1 Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) 2 Le criquet commun (Chrothippus brunneus) 3 La chouette chevêche (Athene noctua) 4 Le coudrier (Corylus avellana) 5 L’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) Balade à Malonne 7 6 5 8 4 9 Les prés aux alentours du chemin du chêne Jaqueline sont utilisés pour la production de fourrage, c’est-àdire, qu’ils sont fauchés une à deux fois par an. Le foin récolté est séché pour être distribué au bétail durant l’hiver. De la taille d’un pigeon, ce rapace diurne est le plus répandu chez nous. Son plumage est roux-brun avec des taches et des raies sombres un peu plus prononcées, chez la femelle et les jeunes. Le mâle est un peu plus petit que sa compagne, il est reconnaissable à sa tête et à son croupion bleu-gris. Au printemps et en été, une multitude de fleurs sauvages ne manquent pas d’attirer de nombreux insectes butineurs ainsi que certains insectes typiques des prairies comme le criquet commun. Cet insecte sauteur est très répandu en Europe. Sa coloration est variable (brun-vert) et l’articulation de ses pattes postérieures est noire. En traversant les prairies, on les voit sauter devant soi tandis qu’une symphonie de crissements envahit toute la prairie durant les journées estivales ensoleillées. Ce faucon niche sur les bâtiments hauts ou dans les arbres où il s’installe dans un ancien nid de corvidés (Corneille noire, Corbeau freux observé régulièrement dans les champs et prairies des alentours), dans des anciennes carrières et sur des falaises. La femelle pond 4 à 6 œufs entre le mois d’avril et le mois de mai. Au début de l’été on peut voir les jeunes faucons voler ensemble et se poursuivre à proximité de leur nid. 3 10 À l’occasion, on aperçoit au-dessus des champs, un oiseau voler en faisant le Saint Esprit. Il s’agit du faucon crécerelle. Ce vol typique, sur place, lui permet de repérer ses proies (campagnols, musaraignes, taupes, orvets, petits oiseaux et gros insectes). 2 La chouette chevêche est la plus petite de nos chouettes. Elle mesure environ 20 cm, a des yeux jaune vif et son plumage est beige moucheté de brun. Son régime alimentaire est composé essentiellement de gros insectes, de petits rongeurs, de vers de terre, de petits reptiles et occasionnellement de petits oiseaux. C’est au crépuscule et à l’aube que l’on a le plus de chance de l’observer. Cependant, entre les mois d’avril et de juillet, lorsque les parents nourrissent leurs jeunes chouettes, on peut également les observer en journée. Le vieux verger d’arbres hautes-tiges est un biotope où ce petit rapace nocturne aime s’installer. Les zones ouvertes avec des arbres, des haies libres et des alignements de saules têtards sont également des endroits propices pour l’accueillir. Reconnaissable à ses larges feuilles rondes et dentées, cet arbuste commun se rencontre en forêt, en lisière et dans les haies. L’érable sycomore est un arbre de 20 à 30 mètres de hauteur. Il est présent en forêt ainsi que dans les parcs et jardins. En avril-mai, on découvre sa floraison. Celle-ci est constituée de fleurs mâles, longs chatons pendants et de fleurs femelles, minuscules petites fleurs rouges situées à l’extrémité des bourgeons. Son écorce est d’abord lisse. En vieillissant, de petites plaques rectangulaires se détachent. Les fruits du coudrier, les noisettes, sont convoités par de nombreux amateurs, comme l’écureuil. Ils font leur apparition dès août-septembre. La noisette est très appréciée et utilisée dans une multitude de plats et desserts (salades, biscuits, gâteaux,…). Les bourgeons sont verdâtres et les feuilles sont composées de 5 grands lobes. La feuille de cet érable est l’emblème du Canada. Les fleurs sont d’un vert jaunâtre, elles pendent en grappes après la foliation. Le fruit de l’érable est composé de deux samares accolées sur le pédoncule. Son bois est utilisé dans divers domaines : menuiserie, ébénisterie, plaquage, lutherie, sculpture,… 11 1 12 6 Le geai des chênes (Garrulus glandarius) Après le roncier, dans la clairière parsemée de jeunes arbres, arbustes et fleurs sauvages, il n’est pas rare d’être surpris par un cri strident : “skrrèit-skrrèitskrrèit !”. La sentinelle de la forêt a lancé son cri d’alarme et prévient de cette façon les autres habitants de la forêt qu’un ou plusieurs intrus ont pénétré dans le bois. Ce cafardeur n’est autre que le geai des chênes. Le geai des chênes appartient à la famille des Corvidés, il a la taille d’une corneille et un plumage brun rougeâtre avec des plumes bleues et noires sur le bord des ailes. Il se nourrit de graines, de baies, de fruits des arbres (glands, faînes et châtaignes), d’insectes et à l’occasion d’oisillons. On le rencontre généralement en forêt et dans les parcs. En hiver, il fréquente également les jardins. 7 L’épicéa commun (Picea abies) 8 Le pin noir de Corse (Pinus nigra larcio corsicana) L’épicéa commun est le résineux le plus répandu en Belgique. Sa silhouette est conique et il peut atteindre une hauteur de 25 à 40 mètres. Cette espèce de pin a été introduite récemment dans la forêt belge. Sa qualité et sa croissance supérieures rendent ce pin noir plus intéressant que le pin sylvestre. Son tronc présente une écorce écailleuse brun-rouge. Lorsqu’on la frotte, des petites écailles en tombent. Arbre d’une hauteur de 25 à 35 mètres, son tronc est fissuré et laisse apparaître de larges plaques noirâtres. Ses aiguilles sont piquantes et disposées tout autour du rameau, elles sont quadrangulaires. Ses aiguilles sont vertes foncées, rigides et piquantes. Elles ne mesurent pas plus de 10 cm. Les cônes sont allongés, cylindriques et pendants sur le rameau. En soulevant une écaille, on découvre les deux petites graines ailées qui s’y cachent. Par temps sec avec peu d’humidité dans l’air, les écailles s’ouvrent et lâchent leurs graines comme des petits parachutistes qui vont coloniser le sol et donner naissance, plus tard, à de petits épicéas. Les autres résineux se sèment aussi de cette façon ! Ses cônes ont une forme ovoïde et ils mesurent entre 5 et 8 cm. L’utilisation du bois est variée : menuiserie, construction, charpentes, planchers, pâte à papier, lutherie, poteaux, tuteurs,… Il est commercialisé sous le nom de “sapin blanc”. Son bois de teinte rouge est semblable à celui du pin sylvestre. Cependant, il est souvent plus dur et plus dense. Son usage est identique à celui du pin sylvestre. 9 Le Douglas (Pseudotsuga menziesii) Importé d’Amérique du Nord en 1827 par un botaniste anglais (Sir Douglas), il a été progressivement planté en forêt. Actuellement, c’est une essence forestière de plus en plus répandue en Belgique. Lorsqu’il est jeune, son écorce est lisse et recouverte de nombreuses petites pustules résineuses. Lorsque l’on en perce une, il s’en dégage une agréable odeur de citronnelle, que l’on peut également sentir en froissant les aiguilles. Avec l’âge, l’écorce se fissure et laisse entrevoir de nombreuses plaques de liége de couleur brun-rougeâtre. Les aiguilles sont plates et non piquantes. Elles sont fixées une par une sur le rameau. Sur leur face inférieure, on peut voir deux bandes blanches, elles permettent les échanges gazeux de l’arbre, ce sont les stomates. Comme chez l’épicéa, les cônes sont pendants. Cependant, ils sont plus petits et ne mesurent que 5 à 8 cm. Ils ont la particularité de posséder des bractées qui dépassent des écailles et ressemblent à une petite langue de serpent. Son bois rouge est utilisé en menuiserie, pour les charpentes, planchers et pour la réalisation de certains grands ouvrages comme, la “Tour du millénaire” située sur la Croix Scaille à Gedinne, point culminant de la Province de Namur (+ 500 m), où des troncs de Douglas ont été utilisés comme piliers. Son appellation commerciale est “pin de l’Orégon”. 10 Le pin sylvestre (Pinus sylvestris) Ce résineux est très répandu en Belgique. On le rencontre plutôt sur sols secs et peu fertiles. Sa culture et son exploitation ont connu un certain essor lorsqu’il était utilisé comme bois de soutènement dans les galeries de mine. Actuellement, il n’est pratiquement plus planté en forêt. Le pin sylvestre peut atteindre une hauteur de 20 à 35 mètres. Il est reconnaissable à son écorce orangée sur la partie supérieure du tronc. Ses aiguilles sont groupées par deux et sont un peu tordues sur elles-mêmes. Elles mesurent entre 3 et 10 cm. Les aiguilles du pin, comme celles de la plupart des autres résineux sont persistantes, c’est-à-dire, qu’elles ne tombent pas en hiver. Son fruit, que l’on appelle un cône (forme conique), est de petite taille, entre 3 et 6 cm, ses écussons sont plutôt saillants. Son bois est tendre. Il est utilisé en construction, menuiserie et pour la fabrication de meubles et de pâte à papier,… Son appellation commerciale est “sapin rouge”. 11 Le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia) Petit arbre de nos forêts d’une hauteur de 10 à 15 mètres, le sorbier des oiseleurs possède une écorce lisse de couleur gris-clair. Ses bourgeons sont velus et ses feuilles sont composées de 9 à 17 folioles dentés. La floraison a lieu en mai-juin. Ses fleurs blanches, réunies en corymbe, donneront plus tard de petites baies appelées sorbes. Lors des premières gelées, cellesci sont très appréciées par les oiseaux. Autrefois, les oiseleurs utilisaient ces baies comme appât pour capturer les grives, d’où le nom de l’arbre. 12 L’écureuil (Sciurus vulgaris) En parcourant le sentier situé dans une pineraie, on découvre une multitude de cônes de pin sur le sol. Certains sont encore entiers alors que d’autres semblent avoir perdu une partie de leurs écailles, voire même toutes. En les observant de plus près, on constate que ces petits cônes ont été rongés. Cet indice nous révèle la présence d’un rongeur à la fourrure rousse et à la queue en panache portant le nom populaire de “Spirou”. Il s’agit de l’écureuil, rongeur très agile, grimpant aux arbres et passant de branches en branches en exécutant des sauts acrobatiques. Il niche dans les creux d’arbres ou construit des nids dans les fourches des houppiers. Un seul de ces nids est utilisé comme cache à provisions durant l’hiver. Sa nourriture est composée de fruits secs (glands, noisettes, faînes,…), de champignons, de larves d’insectes, d’œufs et à l’occasion d’oisillons. Mais la base de sa nourriture, durant toute l’année, sont les graines de conifères (pins, épicéas, sapins,…). La période de reproduction débute en février pour se terminer en avril. Madame écureuil a habituellement deux portées par an. Elle met au monde à partir du mois de mai, 3 à 4 petits rouquins à quenottes. Balade Balade à Malonne à Malonne 6 UNE INITIATIVE DE L’ECHEVINAT DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Service Eco-Conseil : 0800 935 62 Hôtel de Ville 5000 NAMUR • www.ville.namur.be Réalisation : Caudalie Communication • Illustrations : Christophe Moreau 7 5 4 8 9 Octobre 2005 Ed. resp. : J-M. Van Bol - Secrétaire communal - Ville de Namur 10 3 2 11 1 12 1 Le faucon crécerelle 7 L’épicéa commun 2 Le criquet commun 8 Le pin noir de Corse 3 La chouette chevêche 9 Le Douglas 4 Le coudrier 10 Le pin sylvestre 5 L’érable sycomore 11 Le sorbier des oiseleurs 6 Le geai des chênes 12 L’écureuil