Ce résineux est très répandu en Belgique. On le rencon-
tre plutôt sur sols secs et peu fertiles. Sa culture et son
exploitation ont connu un certain essor lorsqu’il était
utilisé comme bois de soutènement dans les galeries de
mine. Actuellement, il n’est pratiquement plus planté
en forêt.
Le pin sylvestre peut atteindre une hauteur de 20 à 35
mètres. Il est reconnaissable à son écorce orangée sur
la partie supérieure du tronc.
Ses aiguilles sont groupées par deux et sont un peu tor-
dues sur elles-mêmes. Elles mesurent entre 3 et 10 cm.
Les aiguilles du pin, comme celles de la plupart des
autres résineux sont persistantes, c’est-à-dire, qu’elles
ne tombent pas en hiver.
Son fruit, que l’on appelle un cône (forme conique), est
de petite taille, entre 3 et 6 cm, ses écussons sont plutôt
saillants.
Son bois est tendre. Il est utilisé en construction,
menuiserie et pour la fabrication de meubles et de pâte
à papier,… Son appellation commerciale est “sapin
rouge”.
Petit arbre de nos forêts d’une hauteur de 10 à 15 mètres,
le sorbier des oiseleurs possède une écorce lisse de
couleur gris-clair.
Ses bourgeons sont velus et ses feuilles sont composées
de 9 à 17 folioles dentés.
La floraison a lieu en mai-juin. Ses fleurs blanches,
réunies en corymbe, donneront plus tard de petites
baies appelées sorbes. Lors des premières gelées, celles-
ci sont très appréciées par les oiseaux. Autrefois, les
oiseleurs utilisaient ces baies comme appât pour captu-
rer les grives, d’où le nom de l’arbre.
Le pin noir de Corse
(Pinus nigra larcio corsicana)
Le coudrier
(Corylus avellana)
L’érable sycomore est un arbre de 20 à 30 mètres de
hauteur. Il est présent en forêt ainsi que dans les
parcs et jardins.
Son écorce est d’abord lisse. En vieillissant, de
petites plaques rectangulaires se détachent.
Les bourgeons sont verdâtres et les feuilles sont
composées de 5 grands lobes. La feuille de cet érable
est l’emblème du Canada.
Les fleurs sont d’un vert jaunâtre, elles pendent en
grappes après la foliation.
Le fruit de l’érable est composé de deux samares
accolées sur le pédoncule.
Son bois est utilisé dans divers domaines : menuiserie,
ébénisterie, plaquage, lutherie, sculpture,…
Reconnaissable à ses larges feuilles rondes et dentées,
cet arbuste commun se rencontre en forêt, en lisière et
dans les haies.
En avril-mai, on découvre sa floraison. Celle-ci est
constituée de fleurs mâles, longs chatons pendants et
de fleurs femelles, minuscules petites fleurs rouges
situées à l’extrémité des bourgeons.
Les fruits du coudrier, les noisettes, sont convoités par
de nombreux amateurs, comme l’écureuil. Ils font leur
apparition dès août-septembre. La noisette est très
appréciée et utilisée dans une multitude de plats et
desserts (salades, biscuits, gâteaux,…).
À l’occasion, on aperçoit au-dessus des champs, un
oiseau voler en faisant le Saint Esprit. Il s’agit du
faucon crécerelle. Ce vol typique, sur place, lui permet
de repérer ses proies (campagnols, musaraignes,
taupes, orvets, petits oiseaux et gros insectes).
De la taille d’un pigeon, ce rapace diurne est le plus
répandu chez nous. Son plumage est roux-brun avec
des taches et des raies sombres un peu plus pronon-
cées, chez la femelle et les jeunes. Le mâle est un peu
plus petit que sa compagne, il est reconnaissable à sa
tête et à son croupion bleu-gris.
Ce faucon niche sur les bâtiments hauts ou dans les
arbres où il s’installe dans un ancien nid de corvidés
(Corneille noire, Corbeau freux observé régulièrement
dans les champs et prairies des alentours), dans des
anciennes carrières et sur des falaises. La femelle pond
4 à 6 œufs entre le mois d’avril et le mois de mai. Au
début de l’été on peut voir les jeunes faucons voler
ensemble et se poursuivre à proximité de leur nid.
Cette espèce de pin a été introduite récemment dans la
forêt belge. Sa qualité et sa croissance supérieures ren-
dent ce pin noir plus intéressant que le pin sylvestre.
Arbre d’une hauteur de 25 à 35 mètres, son tronc est fis-
suré et laisse apparaître de larges plaques noirâtres.
Ses aiguilles sont vertes foncées, rigides et piquantes.
Elles ne mesurent pas plus de 10 cm.
Ses cônes ont une forme ovoïde et ils mesurent entre
5 et 8 cm.
Son bois de teinte rouge est semblable à celui du pin
sylvestre. Cependant, il est souvent plus dur et plus
dense. Son usage est identique à celui du pin sylvestre.
Importé d’Amérique du Nord en 1827 par un botaniste
anglais (Sir Douglas), il a été progressivement planté en
forêt. Actuellement, c’est une essence forestière de plus
en plus répandue en Belgique.
Lorsqu’il est jeune, son écorce est lisse et recouverte de
nombreuses petites pustules résineuses. Lorsque l’on
en perce une, il s’en dégage une agréable odeur de citron-
nelle, que l’on peut également sentir en froissant les
aiguilles. Avec l’âge, l’écorce se fissure et laisse entrevoir
de nombreuses plaques de liége de couleur brun-rougeâtre.
Les aiguilles sont plates et non piquantes. Elles sont
fixées une par une sur le rameau. Sur leur face infé-
rieure, on peut voir deux bandes blanches, elles permet-
tent les échanges gazeux de l’arbre, ce sont les stomates.
Comme chez l’épicéa, les cônes sont pendants.
Cependant, ils sont plus petits et ne mesurent que 5 à
8 cm. Ils ont la particularité de posséder des bractées
qui dépassent des écailles et ressemblent à une petite
langue de serpent.
Son bois rouge est utilisé en menuiserie, pour les char-
pentes, planchers et pour la réalisation de certains
grands ouvrages comme, la “Tour du millénaire” située
sur la Croix Scaille à Gedinne, point culminant de la
Province de Namur (+ 500 m), où des troncs de Douglas
ont été utilisés comme piliers. Son appellation com-
merciale est “pin de l’Orégon”.
L’épicéa commun
(Picea abies)
L’épicéa commun est le résineux le plus répandu en
Belgique. Sa silhouette est conique et il peut atteindre
une hauteur de 25 à 40 mètres.
Son tronc présente une écorce écailleuse brun-rouge.
Lorsqu’on la frotte, des petites écailles en tombent.
Ses aiguilles sont piquantes et disposées tout autour du
rameau, elles sont quadrangulaires.
Les cônes sont allongés, cylindriques et pendants sur le
rameau. En soulevant une écaille, on découvre les deux
petites graines ailées qui s’y cachent. Par temps sec
avec peu d’humidité dans l’air, les écailles s’ouvrent et
lâchent leurs graines comme des petits parachutistes
qui vont coloniser le sol et donner naissance, plus tard,
à de petits épicéas. Les autres résineux se sèment aussi
de cette façon !
L’utilisation du bois est variée : menuiserie, construc-
tion, charpentes, planchers, pâte à papier, lutherie,
poteaux, tuteurs,… Il est commercialisé sous le nom de
“sapin blanc”.
Le criquet commun
(Chrothippus brunneus)
Les prés aux alentours du chemin du chêne Jaqueline
sont utilisés pour la production de fourrage, c’est-à-
dire, qu’ils sont fauchés une à deux fois par an. Le foin
récolté est séché pour être distribué au bétail durant
l’hiver.
Au printemps et en été, une multitude de fleurs sau-
vages ne manquent pas d’attirer de nombreux insectes
butineurs ainsi que certains insectes typiques des prai-
ries comme le criquet commun. Cet insecte sauteur est
très répandu en Europe. Sa coloration est variable
(brun-vert) et l’articulation de ses pattes postérieures
est noire. En traversant les prairies, on les voit sauter
devant soi tandis qu’une symphonie de crissements
envahit toute la prairie durant les journées estivales
ensoleillées.
Le geai des chênes
(Garrulus glandarius)
Après le roncier, dans la clairière parsemée de jeunes
arbres, arbustes et fleurs sauvages, il n’est pas rare
d’être surpris par un cri strident : “skrrèit-skrrèit-
skrrèit !”. La sentinelle de la forêt a lancé son cri
d’alarme et prévient de cette façon les autres habi-
tants de la forêt qu’un ou plusieurs intrus ont péné-
tré dans le bois. Ce cafardeur n’est autre que le geai
des chênes.
Le geai des chênes appartient à la famille des
Corvidés, il a la taille d’une corneille et un plumage
brun rougeâtre avec des plumes bleues et noires sur
le bord des ailes. Il se nourrit de graines, de baies,
de fruits des arbres (glands, faînes et châtaignes),
d’insectes et à l’occasion d’oisillons. On le rencontre
généralement en forêt et dans les parcs. En hiver, il
fréquente également les jardins.
Le faucon crécerelle
(Falco tinnunculus)
Le pin sylvestre
(Pinus sylvestris)
1
6 7 8 9 10
Le sorbier des oiseleurs
(Sorbus aucuparia)
11
2 4 5
La chouette chevêche
(Athene noctua)
L’écureuil
(Sciurus vulgaris)
En parcourant le sentier situé dans une pineraie, on
découvre une multitude de cônes de pin sur le sol.
Certains sont encore entiers alors que d’autres sem-
blent avoir perdu une partie de leurs écailles, voire
même toutes. En les observant de plus près, on
constate que ces petits cônes ont été rongés.
Cet indice nous révèle la présence d’un rongeur à la
fourrure rousse et à la queue en panache portant le
nom populaire de “Spirou”. Il s’agit de l’écureuil,
rongeur très agile, grimpant aux arbres et passant
de branches en branches en exécutant des sauts
acrobatiques. Il niche dans les creux d’arbres ou
construit des nids dans les fourches des houppiers.
Un seul de ces nids est utilisé comme cache à provi-
sions durant l’hiver. Sa nourriture est composée de
fruits secs (glands, noisettes, faînes,…), de champi-
gnons, de larves d’insectes, d’œufs et à l’occasion
d’oisillons. Mais la base de sa nourriture, durant
toute l’année, sont les graines de conifères (pins,
épicéas, sapins,…).
La période de reproduction débute en février pour
se terminer en avril. Madame écureuil a habituelle-
ment deux portées par an. Elle met au monde à
partir du mois de mai, 3 à 4 petits rouquins à
quenottes.
3
Le Douglas
(Pseudotsuga menziesii)
La chouette chevêche est la plus petite de nos
chouettes. Elle mesure environ 20 cm, a des yeux jaune
vif et son plumage est beige moucheté de brun. Son
régime alimentaire est composé essentiellement de
gros insectes, de petits rongeurs, de vers de terre, de
petits reptiles et occasionnellement de petits oiseaux.
C’est au crépuscule et à l’aube que l’on a le plus de
chance de l’observer. Cependant, entre les mois d’avril
et de juillet, lorsque les parents nourrissent leurs jeunes
chouettes, on peut également les observer en journée.
Le vieux verger d’arbres hautes-tiges est un biotope où
ce petit rapace nocturne aime s’installer. Les zones
ouvertes avec des arbres, des haies libres et des aligne-
ments de saules têtards sont également des endroits
propices pour l’accueillir.
12
à Malonne
Balade
1
2
3
4
6
8
9
5
11
10
12
7
L’érable sycomore
(Acer pseudoplatanus)