantal de la Coste • Lumière Jean-Claude Fonkenel •
Création son Pierre Avia • Masques Cécile Kretschmar • Travail voix Dalila Khatir • Éducateur d’oiseaux Tristan Plot / A Vol d’oiseaux • Assistante
costumes Siegrid Petit-Imbert • Construction du décor Atelier de la MC 93 à Bobigny • Direction de production Emmanuel Magis, Anahi, assisté
de Marion Gauvent
Équinoxe (plateau) – jauge limitée
durée estimée à 1 h 15
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Création Festival d’Avignon IN 2016
(Tinel de la Chartreuse de
Villeneuve-lès-Avignon)
Coproduction Équinoxe
www.anahi-spectacle-vivant.fr
« Elle se dit :
Je ne sais pas
où je vais,
mais j’y cours
avec détermination.
Quelque chose
me manque
où je sens
que je vais AIMER
m’égarer. »»
Le Nom sur le bout de la langue, Triomphe du temps, Princesse Vieille Reine : trois
bornes qui jalonnent nos champs inclos, trois stations poétiques et sensuelles,
conçues par Pascal Quignard et portées par Marie Vialle (que nous reçûmes
aussi dans Les Lois de l’hospitalité…).
Cette fois, l’écrivain rejoint la comédienne sur le haut plateau. Nouvelle
Genèse…
« Un jour on retombe dans son symptôme.
Enfant je refusais de manger à la table familiale. Curieusement on m’autorisait à
en user de la sorte, gentiment. On me mettait seul, dans une pièce, à manger dans le
noir. On refermait la porte, je mangeais dans le noir total.
Le mercredi 24 septembre 2014, en pleine nuit, au milieu de la nuit (entre le 24 et le
25, je dirais vers minuit et demi), Laurent Rieuf et Alain Mahe m’ont appelé au téléphone : "Carlotta est morte". Finie la tournée de butô qu’on faisait depuis trois ans.
J’ai voulu tout arrêter.
Mais le noir m’a manqué.
Je me suis inventé une "performance de ténèbres" où je cherche des ombres de ma vie
dans le noir, où je joue les Ombres errantes de Couperin ou les différentes Chouettes
de Messiaen sur un piano à queue noir, où des rapaces et des nocturnes me visitent
dans l’obscurité totale de la scène, où, surtout, le vieux chamanisme reprend tous ses
droits de danse, de chant, de lande, de sauvagerie, d’enfance.
Marie Vialle sublime – avec qui je travaille depuis treize ans, qui a toujours rêvé
être plus qu’une comédienne, plus qu’une violoncelliste, plus qu’une danseuse, plus
qu’une cantatrice – se retrouve possédée à neuf reprises par des animaux et des
fantômes. Je l’accompagne sur scène dans ses métamorphoses. »
[Pascal Quignard]
[Pascal Quignard]
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Léon et Léonie Ensemble Aedes
Chansons de Brel et Barbara
vendredi 19 mai
20 h 30
musique vocale chanson
Direction musicale Mathieu Romano • Mise en scène Jean-Michel Fournereau
Équinoxe
1 h 20
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
Avec le soutien d’Équinoxe
à partir de 10 ans
spectacle familial
« Ces deux-là sont presque jumeaux
Tous deux nés dans les années 1930
Tous deux débutant à Bruxelles
Tous deux partant conquérir Paris
Chacun suivant son propre chemin peut-être
Mais portant le même bagage : leur mal de vivre.
Ce mal de vivre qui fit jaillir en eux un talent d’écriture
et une force d’interprétation inouïe.
[…]
Parfois, leurs chemins se croisent :
Barbara chante Brel à L’Écluse*…
Brel engage Barbara pour son premier film**
Et ils deviennent Léon et Léonie.
[…]
Parce qu’on joue encore Shakespeare et Molière
Parce qu’on chante encore Bach et Mozart
Il est juste de jouer et chanter Barbara et Brel
Ne serait-ce que pour rappeler qu’ils ont eux aussi,
et de manière exemplaire,
tenté de préserver l’essentiel,
En "vivant debout". »
[Mathieu Romano / Jean-Michel Fournereau]
*Le cabaret L’Écluse, situé 15 quai des Grands-Augustins dans le 5e arrondissement de Paris, était, dans les années 1950, la « boîte » en vogue du
Quartier latin. Outre Brel et Barbara, de nombreux artistes de la « chanson
rive gauche » y firent leurs premiers pas sur scène : Christine Sèvres, Pia
Colombo, Cora Vaucaire, Jean-Pierre Darras, Philippe Noiret, etc.
**Franz, réalisé par Jacques Brel et co-écrit par Paul Andréota, sort en
1971. Ce film dramatique met en scène l’amour malheureux entre Léon
(Jacques Brel), mercenaire belge blessé au Katanga, et Léonie (Barbara),
une femme un peu froide, réservée, bourgeoise et conservatrice… Le film
représenta la Belgique au Festival de Cannes en 1971 et enregistra presque
400 000 entrées en France. Mais il est aujourd’hui considéré comme une
œuvre mineure…
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Les classiques de Barbara (Quand reviendras-tu ? L’Aigle noir…) et de Brel (Voir
un ami pleurer, La Valse à mille temps, Ne me quitte pas…), mais aussi d’autres
titres (oubliés ou méconnus) de ces deux figures de la chanson française,
interprétés a cappella par un chœur de chambre (17 chanteuses et chanteurs)
talentueux et passionnant.
Un concert de chanson française pour la soirée d’ouverture de la 12e édition du
Festival de la Voix. Les arrangements sont fins et originaux, la mise en scène
s’appuie sur la théâtralité des chansons et laisse entrevoir les diverses facettes
des œuvres de Brel et Barbara, parfois sombres mais aussi drôles et légères…
L’Avare Molière
La Comédie de Reims – Centre Dramatique National
lundi 22 et mardi 23 mai 20 h
théâtre
Mise en scène Ludovic Lagarde • Scénographie Antoine Vasseur • Lumière Sébastien Michaud • Costumes Marie La Rocca • Maquillage et coiffure
Cécile Kretschmar • Musique Pierre-Alexandre « Yuksek » Busson • Dramaturgie Marion Stoufflet • Assistanat à la mise en scène et vidéo Céline
Gaudier • Son et vidéo David Bichindaritz • Ensemblier Éric Delpla • Mouvement Stéfany Ganachaud • Assistanat costumes Gwendoline Bouget •
Teinture et patine costumes Aude Amedeo • Maquillage Mityl Brimeur • Accessoires Benoit Muzart
Avec Laurent Poitrenaux (Harpagon), Christèle Tual (Frosine), Julien Storini (La Flèche, le commissaire), Tom Politano (Cléante), Myrtille Bordier
(Élise), Alexandre Pallu (Valère), Marion Barché (Mariane), Louise Dupuis (Maître Jacques)
Et avec Élie Chapus (La Merluche), Élodie Leau (Brindavoine), Antonin Totot (Maître Simon), Gwenaëlle Vaudin (Dame Claude), Charline Voinet,
Zacharie Jourdain (assistants du commissaire)
Et la participation de Jean-Luc Briand
Équinoxe
2 h 35
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
« Ludovic Lagarde fait de Molière
un visionnaire, un des premiers
à avoir perçu le culte qu’on allait
rendre à l’argent, dieu futur du
capitalisme à naître. […] La troupe
est brillante, le jeu provocateur,
cru et cruel. On redécouvre le texte
dans sa désespérance et sa beauté,
bien plus proche de nous, de notre
pauvreté avide, qu’on n’aurait osé
l’imaginer. »
« Le duo de choc metteur en scènecomédien projette avec fracas la
pièce de Molière dans le monde
actuel. […] Aussi effrayant que drôle,
Laurent Poitrenaux instaure un
climat inouï, mélange d’euphorie et
de malaise. Dans une scénographie
spectaculaire, Lagarde orchestre
une bataille rangée, physique et
sans merci entre Harpagon et ses
proches tyrannisés. »
[Fabienne Pascaud]
[Armelle Héliot]
Ludovic Lagarde et Laurent Poitrenaux (Un mage en été, Jan Karski, La Mouette,
Lear is in town) sont de retour… un de nos comédiens ami-fétiche ; dans
leur version réjouissante de L’Avare (après celle de Jean-Louis Martinelli et
Jacques Weber) – inventif, nourri, et pourtant trait de flèche. Coup de cœur –
cœur touché…
« J’ai été frappé par la beauté de cette prose, la violence comique d’une pièce où, si
la farce n’est jamais loin, elle n’en rend que plus cruelles l’âpreté des rapports et la
rudesse des enjeux.
Au centre du dispositif, l’avarice, donc la rétention. Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’argent
ici, au contraire – mais il ne circule pas. Il n’a plus de valeur d’usage. Il semble être
devenu l’objet d’un culte mortifère. Tout peut être sacrifié à l’argent, puisque rien
d’autre ne compte, rien ne vaut, plus rien n’a de prix… rien que l’argent, justement.
Pour cette nouvelle morale, un seul impératif, catégorique comme il se doit : sans
odeur, invisible, l’argent doit engendrer l’argent, toujours plus. Sans que personne
n’en jouisse. Sauf l’avare. Il semble bien qu’on ne s’en sorte pas, chez les maîtres
comme chez les valets ; pour le père comme pour ses enfants, tout tourne autour de
cet argent construit en obsession. Et sans surprise, l’amour n’est pas épargné. Sauve
qui peut !
L’avarice a traversé le temps, et si l’on pense au roman du XIXe, au père Grandet
de Balzac par exemple, un DonDeLillo pourrait aujourd’hui nous en raconter l’histoire. Nous approchons cet Avare familier, bien trop paranoïaque et sadique pour
être simplement grotesque, et la société en crise qu’il ordonne, où l’argent règne en
despote. Sans perruques ni chandeliers. »
[Ludovic Lagarde, metteur en scène]
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Ralph Amelin et fils C
Encore qui ? (Gorky)
Inspiré du Joueur de flûte de Hamelin
ie
lundi 22, mardi 23, mercredi 24 mai 20 h
théâtre
Écriture et interprétation Frédéric Pradal • Co-écriture et mise en scène Alexis Caillot
en tournée dans trois bourgades
de l’Indre
1 h
tarif unique 7 D
à partir de 10 ans
spectacle familial
Un insolite dératiseur digresse avec jubilation, il « postule », vagabonde entre
conte philosophique et théâtre. C’est intrigant et attendrissant, rugueux et
imaginatif. Père et grand-père, grands spécialistes et fondateurs, sont évoqués,
de même que les us et coutumes des rats (nos fascinants cousins) ; qui ne
sauraient être les seuls responsables de la peste… On y croise un « sage fou »,
un « vieux sage » et une ermite ; nous suivons notre conteur envoûtant jusque
dans la taïga, puis au Rajasthan, flûte en bouche ; nous sommes à Deshnok au
pied du temple dédié… aux rats !…
On oscille entre fantastique ordinaire vrillé, questions métaphysiques adressées
avec humour, enchantement…
Approchez, avant qu’il ne s’éloigne à nouveau.
« J’ai trois choses importantes
à vous dire :
1) J’interviens à partir de minuit
2) Si vous entendez de la musique
c’est normal
3) Personne dans les rues, surtout pas
de gamins,
les maisons fermées
4) Deux précautions valent mieux
qu’une… »
« Fable décalée ou conte philosophique ? Histoire absurde, associations d’idées et digressions, coqà-l’âne. Un cocktail attachant et
troublant, d’humour, de solitude et
d’émerveillement naïf. »
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Frédéric Pradal (Gorky) nous revient longtemps après Les Balles populaires
(Chapelle des Rédemptoristes, 2002) et son personnage de vagabond-migrantjongleur, sa valise, son chapeau feutre.
Jamais tout à fait perdu de vue, nous l’avons retrouvé au Festival International
de Théâtre de rue d’Aurillac 2015… En petit-fils de dératiseur, en vrai poète !
Comédien mirage…
Pour tout savoir sur Rattus norvegicus ; et sur le sens de la Vie…
Mec ! Philippe Torreton
Hommage à Allain Leprest
mardi 30 mai 20 h 30
théâtre musique
Edward Perraud percussions
Équinoxe
1 h 30
plein tarif 25 D – tarif abonné(e) 15 D
« C’est peut-être Mozart le gosse qui tambourine
Des deux poings sur l’bazar des batteries de cuisine
Jamais on le saura, l’autocar du collège
Passe pas par Opéra… »
« Les feuilles des arbres la bissent. »
« On était si pauvre qu’on en sentait bon
Les jours de pain dur devant les restaus
On lisait l’menu comme un vrai poème
Une blanquette de sole, c’était du Rimbaud
Une truite au beurre, c’était du Verlaine. »
« Batteur de lumières, ambianceur
aux rythmes fous. Les textes de
chair et de sens de Leprest sont à
l’honneur. Ce duo inouï va tourner :
pourvu qu’on les retrouve dans
d’autres festivals de jazz. »
[Frédéric Goaty]
« La révélation du poète a été bouleversante. Un acteur était au travail,
et ce travail est du grand art du
dire en scène. Philippe Torreton, les
deux pieds plantés, droit derrière
un micro et un pupitre, monte au
front. C’est un monstre de douceur
autant que de violence. Berceuse
Philippe Torreton, Edward Perraud, un lundi soir pluvieux à L’Européen (Paris)
pour leur hommage à Allain Leprest, l’écrivain chanteur.
C’est dense, lesté, à fleur de peau, généreux. Paquets de vie déballés, amours
têtues, élans, fraternité humaine, et animale.
« À l’origine il y a la proposition d’un homme, Jean-René Pouilly, qui souhaitait me
voir et m’entendre dire des textes d’Allain Leprest sur scène. Nous nous sommes parlé
et j’ai découvert que Jean-René était le premier producteur qui a vu et voulu faire
connaître l’immense talent d’Allain. Dans le même temps, j’appris à Jean-René que je
connaissais Allain depuis presque toujours : Allain venait de Rouen, nous avions des
amis communs, et très vite mon envie d’en découdre avec le monde tel qu’il est, avec
la vie et les planches des théâtres avait trouvé sa figure de proue.
J’ai toujours vécu comme une blessure que le grand public ne connaisse pas cet
artiste, ce grand poète ; Jean-René également. Nous sommes tombés d’accord pour
imaginer un récital Leprest.
Nous étions d’accord pour ne pas chanter à sa place, certains le font très bien,
d’autres moins, mais notre envie commune était de faire entendre la force poétique
de ses textes.
Dire du "Leprest" comme on dirait du "Rimbaud", pour l’écriture elle-même. Car même
si ses textes font naître des visages des rues, des misères d’enfance et des bonheurs en
jupes, ce ne sont pas des pièces de théâtre ni des sketches pour autant ; je ne voulais
pas les prendre à bras-le-corps mais à bras d’âme.
Être derrière un pupitre avec des feuilles comme un musicien derrière sa partition et
laisser Allain Leprest parler aux gens encore et encore.
Et puis comme je n’aime pas être seul en scène et que je voulais que la musique soit
présente malgré tout, j’ai voulu former un duo pour ce récital. Mais je ne voulais pas
être "accompagné" ni "soutenu" : je rêvais qu’un musicien lise aussi à sa manière
les textes d’Allain. J’ai appelé Edward Perraud, […] lui aussi bouleversé par l’œuvre
d’Allain Leprest et sa disparition récente. Edward est un génial percussionniste, un
poète du son, un chercheur-fonceur ; sur scène nous dialoguons, nous sommes unis
et libres comme le demande le jazz, et cette liberté colle bien aux textes d’Allain. »
et emportement. La gouaille de
l’acteur et la gouaille du poète
s’ajustent, se répondent, se démultiplient. Dans ce chapelet de poèmes,
comme une autobiographie, se lit la
vie d’Allain Leprest, à la recherche
éperdue de la beauté, de l’amour,
du merveilleux, vie d’un tendre
insurgé, généreux, trop généreux,
d’un malheureux, trop malheureux,
mais vraie pile de bonheur pour
les autres et qui irradie toujours.
Edward Perraud, aux percussions,
prodigieux, amplifiant la finesse et
la fougue. »
[Charles Silvestre]
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Action culturelle
La Scène nationale poursuit et amplifie son travail d’action culturelle sur le territoire castelroussin et sur le département de l'Indre.
Ce programme met en œuvre un répertoire d’actions variées : ateliers et projets participatifs animés par des artistes professionnels et proposés à de multiples publics, projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, rencontres avec les équipes artistiques invitées, visites du théâtre, etc.
Pratique artistique et projets participatifs
Pour un rapprochement des pratiques artistiques professionnelles
et amateurs, pour un accès de tous à la pratique artistique…
✓ Julie
Delille De la théorie à la pratique
Ce cycle d’ateliers autour de l’art de l’acteur animé par Julie Delille
est destiné à des amateurs avancés (engagés dans une pratique
régulière des arts de la scène).
« Il n'y a pas une façon de jouer mais bien mille règles différentes.
Être acteur, c'est savoir jongler avec ces règles et trouver la justesse,
la liberté et le plaisir en s'en inspirant, en les cumulant ou en les
combinant pour donner du sens au travail sur le personnage.
À la lumière des différentes méthodes ou façons d'aborder le jeu
d'acteur qui ont influencé notre époque, partant des écrits théoriques
et tentant de petites mises en pratique sur le plateau, nous survolerons
l’histoire du jeu de l’acteur, dans un esprit d’ouverture et de découverte.
De l'école russe à la distanciation, du paradoxe au surjeu expressionniste, bien des théoriciens, auteurs, acteurs, metteurs en scène et
pédagogues ont apporté leur réflexion sur l'art de l'acteur. Stanislavski, Jouvet, Brecht, Vitez, Brook... autant de visions différentes du jeu
qui ne peuvent, en les découvrant, que nous ouvrir d'autres horizons.
Afin, en étant plus concret, d'être plus juste. »
[Julie Delille]
Les ateliers auront lieu à la Maisonnette (de la Culture),
le samedi de 14h à 18h, le dimanche de 10h à 13h et de 14h à 17h :
• 5 et 6 novembre 2016 • 28 et 29 janvier 2017
• 11 et 12 mars 2017 • 13 et 14 mai 2017.
Inscriptions au 02 54 08 34 34
Tarif : 100 3 (40 3 pour les ateliers et 60 3 pour un Abonnement à Équinoxe).
✓ Cyriaque
Villemaux
Châteauroux et autres scènes de crime
Ce spectacle sera conçu lors d'un temps de résidence à l'École
Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (Embac) de septembre à
décembre 2016.
« Le travail que cette résidence suppose s'articule autour de l'écoute
de divers documents sonores : poèmes, entretiens radiophoniques,
chansons, discours.
Aucun de ces enregistrements ne mérite le titre de rareté car tous sont
disponibles en médiathèques ou sur des sites de partage type ubuweb.
Ils étaient et restent destinés à un public.
Le second lien qui assemble ces documents est la voix enregistrée et ce
qui chez elle ne passe que difficilement à l'écrit : onomatopées, toux,
rires, défauts de l'enregistrement.
À partir et au milieu de ces bruits qui rythment la phrase, il s'agira d'écrire
une série de textes, d'hypothèses. Les textes seront donc dits avant d'être
écrits pour plus tard être réinterprétés devant un public.
Chacune de ces traces sonores évoque l'idée d'un vague indice laissé par son
auteur. Que le spectacle prenne l'aspect d'une enquête policière où le rire de
Paul Léautaud figurera (ou non) est très probable. »
[Cyriaque Villemaux]
Danseur et chorégraphe formé au Conservatoire de Musique et de
Danse de Paris, puis à l'école P.A.R.T.S (Bruxelles) jusqu'en 2012.
Depuis, il a collaboré aux projets de Noé Soulier et Xavier Le Roy.
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✓ Jérôme
Piatka Les sens de la danse
Ce projet chorégraphique associera les danseurs du groupe Vaines
Caves et des personnes handicapées visuelles. Il sera présenté à
l'occasion du Festival Handi'férence à Déols en juin 2017 et sur la
scène d'Équinoxe à l'automne 2017.
Ce projet artistique sera accompagné d'un volet culturel : ateliers
« danse à l'aveugle » pour les enfants, préparation d'une visite
d'Équinoxe spécialement conçue pour des personnes handicapées
visuelles, audiodescription de certains spectacles, etc.
« Comment inventer une danse au plus proche des corps autrement
qu’en s’interdisant de voir. Car la vue, bien que très efficace dans
l’apprentissage d’un ballet, nous éloigne toujours un peu plus de son
sens profond. Des sensations indispensables à la possession complète
du mouvement sont mises en sommeil par la vue. Le mimétisme visuel
est voué à ne donner qu’une forme similaire sans jamais proposer
une sensation commune. Alors dansons sans se voir ! Ne soyons
pas ensemble mais à l’unisson par une respiration, une sensibilité
[Jérôme Piatka]
commune. »
Jérôme Piatka est chorégraphe et professeur de danse. Ancien
danseur du Ballet de l'Opéra de Lyon, il a été formé à l'École de
l'Opéra de Paris.
Informations Florence Leclerc au 02 54 08 35 81
✓ Frank
Smith Chœurs politiques
Atelier d’écriture et atelier de mise en voix et en espace dans le
cadre d’une résidence d’auteur accueillie par Équinoxe (Scène
nationale et Médiathèque) et accompagnée par Ciclic.
Les ateliers seront gratuits et auront lieu de novembre 2016 à
avril 2017 (programmation en cours). Le projet sera ponctué d'une
présentation publique en mai 2017. L'atelier d'écriture est réservé
à des personnes ayant déjà une pratique de l'écriture. L'atelier de
mise en voix et en espace est dédié à des personnes déjà engagées
dans la pratique du théâtre. Il est possible de participer à l'un
ou l'autre des ateliers, ou au deux, à condition de s'engager sur
l'ensemble du cycle.
Chœurs politiques est un poème dramatique pour voix, en cours
de construction. Réflexion sur l’état démocratique du monde
actuel, ce projet s’inscrit dans une entreprise de création ouverte
et dans une volonté de remodéliser aujourd’hui une « langue
démocratique ». Le poème est imaginé comme une matière à
étoffer et à restituer en public sous la forme d’une performance
théâtrale…
Frank Smith est écrivain, poète, vidéaste et réalisateur. Il a publié
une douzaine de livres, dont parmi les derniers parus Guantanamo
(Le Seuil, 2010), Katrina, Isle de Jean Charles, Louisiane (Éditions de
l’Attente, 2015) et Fonctions Bartleby, Bref traité d’investigations
poétiques (éditions Le Feu Sacré, 2015). Il a été producteur
radio pour France Culture, il a contribué à la rédaction du journal
L’Impossible de Michel Butel et collaboré à la revue Mouvement.
Inscriptions au 02 54 08 34 34
✓ Le
projet Archipel 2017 (voir page 34)
Enseignements artistiques, projets d’éducation
artistique et sensibilisation au spectacle vivant
De l’école primaire à l’université, l’équipe d’Équinoxe travaille,
en partenariat avec les établissements de l’Éducation nationale et
les établissements de l’enseignement supérieur, à l’enseignement
des arts de la scène, à la production de projets d’éducation
artistique et à la sensibilisation des jeunes au spectacle vivant…
La Scène nationale favorise ainsi le renouvellement du public.
✓ L’enseignement
du théâtre au lycée
Depuis la rentrée 2015, la Scène nationale est devenue partenaire de
l’enseignement du théâtre au lycée Balzac d’Issoudun (enseignement
de spécialité et enseignement facultatif). Un collectif d’intervention
artistique s’est constitué (avec Julie Delille, Maud Fouassier, Michaël
Martin-Badier) pour la prise en charge de cet enseignement.
Équinoxe est également partenaire de l’enseignement facultatif
du théâtre au lycée Jean Giraudoux de Châteauroux (artistes
intervenantes : Julie Delille et Gwenaëlle David).
✓ Les
projets Aux Arts Lycéens !
La Région Centre-Val de Loire étudie actuellement plusieurs
projets :
• En relation avec le projet Archipel 2017, avec le lycée professionnel
Les Charmilles de Châteauroux et le lycée Rollinat d’Argentonsur-Creuse (artiste intervenant : Abderzak Houmi /Cie-XPress).
• Chorégraphier son quotidien, avec les élèves de seconde inscrits
dans l’enseignement exploratoire Arts du spectacle au lycée
Jean Giraudoux de Châteauroux (artiste intervenante : Cécilia
Chevassus).
• Le théâtre circassien et d’improvisation pour développer l’estime de
soi et la relation à son environnement, avec les élèves de troisième
prépa pro du lycée Blaise Pascal de Châteauroux (artistes
intervenants : Sébastien Micmacher et Vincent de Lavenère).
✓ L’enseignement du théâtre et l’analyse des arts de la scène
dans les établissements de l’enseignement supérieur
• Équinoxe sera à nouveau partenaire de l’École Municipale des
Beaux-Arts de Châteauroux lors de la saison 2016-2017 : un
parcours (spectacles, répétitions publiques ou visites de plateau,
rencontres avec les artistes) sera proposé aux élèves de la classe
préparatoire aux concours d’entrée des écoles supérieures d’art.
• D e janvier à juin 2017, Équinoxe proposera aux étudiants
du Centre d’Études Supérieures de Châteauroux (Université
d’Orléans) une unité d’enseignement libre (UEL) Théâtre et
expression publique. Cet enseignement sera assuré par Michaël
Martin-Badier (Cie La Ricotta).
• L’équipe d’Équinoxe travaille aussi à l’élaboration d’une convention
avec l’École Supérieure du Professorat et de l’éducation (ESPé) afin
de proposer aux étudiants du master Métiers de l’enseignement,
de l’éducation et de la formation (MEEF) un parcours autour
des écritures contemporaines pour le jeune public (spectacle et
cinéma) lors de l’année universitaire 2016-2017.
✓ L’enseignement
de la danse au collège
En relation avec le projet Archipel 2017, plusieurs demandes
d’ouverture d’ateliers de pratique artistique sont actuellement à
l’étude : au collège Condorcet à Levroux, au collège George Sand
à La Châtre, au collège Rollinat à Argenton-sur-Creuse (artiste
intervenant : Abderzak Houmi / Cie-XPress).
✓ L’enseignement
de la musique vocale au collège
Une demande d’ouverture pour un atelier de pratique artistique
accessible aux élèves des collèges Rosa Parks et Colbert de Châteauroux
est actuellement à l'étude (artiste intervenant : Denis Reignoux).
✓ Rencontres
des options théâtre
Rencontres des ateliers de pratique artistique danse
Ces rencontres auront lieu les mercredi 8 et jeudi 9 mars 2017 à
Équinoxe.
Le mercredi 8 mars, c’est le metteur en scène Cédric Gourmelon et
les comédiens du spectacle Tailleur pour dames qui prendront en
charge l’animation des rencontres des options théâtre.
Le jeudi 9 mars, c’est le chorégraphe Abderzak Houmi et les
danseurs de la Cie X-Press qui animeront les rencontres des ateliers
de pratique artistique danse.
✓ Les
sorties scolaires au spectacle : l’École du spectateur
La Scène nationale bénéficie de deux dispositifs d’aide à la
fréquentation de l’établissement culturel par les jeunes scolarisés.
Le premier, « Collégiens au Théâtre », financé par le Département
de l’Indre, permet d’inviter au spectacle 2 000 collégiens.
Le second, « Lycéens et Théâtre contemporain », permet aux
classes qui s’inscrivent dans ce dispositif de découvrir au moins
trois pièces de théâtre et aux enseignants qui les préparent et qui
les accompagnent dans ce parcours de bénéficier d’une formation.
Transports et billets sont pris en charge dans le cadre du dispositif
financé par la DRAC Centre, le Rectorat de l’Académie d’OrléansTours et la Région Centre.
✓ L’activité
du service éducatif des publics
Les sorties scolaires au spectacle font l’objet d’une préparation
des élèves. Des dossiers pédagogiques spécialement conçus à
destination des enseignants les aident à préparer leurs classes.
L’équipe d’Équinoxe (parfois accompagnée des artistes) intervient
régulièrement dans les classes. L’exploitation pédagogique de la
sortie au spectacle peut faire l’objet d’un dialogue avec l’équipe
du service éducatif des publics : les réalisations des élèves
(analyses du spectacle, comptes rendus ou critiques) peuvent être
mises en valeur sur le site web d’Équinoxe, envoyées aux équipes
artistiques invitées… Les enseignants missionnés sont à votre
disposition pour guider votre démarche pédagogique ; nous les
saluons pour leur « engagement »…
Virginie Andreu, Laurence Chalvignac, Karine Tanneau
et Frédéric Duhon Tél. 02 54 08 35 59 (le jeudi de 14 h à 16 h)
E-mail : [email protected]
73
Productions et coproductions
Le Carnaval jazz des animaux Association Moose, Jazz à Vienne, La Coursive –
Scène nationale de La Rochelle, L’Estran à Guidel, Scène de territoire pour le
jazz. Avec le soutien de l’Adami et de la SPEDIDAM. L’Adami, société des
artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde
pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques.
L’Impromptu Petite forme conçue et réalisée par Clémence et Julie Delille,
avec l’équipe technique d’Équinoxe. Avec le soutien de la DRAC Centre-Val
de Loire et Équinoxe.
La Septième Vague Production Théâtre du Centaure. Coproduction et
aide à la création Pôle national des arts du cirque Méditerranée – CREAC
Marseille • Le Centquatre – Paris • Le Parapluie – Centre international de
création artistique – Aurillac • Le Manège de Reims, Scène nationale • Ville
de Tremblay-en-France – Fête du Chapiteau bleu • Ministère de la Culture
et de la Communication / DGCA aide à la création cirque 2015. Soutiens et
partenaires Le Parc d’équitation du Château Bleu – Tremblay-en-France •
La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon – Centre national des écritures du
spectacle • Paul Smith. Le Théâtre du Centaure est conventionné par la Ville
de Marseille et la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est soutenu par le
Département des Bouches-du-Rhône, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
pour l’ensemble de ses activités. Les actions avec les publics sont également
soutenues, le Rectorat – Académie d’Aix-Marseille et la Politique de la Ville –
CUCS Marseille et l’ACSÉ. La compagnie est en résidence au Centre équestre
Pastré à Marseille et reçoit le soutien des Haras nationaux.
J’ai trop peur Production Théâtre de la Ville, Paris – Cie du Kaïros. La Cie du
Kaïros est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France.
Victor F. Production La Dissipation des brumes matinales – Direction
de production Emmanuel Magis, Anahi (www.anahi-spectacle-vivant.fr).
Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Le Granit, Scène nationale de Belfort. Avec le soutien de la DGCA –Ministère de la Culture et de la
Communication, de l’Adami, et la participation artistique de l’ENSATT.
Pascal Contet Avec le soutien de la SPEDIDAM.
La Folle Journée ou le Mariage de Figaro Coproduction Cie Moon Palace, La
Comédie de Reims – CDN. Avec le soutien de FIJAD DRAC et Région PACA.
Light Bird Production Cie Le Guetteur. Coproductions Théâtre National de
Chaillot – Paris / Scène nationale de l’Oise en préfiguration – Espace Jean
Legendre – Compiègne / Opéra de Reims / Parc zoologique d’Amiens Métropole /
Maison de la Culture d’Amiens, Centre de création et de production / L’Arsenal –
Metz / La Briqueterie – CDC du Val-de-Marne. Partenariats Institut Français
de Séoul / L’Échangeur – Centre de Développement Chorégraphique de
Picardie / Parc de la Tête d’Or – Lyon / Laboratoire Chorégraphique de Reims.
Remerciements à Xavier Julliot, Césaré – Centre National de Création Musicale
et à M. Won-Il, directeur artistique de l’Orchestre du National Theater of Korea.
Avec le soutien de l’Adami, société des artistes-interprètes, gère et développe
leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de
leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets
artistiques. Cette création a bénéficié de l’aide de l’Institut Français dans le cadre
des années France-Corée 2015-2016.
Arnaud Le Gouëfflec Coproduction Le Studio Fantôme – Brest / Le Quartz,
Scène nationale de Brest. En partenariat avec la MJC de Morlaix. Avec le soutien de la Ville de Brest.
C’est la vie Production Cie Brozzoni. Coproduction Bonlieu, Scène nationale
d’Annecy. Avec le soutien du Théâtre de l’ANCRE – Charleroi (Belgique). La
Cie Brozzoni est en convention triennale avec le Ministère de la Culture et
de la Communication DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville
d’Annecy. Elle est subventionnée par le Conseil départemental de la HauteSavoie. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère
les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion
et de réutilisation des prestations enregistrées. L’Arche est agent théâtral du
texte représenté. Texte publié chez Actes Sud-Papiers en octobre 2015.
François Rollin Production Grégoire Furrer.
Anna Karénine Production Cie La Ronde de Nuit. Coproduction avec le
Théâtre Montansier – Versailles. Avec le soutien du Théâtre National de Nice,
d’ Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , de la Scène nationale d’Albi ;
Théâtre de Suresnes – Jean Vilar, Théâtre de Chartres, Théâtre de Colombes,
Théâtre de Montélimar, Théâtre de Sens, Théâtre Princesse Grace – Monaco,
avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Coréalisation
Théâtre de la Tempête. Remerciements au CNSAD, au T2G – CDN de
Gennevilliers, au TGP – CDN de Saint-Denis, à la Comédie-Française, à Ariane
Mnouchkine et à l’équipe du Théâtre du Soleil.
Badke Collaboration artistique entre les ballets C de la B (Gand), le KVS
(Bruxelles) et la A.M. Qattan Foundation (Ramallah). Avec les ballets C de
la B comme producteur exécutif. Coproduction Theaterspektakel Zürich et le
Grand Théâtre Luxembourg.
Duo Bonito Production Les Nouveaux Nez & Cie. Coproduction Théâtre de
Privas, La Cascade, Pôle National des Arts du Cirque Ardèche-Rhône-Alpes,
Théâtre de Vénissieux, Quelques p’Arts, Centre National des Arts de la Rue,
Scène Rhône-Alpes. Avec le soutien du Groupe des 20 Rhône-Alpes, en particulier le Théâtre de Privas. Avec le soutien exceptionnel de la Région RhôneAlpes dans le cadre de l’appel à projet Spectacle Vivant Le Maillon. Résidences
La Cascade, Pôle National des Arts du Cirque, Bourg Saint-Andéol, Quelques
p’Arts, Centre National des Arts de la Rue, Scène Rhône-Alpes, Théâtre de
Vénissieux. Partenaires financiers Plateforme Initiative Seuil de Provence,
Bollène, Crédit Mutuel, Pierrelatte, KissKissBankBank. Les Nouveaux Nez &
Cie sont conventionnés par la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et le
Conseil départemental de l’Ardèche.
A Mano Production El Patio Teatro.
Les Rustres Production Théâtre du Vieux-Colombier / Comédie-Française.
Nobody Production Collectif MxM. Coproduction Collectif La Carte Blanche,
Le Printemps des Comédiens, Lux, Scène nationale de Valence, La Comédie de
Reims, Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, Le Monfort. Avec
le soutien de l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier
Languedoc-Roussillon, du DICRéAM, du Fonds de soutien à la création numérique (SCAN) de la Région Rhône-Alpes, du Goethe Institut, et l’aide de
Montpellier Méditerranée Métropole. Remerciements Valéry Deffrennes,
Ariel Garcia Valdès, Léo Gayola, Patrick Laffont, Morgane Lagorce, Hamza
Lahlou, Gislain Lannes, Jacky Lautem, Gildas Milin, Anne Monfort, Alexandra
Moulier, My-Linh N’guyen, Éric Prigent, Christophe Rauck, Henrietta Teipel,
Mustapha Touil, Julien Vulliet, IESEG School of Management, CHRU de Lille.
Projet issu du Laboratoire Nomade des Arts Scéniques. Le Collectif MxM
est artiste associé à Lux, Scène nationale de Valence, et au Canal, Théâtre
intercommunal du Pays de Redon, et soutenu par la Direction Régionale
des Affaires Culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture et de la
Communication et la Région Île-de-France. Cyril Teste est artiste associé au
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale. 74
CONTACT #1 Partenaires et soutiens Abderzak Houmi est artiste associé au
Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne. Compagnie bénéficiant de l’aide à la compagnie par la DRAC Centre. Compagnie conventionnée par la Région Centre et subventionnée par la Ville de Joué-lès-Tours et
le Conseil départemental d’Indre-et-Loire. Coproduction Théâtre de l’Agora,
Scène nationale d’Évry et de l’Essonne, Scène nationale d’Orléans, Culture O
Centre dans le cadre de l’Incubateur et Espace Malraux de Joué-lès-Tours.
Résidence Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne, Espace
Malraux de Joué-lès-Tours, Université François Rabelais Tours, L’Hectare,
Scène conventionnée de Vendôme, Théâtre de Bressuire. Avec le soutien
de Scènes de Territoire de l’Agglomération du Bocage Bressuirais et de Joué
Images.
Toi(t) du monde Coproduction Bouffou Théâtre, Festival Méli’Môme – Reims,
EPCC Le Quai – Angers, Le Dôme – Ville de Saint-Avé, Très Tôt Théâtre –
Festival Théâtre À Tout Âge – Quimper. Bouffou Théâtre à la coque est soutenu par l’État – Préfet de la Région Bretagne – DRAC Bretagne, et conventionné avec le Conseil régional de Bretagne, le Conseil départemental du
Morbihan et la Ville de Hennebont.
Naïssam Jalal Production Les Couleurs du son / Tour'n'sol prod. www.tournsol.net
Und Production Centre dramatique régional de Tours – Théâtre Olympia.
Bovary Avec le soutien de l’équipe du TNDMII et plus particulièrement Rita
Forjaz Production exécutive / Aldina Jesus Chef habilleuse / Graça Cunha e
da Lurdes Antunes Habilleuses / Cristina Vidal Souffleuse. Spectacle créé le
11 avril 2016 au Théâtre de la Bastille. Production déléguée Théâtre de la
Bastille. En coproduction avec le Teatro Nacional D. Maria II, l’EPCC Arts 276,
le Centre Dramatique National de Haute-Normandie, la Comédie de Béthune,
Centre Dramatique National Nord-Pas de Calais, le Théâtre Garonne – Scène
européenne à Toulouse, et avec le soutien de O Espaço do Tempo (MontemorO-Novo, Portugal), de l’Ambassade du Portugal en France / Centre culturel
Camões à Paris et de la Fondation Calouste Gulbenkian.
À corps perdus Coproduction Créa’Fonds, Oara (Office Artistique de la Région
Aquitaine), Centre Culturel Agora – PNAC de Boulazac, Théâtre Le Liburnia,
Ville de La Teste-de-Buch, CIRCA Pôle national des arts du cirque et Sud Side
Marseille. Subventions / Aides DGCA, DRAC Aquitaine, Conseil départemental
des Landes (dispositif Culture en Herbe), Région Aquitaine, Ville de Bordeaux,
Conseil départemental de Gironde, Adami et Crédit Mutuel. Avec le soutien
de l’IDDAC, Aquitaine Active, de l’École du cirque de Bordeaux, de la Cité des
Arts de la rue de Marseille, Les Arènes de Nanterre et le Centre Régional des
Arts du Cirque de Lomme.
Constellations Production Cie Théâtre du Prisme (Arnaud Anckaert et
Capucine Lange). Coproduction La Comédie de Béthune, Centre Dramatique
National Nord-Pas de Calais. Coréalisation La Virgule, Centre Transfrontalier
de Création Théâtrale Tourcoing-Mouscron. Avec le soutien du Théâtre du
Nord, Théâtre National Lille-Tourcoing Région Nord-Pas de Calais, et du Vivat
d’Armentières, Scène conventionnée danse et théâtre. La Cie Théâtre du Prisme
est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication /
Direction Régionale des Affaires Culturelles du Nord-Pas de Calais, le Conseil
régional Nord-Pas de Calais. Soutenue par le Département du Pas-de-Calais au
titre de l’implantation, le Département du Nord, la Ville de Villeneuve d’Ascq.
Compagnie partenaire de La Comédie de Béthune, CDN Nord-Pas de Calais.
UTT Glob Théâtre (Bordeaux) – Première le 10 octobre 2014 IDDAC (Agence
Culturelle de la Gironde), Oara (Office Artistique de la Région Aquitaine),
Le Cuvier – CDC d’Aquitaine, Onda (Office Nationale de Diffusion Artistique).
La Cie Ariadone reçoit le soutien de la DRAC Aquitaine, du Conseil régional d’Aquitaine, du Conseil départemental de la Gironde et de la Ville de
Bordeaux. Partenariat technique Dushow.
Celui qui tombe Production déléguée Centre chorégraphique national de
Grenoble, codirection Yoann Bourgeois et Rachid Ouramdane. Coproductions
Cie Yoann Bourgeois – MC2: Grenoble – Biennale de la danse de Lyon – Théâtre
de la Ville, Paris – Maison de la Culture de Bourges – L’Hippodrome, Scène
nationale de Douai – Le Manège de Reims, Scène nationale – Le Parvis, Scène
nationale de Tarbes Pyrénées – Théâtre du Vellein – La Brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie / Cherbourg-Octeville, et Théâtre
National de Bretagne-Rennes. Résidences de création MC2: Grenoble – La
Brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie / CherbourgOcteville. Maîtrise d’œuvre et construction Ateliers de la Maison de la
Culture de Bourges, Cénic Constructions, C3 Sud Est. Avec le soutien de l’Adami et de la SPEDIDAM et de Petzl. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière
d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
Avec l’aide à la création de la DGCA. Yoann Bourgeois bénéficie du soutien
de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets et est en
résidence territoriale à la Capi - Théâtre du Vellein. Le Centre chorégraphique
national de Grenoble est financé par la DRAC Rhône-Alpes / Ministère de la
Culture et de la Communication, la Ville de Grenoble, le Département de
l’Isère, la Région Auvergne- Rhône-Alpes, et soutenu par l’Institut Français
pour les tournées internationales.
Melancholia Européa Production La Ricotta – accompagnement La
Magnanerie. Coproduction MC2 Grenoble, Le Théâtre de la Ville – Paris,
Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux , Le Théâtre – Scène nationale de
Saint-Nazaire, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. La Cie La Ricotta est soutenue
par la Région Centre et le Ministère de la Culture et de la Communication –
DRAC Centre.
Tailleur pour dames Production Réseau Lilas. Coproduction Tandem / Douai Arras, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, L’Archipel / Fouesnant Les Glénan, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, Le Moulin du
Roc – Scène nationale de Niort, L’Avant-Scène Cognac – Scène conventionnée
danse, italienne avec orchestre Avec le soutien du Canal Théâtre du Pays
de Redon – Scène conventionnée pour le théâtre, Théâtre Romain Rolland /
Villejuif, l’École du TNB / Rennes, Spectacle Vivant en Bretagne, la SPEDIDAM.
Avec l’aide à la production du Ministère de la Culture – DRAC Bretagne. La
Cie Réseau Lilas est soutenue par le Conseil régional de Bretagne et la Ville
de Rennes.
Réparer les vivants Production déléguée Centre dramatique national de
Normandie – Rouen. Coproduction Théâtre Montansier de Versailles, avec
le soutien du Centre Dramatique Régional de Vire et de la Cie Comédiamuse
– Espace Rotonde.
Rain Coproduction De Munt / La Monnaie (Brussel/Bruxelles), Sadler’s Wells
(London), Les Théâtres de la Ville de Luxembourg.
Ça ira (1) Fin de Louis Production Cie Louis Brouillard Coproduction NanterreAmandiers / Centre Dramatique National, Le Manège-Mons / Scène transfrontalière de création et de diffusion, Mons 2015 / Capitale européenne de la
culture, Théâtre National / Bruxelles, ESACT / Liège, Les Théâtres de la Ville
de Luxembourg, MC2 / Maison de la Culture de Grenoble, La Filature / Scène
nationale de Mulhouse, Espace Malraux / Scène nationale de Chambéry et de
la Savoie, Théâtre du Nord / CDN Lille-Tourcoing Nord-Pas de Calais, FACM
/ Festival théâtral du Val-d’Oise, L’Apostrophe / Scène nationale de CergyPontoise et du Val-d’Oise, Mostra Internacional de Teatro de São Paulo et SESC
São Paulo, Théâtre français du Centre national des Arts du Canada / Ottawa,
Théâtre National Populaire / Villeurbanne et Célestins / Théâtre de Lyon, Le
Volcan / Scène nationale du Havre, Le Rive Gauche / Scène conventionnée de
Saint-Étienne-du-Rouvray, Bonlieu / Scène nationale d’Annecy, Le Grand T /
Théâtre de Loire-Atlantique Nantes. Avec le soutien de la SACD et de l’Institut Français. Les répétitions de Ça ira (1) Fin de Louis ont été accueillies
à Nanterre-Amandiers, au CNCDC Châteauvallon, à l’ESACT / La Chaufferie
Acte1 / Liège, au Centquatre, à la Ferme du Buisson, au Théâtre des Bouffes du
Nord, à la Commune / Centre dramatique national d’Aubervilliers. Création le
16 septembre 2015 au Manège-Mons, dans le cadre de Mons 2015 / Capitale
européenne de la culture. La Cie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère
de la Culture / DRAC Île-de-France et de la Région Île-de-France. Joël Pommerat
est associé au Théâtre national de Bruxelles et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
Il fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers.
Le Syndrome de Cassandre Coproduction Le Channel, Scène nationale de
Calais, L’Espal, Scène conventionnée Le Mans, La Cité du Cirque, PRAC, Le
Mans, Le Carré Magique, PNAC de Lannion, La Grange Dîmière, Fresnes,
La Cascade, PNAC de Bourg Saint-Andéol, La Brèche, PNAC de Cherbourg –
Octeville, Théâtre de Cusset, Cirque Théâtre, PNAC d’Elbeuf, Les Subsistances,
Circa, PNAC, Auch, L’Agora, PNAC, le Théâtre Romain Rolland, Villejuif, Le
Théâtre du Rond-Point, Paris, Mes Scènes Arts, Le Train Théâtre, Portes-lèsValence, Le Lieu Unique, Nantes, La Passerelle, Scène nationale de SaintBrieuc, L’Avant-Scène, Cognac. Soutenu par la DRAC et la Région des Pays
de la Loire. Partenaires Château de Monthelon, Montréal, Svet, Les Coëvron,
Evron, L’Espace périphérique, Paris.
À bien y réfléchir Production 26000 Couverts. Coproduction Atelier 231, Centre
National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen – Les Pronomade(s) en HauteGaronne, Centre National des Arts de la Rue – La Villette, Résidence d’artistes 2015
(Paris) – Scène nationale de Bayonne et du Sud-Aquitain – Le Channel, Scène nationale de Calais – Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique – Théâtre de la Ville d’Aurillac – Le Parapluie, Centre International de Création Artistique (Aurillac) – La Scène
nationale de Sète et du Bassin de Thau – Le Cratère, Scène nationale d’Alès – Festival
des Tombées de la Nuit (Rennes) – Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et
de l’Essonne – Théâtre Brétigny, Scène conventionnée – La Vache Qui Rue, Lieu
de Fabrique des Arts de la Rue à Moirans-en-Montagne – Ville de La Norville. Avec
le soutien de DRAC Bourgogne – Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté
– Ville de Dijon – La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, Centre national des
Écritures du spectacle – SPEDIDAM.
Blick Bassy Tour Makers / label No Fomat.
L’Inde et le violon carnatique, L. Subramaniam Dans le cadre du festival
Namasté France (septembre-novembre 2016). En collaboration avec le ICCR,
l’Ambassade de l’Inde et YAL. 70e anniversaire de l’indépendance de l’Inde.
L’Orchestre Régional de Normandie – Guillaume Lamas, directeur général
– est soutenu et accompagné par le Conseil régional de Normandie, par le
Ministère de la Culture et de la Communication — Direction Régionale des
Affaires Culturelles de Normandie — avec la participation des Conseils départementaux de la Manche, du Calvados et de l›Orne. L’Orchestre Régional
de Normandie est accueilli en résidence depuis 2005 par la Ville de Mondeville
et la Renaissance en qualité de partenaire artistique privilégié.
La Berceuse Coproduction Keen Studio / P&P Productions et de la Compagne
Interligne. Avec le soutien de Pierre Delaunay et Antirouille Communication,
du Conseil départemental d’Indre-et-Loire, des Bains-Douches – Pôle chanson
région Centre, de la ville de Chambray-lès-Tours.
Chunky Charcoal Production Sébastien Barrier. Production déléguée L’Usine,
Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille/
Toulouse Métropole). Diffusion Centre de Production des Paroles
Contemporaines – CPPC, Rennes. Coproduction L’Usine, Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public (Tournefeuille/Toulouse Métropole), Le
Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes, Le Channel, Scène nationale
de Calais, Le Cratère, Scène nationale d’Alès, Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. La diffusion de ce spectacle a bénéficié
du soutien financier de Spectacle Vivant en Bretagne. Merci à l’Usine, à la
Cie Baro d’Evel et au Théâtre Garonne, Lena Pasqualini et Catherine Blondeau
pour leur soutien.
Les Armoires normandes Production déléguée Le Grand Gardon Blanc /
Chiens de Navarre. Résidence et coproduction Les Subsistances, Lyon,
C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord, Paris Coproduction, L’Apostrophe,
Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise ; Maison des Arts de
Créteil ; Théâtres Sorano – Jules Julien, Toulouse ; La Faïencerie, Théâtre
de Creil (Scène nationale en préfiguration) ; Le Carré – Les Colonnes, Scène
conventionnée de Saint-Médard-en-Jalles et Blanquefort ; le Palais des BeauxArts, Charleroi. Avec le soutien de la Direction Générale de la Création
Artistique. Les Chiens de Navarre sont soutenus par la DRAC Île-de-France
– Ministère de la Culture et de la Communication, et par la Région Île-deFrance au titre de la permanence artistique. Avec le soutien à la production
du Centquatre, de la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne- la-Vallée,
et du Théâtre de Vanves, Scène conventionnée pour la danse.
La Rive dans le noir Production Cie Sur le Bout de la langue, direction de production Emmanuel Magis / Anahi. Coproduction Festival d’Avignon, Centre
dramatique régional de Tours – Théâtre Olympia, Le Liberté, Scène nationale
de Toulon, Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai, Équinoxe, Scène
nationale de Châteauroux , Festival Terres de Paroles, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes, La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon – Centre national des
écritures du spectacle, avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et
de la SPEDIDAM, avec l’aide du Centquatre – Paris et du Bois de l’Aune – Aixen-Provence. Remerciements au Théâtre de Carouge – Atelier de Genève, à la
Société de lecture de Genève.
Léon et Léonie La Fondation Bettencourt Schueller et Mécénat Musical Société
Générale sont les principaux mécènes de l’Ensemble Aedes, qui bénéficie
également du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication –
Directions Régionales des Affaires Culturelles de Bourgogne et de Picardie,
des Conseils régionaux de Bourgogne et de Picardie, des Conseils départementaux de l’Oise et de l’Yonne, de l’Adami et de la SPEDIDAM. L’Ensemble
est en résidence au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre d’Auxerre,
à la Cité de la Voix de Vézelay ainsi qu’à la Fondation Singer-Polignac. Il est
également lauréat 2009 du Prix Bettencourt pour le chant choral décerné par
l’Académie des Beaux-Arts, membre de Tenso (réseau européen des chœurs
de chambre professionnels), de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et
Instrumentaux Spécialisés) et du PROFEDIM.
L’Avare Production La Comédie de Reims – CDN. Avec le soutien du Fonds
d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques DRAC et Région PACA.
Ralph Amelin et fils Résidences Festival Paroles de conteurs (Région Limousin) –
La Petite Pierre (Gers) – Les Fabriques (Ville de Nantes) Administration /
diffusion Le Grand Manitou.
Mec ! Production Jean-René Pouilly pour Karavane Productions.
Cinéma Apollo
Cinéma Apollo – Maison de l’image
4 rue Albert Ier • 36000 Châteauroux
Tél. 02 54 60 18 34 • Fax 02 54 60 18 16
Répondeur programme : 02 54 60 18 75
www.apollo-maisondelimage.org
L'Apollo – Maison de l'image est la salle de cinéma de la Scène nationale
depuis sa réouverture en 1998. L’Apollo offre à ses spectateurs un confort
hors pair ; la salle est en effet spacieuse avec de larges fauteuils en cuir blanc ;
dans le respect de l’architecture des théâtres cinématographiques du début
du siècle, l’Apollo dispose toujours d’un balcon, du haut duquel les cinéphiles
se plaisent à contempler leurs films préférés.
Toute l’année, l’Apollo s’engage à vous proposer l’actualité du cinéma art et
essai, dans un esprit de diversité, avec la volonté de laisser aux Castelroussins
une liberté de choix et un parcours de cinéphile qui échappe aux règles de
Carol de Todd Haynes
l’uniformisation imposées par l’industrie cinématographique et les mass
media. Les œuvres de réalisateurs émergents et de cinéastes consacrés vous sont montrées avec l’envie de rendre compte
de toutes les expressions possibles, tous formats et genres confondus : l’essai, le documentaire, le court-métrage, les films en
version originale, les films du patrimoine mondial, trouvent ainsi naturellement leur place à l'Apollo.
Venir à l’Apollo, c’est partager collectivement l’expérience d’un film et se retrouver également lors de discussions, d’échanges
de points de vue, avec un invité, un cinéaste, un critique, un témoin… L’occasion d’apprécier cette maison de l’image comme le
lieu vivant de débats et de transmission du savoir.
Rendre accessible le cinéma dans sa pluralité passe aussi par une politique tarifaire adaptée : enfants, adolescents, publics
« empêchés », groupes, seniors, abonnés d’Équinoxe, familles nombreuses, tous disposent d’un tarif particulier. Il existe aussi
une formule d’abonnement, et s’abonner à l’Apollo ne se réduit pas seulement à disposer de billets à prix réduit, il s’agit aussi
de défendre une certaine idée du cinéma et plus largement de soutenir tout ce que l’art peut nous offrir de rare et de précieux.
Fatima de Philippe Faucon
Au-delà des montagnes de Jia Zhang-ke
Mercredi 14 décembre 14 h 30 : séance tout public
Jeudi 15 décembre 10 h : séance scolaire
Claire Weidmann joue sur
La Nounou de Garri Bardine
Russie, 1999, 25 minutes, animation de marionnettes, sans paroles.
Voici l'histoire d'un petit garçon, seul parmi les adultes un soir de réveillon.
Il trompe son ennui en se construisant, à l'aide de bouts de chiffons, une nounou
rien que pour lui. Comme dans les contes, la magie de Noël opérant, la nounou
prend vie et entraîne l'enfant dans une série d'aventures rocambolesques…
Claire Weidmann, chanteuse et compositrice, vient à la rencontre du grand cinéaste
d'animation de marionnettes, Garri Bardine. Elle répond à l'imagerie surannée et
à l'animation volontairement artisanale du film par une bande-son originale, faite
de boucles électroniques et d'un chant en apesanteur. Un rendez-vous singulier et
tendrement mélancolique qui enchantera les plus jeunes spectateurs.
À partir de 2-3 ans.
La Nounou de Garri Bardine
75
Lisztomanias de Châteauroux 2016
musique
du 24 au 29 octobre
Tarifs
Lundi 24 octobre
Concerts Équinoxe : 25 D
(24 et 25 octobre – tarif réduit 20 D)
20 D (tarif réduit 15 D)
(étudiants, demandeurs d’emploi,
sur présentation d'une carte)
Concert Jeunes virtuoses :
5 D (sur place)
Liszt au coeur du romantisme
Orchestre Symphonique de Tours
sous la direction de Benjamin Pionnier
François-Frédéric Guy, piano ;
et Henri Demarquette, violoncelle
21 h
Jazzy Liszt
Trio Naïditch (Dimitri Naïditch, piano ;
Gilles Naturel, contrebasse ; Arthur Alard, batterie),
Nicolas Dautricourt, violon
et Félicien Brut, accordéon
Mardi 25 octobre
Vendredi 28 octobre
Renseignements et réservations :
à partir du lundi 5 septembre
Office de Tourisme de Châteauroux
< Sud Berry
Tél. 02 54 34 10 74
[email protected]
www.berryprovince.com
Et sur place 1 heure
avant les concerts
Grande nuit du piano Liszt en son monde
Avec les pianistes Misi Boros, Romain Hervé,
Olivier Besnard, Simon Ghraichy, Bruno Rigutto,
Jean-Baptiste Fonlupt et Vassilis Varvaresos,
l’improvisateur Karol Beffa
20 h
Mercredi 26 octobre
21 h
Jeudi 27 octobre
21 h
21 h
Ensemble Instrumental de Châteauroux
sous la direction de Christophe Millet
Alexandre Kantorow, piano
Samedi 29 octobre
15 h
Concert des Jeunes virtuoses de l’Académie
Les 4 âges de Liszt
Leslie Howard, piano
Le Voyage en Uruguay de Clément Hervieu-Léger
théâtre
vendredi 3 février 20 h 30
Mise en scène Daniel San Pedro • Avec Guillaume Ravoire • Production La Compagnie des Petits Champs
Théâtre Maurice Sand, La Châtre
tarif unique : 12 . + 5 . de participation aux frais de transport
départ en bus d’Équinoxe à 19 h 30
Au début des années 1950, la famille Caorsi, riches éleveurs uruguayens, se
rend en France pour y trouver des bovins susceptibles d’améliorer la capacité
laitière de son troupeau. Bien vite, son choix s’arrête sur la race normande,
bien connue pour la richesse de son lait. Les Caorsi font affaire à la Ferme
Neuve : trois taureaux et deux vaches doivent alors quitter la Normandie
pour rejoindre la pampa uruguayenne. Le jeune Philippe, alors âgé de 20 ans
et qui n’a jamais quitté son canton natal, est désigné pour accompagner les
bovins jusqu’en Amérique du Sud…
Rencontre avec Anne Sibran Cycle Paroles de femmes
mardi 14 mars 20 h 30
littérature
Une proposition d’Équinoxe, Scène nationale, avec nos amis de Nohant / Monum
Domaine George Sand, Nohant
Informations et réservations : 0
2 54 31 06 04
02 54 08 34 34
Cette rencontre avec Anne Sibran sera animée par Julie Delille, artiste associée
à Équinoxe, qui travaille actuellement à une adaptation au théâtre de son récit
Je suis la bête (Gallimard, 2007). Outre cinq romans chez Gallimard ou Grasset, elle
a également publié des albums pour la jeunesse (dont l’un Les Bêtes de l’ombre
illustré par Stéphane Blanquet) et écrit de nombreux scénarios de BD (en particulier pour Didier Tronchet et Emmanuel Lepage). Elle a reçu plusieurs prix en 2000
pour La Terre sans mal (dessins de Lepage) édité chez One Shot.
Autres rencontres littéraires
Dans le courant de la saison, en complicité avec la médiathèque, et Bruno
Dewaele, nous vous proposerons des rencontres littéraires ou des salons
autour de Jacques Chessex (1934-2009) – écrivain suisse lauréat du prix
Goncourt 1973 pour son roman L’Ogre – avec Guy Flodrops et Francis Debeyre ;
autour des éditions José Corti avec Fabienne Raphoz et Bertrand Fillaudeau ;
autour de Sophie Benech ­–traductrice des Russes Boris Pasternak, Isaac Babel,
Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015, et créatrice des éditions
Interférences ­– et Antoine Jaccottet ­– créateur de la maison d’édition Le Bruit
du temps…
D'autres rencontres sont également prévues avec Sophie Divry, Thierry Gillybœuf
et Régine Detambel ; ou autour de Robert Desnos et Henri Pichette (sous réserves).
Jacques Chessex
Renseignements pratiques
www.equinoxe-lagrandescene.com
COMMENT ET OÙ VOUS RENSEIGNER ?
✓ Auprès de nos hôtesses : 02 54
• Marie-Annick Démars-Bernardet
• Aurore Peral.
✓L
es tarifs des spectacles en dehors de l'abonnement
(de couleur rose)
08 34 34
Plein À l’accueil :
• du mardi au vendredi de 13 h à 18 h
• le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.
Réduit (voir liste
des bénéficiaires ci-contre*)
Les jours de spectacle :
1 heure avant le début du spectacle et jusqu’à la fin de la représentation.
Étudiants / ou - de 26 ans
✓ Auprès du service des relations avec le public :
du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
• Visites du théâtre, ateliers, stages, publics maternelle et primaire :
Élisabeth Lory - 02 54 08 35 80.
• Groupes, comités d’entreprise, écoles de danse, présentation de saison :
Florence Leclerc, Julie Bonnet-Roger - 02 54 08 35 81 ou 88.
• Collégiens, lycéens et étudiants : Jérôme Reignoux - 02 54 08 35 86.
✓ Dans notre journal bimestriel « La Vigie ».
✓ Sur notre site internet : www.equinoxe-lagrandescene.com.
PETIT GUIDE PRATIQUE DU SPECTATEUR
✓ LES SPECTACLES
• Ils sont numérotés, sauf mention « placement libre » sur le billet.
• Ils commencent à l’heure et les portes sont fermées dès le début de la représentation ; dans la mesure du possible, les retardataires seront placés par le
personnel d’accueil aux derniers rangs du parterre ou au balcon.
• Enregistrements et photographies sont interdits.
• Sonneries de portable, montres vibrionnantes et toux catarrhales sont
proscrites.
• Annulation de la représentation : un échange pour un autre spectacle
sera proposé. À défaut, le billet sera remboursé (contre présentation)
dans un délai de 15 jours francs ; passé ce délai, plus aucun remboursement ne sera pratiqué.
• Accueil handicapé(e)s : accès facilité et places réservées.
• Sourds et malentendants : boucle auditive en salle.
• Non-voyants et malvoyants : nous prévenir lors de la prise d’Abonnement.
✓ EMPÊCHEMENT, IMPRÉVU :
ÉCHANGEZ VOTRE BILLET AVANT LA REPRÉSENTATION.
Merci de nous rapporter le billet avant l’heure de la représentation, aucun
échange ne pourra avoir lieu après. En cas d’impossibilité d’assister à la
représentation, les billets ne sont pas remboursés. Si l’échange de votre
billet pour un autre spectacle ou une autre représentation n’est pas immédiatement possible, nous vous proposons l’édition d’une contremarque qui
pourra être échangée ultérieurement contre un billet de même valeur. Ces
contremarques doivent être utilisées au cours de la saison où elles ont été
éditées. ATTENTION : dès le premier échange de billets, ou lors de la conversion
d’une contremarque, un supplément de 1 t par échange sera perçu.
✓ L ES BILLETS : ACHAT ET RÉSERVATIONS
• À l’accueil : aux heures d’ouverture.
• Par courrier : 10 jours avant la date du spectacle.
Joindre obligatoirement un chèque à l’ordre de AGEC Équinoxe, une enveloppe timbrée à votre adresse pour le retour, la photocopie du justificatif
ouvrant droit à un tarif réduit. Au dos du chèque, veuillez mentionner IMPÉRATIVEMENT : titre, date, heure du spectacle choisi, le nombre de places et
vos numéros de téléphone fixe et portable.
• Par internet : vente en ligne au www.equinoxe-lagrandescene.com.
Paiement sécurisé.
• Par téléphone (carte de crédit uniquement ; saisie des numéros par nos
hôtesses).
Covoiturage :
Rendez-vous sur le site
www.covoiturage36.com
25 3
20 3
Adhérents du cinéma Apollo 20 3
10 3
Famille nombreuse
(à partir de 5 personnes)9 3
Moins de 10 ans Représentations scolaires
73
63
Intermittents
et demandeurs d'emploi
(sur justificatif
de moins de 3 mois)
63
33
Solidarité(s)
Représentations jeune public
en soirée familiale (entrée offerte le soir
73
pour les enfants
qui viennent avec
l’école en semaine)
Sur présentation d'un justificatif :
* Accompagnateurs d’un abonné, retraités, titulaires de la carte Famille nombreuse ou de la carte Vermeil, groupe
de 10 personnes et plus, abonnés des
établissements culturels partenaires
(Maison de la Culture de Bourges, Halle
aux Grains/Scène nationale de Blois,
Centre Chorégraphique National de
Tours, Centre Dramatique Régional de
Tours, Centre Albert Camus d’Issoudun,
MacNab à Vierzon, Bains-Douches à
Lignières, Théâtre Maurice Sand à La
Châtre), élèves du Conservatoire de
Châteauroux, sociétaires de la Caisse
Régionale du Crédit Agricole CentreOuest, adhérents de la MLC Belle-Isle,
de l’Unicef, des Familles Rurales, de
l’Association des Paralysés de France,
AVF 2015, Socios de la Berrichonne
Football, Pass Lisztos... Les justificatifs
pour accéder aux tarifs réduits doivent
avoir moins de trois mois.
• Règlements acceptés : chèque, cartes
de crédit, espèces, chèque culture,
ticket CAF, Pass’sport culture, chèque
Clarc et Pac.
LE TARIF SOLIDARITÉ(S) : 3 (
CONTACT : Élisabeth Lory – 02 54 08 35 80
✓ L’accès à la culture est un droit fondamental qu’il faut garantir à chacun.
Équinoxe propose une politique tarifaire volontariste aux personnes à
faibles revenus, égaux ou en dessous du seuil de pauvreté. Info : CCAS de
Châteauroux - 02 54 34 46 21.
LYCÉENS, APPRENTIS ET ÉTUDIANTS
CONTACT : Jérôme Reignoux – 02 54 08 35 86
Le chéquier CLARC du Conseil Régional
Bénéficiaires : lycéens, élèves infirmier(e)s, apprentis,
inscrits dans un établissement scolaire public ou privé
sous contrat ou dans un centre de formation d’apprentis de la région Centre.
Information CLARC dans les établissements scolaires auprès des correspondants CLARC (il s’agit le plus souvent du conseiller principal d’éducation, du documentaliste ou du « référent culturel ») ou encore dans les PIJ,
BIJ (Points et Bureaux d’Information Jeunesse).
À demander sur le site www.clarc.regioncentre.fr.
Le PAC
Bénéficiaires :
étudiants de
l’Université
d’Orléans-Tours.
Le PAC permet à son titulaire
de bénéficier du tarif à 10 3 et
d'une offre permanente 1 place
achetée/1 place offerte sur tous
les spectacles (sauf tarification
spéciale ou plus avantageuse).
Pascal Contet
77
Le calendrier
Crédit photographique
Les genres
Septembre
Alain Julien......................................p. 1, p. 16, p. 17
Francesca Todde.................................................. p. 2
Eva Wollenberg................................................... p. 3
Christophe Cibille................................................ p. 3
Bruno Belleudy.................................................... p. 4
Beatriz Castellary................................................ p. 5
Clémence Delille.................................................. p. 5
Philippe Metsu..................................................... p. 7
Christophe Raynaud de Lage
....................................p. 7, p. 10, p. 45, p. 61, p. 79
Mark Fitton.......................................................... p. 8
Benoît Cambillard............................................... p. 9
Pierre Grosbois....................................... p. 11, p. 46
Bernard Benant....................................... p. 13, p. 78
« audeladelhorizon » : Georges EPP.................p. 13
Elisabeth Carecchio........... p. 15, p. 59, p. 78, p. 79
Fred Stuccin.......................................................p. 19
Sandra Bariller...................................................p. 20
Maxime Leyvastre.............................................p. 21
Philippe Quaisse/Pasco.....................................p. 23
Danny Willems..................................................p. 25
Mathieu Olingue - Focale Fixe.........................p. 26
Clara Larrea........................................................p. 27
D.R....................................... p. 28, p. 37, p. 38, p. 63
Christophe Raynaud de Lage /
Coll. Comédie-Française....................................p. 29
Simon Gosselin..................................................p. 33
Yann Cariou.......................................................p. 35
Le Mécanicien du temps
in Le Guide des Cités, Schuiten et Peeters,
Casterman, 1996................................................p. 37
Fred Beaubeau...................................................p. 39
Thierry Laporte....................................... p. 42, p. 68
Jean Henry..........................................................p. 43
Ian Grandjean....................................................p. 47
Thierry Liard......................................................p. 48
Denis Lonchampt..............................................p. 49
Géraldine Aresteanu.............................. p. 51, p. 79
Juergen Specht...................................................p. 52
Christian Berthelot............................................p. 53
Alexandre Lacombe...........................................p. 54
Aglaé Bory..........................................................p. 55
Herman Sorgeloos.............................................p. 57
Sylvain Frappat..................................................p. 60
Denis Rouvre......................................................p. 62
Pierre Delaunay.................................................p. 64
Angélique Lyleire..............................................p. 65
Lebruman...........................................................p. 66
Richard Schroeder.............................................p. 67
Pascal Gély.............................................. p. 69, p. 79
Vincent d'Eaubonne..........................................p. 70
Maarit Kyto........................................................p. 71
I.Mathie..............................................................p. 71
Jean Radel...........................................................p. 77
Jazz-Rhone-Alpes...............................................p. 78
Théâtre
Jeu. 15, 19h
Le Carnaval jazz des animaux.............. p. 4
Le Mariage de Figaro
L’Impromptu....................................................... p. 5
Victor F...............................................................p. 11
La Folle Journée ou le Mariage de Figaro.......p. 14
C’est la vie..........................................................p. 20
Anna Karénine...................................................p. 22
Les Rustres.........................................................p. 29
Nobody...............................................................p. 32
Und.....................................................................p. 44
Bovary.................................................................p. 46
Constellations....................................................p. 48
Melancholia Europea........................................p. 52
Tailleur pour dames..........................................p. 53
Réparer les vivants............................................p. 55
Ça ira (1) Fin de Louis.......................................p. 58
À bien y réfléchir…...........................................p. 61
Chunky Charcoal...............................................p. 65
Les Armoires normandes..................................p. 66
La Rive dans le noir...........................................p. 67
L’Avare................................................................p. 69
Ralph Amelin et fils...........................................p. 70
Mec !...................................................................p. 71
Arts de la piste
La Septième Vague.............................................. p. 6
À corps perdus...................................................p. 47
Celui qui tombe.................................................p. 50
Le Syndrome de Cassandre..............................p. 60
Musiques
Hang Solo – Francesco Agnello.......................... p. 5
Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio...... p. 8
Pascal Contet et le Quatuor Debussy..............p. 12
Alex Beaupain et Arnaud Le Gouëfflec............p. 18
Trio Oliva/Boisseau/Rainey...............................p. 28
Sylvain Rifflet + Naïssam Jalal........................p. 36
Linx/Fresu/Wissels............................................p. 54
Blick Bassy..........................................................p. 62
L’Inde et le violon carnatique –
L. Subramaniam.................................................p. 63
Léon et Léonie...................................................p. 68
Jeu. 29, 20h
Ven. 30, 20h30
La septième vague...................................... p. 6
Octobre
Mar. 4, 19h
J’ai trop peur................................................... p. 8
Mar. 11, 20h30
Cécile McLorin Salvant
& Aaron Diehl Trio...................................... p. 9
Sam. 15, 20h30
Sophia Aram ................................................p. 10
Lun. 17, 20h30
Victor F. ..........................................................p. 11
Novembre
Jeu. 3, 19h
Pascal Contet...............................................p. 12
Jeu. 3, 20h30
Pascal Contet
et le Quatuor Debussy..............................p. 12
Danse
Light Bird...........................................................p. 16
Badke..................................................................p. 24
CONTACT #1.....................................................p. 34
UTT......................................................................p. 49
Rain.....................................................................p. 56
Humour
Sophia Aram........................................................ p. 9
François Rollin....................................................p. 21
Duo Bonito.........................................................p. 26
Jeune Public
Le Carnaval jazz des animaux........................... p. 4
J’ai trop peur......................................................p. 10
A Mano...............................................................p. 27
Toix
t du monde..................................................p. 43
La Berceuse........................................................p. 64
78
Jeu. 22, 19h
Ven. 23, 19h30
Hang Solo + L’Impromptu....................... p. 5
Lun. 7, 19h30
Mar. 8, 19h
La Folle Journée
ou le Mariage de Figaro.........................p. 14
Lun. 14, 20h30
Light Bird.......................................................p. 16
Sam. 19, 19h30
Alex Beaupain et
Arnaud Le Gouëfflec................................p. 18
Mar. 22, 20h30
C’est la vie......................................................p. 20
Février
Jeu. 24, 20h30
François Rollin...........................................p. 21
Constellations.............................................p. 48
Lun. 28, 20h
Mar. 29, 19h30
Anna Karénine...........................................p. 22
Lun. 6, 20h30
Jeu. 9, 20h
UTT...................................................................p. 49
Lun. 27, 20h30
Mar. 28, 20h
Jeu. 27, 20h30
Blick Bassy....................................................p. 62
Mai
Lun. 1er, 16h
L’Inde et le violon carnatique
L. Subramaniam........................................p. 63
Celui qui tombe..........................................p. 50
Décembre
Ven. 2, 20h30
Badke...............................................................p. 24
Dim. 4, 16h
Duo Bonito.....................................................p. 26
Mar. 6, 19h
A Mano............................................................p. 27
Mar. 13, 20h30
Trio Oliva/Boisseau/Rainey.................p. 28
Jeu. 15, 20h
Ven. 16, 20h
Les Rustres...................................................p. 29
Mars
Ven. 3, 20h30
Melancholia Europea.............................p. 52
Lun. 6, 20h30
Mar. 7, 20h
Tailleur pour dames................................p. 53
Jeu. 16, 20h30
Linx/Fresu/Wissels..................................p. 54
Mar. 21, 20h30
Mer. 22, 20h
Réparer les vivants...................................p. 55
Sam. 25, 20h30
Rain..................................................................p. 56
Mer. 29, 19h
Jeu. 30, 19h
Janvier
Ça ira (1) Fin de Louis...............................p. 58
Mer. 4, 20h30
Jeu. 5, 20h
Nobody............................................................p. 32
Mar. 2, 18h30
Mer. 3, 16h
La Berceuse..................................................p. 64
Sam 6, 20h30
Chunky Charcoal......................................p. 65
Mer. 10, 20h
Les Armoires normandes.....................p. 66
Lun. 15, 20h30
Mar. 16, 20h
La Rive dans le noir..................................p. 67
Ven. 19, 20h30
Léon et Léonie.............................................p. 68
Lun. 22, 20h
Mar. 23, 20h
L’Avare............................................................p. 69
Mar. 10, 20h30
CONTACT #1.................................................p. 34
Ven. 13, 19h
x du monde............................................p. 43
Toit
Lun. 16, 19h30
Sylvain Rifflet
+ Naïssam Jalal ...........................................p. 36
Mer. 18, 20h30
Jeu. 19, 20h
Und...................................................................p. 44
Avril
Mer. 25, 20h30
Jeu 26, 20h
Bovary.............................................................p. 46
Mer. 5, 20h
Mar. 31, 20h
À corps perdus............................................p. 47
Mar. 25, 20h30
Jeu. 6, 20h30
Le Syndrome de Cassandre..................p. 60
À bien y réfléchir….....................................p. 61
Lun. 22, 20h
Mar. 23, 20h
Mer 24, 20h
Ralph Amelin et fils..................................p. 70
Mar. 30, 20h30
Mec !.................................................................p. 71
79
L’équipe de la Scène nationale
François Claude, directeur
Armelle Nguyen Huynh, administratrice [email protected]
Éric Defaix, secrétaire général [email protected]
Administration
Roselyne Morvan, chef comptable [email protected]
Sandrine Daudon, comptable adjointe [email protected]
Muriel Rispal, secrétaire de direction [email protected]
Relations avec le public / accueil des artistes / accueil des publics
Élisabeth Lory, directrice des relations avec le public et attachée de presse,
programmation jeune public [email protected]
Florence Leclerc-Bernardet, responsable des relations avec le public,
programmation danse [email protected]
Jérôme Reignoux, chargé des relations avec le public scolaire et étudiant,
programmation musiques actuelles - jazz [email protected]
Julie Bonnet-Roger, attachée aux relations avec le public [email protected]
Anne Franchet, attachée à l’accueil et à l’information [email protected]
Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo) [email protected]
Marie-Annick Démars-Bernardet, responsable de l’accueil [email protected]
Aurore Peral, attachée à l’accueil [email protected]
Orlane Bernardet, Maxime Bonnin, Emiliano Motta,
Julien Plat, Guy Ajaguin, Hareth Haj Anreir et Laure Dufayet les soirs de spectacles : ouvreurs
Technique
Marc Mirgaine, directeur technique [email protected]
Stéphane Gabillaud, régisseur général [email protected]
Jean-Michel Maillot, régisseur principal
Freddy Szuwarski, régisseur son
Jean-Jacques Nicaud, régisseur lumière
Antony Guérin, chef électricien
Merci à tous les équipiers intermittents, vacataires, stagiaires, apprenti(e)s ; et gardiens.
Cinéma L’Apollo – Maison de l'image
Bénédicte Dominé, directrice des activités cinématographiques [email protected]
Jean-Marc Champeau, régisseur audiovisuel, projectionniste [email protected]
Nicolas Lavenu, projectionniste et chef caissier
Emmanuelle Marcelot, attachée aux relations avec le public [email protected]
Agnès Rabaté, attachée à l’information, programmation jeune public [email protected]
Frédérick Sauzet, attaché à l'information (Équinoxe - Apollo), caissier
Impression : Color 36
Création graphique invenit à Tourcoing
www.invenit.fr – 03 20 82 12 18
80
Équinoxe, Scène nationale
L’Apollo, Cinéma d’art et d’essai
sont subventionnés par la Ville de Châteauroux
perçoivent des aides de
sont soutenus par le cercle des partenaires
Se sont associés à la saison
ainsi que
Équinoxe remercie tous les donateurs* de la saison 2015-2016 : Christophe Benon ; Christian Bidaux ; André Bonhomme ; Joël Derrier ; Gérard Duris ; Christophe Jaillet ;
Sophie Laubry ; Odile Martinet ; Philippe Pires ; Nadine Pourthier Girault ; Patricia Rossi ; Francine Salle ; Gérard Tanguy.
* Certains donateurs ont souhaité garder l’anonymat.
1
2
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4
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8
10
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6
9
12
Spectacles et artiste : 1/ Les Armoires normandes 2/ La Folle Journée ou le Mariage de Figaro 3/ Quatuor Debussy 4/ La Septième Vague 5/ Les Rustres
6/ Sylvain Rifflet 7/ À corps perdus 8/ Mec ! 9/ Light Bird 10/ Victor F. 11 / Constellations 12/ Rain
Crédits photographiques : 1/ Lebruman 2/ Elisabeth Carecchio 3/ Bernard Benant 4/ Philippe Metsu 5/ Christophe Raynaud de Lage / coll. ComédieFrançaise 6/ Sylvain Gripoix 7/ Ian Grandjean 8/ D.R. 9/ Alain Julien 10/ Pierre Grosbois 11 / Thierry Liard 12/ Herman Sorgeloos
« Plus loin, ce sont les acrobates, marchands de nerfs et d’orviétan, les mathématiciens sans un pli, les porteurs de torses,
les montreurs de tours, tout un monde de justesse et d’attrape. Ils sont nés avec des mains en vif-argent, à la clarté de la veine.
Ils sont nickelés jusqu’à la tripe. Pas un faux pas, pas une fausse assiette. Ces monstres de souplesse ont toujours le sourire
des anges. Leur anatomie qui s’ouvre et se ferme exprès, qui se disloque et se rejoint à travers quelque dessin fantastique et précis,
fait songer aux paraboles du firmament. Un compas de chair, c’est-à-dire la ligne à même la masse. Ce gymnaste suspendu
à ses anneaux, ce jongleur au centre de ses bouteilles de champagne, ce clown perdu dans sa profonde grimace,
ils me sont les pièces d’un grand jeu éphémère et astral. »
[Joseph Delteil]
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