L’enseignement de l’orthographe en FLE
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Maud Dubois, Alain Kamber
& Carine Skupien Dekens (Eds)
Lenseignement de l’orthographe
en FLE
Impr. Rapidoffset, Le Locle
TRANEL (Travaux neuchâtelois de linguistique)
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2011
Tous droits réservés
ISSN 1010-1705
Travaux neuchâtelois de linguistique
N° 54, 2011 • ISSN 1010-1705
Table des matières
Maud DUBOIS, Alain KAMBER & Carine SKUPIEN DEKENS
Avant-propos ------------------------------------------------------- 1-6
Daniel LUZZATI
L’orthographe dans l’élaboration des niveaux
de référence pour le français -------------------------------------- 7-19
Martha MAKASSIKIS & Jean-Christophe PELLAT
Les étudiants natifs et allophones face à
l’orthographe française: le cas des
homonymes ------------------------------------------------------ 21-48
Saliha AMOKRANE
Du lien entre la maîtrise du système
phonologique et les compétences
orthographiques -------------------------------------------------- 49-61
Danièle GEFFROY KONŠTACKÝ & Sylva NOVÁKOVÁ
De la phonologie à la graphie vers leur
synergie: une expérience tchèque -------------------------------- 63-72
Claire FONDET & Fabrice JEJCIC
OrthoFonic
: un projet de didacticiel pour
l’apprentissage de l’orthographe française ---------------------- 73-92
Christian SURCOUF
L’enseignement et l’apprentissage de la
conjugaison en FLE: comment réduire les
difficultés engendrées par l’orthographe ------------------------ 93-112
Jeanne GONAC’H & Clara MORTAMET
Pratiques orthographiques en français
d’étudiants étrangers: le cas d’étudiants
hispano-américains et afghans ------------------------------- 113-127
IV
Jean-Marc DEFAYS & Frédéric SAENEN
De l’incidence du cotexte sur les choix
orthographiques en FLE: étude de cas ------------------------ 129-146
Claude GRUAZ
Pour une méthode active de remédiation
orthographique pour des apprenants
allophones ---------------------------------------------------- 147-157
Marie-Claude LE BOT & Elisabeth RICHARD
Pour une analyse morphologique des
productions écrites d’élèves FLS ------------------------------ 159-172
Adresses des auteurs ---------------------------------------------- 173-174
Comité de lecture ------------------------------------------------------- 175
Travaux neuchâtelois de linguistique, 2011, 54, 1-6
Avant-propos
Maud DUBOIS, Alain KAMBER & Carine SKUPIEN DEKENS
Institut de langue et civilisation françaises, Université de Neuchâtel
L’apprentissage de l’orthographe constitue à l’évidence une difficulté
majeure pour les apprenants du français allophones. Par ailleurs,
l’orthographe étant un critère de sélection sur le marché du travail et un
facteur de stigmatisation sociale, on peut légitimement considérer
l’acquisition de cette compétence comme prioritaire pour des étudiants
allophones qui peuvent être amenés à poursuivre un cursus universitaire ou
à exercer une activité professionnelle dans un pays francophone.
Il semble que la pratique de l’enseignement de l’orthographe en FLM et en
FLE n’ait pas toujours su tenir compte des spécificités du public visé,
considérant que les zones orthographiques problématiques étaient les
mêmes pour les francophones et les allophones. Ainsi, dans un certain
nombre de manuels, les règles étaient présentées par difficulté croissante,
puis venaient des listes dexception, et des exercices. Dans la mesure où
l’on élabore un enseignement spécifique pour allophones, on se trouve
confronté à des choix méthodologiques. Depuis les travaux de Catach
(1980), on prend davantage en considération la structure complexe de la
langue à enseigner, mettant l’accent sur l’un ou l’autre des systèmes
(phonogrammique, morphogrammique et logogrammique) de l’orthographe
française. Les travaux présentés ci-dessous viennent enrichir cette
approche, en la nuançant et en la complétant, et en apportant des
éléments nouveaux, notamment la mise en valeur de la langue maternelle
et des connaissances préalables des apprenants.
Adopter une approche plurisystémique
Si l’on veut décrire la compétence orthographique d’apprenants allophones
d’une part, et permettre à ceux-ci d’améliorer leurs compétences d’autre
part, il faut impérativement intégrer des facteurs tels que le rapport – ou la
tension – entre la phonie et la graphie, les connaissances de la
morphosyntaxe et de la sémiographie, mais également les compétences
extralinguistiques.
Daniel LUZZATI explique pourquoi la maîtrise de l’orthographe est
considérée, dans les référentiels se fondant sur les descripteurs du CECR,
comme une composante des compétences de l’écrit de l’apprenant, et non
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