Tropicalisation de la Mer Méditerranée

>
Tropicalisation
de la Mer Méditerranée
> Porteur du projet
CIESM (Commission Internationale pour
l’Exploration Scientifique de la mer Méditerranée)
> Localisation
géographique
et hydrologique particulier, et la riche variété d'espèces
et d'habitats, font de la Méditerranée une étude de
cas remarquable pour évaluer les effets du changement
climatique sur la biodiversité marine. Le réchauffement
de la mer Méditerranée favorise l'introduction et
l'expansion d'espèces tropicales au détriment des
espèces tempérées poussées vers les zones plus
froides du Bassin. L'étude de ce processus de
« tropicalisation » demeure basée sur des observations
fragmentaires, occasionnelles et locales..
Mer Méditerranée
> Description du projet
> Contexte et enjeux
La mer Méditerranée, qui compte environ 30%
d'espèces endémiques, connaît aujourd'hui des
changements sans précédent de sa biodiversité. La
recherche des causes principales de ces changements
est devenue une question prioritaire. La situation
unique du Bassin méditerranéen, entre l'océan
Atlantique et l'Indo-Pacifique, son régime climatique
Durée : 5 ans, 2008 - 2012
L'objectif global de ce projet international, qui
implique plus de 20 équipes de recherche provenant
de nombreux pays du pourtour méditerranéen, est
de détecter et d'évaluer les effets de la tropicalisation
de la mer Méditerranée à l'aide de macro-descripteurs biologiques du réchauffement climatique qui
soient à la fois fiables et représentatifs. Le projet
met en oeuvre un suivi systématique à long terme
sur le terrain d'espèces clés, soigneusement sélectionnées, et sensibles aux changements de température; l'expansion des espèces "d'eaux chaudes",
© CIESM
© CIESM
232.CA0802.08
y inclus les espèces exotiques, le recul des
espèces "d'eaux froides" ainsi que les épisodes
de mortalité de masse d'organismes marines
sont suivis à l'échelle méditerranéenne. Ces
changements seront mis en relation avec des
données satellitaires et des mesures de température de la mer enregistrées par des sondes
spéciales installées dans plusieurs zones clés
du Bassin.
Le soutien de la Fondation permettra à la
CIESM, à travers ce projet, d'ouvrir de nouvelles
perspectives sur la diversité et la dynamique
des espèces de la Méditerranée et d'établir les
bases d'un réseau international de surveillance
et d'alerte à long-terme pour détecter les
modifications de la biodiversité méditerranéenne
face aux changements globaux.
> Organismes
partenaires
Université Al Fateh, Libye, Université de Algarve,
Portugal, Université Aristotle de Thessaloniki,
Grèce, Institut Supérieur pour la Protection et la
Recherche pour l'environnement, Italie, Institut
Scientifique, Maroc, Centre d'Etudes Supérieurs
de Blanes, Espagne, Institut National
Agronomique de Tunisie, Université du Salento,
Italie, Institut de Recherche Océanographique
et Limnologique d'Israël, Station Zoologique
Anton Dohrn/ Université de Naples, Italie,
Institut de Sciences de la Mer, Espagne, Institut
d'Océanographie et Pêches, Croatie, Centre
d'Océanographie de Marseille, France,
Université de Pavia, Italie, Université d'Istanbul,
Turquie, Université d'Alicante, Espagne,
Université des Sciences et de la Technologie
Houari Boumédiene, Algérie, Université de
Chypre, Université de Malte, Université du
Canal de Suez, Egypte.