journee chu

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Sous le Haut Patronage de
Monsieur le Ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière
C.H.U. HUSSEIN-DEY HÔPITAL N. HAMOUD
Mercredi 27 - Jeudi 28 Avril 2016
Palais de la Culture Moufdi Zakaria
ALGER
Programme Scientifique
INFORMATIONS GENERALES
Lieu des journées : Palais de la Culture MOUFDI Zakaria - ALGER
Secrétariat des journées : Direction des Activités Médicales et Paramédicales
(D.A.M.P.) du C.H.U. Hussein Dey.
Inscription :
L’inscription est obligatoire pour tous les participants. Elle donne droit au porte
document, aux pauses café et au déjeuner.
Les conférences et communications orales auront lieu au niveau de l’auditorium et
de la bibliothèque
L’inscription aux ateliers est obligatoire :Nombre limité à 30 par atelier.
Cérémonie d’ouverture : Mercredi 27 Avril à 8h30 au niveau de l’Auditorium.
Pauses café et repas: Salle 2
INFORMATIONS AUX ORATEURS
- Il est demandé aux orateurs de respecter strictement le temps qui leur est
imparti.
- Le support de présentation (clé USB) doit être déposé avant le début de la
séance.
- La visite des posters aura lieu pendant les pauses café.
- Les attestations de présentation seront remises par les modérateurs en fin de
séance.
- Les prix des meilleures communications seront décernés lors de la clôture
des journées.
CONSEIL SCIENTIFQUE
Pr. L. CHACHOUA, Présidente
Pr. M. ABDELLALI
Pr. Z. ARRADA
Pr. F. BELATECHE
Pr. M. BENALLEGUE
Pr.H.BERRAH
Pr. Z.GUECHI
Pr. O. HADJOUDJ
Pr. K. H. KHELFAT
Pr. A. LAMOUTI
Pr. M. MEDJTOH
Pr D. NIBOUCHE
Pr. A. MEKKI
Pr. T. RAYANE
Pr. A. SALEM
DIRECTION DES ACTIVITES MEDICALES ET PARAMEDICALES
Pr.Z.ARRADA
Dr.M.DJILI
Dr.H.OUFERHAT
Dr.O.FEDDAK
Dr. F Z. SAHRAOUI
Z. BENBELKACEM
COMITE D’ORGANISATION
Mr. Z. REKIK
Mr M. BRAHIMI
Pr. H. BERRAH
Mme N. AGGOUN
Pr. Z. ARRADA
Mme F. IDIR
Pr. Z. GUECH
Mme Z. BENBELKACEM
Pr. HADJOUDJ
Mme N. KARAOUI
Dr. DJENNAS
Mr K. SAYOUD
Dr. M. DJILI
Mr A. GAOUAOUI
Dr. H.OUFERHAT
Mr A.MEDJAHED
Dr. O. FEDDAK
Mme Y.CHAOURAR
Dr. FZ. SAHRAOUI
SECRÉTARIAT SCIENTIFIQUE
MESSAOUDI Redouane
CHEKALIL Fateh
AGAL Omar
HAMOUCHE Nesrine
AIT BOUDAOUD Dahbia
GAROUI Samia
REDOUANE Ouahida
JURY DES MEILLEURES COMMUNICATIONS ORALES
Pr. M.BENALLEGUE
Pr. M.MEDJTOH
Pr. A. MEKKI
Pr. O.IBSAINE
Pr. F. MAZARI
Pr. M. MOUBRI
JURY DES MEILLEURES COMMUNICATIONS AFFICHEES
Pr. A.SALEM.
Pr. M. ABDELLALI
Pr. Y. LAMOUTI
Pr. K. KHELFAT
Pr. H. ZEGGANE.
Remerciements
Le comité d’organisation des quatrièmes journées Médico – Chirurgicales du
C.H.U. Hussein Dey tient à remerciertous les sponsors:
-
La Direction du Palais de la culture Moufdi ZAKARIA
-
EURL LAPROPHARM
-
EURL AML
-
SARL VYGON
-
SARL BHLAB
-
SARL IMC
-
EURL COPERDIS
-
SOCIETE ALPHAREP
-
SARL OPTIQUE DISTRIBUTION
-
EURL UFEM
-
EURL AFRICA EXPO
-
EURL ASEM
-
SARL TSM
PROGRAMME SYNOPTIQUE
Mercredi 27
Auditorium
8h –8h30
8h30-9h
9h-9h20
9h20-9h50
9h50-10h10
10h10- 10h30
10h30-10h50
10h50-11h
11h-11h15
11h15-13h
Accueil
Ouverture
Conférence
Pr ARRADA
Conférence
Pr NIBOUCHE
Conférence
Pr ZOUZOU
Conférence
Pr
BOULEKHIOUT
Conférence
Pr BOUDEDJA
Communication orale
Dr BOURKAIB
Pause café
Visite des posters
Ophtalmologie
Mercredi 27
Bibliothèque
Cardiologie
13h-14h
Mercredi 27
Auditorium
déjeuner
Mercredi 27
Bibliotheque
déjeuner
Jeudi 28
Bibliothèque
14h -15h30
Pédiatrie I
15h30 - 15h45
Pause café
15h45 - 17h30
Pédiatrie II
Visite des posters
Gynécoobstétrique
Pause café
Visite des posters
Radiologie
Anapath
8h 30-9h30
9h30-10h30
10h30-11h30
11h30 - 11h45
11h45-13h30
13h30 - 14h30
Atelier : Docteur, j’ai
mal au ventre
Atelier :
Bronchiolites
Chez le nourrisson
Atelier :
Dialyse Péritonéale
Pause café
Visite des posters
Epidémiologie
Cardiologie de l’enfant
Remise des prix
clôture
Collation
Pause café
Visite des posters
Biologie
Physiologie métabolique
Remise des prix
clôture
Collation
Néphrologie
CCI
Jeudi 28
Auditorium
1
Mercredi 27 Avril 2016
08h
Accueil
08h30
Ouverture
1èreSéance :
Auditorium
09H 11H00
Conférences
Modérateurs : Pr L.CHACHOUA – Pr A.SALEM
09h00
Le dépistage néonatal
Z. ARRADA
09h20
L’hypotension orthostatique : une situation clinique méconnue
D. NIBOUCHE
09h50
Fréquence et facteurs prédictifs des troubles du rythme et de la conduction au
cours du syndrome coronarien aigu ST +
H. ZOUZOU
10h10
Contrôle de l’asthme de l’enfant en 2015 : Espoir et Réalité
N.BOULEKHIOUT
10h30
Evaluation du traitement chirurgical du GPAO par Trabéculectomie
et Sclérotomie profonde non perforante
H. BOUDEDJA
10h50
Evaluation de la consommation des médicaments issus de la
Biotechnologie au sein du CHU Hussein Dey.
S. BOURKAIB - A. SAIM - O. HADJOUDJ
.
11h00
Pause Café
Visite Posters 1 - 21
2
Mercredi 27 Avril 2016
2ème séance :
Auditorium
11h15 - 13h00
Ophtalmologie
Modérateurs : Pr L.CHACHOUA
11h15
Qu’en est-il de la prise en charge du Rétinoblastome en Algérie ?
L.CHACHOUA
11h25
Actualité Thérapeutique du Rétinoblastome
A.KHELLIL – S.KHIMOUD – F. MAZARI – L.CHACHOUA
11h35
Critères topographiques et diagnostiques du kératocône
F.OUAGOUGHI- M.BOUHAFS- A.CHACHOUA- L.MOHAMEDIM.KHELIF- S.CHIKHTOUAMI- B.BELKAHLA- L.CHACHOUA
11h45
Traitement du kératocône et des ectasies cornéennes
M.AZZOUNI - H.BOUDEDJA- L.CHACHOUA
11h55
Prise en charge de la Toxoplasmose oculaire chez la femme enceinte.
S.YAHI- S.CHELBABI- F.MAZARI – M.BENNOUAR- L.BOUMATIL.CHACHOUA
12h05
Place de la Lame Papyracée dans la pathologie ophtalmologique
S.CHELBABI – S.YAHI – M.BENNOUAR– F.MAZARI –
L.BOUMATI – L.CHACHOUA
12h15
Monitoring de la Pression Intraoculaire actualité et perspective
M.AZZOUNI – H.BOUDEDJA- L.CHACHOUA
12h25
Loi et Articles relatifs à la Transplantation d’Organes de Tissus
et de Cellules
Z. BENBELKACEM – M. DJILLI
12h35
Discussion
13h00
Déjeuner
3
Mercredi 27 Avril 2016
Auditorium
3ème Séance :14h - 15h30
Pédiatrie I
Modérateurs : Pr A. MEKKI – Pr O. IBSAINE
14h00
Ictère à bilirubine libre en maternité : Modalités de dépistage et éléments de
surveillance
O.BENRABAH - M .MEDJTOH
14h10
Thromboses vasculaires et heparinothérapie chez le nouveau-né
B.SADAOUI -I.OUGHLIS - I.LAGHA -O.LAMMARI -C.ELHASSAN –
I.HADJADJ – H.CHOUIKI - A.BOURAS, A.HERBOULA - I.HOUD S.OUCIF - H. BERRAH – Z.ARRADA.
14H20
Diarrhée néonatale par malabsorption du glucose et du galactose
O. IBSAINE – H. BERRAH – Z. ARRADA
14h30
Convulsions fébriles : quoi de neuf ?
K. HADDAD - A. MEKKI - A . LEBIED
14h40
Convulsions néonatales : stratégie diagnostique
B. METIDJI – H. BOUFENAR - M.AGHA - D. DAHLOUK
14h50
Epilepsie de l’enfant : de la crise au diagnostic
K. HADDAD - A. MEKKI
15h00
Syndrome néphrotique cortico-résistant : stratégie de prise en charge.
M.BOUTABA - S.CHABANI – A. MEKKI
15h10
Le syndrome néphrotique cortico-résistant familial : Etude multicentrique
L.AZOUAOU- L.OUKRIF –N.BOUKHEDOUMA - S.CHABANI –
A.MEKKI- M.BENABADJI – A.BENSENOUCI- Z. ARRADA- L.KACI
T. RAYANE
.
15h20
15h30
Discussion
Pause Café
Visite Posters 22 à 43
4
Mercredi 27 Avril 2016
Auditorium
4ème Séance : 15h45 - 17h30
Pédiatrie II
Modérateurs : Pr M. MOUBRI - Dr N. BENMOFFOK
15h45
Prise en charge de la B thalassémie majeure : quoi de neuf ?
N. BENMOFFOK - FZ BOUDOUAYA - B. LAOUAR - A. MEKKI
15h55
Approche clinique et thérapeutique des maladies de systèmes à début
pédiatrique
O. GACEM - H.BEKAKCHA - A.MEKKI - A.LEBIED
16h05
Dépistage des maladies auto-immunes chez l’enfant diabétique de type 1
A.GUEDOUAR- A.MEKKI
16h15
Evaluation et prise en charge de la douleur chez l’enfant cancéreux
FZ BOUDOUAYA - N. BENMOFFOK - A.LEBIED - A. MEKKI
16h25
Intérêt de l’hôpital de jour, au sein d’un service de pédiatrie générale
N. ZEGHACHE – A. MEKKI
16h35
Mise au point sur l’ectopietesticulaire:
D. BOUGUERMOUH - A. SALEM
16h45
Infection urinaire chez l’enfant
M.BOUTABA - S.CHABANI - A MEKKI
16h55
Retard de croissance de l’enfant: que faire ?
F. KHELFAT - M. MOUBRI - Y. KASSA – H. BERRAH - Z. ARRADA
17H05
Conduite à tenir devant des rectorragies de l’enfant
K.AIT IDIR - B.METIDJI- H.BOUFNAR - M.AGHA- D.DAHLOUK F.SNOUCI- S.GUELMAMAI- S.HADJMATI - N.KELLOU- S.REBIAIS.KORDJANI- F.BENGHANEM- A.BOUSSELOUB
17h15
Discussion
5
Mercredi 27 Avril 2016
1ère séance :
Bibliothèque
11h15 - 13h00
Cardiologie
Modérateurs :Pr D. NIBOUCHE
11h15
Conduite à tenir devant une syncope
H. ZOUZOU
11h30
Quand demander une coronarographie ?
M. BOUKHELOUA
11h45
Conduite à tenir devant la découverte d’un souffle chez l’enfant
A.HADDAD
12h00
Quand demander une épreuve d’effort?
M. BERREHAL
12h15
Conduite à tenir devant une douleur thoracique
N. AIT-AKIL
12h30
Conduite à tenir devant une sténose aortique symptomatique du sujet âgé
N. HAMADOUCHE
12h45
Discussion
13h00
Déjeuner
6
Mercredi 27 Avril 2016
2ème Séance :
Bibliothèque
14h 00 -
15h30
Gynécologie - Obstétrique
Modérateurs :Pr M. MEDJTOH
–
Pr H. ZEGGANE
14h00
Traitement Coelioscopique des kystes ovariens
M.MEDJTOH -H.BENLAHRECHE- A.BELKEBIR
14h10
Prise en charge des kystes ovariens
H. ZEGGANE-W.BOUSSEKSO- M. MEDJTOH
14h20
Prise en charge chirurgicale des torsions d’annexes
I.NAIT ABDERRAHMANE – W.BOUSSEKSOU – M. MEDJTOH
14h30
Place des ligatures vasculaires dans l’hémorragie du postpartum
S. NEBALI- I.NAIT ABDERRAHMANE -M. MEDJTOH
14h40
Prise en charge des ménométrorragies chez des patientes atteintes
de maladie de WILLEBRAND
A. BEIKEBIR - S. NEBALI - M. MEDJTOH
14h50
Intérêt du doppler dans les décisions difficiles d’extraction
K.SERIR – H.BENLAHRECHE - M. MEDJTOH
15h00
Dystocie des épaules
L.CHIKHI – W.BOUSSEKSOU- M. MEDJTOH
15h10.
Physiologie folliculaire :
R. BELKACEM RABAH- A.OUAMEUR ALI - M. MEDJTOH
15h20
Discussion
15h30
Pause Café
Visite des Posters 22 à 43
7
Mercredi 27 Avril 2016
Bibliothèque
3ème Séance
15h45 - 17h30
Radiologie - Anatomie-pathologique
Modérateurs : Pr M. BENALLEGUE - Pr Y. LAMOUTI
15h45
Radioanatomie du pelvis féminin
N. TOUBAL- M. KEBDI - S. IDRI - M. BENALLEGUE
15h55
Comment réaliser une IRM du pelvis féminin
S. IDRI- H. BENFERRAH - M. KEBDI - M. BENALLEGUE
16h05
Apport de l’IRM dans l’exploration du cancer du col de l’utérus
M.I. ARFI - M.KEBDI - S.IDRI - M. BENALLEGUE
16h15
IRM et cancer de l’endomètre: le point de vue du Radiologue
S. LAKEHAL - M. KEBDI - S. IDRI - M. BENALLEGUE
16h25
Les masses pelviennes en hyper signal T1 (démarche diagnostique
S. IDRI - M.KEBDI - S. BETOUCHE - H. KEDJAR –
M. BENALLEGUE
16h35
Cas clinique en imagerie ostéo-articulaire
M.I. ARFI- R. BENHAMMADA - M.BENALLEGUE
16h45
Apport de l’angio-scanner dans le diagnostic des urgences vasculaires
Thoraciques
M.I. ARFI - H.KEDJAR - R. BENHAMMADA - A. BAALI
M. BENALLEGUE
16h 55
Adénomes Hypophysaires : Profil histopathologique d’une série homogène
de 32cas
N.BOUZID- K.LOUNIS- L. BENRABAH- A.ABDENNEBI
S.KHIDER- B.ABDENNEBI-Y.LAMOUTI
17h05
Discussion
8
Jeudi 28 Avril 2016
Auditorium
1ère Séance :
8h30 – 10h
Néphrologie
Modérateurs : Dr L. BELKACEMI – Dr I. ARBAOUI
08h30
Prise en charge de l’enfant en insuffisance rénale chronique
L. AKLIL - I. ARBAOUI - O. HAMINOUMNA - T. RAYANE
08h40
Transplantation rénale chez l’enfant : expérience du CHU Hussein dey
A. ISSOLAH L- S. KOULOUGLI- H.M. BOUHENTALLAL.BELKACEMI - T. RAYANE
08h50
Prévention de la maladie rénale chronique
I.ARBAOUI - O. HAMINOUMNA- T. RAYANE
09h00
Infections urinaires récidivantes en transplantation rénale au CHU Hussein Dey
S.ATTOU- F.SAIDI- A.BOUDJADJA- D.BENSALEM- A.ISSOLAHK.LAGHA- L.BELKACMI- M.SLIMANI-T.RAYANE
09h10
Evaluation des infections à BK virus en transplantation rénale au
CHU Hussein dey
S.ATTOU- F.AMOUR - M.AMIRAT-Y.ZEMMACHE–
A.BOUMEZRAGUE - K.LAGHA - A.ISSOLAH - L.BELKACMI T.RAYANE
09h20
Diabète et Néphrologie
L. BELKACEMI - T. RAYANE
09h30
Le deuil du Dialysé
N. CHAFI – S. SAIDANI – T. RAYANE
09h40
Discussion.
9
Jeudi 28 Avril 2016
2ème séance :
Auditorium
9h50 - 11h30
Chirurgie Infantile
Modérateurs : Pr A. SALEM – Dr T.BOUDIAF – Dr F. IMERZOUKENE
09h50
Urgences chirurgicales abdominales non- traumatiques du nourrisson et du
grand enfant
N.CHABANI - Y.BELHIMER - A.SALEM
10h00
Invagination intestinale aigue : notre expérience de la désinvagination
pneumatique.
A BERDJA – A. SALEM
10h10
Torsion du kyste de l’ovaire
F.IMERZOUKENE-. A.BENZAOUI - A.SALEM
10h20
Nécrose totale de l’intestin grêle
N. CHABANI - N.ADJLANE - Y.BELHIMER - A.SALEM
10h30
Perforation gastrique spontanée néonatale
N.ADJLANE- N.CHABANI - A. SALEM
10h40
L’urgentiste face à l’ingestion accidentelle de caustique chez l’enfant
H. ALOUANI - D.BOUGUERMOUH - O.DRALI - H. BENZAROUR - S. REZZOUG
Z. BENGAID - N. LAMDJADANI - Z. ARRADA - F. BELATECHE - A. SALEM
10h50
Pancréatite aigue de l’enfant : point de vue du chirurgien pédiatrique
D. BOUGUERMOUH - A. SALEM
11h00
Une cause rare de pancréatite: le syndrome de RAPUNZEL
H. BOULARAK- A. SALEM
11h 10
Pied Bot Varus Equin secondaire traité par la méthode de Ponseti
L.YEDDOU – Y. BELHIMER – T. BOUDIAF - A. SALEM
11h 20
Discussion
11h 30
Pause Café
visite des posters 44 à 65
10
Jeudi 28 Avril 2016
3ème séance :
Auditorium
11h45 - 13h30
Biologie – Physiologie Métabolique
Modérateurs : Pr K. KHELFAT– Pr O. HADJOUDJ
11h45
D Dimères : seuils de détection et de décision clinique
D.AIT CHAFA - R. BOUZOUADA - M. KHABRI - Z. GUECHI
11h55
Intérêt des techniques de biologie moléculaire en Microbiologie médicale et leur
application au laboratoire central de Biologie du CHU Hussein-Dey
A. ABAD – S. MEHRANE- Z .GUECHI
12h05
Bilan Energétique des Sujets Obèses
K. GRAINE - S. KADIM -N REBAINE – H. BENSLIMANE
A GHOUINI- K. KHELFAT
12h15
Insulinoresistance : du concept aux conséquences cliniques
S.KADIM-K.GRAINE- N. REBAINE - H.BENSLIMANE
A.GHOUINI- K. KHELFAT
12h25
Les explorations immunologiques effectuées au sein du laboratoire central
de Biologie du CHU Hussein Dey de 2013 à 2015
K. BELANTEUR- A. BENYAHIA- N. FERROUKHI- Z. GUECHI
12h35
Déficit immunitaire chez l’enfant : quand y penser et comment explorer ?
A. BOUBIDI – A. GUEDOUAR – A.MEKKI
12h 45
13h30
Discussion
Clôture – Remise des prix– Collation
11
Jeudi 28 Avril016
Bibliothèque
1ère séance :
8h30 - 11h30
ATELIERS
8h30 – 9h30
Docteur, j’ai mal au ventre
M. MOUBRI - F. KHELFAT- Y. KASSA - Z. ARRADA
9h30 – 10h30
Bronchiolite aigue du nourrisson : Prise en charge actuelle
N. BOULEKHIOUT – O. DRALI – N. BOUTAGHENE – A. MEDJTOUH
H. BERRAH – Z. ARRADA
10h30 – 11h30
Atelier : Dialyse péritonéale
L.AKLIL – I. ARBAOUI
Démonstration pratique de la Dialyse péritonéale
Complications en Dialyse péritonéale
Cas cliniques
11h30
Pause Café
visite des posters 44 à 65
12
Pause café
visite des posters de 44 à
Jeudi 28 Avril 2016
Bibliothèque
2ème séance :
Epidémiologie
-
11h45 - 13h00
Cardiologie de l’enfant
Modérateurs : Pr F.BELATECHE - Pr M. ABDELLALI
11h 45
Evolution de la morbidité tuberculeuse chez les enfants hospitalisés au niveau du
CHU Hussein dey de 2012 – 2014
S. REZZOUG - N. AYAD - A.TEMAR - A. BOUMNIR Z.BENGAID- H.BENZAROUR - N.LAMDJADANI –
Z. ARRADA - A. MEKKI- F.BELATECHE
11h55
Recrudescence de la tuberculose chez l’enfant dans sa forme multifocale
grave
H.BEKAKCHA - K.HADDAD - S.CHABANI - O. GACEM –
A.LEBIED - A.MEKKI
12h05
Profil épidémiologique et aspects échocardiographiques des cardiopathies.
Y. KASSA - M. MOUBRI - F. KHELFAT - M. LADOUARI - N.
LAMDJADANI–H. BERRAH - Z.ARRADA
12h15
Les atteintes cardiaques de la maladie de KAWASAKI
B. NAIT ACHOUR
12h25
Conduite à tenir devant une communication inter-ventriculaire du Nourrisson
N.CHALABI
12h45
Incidence des bactéries multi résistantes isolées chez les prématurés au
niveau de l’unité de Néonatologie du CHU Hussein dey entre mars
2011 – février 2013
S.REZZOUG - H.BENZAROUR - N.LAMDJADANI - Z.BENGAID
M.BOULFOUS - H.OUALI - N.AYAD - A.TEMAR –O.BENRABEH
Z. GUECHI - M.MEDJTOH-F.BELATECHE
12h55
Caractéristiques épidémiologiques d’un échantillon de parturientes
hospitalisées au niveau du service de Gynéco- obstétrique du CHU
Hussein Dey , proposition d’un réseau informatisé de prise en charge au
niveau de la wilaya d’Alger
N.AYAD- A. TEMMAR- S. REZZOUG- M. BOULFOUS –
F. Z. MANSOURI - N. BELATRECHE- T. LAIDOUN- Z. BENGAID
H. BENZAROUR-N. LAMDJADANI - M. MEDJTOHF. BELATECHE
13h 05
DISCUSSION
13h 30
Clôture – Remise des prix– Collation
13
Programme des Communications Affichées
1/Dacryomégalie bilatérale chez une femme de 42ans et sa prise en charge :
à propos d’un cas.
A.SERAY - H. BOUDEDJA - S. KHIMOUD - A. KHELIL
2/Syndrome de BARDET-BIEDL, à propos d’un cas
S.TABAHRAITINE- A.BOUGHAR- A.ABDELBAKI-F.MAZARI- L.BOUMATI- R.BENNOUARL.CHACHOUA
3/Médullo-épithélioma du corps ciliaire chez une fillette de 05 ans
M. BENABBES - S.KHIMOUD - A. KHELIL- AIT KAKI- YACEF- H. KERBOUCHE- BENNOUAR –
FERROUM- AITOUZEGANE- M.SULAIMANE - L. CHACHOUA
4/Maladie de Stargardt chez un homme de 30 ans à propos d’un cas
H.KERBOUCHE – S.KHIMOUD –F. MAZARI –L. BOUMATI – A.KHELLI – M . BENABBESL.CHACHOUA
5/Neurorétinite de LEBER chez une jeune fille de 15 ans
N.YACEF- S.KHIMOUD- A. KHELIL - A.AIT KAKI- M. BENABBES-H.KERBOUCHE-R. BENNOUARFERROUM- AITOUZEGAN- M. SULAIMANE – L. CHACHOUA
.
6/Syndrome d'Usher
L.MOHAMMEDI-F.OUAGOUGHI -M.KHELIF- S.CHIKH TOUAMI – B. BELKAHLA L. CHACHOUA
7/Maladie de VHL
L.MOHAMMEDI- M. BOUHAFS - M.KHELIF – S.CHIKH TOUAMI – B. BELKAHLA – L. CHACHOUA
8/Epitheliopathie en plaque bilaterale chez une femme de 41 ans
A. ABDELBAKI F. MAZARI – L. BOUMATI - M. BENOUAR – L.CHACHOUA
9/Anomalie de Rieger
A. ABDELBAKI – A. KHELIL- S. KHIMOUD – L. CHACHOUA
10/Tumeur orbitaire chez un homme de 63 ans
A. ABDELBAKI- A. KHELIL- S. KHIMOUD – M. SULAIMANE- L. CHACHOUA
11/La dystrophie postérieure polymorphe
R.BENNOUAR - M.KHLIF - L.CHACHOUA
12/Épithéliopathie en plaque :a propos d’un cas
A.AIT KAKI- S.KHIMOUD - A. KHELIL- A. YACEF - L. CHACHOUA
13/Forme particulière d'une épithéliopathie en plaque
S.YAHI – S.CHELBABI – M.BENNOUAR – F.MAZARI – L.BOUMATI -L.CHACHOUA
14/Les inflammation orbitaires non spécifiques diffuses
D.I.MEKROUD –F.MAZARI - L.BOUMATI –R.BENNOUAR - S.KHIMOUD - L. CHACHOUA
15/Le Syndrome de Vogt-Koyanagi -Harada chez l’enfant et sa prise en charge : à propos
d’un cas.
S.KHAZENE - H. BOUDEDJA - M.DAHMANI - H.LAKEL- L. CHACHOUA
16/Syndrome de shone découvert à l'âge adulte à la suite d'une tachycardie ventriculaire
A.EL CHARAFI - N.HAMADOUCHE –D. NIBOUCHE
17/ Acute cardiac damage in duchennemusculardystrophy
Case report and literaturereview
Y.HAMMOUD – D.NIBOUCHE
18/ Les indications de la stimulation double chambre illustrées par des cas
N . METEHRI - H .ZOUZOU- D. NIBOUCHE
19/ Analyse des cas compliqués de la stimulation cardiaque dans le service de cardiologie du
CHU Hussein dey.
T. BOUDJELAL - H.ZOUZOU - D. NIBOUCHE
20/l’hypertension artérielle secondaire chez l’enfant
S. DERGAOUI- N. AIT AKIL – N. HAMADOUCHE – D. NIBOUCHE
21/ syndrome coronaire aigue st+ en inférieur compliqué de communication
interventriculaire
I.ALLOUNE – M.BOUKHALOUA –D.NIBOUCHE.
22/Plaidoyer pour une stérilisation centralisée au sein de nos Hôpitaux
N.LAMDJADANI – H. BENZAROUR - S. REZZOUG – M. KHELOUT –
A. BOULAOUCHE- N. BENALI – F.BELATECHE
23/Le Rôle du Pharmacien Hospitalier dans le Circuit de la Greffe de Cornée, Expérience
CHU Hussein-Dey.
T.BOUDER – B. NABTI - O.HADJOUDJ
24/ Prise en charge thérapeutique de la douleur des enfants atteints de cancer au service de
pédiatrie du CHU Hussein Dey.
F. TAZI – H. BERIALA - O.HADJOUDJ
25/Les pansements de Nouvelle Génération en milieu Hospitalier
L.MEDIOUNI 1 - S. FETANE - S.KARCH - O.HADJOUDJ
26/Stérilisation des Dispositifs Médicaux Réutilisables (DMR) dans les Etablissements de
Santé
I.SEMMAR - O.HADJOUDJ
27/Alpha Alglucosidase : Efficacité et tolérance dans la maladie de pompe,
Expérience CHU Hussein-Dey.
T.BOUDER - A.SAIM - S.BOURAKAIB - O.HADJOUDJ
28/Contrôle qualité de la stérilisation à la vapeur humide, Expérience du CHU Hussein-Dey
S.LANASRI - N.TOUAFEK- B.NABTI- O.HADJOUDJ
29/ABCIXIMAB et TIROFIBAN dans l’angioplastie primaire : Expérience du CHU
Hussein Dey
A.SAIM - T.BOUDER - S. BOURKAIB – O. HADJOUDJ
30/Les risques sanitaires des Trihalométhanes.
H.MERZOUGUI- O.HADJOUDJ
31/La qualité des cathéters veineux destinés à la prise en charge de l’insuffisance rénale
aiguë au sein du CHU Hussein-Dey.
N.TOUAFEK - S.LANASRI - B.NABTI - O.HADJOUD
32/Ta c h y c a r d i e f œ t a l e : à propos d un cas
H. ZEGGANE - M.BAKHTI - M. MEDJETOH
33/contraception : Implant sous cutané
H. ZEGGANE - A.ABDENNEBI - M. MEDJETOH
34/Frottis de dépistage
L.CHIKHI – H. BENLAHRECH –M.MEDJTOH
35/Placenta accreta, à propos de deux cas
H. ZEGGANE -L.BERDOUS – M. MEDJTOH.
36/Syndrome de DEMONS MEIGS
H. ZEGGANE – S.BENSMAINE- S. BOUJAADA
37/Maladie de Behçet et grossesse
H. ZEGGANE – B. DERRIDJ – S AOUICHE- M. MEDJTOH
38/Esthésioneuroblastome et apport de l’imagerie (A propos d’un cas)
H. BENFERRAH- H. KAHLOUCHE - M.I. ARFI - M.BENALLEGUE
39/Imagerie des Incidentalomes surrénaliens
M.I. ARFI - H.KEDJAR- M.BENALLEGUE
40/Tumeur Stromale sclérosante de l’ovaire, à propos d’un cas
N.BOUZID-S.KAOUANE-F.BENFFEDA-Y.LAMOUTI
41/Tumeur adénomatoide du testicule : à propos d’un cas
N SAADALLAH - Y LAMOUTI
42/Evaluation de l’état nutritionnel
N.REBAINE-S. KADIM –K.GRAINE – H.BENSLIMANE- A.GHOUINI- K.KHELFAT
43/L’apport de l’électroneuromyographie au cours des neuropathies diabétiques
H.BENSLIMANE – K. GRAINE – S. KADIM – N.REBAINE.- A. GHOUINI – K. KHELFAT
44/Gastrite à CMV, diagnostic histologique
S.KOULOUGLI – S. ATOU – T. RAYANE
45/L’apport du bilan phosphocalcique dans le suivi des dialysés chroniques
N.ROUIBAH - M.ARAB - H.ISSAADI - A. MEKHALFIA - A.BENOUI-N.CHAFI - BEZZI-T.RAYANE Z.GUECHI
46/Levuroses profondes diagnostiquées au CHU d’Hussein-Dey d’Alger.
(Bilan de 2009 à 2015)
M .BOUAMAMA- F.DELMA- S.DORBANI- N.CHIKHAOUI - F.AMRANI- Z.GUECHI
47/Étiologies bactériennes des endocardites infectieuses et sensibilité aux antibiotiques des
germes isolés au CHU Hussein-Dey
A.TAKHEROUBT- M.MAHROUG- S.MAHRANE- A.ABAD- B.GRINE-D.NIBOUCHE- Z.GUECHI
48/Séroprévalence du CMV et EBV chez les patients explores dans le cadre d'un bilan de
greffe rénale au niveau du service de néphrologie au C.H.U. d’Hussein dey
de juin 2011 a février 2016
M. MADANI – G. OUCIF – S. MAHRANE – Z. GUECHI
49/Séroprévalence de l'Ag HBS et des anticorps anti HCV chez les patients diagnostiques au
niveau de l'unité de microbiologie du CHU Hussein dey
d'octobre 2014 à février 2016
M.MADANI – S.MAHRANE - Z. GUECHI
50/Étiologies bactériennes et virales des diarrhées aigues diagnostiquées au niveau du
laboratoire central du chu Hussein dey : fréquence d’isolement et résistance aux
antibiotiques des souches isolées
A.AMAOUCHE - S. MAHRANE - Z. GUECHI
51/Méningites à Streptococcus pneumoniae, Neisseria meningitidis et Haemophilus
influenzae chez les enfants hospitalisés au niveau du CHU Hussein-Dey : Fréquence et
sensibilité aux antibiotiques des souches isolées
G. OUCIF – A. ABAD – S. MAHRANE – Z. GUECHI
52/Fréquence de la contamination des hémocultures au niveau des différents services du
CHU Hussein-Dey
M.MAHROUG – A.TAKHROUBT – A.ABAD – G.OUCIF – S. MAHRANE – Z.GUECHI
53/Surveillance du traitement Héparinique en période Néonatale par le dosage de l’activité
anti-Xa, à propos d’un cas
M .K KHEBRI - H.MEHAZZEM – A.OUEHB – A. HAMMOUCHE –D. AIT CHAFA –
B . LAOUAR – Z. GUECHI
54/Encéphalite de Rasmussen, A propos d’un cas
I.FRADA- H.BEKKAKCHA- S.CHABANI- S.BOUROUINA- A.OUATOU - A.MEKKI
55/Un cas de hernie de Bochdalek à révélation tardive difficultés du diagnostic
N.BELAZIZ- O.GACEM - S. CHABANI - I. BOUMASSAAD - A MEKKI
56/Syndrome de Williams-Beuren, à propos d’un cas.
M. OUDDAH - M. BOUTABA – K.HADDAD - A.MEKKI
57/Le syndrome de Joubert : à propos d’un cas,
I.MAOUAS - O. GACEM - A. LEBIED – A. MEKKI
58/Inhalation accidentelle de corps étrangers trachéo-bronchiques chez l’enfant : à propos
de 20 cas
O.DRALI –N.BOULEKHIOUT-A.BOUFERSAOUI - L.SMATI - H.BERRAH – F.BENHASSINE - Z.ARRADA
59/Intoxication aigue accidentelle aux hydrocarbures
O.DRALI – O.IBSAINE – MT.HAMLAOUI – H.BERRAH – Z.ARRADA
60/Intoxication accidentelle au cornus sanguinae
M. TCHAKAL- O.DRALI - O. IBSAINE- H. BERRAH -Z. ARRADA
61/Ostéogenèse imparfaite :A propos d’une observation et revue de la littérature
F.GUERROUCHE - O.DRALI - O.IBSAINE- H.BERRAH- Z.ARRADA.
62/Un Coma peut en cacher un autre
FZ.BOUKHALOUF - O.DRALI - MT.HAMLAOUI - A.LALOUDJ - M.LECHEHAB - A.LATRECHEH.BERRAH-Z.ARRADA
63/maladies métaboliques au service de Pédiatrie B, CHU Hussein Dey.
B.SADAOUI – I.BETROUNI – S.HOMEIDA - N.DJABALI - A.ZEDEK - A.MESSAOUDI - Z.ARRADA.
64/le cancer chez le nouveau né
B.SADAOUI - S.OUCIF - Z.ARRADA.
65/Syndrome de Kasabach-Merritt à localisation faciale : à propos d’un cas
I.HADJADJ - S.OUCIF – B.SADAOUI - B.BOURAS – H. CHOUIKI - A .SALHI - H.BERRAH-Z.ARRADA
CONFERENCES
Evaluation du traitement chirurgical du GPAO par
Trabéculectomie et Sclérectomie Profonde Non Perforante
H. BOUDEDJA.
Service d’Ophtalmologie, CHU Hussein-Dey
Introduction
Depuis sa description par John Cairns, la trabéculectomie a révolutionné la chirurgie
du glaucome grâce à la protection qu’assurait la découpe du volet scléral, mais, elle
expose à de lourdes complications qui peuvent grever le pronostic. Raison pour
laquelle, l’apparition de la SPNP répondant au besoin d’assurer une chirurgie efficace
avec des risques minimisés a connu un très grand intérêt.
Matériels et Méthodes
267 yeux de patients porteurs d’un glaucome primitif à angle ouvert (GPAO) non
équilibré médicalement sont respectivement répartis en deux groupes : le groupe I
(trabéculectomie) de 154 patients et le groupe II (SPNP) de 113 patients. Tous les
patients ont bénéficié d’un examen pré et postopératoire sur 18 mois de suivi.
Résultats
La PIO moyenne préopératoire est de 29,1± 6,7mmHg et 29± 6,8mmHg dans les
groupes I, II (p > 0,5) respectivement. La PIO moyenne postopératoire est de 16,5±
4,5mmHg et 17,2± 4,5mmHg (p =0,2) à 18 mois. La moyenne du nombre de
médicaments par patient est passée de 2,56±0,5 et 2,53±0,6 (p >0,05) en
préopératoire respectivement pour les groupes I, II à 0,76±1,1 et 1,1±1,3 (p =0,02) à
18 mois. Il n’existe pas de différence significative pour les taux de succès absolu et
relatif entre les deux groupes. L’incidence des complications est plus importante dans
le groupe I que dans le groupe II.
Discussion
La SPNP réduit significativement la PIO à 18 mois, ses résultats semblent globalement
comparables à ceux obtenus après trabéculectomie à moyen terme. La non ouverture
de la chambre antérieure fait que l’incidence des complications postopératoires
précoces et tardives les plus graves est considérablement réduite.
Conclusion
La SPNP est une technique aussi efficace que la trabéculectomie pour réduire la
PIO sans ses complications les plus graves, elle peut être une alternative à cette
dernière dans le traitement du GPAO.
Détermination de la fréquence et étude des facteurs prédictifs des
troubles du rythme et de la conduction au cours du syndrome
coronarien aigu avec élévation du segment ST durant la phase
hospitalière.
H. ZOUZOU
Service de Cardiologie, CHU Hussein-Dey
Les troubles du rythme et de la conduction sont fréquents dans le syndrome coronarien
aigu (SCA) avec élévation du segment ST, cependant leurs données épidémiologiques
manquent en Algérie.
L’objectif principal de notre étude est la détermination de la fréquence des troubles du
rythme et de la conduction dans le syndrome coronarien aigu avec élévation du
segment ST ; l’objectif secondaire est l’analyse des facteurs prédictifs de ces
arythmies et la mortalité associée.
Dans cette étude prospective, menée dans le service de cardiologie du CHU Hussein
Dey (Alger-Algérie), 467 patients présentant un syndrome coronarien aigu avec
élévation du segment ST (87 femmes et 380 hommes) ont été colligés entre le 28
Février 2014 et le 16 Juillet 2015. L’âge moyen est de 60 ± 13 ans ; l’enregistreur ECG
Holter des 48 heures est placé à l’admission.
La fréquence de chaque trouble est comme suit : la fibrillation auriculaire (FA) : 6%, le
flutter auriculaire (FLA) : 0.4 %, la fibrillation ventriculaire (FV) : 5.8%, la tachycardie
ventriculaire soutenue (TVS) : 3.6 %, la tachycardie ventriculaire non soutenue (TVNS)
: 28.4 %, le bloc auriculoventriculaire complet (BAVC) : 4 %, le bloc sino auriculaire
3ème degré (BSA) : 2.6 %, le bloc de branche gauche complet (BBGC) : 1.7 %, et le
bloc de branche droit complet (BBDC) : 11 %, l’ensemble des troubles du rythme et de
la conduction : 48.6 %.
Les facteurs prédictifs et le taux de la mortalité sont variables selon chaque trouble du
rythme.
Les troubles du rythme et de la conduction sont fréquents et augmentent le risque de
la mortalité hospitalière ; à nos connaissance, la tension artérielle diastolique basse et
l’importance de l’élévation du segment ST sont rapportés pour la première fois comme
facteurs prédictifs des arythmies dans le SCA.
Contrôle de l’asthme de l’enfant en 2015 : Espoir et réalité.
N.BOULEKHIOUT
Service de Pédiatrie B, CHU Hussein-Dey
Introduction : La prise en charge de la maladie asthmatique était basée sur la
sévérité comme paramètre essentiel à la mise en place et au choix d’un traitement de
fond. Or la sévérité de l’asthme varie au cours du temps et dépend à la fois de la
sévérité propre de la maladie, mais aussi de la réponse au traitement. Plusieurs
auteurs ont mis en exergue l’importance du concept de contrôle de l’asthme pour
guider l’action du thérapeute. Le contrôle de l’asthme est ainsi devenu un concept
nouveau fondé sur un score associant des paramètres cliniques et fonctionnels
respiratoires. Depuis 2010, la prise en charge de l’asthme chez l’enfant en Algérie est
centrée sur ce concept. Mais nous n’avons pas une idée sur la réalité de ce contrôle
en pédiatrie.
Objectifs : L’objectif principal de notre étude a été d’évaluer le contrôle de l’asthme et
d’identifier les facteurs prédictifs de la perte de contrôle.
Matériels et méthode : Ont été inclus dans l’étude les enfants âgés de 6 à 15 ans
révolus et asthmatiques connus depuis au moins une année.
Les malades ont été recrutés au niveau des unités de consultation du service de
pédiatrie du CHU N. HAMOUD (Hussein-Dey). Il s’agit d’une étude de cohorte
prospective uni-centrique, descriptive et analytique portant sur l’évaluation du contrôle
de l’asthme chez l’enfant suivi en consultation de pneumo-allergologie. Le recrutement
de ces enfants s’est déroulé sur une période de 6 mois (septembre 2011/février 2012).
Ensuite, tous les enfants recrutés ont été suivis pendant 2 années. Les données
cliniques et fonctionnelles respiratoires ont été recueillies, et un test ACT effectué. Une
prise en charge a été alors proposée. Nos patients ont été évalués périodiquement, à
6, 12, 18 et 24 mois.
Résultats : 286 enfants ont été inclusLe niveau de contrôle est passé de 25 % à
l’inclusion, à 66 % à la fin du suivi (p<0.001). Au terme de l’analyse multivariée, les
facteurs prédictifs de perte de contrôle de l’asthme retrouvés de façon significative
dans notre étude ont été : la rhinite allergique sévère, la méconnaissance de la
technique d’inhalation, l’inobservance thérapeutique et la sévérité de la maladie.
L’exposition au tabac, l’âge entre 13 et 15 ans, l’âge de début avant 5 ans, la
polysensibilisation, le niveau socioprofessionnel bas et les infections respiratoires ont
été des facteurs de confusion.
Conclusion :
La prise en charge de l’asthme de l’enfant est désormais centrée sur le contrôle de la
maladie. Nous avons effectuée une étude prospective pour évaluer le contrôle de
l’asthme chez l’enfant de plus de cinq ans, et nous avons réalisé qu’il était possible de
contrôler la maladie chez tous les enfants, mais qu’il était difficile en réalité, puisque
une proportion d’enfants ont continué à avoir un asthme non contrôlé malgré les
traitements donnés. Le manque de contrôle de l’asthme est du à un ensemble
complexe de facteurs, y compris la non adhérence au traitement, la mauvaise
technique d’inhalation, et l’exposition aux allergènes de l’environnement.
COMMUNICATIONS ORALES
PHARMACIE
Evaluation de la consommation des médicaments issus de la
biotechnologie au sein du CHU Hussein Dey.
S. BOURKAIB - A. SAIM - O. HADJOUDJ
Les médicaments issus de la biotechnologie sont des agents thérapeutiques produits
à l’aide d’organismes vivants et de la technologie de recombinaison de l’ADN
(couramment appelée le génie génétique).
La production et la consommation de ce type de molécules ne cessent de croître à
travers le monde, nous avons donc tenté d’étudier cette consommation au sein du
CHU Hussein Dey au cours de la période allant du 01/01/2015 au 31/03/2016.Nous
avons par ailleurs évalué l’intérêt pharmaco-économique de ces molécules,
notamment à travers un questionnaire remis aux prescripteurs.
Plus d’une vingtaine de molécules issues de la biotechnologie a été consommée au
cours de cette période : des hormones (insulines, glucagon, érythropoïétine) des
cytokines ( anakinra, interferon, lenograstim) des facteurs de coagulation, des vaccins
et surtout des enzymes (laronidase, idursulfase) et des anticorps monoclonaux.
L’intérêt principal que présente la plupart de ces molécules est le faible risque de
contamination comparé à d’autres biothérapies ainsi que leurs efficacité, notamment
dans le traitement des maladies de surcharge lysosomiale et d’autre maladies rares
pour lesquelles il n’existe aucune autre alternative ; néanmoins, le coût très élevé de
ces molécules (enzymes et anticorps monoclonaux) constitue économiquement un
problème majeur.
Mots clés : biotechnologie, génie génétique, consommation, maladies rares, enzyme,
anticorps monoclonal.
OPHTALMOLOGIE
Actualité Thérapeutique du Rétinoblastome
A.KHELLIL – S.KHIMOUD – F. MAZARI – L.CHACHOUA
Définition : Le rétinoblastome est une tumeur maligne intra-oculaire qui affecte les
enfants souvent avant la naissance. Actuellement nous disposons de plusieurs
moyens thérapeutiques conservateurs et qui permettent une préservation de la vue
des patients.
Classification : il existe une nouvelle classification internationale du rétinoblastome
intraoculaire ( CIRI)
Traitement :
1-La thérapie focale :
* La cryothérapie : technique ; indications ; limites et complications
* la thérapie au laser : technique ; indications ; limites
et complications .
2-la chimiothérapie : locale et systémique
3-Le traitement radical :
Suivi de l’enfant
conclusion
Critères topographiques diagnostiques du Kératocône
F.OUAGOUGHI- M.BOUHAFS- A.CHACHOUA- L.MOHAMEDI
M.KHELIF- S.CHIKHTOUAMI- B.BELKAHLA- L.CHACHOUA
Le kératocône est une maladie dégénérative de la cornée qui se traduit par la perte de
la sphéricité cornéenne qui prend la forme d'un cône.
La topographie cornéenne est un examen clef dans le dépistage ,le diagnostic et le
suivi de la maladie.
La topographie cornéenne permet de recueillir des informations relatives à la courbure,
l'irrégularité et l'épaisseur de la cornée par la projection et l'analyse du reflet lumineux
éclairant la cornée .
L'interprétation des informations se traduit sous forme de cartes topographiques.
L'étude de ces dernières permet le diagnostic du kératocône grâce aux différentes
caractéristiques spécifiques à la maladie.
Traitement du kératocône et des ectasies cornéennes : place et
indications des anneaux intra cornéens dans la prise en charge
thérapeutique
M. AZZOUNI – H. BOUDEDJA – L. CHACHOUA
Le traitement du kératocône est révolutionné par l’inclusion des anneaux intracornéens dans l’arsenal thérapeutique de l’équipement optique du kératocône .
Le mécanisme d’action des anneaux intra cornéens repose sur plusieurs éléments:
l’aplatissement de la zone ectasique (aplatissement central et périphérique),le
déplacement de l’apex cornéen (recentrage), l’induction d’un astigmatisme corrigeant
l’astigmatisme irrégulier.
Il existe différents types d’anneaux :
les Intacs ( AdditionTechnology, Californie),
les Kerarings (dérivés des anneaux de Ferrara) fabriqués par Médiphacos (Brésil) et
d’autres anneaux en cours d’étude ou de conception.
Il sont indiques dans les kératocônes, les ectasies cornéennes iatrogène, les
dégénérescences pellucides marginales et quelques cas de myopie et les cornées
minces
Les anneaux intra cornéens représentent désormais une alternative thérapeutique
simple et peu invasive dans la prise en charge du kératocône et des ectasies
cornéennes. La généralisation des lasers femtoseconde a transformé l’implantation des
anneaux dans le kératocône.
Prise en charge de la toxoplasmose oculaire chez la femme enceinte.
S.YAHI – S.CHELBABI – F.MAZARI – M.BENNOUAR– L.BOUMATI –
L.CHACHOUA
L'apparition d'une toxoplasmose oculaire durant la grossesse pose souvent un
problème de prise en charge.
Plusieurs points doivent être pris en considération à savoir ; le risque visuel pour la
mère , l'âge gestationnel, le risque de transmission materno-foetal ainsi que les contre
indications des différents antiparasitaires.
La prise en charge thérapeutique doit être multidisciplinaire entre ophtalmologues,
obstétriciens et pédiatres.
Le meilleur traitement reste la prévention.
Place de la lame Papyracée dans la pathologie ophtalmologique.
S.CHELBABI – S.YAHI – M.BENNOUAR– F.MAZARI – L.BOUMATI –
L.CHACHOUA
La lame papyracée est une structure osseuse particulière située à la limite d’une région
anatomique dite sensible, qui met en relation deux spécialités différentes à l’origine
d’un problème diagnostique et thérapeutique.
La lame papyracée constitue à la fois une partie de la paroi interne de l’orbite et de la
paroi ethmoïdale postérieure.
Nous rapportant quelques cas à l’origine de la rupture de cette lame pouvant être de
cause infectieuse, inflammatoire, tumorale ou traumatique.
La bonne connaissance de la radio anatomie de cette région ainsi qu’une collaboration
permanente entre ophtalmologue, ORL, et radiologue permettent un diagnostic rapide
et précis de la nature et de l’origine de l’atteinte de la lame papyracée ainsi que son
extension pour une prise en charge adaptée.
Le monitoring de la pression intra oculaire réalité et perspectives
M. AZZOUNI – H. BOUDEDJA – L. CHACHOUA
Le glaucome primitif a angle ouvert GPAO est pathologie fréquente dans la pression
intra oculaire PIO est le facteur de risque principales, cette PIO n’est une constante
immuable, elle est soumise à de nombreuses influences.
En pratique, nous pouvons être amené à pratiquer des courbes de PIO,Souvent, nous
réalisons des mesures toutes les heures ou toutes les 2 heures en période ouvrable
de 8h à 18h, soit 6 à 8 mesures diurnes.
C’est pour cette raison que nous assistons ces dernières années à l’apparition de
nouveaux dispositifs qui, selon leurs concepteurs permettraient de d’obtenir un
monitoring permanant de la PIO.
Le premier, développé par la société suisse SENSIMED en collaboration avec le Pr
Mermoud est une lentille, dénommé SensimedTriggerfish® qui permet un monitoring
des 24h de la PIO. Contient un tonomètre couplé a une puce avec émetteur radio
fréquence avec antenne
Le deuxième est intraoculaire: le WIT (Wireless IntraocularTransducer), consiste en
un dispositif sans fil implanté dans le sulcus ciliaire (intraoculaire) qui envoie les
donnés a une unité de lecteur.
Donc Le monitoring de la PIO constitue le meilleur moyen pour mieux comprendre le
rôle des fluctuations de la PIO dans la progression du glaucome, d’où l’intérêt de
mettre au point un dispositif permettant d’avoir des mesures répétées et fiables.
REGLEMENTATION
Loi et Articles relatifs à la Transplantation d’Organes de Tissus et
de Cellules.
Z. BENBELKACEM - M. DJILI
Introduction :
L’Algérie se trouve confrontée à un vide juridique, qui empêche une avancée dans
toute stratégie cohérente, pouvant aboutir à la résolution du problème du don et la
transplantation.
Dans cette communication nous énoncerons les grandes directives relatives à la
transplantation, greffes d’organe et de tissu humain.
Ces directives sont ignorées par l’ensemble de la famille hospitalière, pour cela il nous
a semblé opportun de donner une place à ce sujet dans le cadre d’une communication,
dont les objectifs essentiels consistent à sensibiliser ce personnel.
La transplantation en Algérie est un thème qui rencontre beaucoup de tabous
rajoutant de l’opacité, empechant une meilleure approche de sa perception
Objectifs :
Passer l’information aux personnels médical, paramédical et administratif, concernant
la réglementation de la transplantation en général.
PEDIATRIE I
Ictère à bilirubine libre en maternité :
Modalités de dépistage et éléments de surveillance
O.BENRABAH - Pr M.MEDJTOH
Unité de Néonatologie, Service de Gynéco-obstétrique
En maternité, le dépistage de l’ictère constitue l’un des enjeux de la surveillance
quotidienne des nouveau-nés. La stratégie de dépistage et de surveillance de l’ictère
est modulée par le niveau de risque d’hyperbilirubinémie sévère et établie sur l’analyse
des facteurs de risque anamnestiques d’ictère sévère.
Le dépistage visuel est une étape obligatoire, réalisée par tous, au cours des soins
courants, maisune estimation visuelle n’est pas acceptable en présence de facteurs
de risque d’hyperbilirubinémie grave ou chez un nouveau-né à peau pigmentée.
Le dépistage par bilirubinomètre transcutané (BTC) doit être systématique, précoce
lorsqu’un ictère est dépisté visuellement et chez tous les nouveau-nés à peau foncée
et/ou présentant un des facteurs de risque d’ictère sévère. Le BTC mesure la
concentration cutanée de bilirubine, qui sert d’estimation de la bilirubinémie ; il permet
donc de quantifier l’ictère.
Le résultat du BTC est comparé aux valeurs normales de bilirubine connues pour
l’âge postnatal ou nomogramme. La confrontation du BTC au nomogramme permet
de décider d’un prélèvement sanguin sur le seuil du 75e percentile. La bilirubinémie
totale sanguine constitue la référence pour le diagnostic d’un ictère et l’élaboration
d’une stratégie thérapeutique.
Ainsi, dans les maternités, le dépistage et la surveillance de l’ictère des nouveaunés doivent être organisés et intégrés à la surveillance quotidienne de l’adaptation
postnatale et de la mise en place de l’allaitement. Toute unité de soin accueillant des
nouveau-nés doit disposer d’un protocole établi de dépistage de l’ictère définissant le
rôle de chacun.
Thromboses vasculaires et heparinothérapie chez le nouveau-né
B.SADAOUI - I.OUGHLIS - I.LAGHA - O.LAMMARI - C.ELHASSAN - I.HADJADJ H.CHOUIKI - A.BOURAS - A.HERBOULA - I.HOUD - S.OUCIF - H. BERRAH Z.ARRADA.
Pédiatrie B, CHU Hussein Dey
Introduction :
Les thromboses vasculaires du nouveau-né dues à une thrombophilie ou secondaire
à une cause acquise(CIVD) sont rares et leur prise en charge n’est pas codifiée.
Objectifs :
Nous voulons par cette communication partager une expérience d’une thérapeutique
délicate par le risque encouru mais qui a permis de mieux maitriser la manipulation de
l’héparinothérapie en période néonatale avec des résultats satisfaisants
Observations :
Nous rapportons 04 observation de cas de thrombose vasculaire chez des nouveaunés :
- Cas1 :Thrombose étendue de l’aorte abdominale depuis l’étage sous rénal
jusqu’aux artères iliaques droite et gauche secondaire à une CIVD et
compliquée d’une nécrose de la jambe droite ayant nécessité une
amputation.Une héparinothérapie selon un protocole et après avis d’experts et
surveillance hématologique rapprochée a permis une reperméabilisation
efficace de plus de 50% de l’aorte abdominale après 5mois de traitement avec
bonne tolérance.
- Cas 2 :Thrombose de l’artère sinusale suivant un tableau d’asphyxie
périnatale sévère, a bénéficié d’une héparinothérapie adaptée permettant une
reperméabilisation complète de l’artère avec amélioration de son tableau
neurologique après 02 mois de traitement.
- Cas3 :Thrombose de la veine rénale gauche avec bonne évolution après
héparinothéraoie.
- Cas4 : Thrombose de la veine rénale gauche, décédé avant le début d’une
héparinothérapie dans un tableau d’insuffisance surrénalienne aigue.
Conclusion :
Les thromboses vasculaires chez le nouveau-né, doivent bénéficier précocement d’une
thérapeutique symptomatique par héparinothérapie (en ayant les moyens de
surveillance hématologique) pour éviter l’aggravation
Diarrhée néonatale par malabsorption du glucose et du galactose
O. IBSAINE – H. BERRAH – Z. ARRADA
Pédiatrie B, CHU Hussein Dey
La malabsorption du glucose et du galactose est une maladie rare. Génétique
(autosomique récessive). Elle est responsable de diarrhée à début néonatal.
Nous rapportons 4 observations, diagnostiquées entre 2004 et 2010. Tous les enfants
résidaient à l’est de la wilaya d’Alger. Les 4 enfants étaient nés dans 3 familles de 1
frère 1 sœur. Une consanguinité était notée dans toutes les familles avec des décès
dans la fratrie par diarrhée néonatale dans 2 familles. Chez les 4 enfants, le symptôme
initial avait été une diarrhée à début néonatale compliquée dans 3 cas de
déshydratation et de malnutrition. Les antécédents familiaux avaient permis de faire
le diagnostic d’emblée chez un enfant. Dans 3 cas , le diagnostic était pose sur les
épreuves d’exlusion-reintroduction des aliments contenant du glucose et du galactose
.aucun cas n’a eu d’étude en biologie moléculaire. L’évolution était spectaculaire sous
régime a base de fructose(Lait Galactomine19.L’approvisionnement en
Galactomine19 était difficile rendant la prise en charge diététique ardue.
Conclusion
L’intolérance congénitale au glucose et au galactose est une cause rare de diarrhée
néonatale.
Elle doit être connue car son diagnostic est facile et son pronostic est bon.
Convulsions fébriles : quoi de neuf ?
K.HADDAD - A. MEKKI - A. LEBIED
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
Les convulsions fébriles constituent un problème pédiatrique fréquent, elles
représentent la cause la plus fréquente de crises épileptiques dans l’enfance
observées chez 2 – 5 % des enfants de moins de 6 ans. Elles se définissent comme
« un évènement de la petite enfance ou de l’enfance survenant entre les âges de 6
mois et 5 ans, lié à une fièvre et sans élément permettant d’incriminer une infection
intra crânienne ou une autre cause ». un contraste est souvent fort entre leurs
bénignités et le vécu par l’entourage familial. Elles posent deux problèmes :
un problème de récurrence des crises estimé entre 30 et 40 % et un risque d’épilepsie
ultérieure évalué de 2 à 5 % selon les études.
Il est important de définir le caractère simple ou complexe d’une crise.
Une crise fébrile est simple si l’épisode est unique, bref, généralisé, sans déficit
neurologique transitoire ou permanent. La crise qualifiée complexe si elle est
focale, prolongée ou récidive plus d’une fois en 24h. Le caractère complexe permet
de soulever un risque plus élevé d’épilepsie ultérieure, une nécessité d’examens
complémentaires et de traitement de fond.
Au niveau physiopathologique, plusieurs hypothèses sont avancées mais les
connaissances actuelles ne permettent pas de donner d’explications claires, il semble
que la survenue de la convulsion fébrile résulte de multiples facteurs pouvant varier
d’un individu à un autre (une prédisposition génétique, la présence d’une réponse
inflammatoire, l’éventuelle modification de la température corporelle, l’immaturité
cérébrale).
Au niveau thérapeutique, des recommandations sont actuellement proposées
concernant les investigations (bilan biologique, ponction lombaire, électroencéphalogramme, imagerie cérébrale) et la prise en charge des enfants (dans le
cadre de l’urgence, critères d’hospitalisations, traitement anti convulsivant continu ou
intermittent). Ces recommandations servent comme des lignes directrices pratiques
concernent les enfants de 06 mois à 05 ans présentant un premier épisode de
convulsion fébrile.
Convulsions Néonatales : Stratégie diagnostique
B.METIDJI - H.BOUFENAR - M.AGHA - D.DAHLOUK
Service de Pédiatrie, HCA
La période néonatale est une période de la vie à haut risque de convulsions. Leur
incidence varie de 1,5/1000 chez le nouveau-né à terme à 57/1000 chez le prématuré
avec une moyenne de 3,5/1000 naissances vivantes. Elles surviennent au cours de la
première semaine dans 80 % des cas, le plus souvent dans les deux premiers jours.
Leur expression électroclinique diffère de celle du nourrisson ou des enfants plus
grands ; elle est liée au caractère immature du cerveau du nouveau-né et à l’étiologie.
Les crises frustes (manifestations motrices automatiques, oculomotrices), les crises
végétatives et les crises cloniques multifocales sont les types de crises les plus
fréquentes chez le nouveau-né à terme et le prématuré. Elles peuvent être de nature
épileptique ou non, être occasionnelles ou entrer dans le cadre d’une maladie
épileptique ou métabolique. L’EEG a un rôle essentiel dans le diagnostic et le pronostic
de ces crises.
Epilepsie de l’enfant : de la crise au diagnostic
K.HADDAD – A. MEKKI
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique, caractérisée par la récurrence
de crises épileptiques non occasionnelles, elle est la conséquence d’une perturbation
de l’électrogénèse paroxystique ou continue à type « de décharges critiques » d’une
partie plus ou moins étendue du cortex cérébrale.
Il n’existe pas une mais des épilepsies, différentes par leur âge de début, le type de
crise, leur étiologie et de leurs conséquences potentielles sur le développement de
l’enfant. Ces différentes formes sont regroupées dans une classification syndromique
internationale.
En cas de première crise d’épilepsie la question qui se pose est de savoir s’il s’agit
d’une première crise inaugurant une épilepsie ou s’il s’agit d’une crise isolée. Mais il
faut également savoir évoquer la situation particulière de crise symptomatique aigue
qui amènera à rechercher une étiologie aigue métabolique, toxiques, traumatique,
vasculaire ou infectieuse.
Plusieurs étapes sont nécessaires pour faire le diagnostic d’une épilepsie :
1. Décrire la crise
2. Déterminer le type de la crise (focale ou généralisée)
3. Rechercher l’étiologie
4. Définir le syndrome épileptique
5. Prévoir les handicaps associés à l’épilepsie.
Au terme de ces étapes on peut :
è Etablir un diagnostic syndromique précis
è Choisir une thérapeutique adaptée
è Mieux appréhender le pronostic
è Donner une information plus claire aux parents
Syndrome néphrotique cortico-résistant : stratégie de prise
en charge
M.BOUTABA - S.CHABANI - A.MEKKI
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
Le syndrome néphrotique idiopathique, le plus fréquent des syndromes néphrotiques
de l`enfant, est résistant à la corticothérapie dans plus de 10% des cas.
La corticoresistance est définie par l`absence de rémission après un mois de
corticothérapie orale à la dose de 60mg⁄m²⁄j suivie de trois perfusions de
methylprednisolone.
La biopsie rénale montre des lésions glomérulaires minimes souvent associes à des
lésions de hyalinose segmentaire et focale.
L`insuffisance rénale terminale survient dans plus de 50% des cas.
Le traitement fait appel aux corticoïdes avec les immunosuppresseurs.
Chez les patients avec une insuffisance rénale terminale, la récidive survient dans 30%
des cas après transplantation.
Le syndrome néphrotique cortico-résistant familial :
Etude multicentrique
L. AZOUAOU – L.OUKRIF – N. BOUKHEDOUMA – S. CHABANI – A. MEKKI –
M. BENABADJI - A.BENSENOUCI - Z. ARRADA – L. KACI – T. RAYANE
Introduction :
Le syndrome néphrotique idiopathique cortico-résistant est une entité hétérogène. Sa
prévalence en Algérie est inconnue a côtés des formes immunologiques en rapport
avec un facteur circulant ; il existe des formes génétiques qui nécessitent un diagnostic
précoce .le but de cette étude est un diagnostic précoce du SNI corticorésistant
familial dans ces différentes formes pour une prise en charge rapide thérapeutique et
pronostique.
Matériels et méthodes :
Nous avons recensé dans notre série 37 familles atteintes d’un syndrome néphrotique
familial cortico-résistant sur une période de 3ans de janvier 2012 à janvier 2015.Nous
avons reçu les patients de 4 services de néphrologie et pédiatrie d’Alger.
Résultats :
L’Age moyen est de 25 ans pour l’adulte et 5 ans pour l’enfant avec un sexe ratio de
1.45 (prédominance masculine). 21 familles appartenaient à des familles de
podocytopathies héréditaires isolées et le reste a des familles de podocytopathies
héréditaires syndromiques. .la consanguinité est présente dans plus de 95% des cas
.L’étude histologique a retrouvé 19,4% de LGM, 57,4% de HSF et le reste des formes
avec prolifération mésangiale .La majorité des patients évolue vers l’IRCT très
rapidement.
Discussion :
La plupart des cas héréditaires de SNCR ont un début précoce dans l’enfance, sont
résistants aux immunosuppresseurs, et ne récidivent pas après transplantation. Le
diagnostic génétique est alors nécessaire pour éviter des traitements
immunosuppresseurs inefficaces et potentiellement toxiques, pour orienter le conseil
génétique, et, à l’avenir, proposer des traitements spécifiques. Les formes nonsyndromiques de SNCR sont souvent Liées à des mutations dans des gènes exprimes
exclusivement dans les podocytes au niveau du diaphragme de fente, alors que
l’association a des manifestations extra rénales est observée avec des mutations dans
des gènes ubiquitaires, notamment des facteurs de transcription ou des composants
de la chaine respiratoire mitochondriale. Néanmoins, les manifestations extrarénales
peuvent être plus modérées rendant l’étude génétique difficile. Des investigations
exhaustives doivent être entreprises lors du diagnostic et du suivi de ces patients afin
d’orienter la recherche de mutations en fonction du contexte : examen
ophtalmologique, radiographies osseuses etc.
Conclusion
Notre étude confirme l’hétérogénéité clinique, histologique et évolutive du SNICR
familial. le diagnostic précoce est préférable pour une meilleure prise en charge des
patients.
PEDIATRIE II
Prise en charge de la B.Thalassémie majeure : Quoi de neuf ?
N. BENMOUFFOK – F.Z BOUDOUAYA – B.LAOUAR – A.MEKKI.
Pédiatrie A. CHU Hussein Dey
Introduction :
La beta thalassémie est l’une des maladies héréditaires la plus répandues dans le
monde, selon l’organisation mondiale de la santé, plus de 330 000 nourrissons
naissent chaque année avec de tels troubles ( 83% avec une drépanocytose, 17%
avec une thalassémie ) .La prise en charge de la béta thalassémie à été améliorée au
cours de ces dernières années, grâce au développement parallèle des chélateurs de
fer actifs par voie orale et des techniques d’imagerie par résonance magnétique
nucléaire (IRM) permettant l’évaluation de la surcharge en fer au niveau des différents
organes ( cœur, foie, et glandes endocrine ) . 70% des décès sont liés a la surcharge
cardiaque en fer responsable d’un disfonctionnement précoce. Le suivi du dépôt de fer
dans cet organe s’est récemment imposé comme critère majeur d’évaluation de
l’efficacité des traitements chélateurs.
Objectif :
Dans cette présentation nous insistons sur le rôle de l’imagerie médicale dans
l’évaluation de la surcharge cardiaque en fer, sachant que cette dernière reste
longtemps silencieuse sur le plan clinique et échographique, de même il n’ya pas de
corrélation entre la surcharge en fer hépatique et cardiaque.
Conclusion :
Beaucoup de pays (Grèce , Angleterre ,Italie..) ont amélioré la survie et la qualité de
vie des patients atteints de thalassémie grâce à cette technique (IRM) qui permet a
chaque fois qu’elle détecte une surcharge cardiaque en fer, d’intensifier la chélation
en augmentant les doses ou en proposant une association de deux chélateurs.
Approche clinique et thérapeutique des maladies de système à
début pédiatrique
O. GACEM – H. BEKKAKCHA - A. MEKKI - A. LEBIED
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
Les maladies systémiques à début pédiatrique constituent un ensemble de maladies
liées à une atteinte immunologique et inflammatoire due le plus souvent à une auto
agressivité du système immunitaire vis-à-vis de son propre constituant par une rupture
du traité de non agression entre ce dernier et l’organisme qui l’abrite, de pathogénie
non bien élucidée, mais divers facteurs sont incriminés. Chez l’enfant ces maladies
sont encore considérées comme rares, à cause de la méconnaissance de leur
diagnostic qui pose un problème, car ces dernières sont souvent sous-estimées, mais
très dangereuses. Leur diagnostic est difficile car elles sont systémiques le fait que
plusieurs organes soient touchés, multiplie le nombre de symptômes, la difficulté
consiste à appréhender l’ensemble des signes cliniques qui sont peu spécifiques,
leur association est suggestive. Cette première approche est à la base de la
construction des critères internationaux qui obéissent à des regroupements
symptomatiques résultant d’une analyse statistique établie le plus souvent à partir
d’un recrutement, ce qui fait que certains critères ont été surévalués au dépend
d’autres, de plus il s’agit avant tout de critères de classifications et non de diagnostic
individuel. Ceci peut donc ne pas s’appliquer à un patient donné et le sens clinique du
médecin expert doit toujours prévaloir.
Le diagnostic doit être évoqué devant une ou plusieurs atteintes d’organes, sévère
et évolutive, potentiellement irréversible suivie d’un bilan clinique, biologique d’autant
plus complet que le contexte le nécessite. La seconde démarche est de confirmer le
diagnostic et c’est la ou l’immunobiologie trouve tout son intérêt, la recherche d’auto
anticorps est très utile parfois même urgente lorsque le contexte le justifie la seule
difficulté est de penser à les rechercher devant un faisceau d’arguments ; cela
conditionne la bonne prise en charge du patient.
De fait de leur évolution particulièrement sévère, ces maladies systémiques peuvent
compromettre le pronostic, ce qui justifie un recours le plus tôt possible au traitement
qui a pour objectif de contrôler et réduire l’activité immunitaire et inflammatoire, ce
dernier repose sur l’utilisation des stéroïdes et immunosuppresseurs qui agissent de
façon non spécifique sur le système immunitaire.
Certains biomédicaments sont disponibles, mais en cours d’évaluation chez l’enfant,
il s’agit de substances compliquées dans le processus pathologique mais jusqu’à ce
jour, il n’existe pas de protocole thérapeutique bien codifié pour cette tranche d’âge.
Dépistage des maladies auto-immunes chez l’enfant diabétique de type1
A.GUEDOUAR -C.BOUBIDI-F.LACETE - A.MEKKI
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
Le diabète de type 1 est la première endocrinopathie chez l’enfant représentée
majoritairement par le type 1 d origine auto-immune dans plus de 90% des cas .
mettant les enfants diabétiques de type1 a risque d’autres pathologies auto-immunes
entre autres et dont les plus fréquentes sont la pathologie thyroïdienne et la maladie
cœliaque qui représentent respectivement 3% à 8% et 1% à 10% relativement à la
population générale d’ou les recommandations notamment de L ISPAD 2014 dictant
un dépistage régulier de ces maladies afin de prévenir les complications inhérentes à
chaque pathologie ainsi que leur retentissement sur
l’équilibre diabétique .
Déficits immunitaires primitifs de l’enfant, quand y penser et
comment explorer ?
C.BOUBIDI - A. GUEDOUAR - F. BOUDOUAYA - A. MEKKI
Pédiatrie A. CHU HUSSEIN DEY
les déficits immunitaires primitifs DIP sont des maladies rares mais non
exceptionnelles, 1/5000 naissances. Ils se révèlent en majorité au cours de l’enfance
et peuvent toucher une ou plusieurs composantes du système immunitaire, soit
l’immunité innée (polynucléaires, monocytes, macrophages et cellules NK, molécules
de complément), soit l’immunité adaptative (lymphocytes T et B, production
d’anticorps).
Plus de 150 mutations de gènes et encore plus de phénotypes sont actuellement
décrits). Il est important d’en faire le diagnostic précocement car les DIP mettent en
jeu le pronostic vital en raison de la susceptibilité aux infections à laquelle ils exposent.
Le clinicien doit connaître les signes d’alerte devant faire évoquer un DIP.
Les manifestations infectieuses dominent la symptomatologie de nombreux déficits
immunitaires et en sont évocateurs en raison de : - leur particularité : fréquence,
gravité, récidive et résistance aux antibiotiques ; l’âge de survenue, leur caractère
inhabituel, par la localisation et Les germes impliqués peuvent non seulement orienter
vers un type de déficit de l’immunité mais aussi guider le clinicien dans sa recherche
étiologique.
Il est nécessaire d’avoir une démarche diagnostique, afin de pouvoir identifier un DIP
sans multiplier inutilement les investigations paracliniques.
L’exploration doit être hiérarchisée.les DIP dit syndromiques bénéficierons de bilans
orientés ; Pour les autres DIP un bilan de première intention avec des examens de
dépistage simples et de routine (un hémogramme, le dosage pondéral des
immunoglobulines, des sérologies post-vaccinales et post-infectieuses) permet
d’orienter initialement le diagnostic ;
L’analyse conjointe des antécédents infectieux, de l’examen clinique et des résultats
des examens de 1re intention permet de guider la prescription des examens de
2e intention, qui dépendront du type de DIP suspecté,
L’identification d’un déficit immunitaire héréditaire est importante pour le pronostic et
la prise en charge des patients ; les traitements ont d’autant plus de chance d’être
efficaces qu’ils sont mis en place précocement.
Evaluation et prise en charge de la douleur chez l’enfant cancéreux
F/Z. BOUDOUAYA - N.BENMOUFFOK - A. LEBIED - A .MEKKI
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
La douleur chez l’enfant cancéreux se caractérise par son extrême fréquence et son
polymorphisme ; on distingue les douleurs en relation directe avec la tumeur, les
douleurs induites par les traitements anticancéreux et les douleurs secondaires aux
actes invasifs à visée diagnostique ou thérapeutique.
Son retentissement sur la qualité de vie est majeur, pouvant être à l’origine d’une
mauvaise compliance ou un abandon thérapeutique d’où l’importance de la connaitre,
la rechercher, l’évaluer, la prévenir et la traiter au même titre que toute autre
manifestation.
Intérêt de l’hôpital de jour, au sein d’un service de pédiatrie
générale
N. ZEGHACHE – A. MEKKI
Service de pédiatrie A, CHU Hussein Dey
Notre service de pédiatrie « A » est composé de quatre unités d’hospitalisation : unité
Berceau (pour nourrissons), unité Ruche (dédiée aux enfants entre 02 et 05 ans),
unité Prairie (pour les filles de plus
de 05 ans) et enfin unité Oasis (pour les
garçons de plus de 05 ans).
Par ailleurs notre service dispose de nombreuses consultations spécialisées à fort
recrutement
(diabétologie, neurologie, néphrologie, hémato-oncologie, gastroentérologie et rhumatologie).
Cette organisation nous a semblé souffrir d’une insuffisance ; à savoir la prise en
charge ambulatoire de certaines pathologies ne nécessitant pas une hospitalisation.
L’idée est venue de créer une unité « hôpital de jour » au sein du service dont la
mission est d’une part la prise en charge en ambulatoire de certaines pathologies que
nous allons définir et d’autre part notre souci majeur est de décharger les unités
d’hospitalisation. La communication que nous allons présenter aura pour objectifs
de définir l’organisation et les tâches dévolues à cette nouvelle unité.
Mise au point sur l’ectopie testiculaire
D. BOUGUERMOUH – A. SALEM
Chirurgie Pédiatrique, CHU Hussein Dey
La cryptorchidie est l’arrêt de la migration du testicule en un point quelconque de son
trajet normal entre la région lombaire ou il se forme, et le scrotum ou il doit se trouver
à la naissance. L’ectopie testiculaire est une anomalie de migration testiculaire en
dehors de son trajet normal. La cryptorchidie est la malformation génitale la plus
fréquente du garçon nouveau né, l’incidence de la cryptorchidie varie selon les études
et la population étudiée, elle varie entre 1,6 % et 9% des nouveaux nés à terme, et
20% chez les nouveaux nés prématurés de petits poids de naissance. La cryptorchidie
est unilatérale dans 90% des cas, plus souvent à droite avec un testicule palpable
dans 80% des cas.
La migration testiculaire est un phénomène complexe, s’opérant en plusieurs phases
et faisant intervenir des facteurs anatomiques et hormonaux ; les deux phases
principales sont la migration transabdominale et intra scrotale. La migration post natale
est possible au cours du premier semestre de la vie chez prés de la moitié des enfants
cryptorchides. L’origine de ce défaut de migration du testicule depuis l’abdomen
jusqu’aux bourses fait intervenir des facteurs génétiques et endocriniens, on retrouve
des mutations du gène INSL3 dans 10% des cas.
Les sujets ayant un antécédent de cryptorchidie sont plus fréquemment infertiles que
la population générale par altération du spermogramme, une chirurgie précoce avant
l’âge de 1 an limiterait les pertes de cellules germinales. Le risque relatif de cancer du
testicule chez les patients cryptorchides varie de 2,75 à 8 avec un risque moindre pour
ceux opérés avant la puberté.
Une stimulation hormonale (injections de gonadotrophines), supposée faciliter la
descente du testicule ne fait qu’accélérer une descente programmée naturellement
mais est inefficace devant une migration anormale. Elles ne sont donc plus utilisées.
Les testicules oscillants encore appelés « ascenseurs » qui se promènent entre la
bourse et le canal inguinal sans être associés à une brièveté du cordon spermatique,
relèvent d’une surveillance annuelle. 30 % d’entre eux ne se corrigent pas
spontanément et relèveront d’une fixation chirurgicale (orchidopexie). La chirurgie de
la cryptorchidie (orchidopexie) est une chirurgie ambulatoire par une voie inguinale
classique pour les testicules palpables et par laparoscopie pour les testicules non
palpables.
Infection urinaire chez l`enfant
M.BOUTABA – S.CHABANI – A.MEKKI
Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
L`infection urinaire est définie par une bactériurie significative.
On distingue la pyélonéphrite aigue, infection tissulaire du parenchyme rénal et
l`infection urinaire basse qui ne touche que la vessie.
La prise en charge passe par différentes étapes : le diagnostic positif avec une
bactériurie supérieure à 10 UFC ⁄ml, la localisation de l`infection entre cystite et
pyélonéphrite, la recherche d`une étiologie notamment les uropathies malformatives
et le traitement en se basant sur des protocoles bien définis.
Retard de croissance de l’enfant : Que faire ?
F. KHELFAT - M. MOUBRI - Y. KASSA – H. BERRAH - Z. ARRADA
Pédiatrie B, CHU Hussein Dey
Le suivi systématique de la croissance staturo-pondérale est un élément clé de la
surveillance de l’enfant, puisqu’il permet de dépister un retard de croissance qui est
un motif de consultation fréquent en pédiatrie. l’interrogatoire, la reconstitution de la
courbe de croissance de la taille et du poids, l’examen clinique, des examens
paracliniques simples permettent souvent d’orienter rapidement le diagnostic.
Le retard de croissance peut être la conséquence d’une affection chronique connue
ou la conséquence d’une affection congénitale ou acquise.
Le diagnostic précoce permet alors la mise en route d’un traitement adapté
Conduite à tenir devant des rectorragies de l’enfant
K.AIT IDIR* - B.METIDJI**- M.AGHA**- H.BOUFNAR**- D.DAHLOUK** F.SNOUCI***- S.GUELMAMAI***- S.HADJMATI*** N.KELLOU***- S.REBIAI***S.KORDJANI***- F.BENGHANEM***- A.BOUSSELOUB***
*Centre de consultations spécialisées de l’Armée.H-Dey Alger
**Service de pédiatrie .HCA.Alger
***Service de gastro-entérolog . HCA.Alger
Introduction :Les rectorragies sont des hémorragies de sang rouge extériorisées par
l’anus. Elles peuvent mettre en péril le pronostic vital quand elles sont abondantes.
L’approche diagnostique comprend une anamnèse rigoureuse, un examen physique
complet et une exploration adéquate.
Matériel et méthode : Analyse rétrospective de 27 patients colligés entre octobre 2014
à Mars 2016.
Résultats et commentaires :Notre série comporte 17 garçons et 9 filles, âgés entre
6 mois et 14 ans. Tous ont présenté une anémie dont deux ont nécessité une
transfusion sanguine. Les étiologies étaient variables selon l’âge : 16 polypes
colorectaux dont un syndrome de peutz-jehgers, 01 cancer colorectal, 01 masse
rectale en cours exploration, 02 MICI, 02 syndromes de CAPS, 02 APLV,01
parutilisation du thermomètre. Aucune cause chez deux patients. 9 patients ont
présenté un syndrome inflammatoire.15 enfants ont bénéficié d’une résection
endoscopique et 2 ont été opérés.
Les rectorragies sont un symptôme fréquent en gastrologie pédiatrique, de cause
médicale ou chirurgicale, locale ou générale. Le pronostic vital est parfois mis en jeu
notamment quand il s’agit de rectorragie de grande abondance. La prise en charge en
charge est multidisciplinaire (pédiatre, gastro-entérologue, radiologue et chirurgien).
Conclusion : motif fréquent en consultation de gastro-pédiatrie. Nécessité d’un
diagnostic précis pour une meilleure thérapeutique.
Cardiologie
Conduite à tenir devant une syncope
H. ZOUZOU
La syncope est une perte de connaissance brève et spontanément résolutive, liée à
un arrêt transitoire de la perfusion cérébrale.
Les causes sont nombreuses : cardiaques et extracardiaques, graves ou bénignes.
Le diagnostic de la syncope et sa différentiation des autres pertes de connaissance,
pose souvent un problème, car ce symptôme est souvent rapporté par le patient et son
entourage, mais rarement observé par le médecin.
C’est l’une des cause de consultation les plus fréquentes en cardiologie, le diagnostic
est basé surtout sur l’interrogatoire, l’examen cardiovasculaire et les examens
complémentaires qui permettent souvent de confirmer le diagnostic et de connaitre
son origine.
Le traitement dépend de la cause, et varie d’une simple rééducation à l’implantation
d’un pacemaker ou d’un défibrillateur implantable ou une intervention chirurgicale.
Quand demander une coronarographie ?
M. BOUKHELOUA
L'avenir de l'urgence coronaire est un enjeu majeur de santé publique. Gagner du
temps, voilà aujourd'hui le réel challenge. Les syndromes coronariens, infarctus du
myocarde inclus, forment actuellement un ensemble pathologique hétérogène de profil
évolutif différent en fonction d'un risque pronostic dont la stratification s'affine de plus
en plus et ou La stratégie invasive a largement contribué à l'amélioration du pronostic.
La maladie coronaire peut être responsable d’angine de poitrine, d’infarctus du
myocarde, d’insuffisance cardiaque et peut évoluer éventuellement vers un décès.
L’évolution peut être en grande partie freinée par un traitement adapté, il est donc
important de faire un diagnostic précis.
La coronarographie permet de faire un bilan exact des atteintes (rétrécissement ou
occlusion coronaire) de vos artères coronaires.
Conduite à tenir devant la découverte d’un souffle chez l’enfant
A.HADDAD
Les souffles cardiaques sont extrêmement fréquents chez l’enfant, ils sont présents
chez 80% des nouveaux nés ou prématurés et plus d’1/3 des nourrissons et enfants.
La plupart de ces souffles sont anorganiques ou fonctionnels
Dans l’immense majorité des cas une bonne auscultation cardiaque permet de bien
étiqueter l’origine du souffle et son caractère organique ou fonctionnel, d’où la
nécessité de connaître les particularités de l’auscultation cardiaque chez l’enfant et les
principales catégories de souffles rencontrés (Cardiopathies congénitales et souffles
innocents) en fonction de l’âge, ainsi que les caractéristiques des souffles innocents
et leurs différents types.
Cependant, au moindre doute les examens complémentaires notamment
l’échocardiographie permettront de préciser le diagnostic
Quand demander une épreuve d’effort
M. BERREHAL
L’épreuve d’effort est un enregistrement des paramètres cardiologiques, et notamment
de l’activité électrique du cœur durant un exercice, cet examen a pris une place
essentielle parmi les explorations non invasives cardiologiques. Du fait des progrès
considérables (parmi lesquels il faut citer le moyennage des complexes avec analyse
automatique de la repolarisation, les calculs de probabilité et le couplage à d'autres
méthodes d'évaluation telles que l'échocardiographie, l'imagerie isotopique, ou la
mesure de la consommation en oxygène)ses indications se sont élargies ; en effet il
est habituellement utilisé pour diagnostiquer la cause d'une douleur thoracique
(diagnostic de la maladie coronaires), dépister certaines troubles du rythme survenant
à l’exercice, mais aussi évaluer le retentissement fonctionnel d’une valvulopathie ou
déterminer les capacités du cœur après un infarctus.
C’est un examen couramment pratiqué, mais il n’est pas dénoué de risque ni de
complications, pour cela le respect des indications et des contre-indications est un
élément important sur lequel il faut insister.
Mots clés :épreuve d’effort, exploration non invasive, angor, diagnostic des maladies
cardiaques, évaluation fonctionnelle des patients cardiaques
Conduite à tenir devant une douleur thoracique
N. AIT AKIL
la douleur thoracique est un symptôme majeur en pratique cardiologique ; elle
représente l'un des grands motifs de consultation au service de cardiologie du CHU
Hussein Dey d'Alger.
en effet de nombreuses affections organiques ou fonctionnelles peuvent engendrer
des manifestations douloureuses thoraciques.
En pratique, l'orientation diagnostique devant une douleur thoracique est très
différente selon qu'il s'agit d'une douleur thoracique chronique ou d'une douleur
thoracique aigue ; dans ce dernier cas la prise en charge en urgence est indispensable;
d'ou l'intérêt d'affirmer le diagnostic d'une atteinte cardiaque ou cardio-vasculaire qui
menace le pronostic vital immédiat.
ainsi dans cette présentation nous allons voir les différentes orientations diagnostiques
de la douleur thoracique et la conduite thérapeutique adéquate dans chaque cas, en
passant par un rappel sur la compréhension de la physiopathologie de la douleur.
Conduite à tenir devant une sténose aortique symptomatique du
sujet âgé:
N. HAMADOUCHE
la sténose aortique serrée est définie par une diminution de la surface aortique de
moins 0.6 cm2/m2 de surface corporelle .C' est la valvulopathie la plus fréquente du
sujet âgé et elle est souvent d'origine dégénérative (maladie de monckeberg).
Les symptômes peuvent varier de la dyspnée d' effort à l'angor d'effort voir syncope et
insuffisance cardiaque. L’apparition de ces symptômes conditionne le pronostic.
L'échographie cardiaque transthoracique est un examen capital pour faire le
diagnostique
de
sévérité
de
la
sténose
aortique.
Chez les patients symptomatiques une correction chirurgicale de cette sténose par
bioprothèse dans la majorité des cas s’avère indispensable afin d'améliorer le
pronostic et la survie ; dans le cas où la chirurgie est contre-indiquée ou si elle est à
haut risque ,un traitement percutané peut être envisagé à savoir une implantation
percutanée d'une prothèse aortique(T.A.V.I) moyennant une structure hospitalière
adaptée et une équipe médicale entrainée .
GYNECO-OBSTETRIQUE
Traitement cœlioscopie des kystes ovariens
M.MEDJTOH - H.BENLAHRECHE - A.BELKEBIR
La prise en charge des kystes ovariens per cœlioscopie continue d’évoluer
grâce aux progrès techniques à l’expérience acquise et à l’enseignement des
gynécologues.
L’un des bénéfices majeurs d’un traitement par cœlioscopie est d’éviter une
laparotomie exploratrice pour la majorité des patientes qui auront un diagnostic
histologique bénin
Prise en charge des kystes ovariens
H. ZEGGANE- W.BOUSSEKSO - M. MEDJTOH
Le terme de la tumeur de l’ovaire englobe plusieurs pathologies allant du simple
kyste fonctionnel bénin au kyste organique potentiellement malin.
Le tableau clinique couplé à l’échographie oriente vers une tumeur bénigne ou
maligne mais le diagnostic de certitude repose sur l’anatomo-pathologie.
La stratégie diagnostique et thérapeutique doit être personnalisée, de temps plus si
la femme est jeune et désire garder sa fertilité.
Prise en charge chirurgicale des torsions d’annexes
I.NAIT ABDERRAHMANE – W.BOUSSEKSOU – M. MEDJTOH
La torsion d’annexe est une véritable urgence chirurgicale.Le diagnostic
préopératoire est difficile du fait des signes non spécifiques également rencontrés
dans les salpingites ou la grossesse extra-utérine. Non traitées à temps les torsions
d’annexe peuvent avoir des complications avec un impact sur la fertilité mais le
pronostic vital est rarement mis en jeu. Le traitement des torsions d’annexe doit
idéalement être réalisé par célioscopie est être conservateur.
Place des ligatures vasculaires dans l’hémorragie du postpartum
S. NEBALI - I.NAIT ABDERRAHMANE - M. MEDJTOH
L’hémorragie du post-partum reste la première cause de mortalité maternelle dans les
pays en voie de développement. Il semblerait que 90% des cas de mortalité
maternelle par hémorragie du post-partum soient évitables par une prise en charge
rapide et efficace. Mais devant une hémorragie du Post-partum sévère le recours à la
ligature vasculaire reste le traitement salvateur.
Prise en charge des ménométrorragies chez des patientes atteintes
de maladie de WILLEBRAND
A. BEIKEBIR - S. NEBALI - M. MEDJTOH
Les troubles du cycle représentent un motif de consultation très fréquent chez les
femmes en activité génitale, dans 20% des cas il s’agit d’un trouble de l’hémostase.
La maladie de Willebrand en est la cause la plus fréquente.
La prise en charge adéquate de cette pathologie permet la prévention des hémorragies
Intérêt du doppler dans les décisions difficiles d’extraction
K.SERIR - H.BENLAHRECH - M. MEDJTOH
Le Doppler ombilical est central dans l’évaluation du bien être des fœtus présentant
un retard de croissance vasculaire.
L’apport du doppler fœtal artériel mais aussi le doppler veineux dans la surveillance
des fœtus RCIU prématurés a permit d’améliorer les indications d’extractions fœtales
en évitant les grandes prématurités restent un élément pronostic majeur du devenir
de ces enfants.
Dystocie des épaules
L.CHIKHI - W.BOUSSEKSOU- M. MEDJTOH
La dystocie des épaules est une urgence obstétricale angoissante qui impose d’agir
rapidement et efficacement les lésions sequellaires du plexus brachial, les anoxies et
les décès secondaires à la dystocie des épaules font régulièrement l’objet de plainte
en responsabilité dans laquelle on reproche a l’obstétricien de ne pas avoir fait une
césarienne. La connaissance des facteurs de risque et des manœuvres obstétricales
sont les meilleurs garants d’une prise en charge appropriée de la dystocie des épaules.
Physiologie folliculaire :
R. BELKACEMRABAH- A.OUAMEUR ALI - M. MEDJTOH
Dans l’espèce humaine, la cohorte des petits follicules présents dans chaque ovaire
au début de la phase folliculaire est hétérogène. Chaque follicule présente une
sensibilité propre à la FSH au-delà de laquelle il sera recruté. Cette hétérogénéité
explique l’assynchronie du développement folliculaire en phase folliculaire précoce.
L’importance du recrutement folliculaire dépend essentiellement de la taille de la
cohorte et de la fenêtre de la FSH.
Ces données physiologiques constituent la base de l’utilisation clinique de la FSH.
IMAGERIE MEDICALE
Radio-anatomie du pelvis féminin
N. TOUBAL - M. KEBDI - S. IDRI - M. BENALLEGUE
Introduction
L’IRM est la meilleure technique radiologique pour l’exploration du pelvis. Les
indications sont larges pour cette exploration dans cette partie du corps.
Objectifs pédagogiques:
Connaître les structures normales du pelvis féminin afin de comprendre les processus
pathologiques qui s’y développent.
Connaître l’anatomie topographique en segmentant les différents compartiments du
petit bassin.
Connaître l’anatomie descriptive en détaillant les différents constituants de l’excavation
pelvienne.
Messages à retenir
Le pelvis est une excavation ouverte en haut et bordée par une paroi ostéo musculaire.
Ses trois principaux compartiments sont le compartiment péritonéal, le compartiment
sous péritonéal et le compartiment périnéal.
Nous détaillerons l’anatomie descriptive des constituants de la filière génitale ainsi que
es principaux ligaments.
Mots clés : IRM, Pelvis, Anatomie, Radio anatomie, Gynécologie
Comment réaliser une IRM du pelvis féminin
S.IDRI - H.BENFERRAH - M. KEBDI - M. BENALLEGUE
Objectifs pédagogiques:
Connaitre les indications de l’IRM pelvienne en pratique gynécologique.
Savoir le protocole commun à toutes les pathologies.
Savoir les séquences additionnelles en fonction de la pathologie explorée.
Messages à retenir:
L’IRM pelvienne s’entreprend toujours après une échographie correctement réalisée.
Elle prend toute son importance dans l’exploration des masses volumineuses, des
masses organiques, dans l’endométriose et dans le bilan loco régional des cancers du
col utérin et de l’endomètre entre autres.
Un protocole commun à toutes les pathologies comprend une séquence T2 dans les
trois plans et une séquence T1 sans saturation du signal de la graisse.
Des séquences additionnelles peuvent s’ajouter en fonction de la pathologie explorée
telles que la T1 avec saturation de la graisse, la diffusion ou encore l’injection de
chélates de gadolinium.
Une acquisition abdomino-pelvienne est obligatoire en oncologie.
Un balisage vaginal et/ou rectal peut être nécessaire dans certaines situations.
Enfin, en fonction de la pathologie explorée certains plans de coupe seront privilégiés.
Mots clés : IRM, Protocole, Pelvis, Gynécologie
Apport de l’IRM dans l’exploration du cancer du col de l’utérus
M.I. ARFI - M.KEBDI - S.IDRI - M.BENALLEGUE
Le cancer du col de l’utérus est le 02ème cancer gynécologique le plus fréquent en
Algérie après le cancer du sein.
L’IRM pelvienne non prise en compte dans la classification FIGO, à un rôle majeur le
diagnostic et pronostic.
Elle permet de faire le bilan d’extension locorégionale des tumeurs visibles, de
rechercher des reliquats tumoraux post thérapeutiques, de rechercher une récidive à
distance ou de rechercher une complication.
Réaliser un bon examen IRM (protocole) et répondre par un compte rendu détaillé
avec des points clés, constitue la source du diagnostic.
IRM et cancer de l’endomètre : le point de vue du radiologue
S. LAKEHAL – M.KEBDI – S.IDRI – M. BENALLEGUE
Objectifs pédagogiques:
Connaître l’aspect IRM du cancer de l’endomètre.
Savoir faire un bilan d’extension dont le point d’orgue est l’invasion myométriale
Connaître la classification FIGO
Messages à retenir
L’IRM est un outil pour le bilan d’extension du cancer de l’endomètre et doit être
réalisée après un curetage biopsique.
Le degré d’invasion myométriale est le point essentiel à explorer dans les tumeurs
confinées à l’utérus. L’extension extra utérine doit être précisée pour aider le chirurgien
dans la prise de décision.
Ne pas oublier le bilan ganglionnaire toujours indispensable en oncologie.
La classification FIGO clinique peut être corrélée et affinée par les résultats de l’IRM.
Mots clés : IRM, endomètre, cancer, extension, FIGO, gynécologie, oncologie
Les masses pelviennes en hyper signal T1 (démarche diagnostic)
S.IDRI - M.KEBDI - S. BETOUCHE- H.KEDJAR - M. BENALLEGUE
Introduction :
Les masses pelviennes sont un motif de consultation fréquent. L’échographie reste
l’examen complémentaire de première intension et répond dans la majorité des cas
aux questions du clinicien, l’origine étant le plus souvent fonctionnelle ne nécessitant
pas une exploration plus poussée. Quand l’échographie botte en touche c’est l’IRM qui
constitue l’examen de référence. Dans cette communication nous traiterons des
masses pelviennes explorées en IRM et se présentant en hyper signal spontané en
T1
Matériels et Méthodes
IRM GE Signa HDxt 1.5T
Après avoir expliqué l’origine de l’hyper signal T1 spontané, nous entreprendrons une
illustration par des cas cliniques (6 cas de masses ovariennes et 5 cas de masses
extra ovariennes) grâce à un diagramme décisionnel qui nous accompagnera tout au
long de la communication. Nous avons exclu de la présentation les masses d’origine
extra gynécologique.
Résultats :
L’hyper signal d’une masse en T1 est dû à certaines substances présentes dans son
contenu. Dans l’imagerie du pelvis nous retiendrons principalement les lipides, les
protéines et le sang. À partir de là une gamme diagnostique se défile.
Discussion /Conclusion:
L’analyse d’une masse pelvienne en IRM commence par l’identification de son origine
ovarienne ou extra ovarienne. Le signal en T1 est très important car relevant d’une
gamme diagnostique particulière. La sémiologie sur le reste des séquences permet
d’aboutir à un groupe de diagnostics possibles. La séquence de saturation du signal
de la graisse en T1 est primordiale dans cette démarche. Les principaux diagnostics à
évoquer sont le tératome, l’endométriome, le kyste lutéal hémorragique et le
cystadénomemucineux. Les masses extra ovariennes sont moins fréquentes (abcès
tubo ovarien, hématosalpinx, hématocolpos…)
Mots clés : Hypersignal T1, IRM, Masse, Pelvis, Gynécologie
Apport de l’angioscanner dans le diagnostic des urgences
vasculaires thoraciques
M.I. ARFI - H.KEDJAR - R.BENHAMMADA - A.BAALI
M.BENALLEGUE
Les techniques modernes d’imagerie ont révolutionné le diagnostic des urgences
vasculaires
thoraciques
notamment
l’angioscanner
couplé
au
gating
cardiaque(synchronisation ECG)qui est la technique de référence par sa sémiologie
radiologique riche, et la possibilité de faire un bilan lésionnel complet ,pour une prise
en charge adéquate des patients.
C’est le gold standard dans l’exploration des syndromes aortiques aigues, à savoir la
dissection aortique, l’ulcère athéromateux pénétrant et l’hématome intra mural de
l’aorte. Il permet la détection des signes directs et indirects de l’embolie pulmonaire.
Permet également l’étude des artères coronaires et du myocarde, chez des patients
suspects de syndromes coronariens aigues, typiques et atypiques.
Le diagnostic doit être établi rapidement sans retarder la prise en charge des patients.
Cas cliniques en imagerie ostéo-articulaire
M.I.ARFI - R.BENHAMMADA - M.BENALLEGUE
L’échographie et l’IRM sont des techniques d’imagerie de pointe dans l’exploration des
pathologies de l’appareil locomoteur.
Permettent l’étude des : muscles, tendons, ligaments, synoviale et nerfs.
L’échographie facilement accessible et à moindre cout en urgence ainsi qu’en
exploration.L’IRM à une sensibilité élevée en matière de diagnostic, présente une
meilleure résolution de contraste et comporte de multiples séquences.
L’échographie est un complément extraordinaire de l’examen clinique de l’appareil
locomoteur, permet l’étude des structures et les modifications pathologiques en temps
réel : c’est une véritable scopie.
L’IRM confirme les résultats de l’échographie et permet de faire le diagnostic quand
cette dernière est non contributive ou douteuse.
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Adénomes Hypophysaires : Profil histopathologique d’une série
homogène de 32cas
N.BOUZID*- K.LOUNIS*- L. BENRABAH*- A.ABDENNEBI **
S.KHIDER**- B.ABDENNEBI*-Y.LAMOUTI
*Service d’anatomie –pathologique CHU Hussein Dey.
**Service de Neurochirurgie , EHS S.Zmirli - El Harrach.
Introduction : les Adénomes Hypophysaires (A.H) représentent 90% des lésions de
l’hypophyse et 10% des tumeurs intracrâniennes. Bénins, les adénomes sont des
tumeurs bien différenciées, de croissance habituellement lente sur plusieurs années,
développés à partir des cellules endocrines antéhypophysaires. On distingue les
adénomes secrétant et les adénomes non secrétant : les 1ers se manifestent par
des troubles endocriniens et les 2nd leur expression clinique dépend du volume
tumoral. L’IRM est la méthode de choix pour leur exploration ; elle distingue les
micro-adénomes et les macro –adénomes. La prise en charge a connu de nombreux
progrès du fait du développement de l’immunologie, de l’immunohistochimie et de la
microchirurgie. Le traitement fait appel à une prise en charge multidisciplinaire
spécialisée.
Matérielet Méthodes : Réévaluation à partir d’un matériel inclus en paraffine d’une
série homogène de 32 A.H colligés de Janvier 2013 à Décembre2013.
Il s’agit d’exérèse chirurgicale : 66% totale et 34 % subtotale par voie trans-nasosphénoïdale. Classification utilisée : OMS 2004 des glandes endocrines.
Techniques
d’histopathologie usuelles : HE, Réticuline. Etude IHC :
Chromogranine, PRL, GH, ACTH, TSH, FSH/LH, Ki67.
Résultats. : Sex ratio M/F =1,66 (extrême d’âge 22et 57ans). Le syndrome
acromégalie/dysmorphie, le syndrome tumoral et baisse de l’acuité visuelle
sont les motifs de consultation les plus fréquents. Les macro-adénomes sont
observés dans56%. Etude anatomo-pathologique : 44% GH, 22%FSH/LH, 16 %
PRL, 09%ACTH, 06 %Mixte, 03 % àcell Nulles.
Conclusion : Les A.H sont des lésions à expression clinique pléomorphe quelques
fois dramatique par conséquent de diagnostic souvent tardif. Les A.H ont connu ces
dernières années une meilleure classification grâce à l’étude IHC qui fait
actuellement partie intégrante du diagnostic de ces lésions.
NEPHROLOGIE
Prise en charge de l’enfant en insuffisance rénale chronique
L.AKLIL - I.ARBAOUI - O.HAMINOUMNA - T.RAYANE
L’insuffisance rénale chronique (IRC) n’est pas exceptionnelle chez l’enfant ; son
incidence est de l’ordre de 7 à 12 par million d’habitants et par an. Les maladies
susceptibles de détruire les reins sont nombreuses et leur répartition peut varier selon
la géographie. Schématiquement il y a trois groupes étiologiques : Affections
héréditaires ; Affections congénitales ; Affections acquises
La prise en charge de l’IRC se base sur le traitement étiologique de la maladie rénale
chronique et les interventions pour ralentir sa progression ( la néphro-protection) ,qui
sont :le contrôle strict de la pression artérielle ;la diminution de la
protéinurie ;l’utilisation d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou de bloqueurs des
récepteurs de type 1 de l’angiotensine II ;la prévention des épisodes d’insuffisance
rénale aiguë et de la néphrotoxicité ;la restriction protidique modérée et adaptée au
patient ;le contrôle métabolique du diabète s’il existe ; et déceler et prendre en charge
les complications évolutives de l’IRC; De plus il faut Préparer le sujet cliniquement et
psychologiquement à une éventuelle suppléance.
Au stade d’insuffisance rénale terminale la dialyse permet d’atteindre la
transplantation rénale (quant cela est possible ) hémodialyse en centre ou dialyse
péritonéale a domicile. La dialyse péritonéale est la technique d'épuration extrarénale
la plus facile à mettre en œuvre, même chez les très jeunes enfants. Elle est devenue
la technique d'épuration extrarénale chronique la plus utilisée chez l'enfant de moins
de 15 ans dans de nombreux pays, sous forme de dialyse à domicile. Elle crée un
degré d'indépendance, mais aussi de responsabilité.
Transplantation rénale chez l’enfant
dey – Alger
expérience du CHU Hussein
A.ISSOLAH - S.KOULOUGLI - H.M BOUHENTALLA
L. BELKACEMI - T. RAYANE
Introduction :
La transplantation rénale est le traitement de choix de l’insuffisance rénale chronique
terminale de l’enfant ; elle comporte un bilan très approfondi en particulier la mise a
jour des vaccinations ; une éventuelle correction des malformations de l’arbre urinaire ;
une détermination du groupe HLA et la recherche d’anticorps lymphocytotoxiques.
le rein transplanté peut prévenir d’un donneur en état de mort encéphalique ou d’un
donneur vivant apparenté.
Matériels et méthodes :
*Durant ces 10 derniers années entre 2007 et 2016 nous avons transplanté 36
enfants.
*Toutes les transplantations ont été réalisésa partir de donneurs vivants apparentés
HLA semi identique ‘ parents’ .
* Le poids moyen au moment de la transplantations était de 30-40 KG .
* Les complications durant la première année étant dominé par :
infection a CMV
reprise retardée de la fonction du greffon
diabète post transplantation
perte de la fonction du greffon
Discussion :
dans notre expérience ; les enfants qui présentaient une malformation de l’arbre
urinaire sont d’excellent receveurs.
Environ la moitié des enfants transplantés avaient des malformations urologiques ;
cependant il n’y a eu aucun problème urologique majeur après transplantation.
Prévention de la maladie rénale chronique
I.ARBAOUI - O.HAMINOUMNA -T.RAYANE.
Introduction
Une maladie silencieuse aux retombées alarmantes, la maladie rénale chronique
(MRC) .
Elle est définie indépendamment de sa cause, par la présence, pendant plus
de 3 mois, de marqueurs d’atteinte rénale ou d’une baisse du débit de filtration
glomérulaire estimé (DFG estimé) au-dessous de 60 ml/min/1,73 m².
Le médecin généraliste à un rôle primordial dans la prévention
Résumé :
Il faut Identifier les patients à risque de maladie rénale chronique .le dépistage se fait
une fois par an dans la population à risque par un dosage de la créatininémie avec
estimation du débit de filtration couplé à un dosage de l’albuminurie réalisé sur un
échantillon urinaire.
Le dépistage se fait soit en médecine de travail, soit en médecine ambulatoire limité
à celui de la population à risque : diabète ; hypertension artérielle traitée ou
non ;âge > 60 ans ; obésité (IMC > 30 kg/m²) ; maladie cardio-vasculaire
athéromateuse ; insuffisance cardiaque ; maladie de système ou auto-immune ;
affection urologique;antécédents familiaux de maladie rénale ayant évolué au stade
d’IRCT ; antécédents néphropathie aiguë ; exposition à des toxiques professionnels ;
traitement néphrotoxique.
Après confirmation du diagnostic de MRC, l’évaluation initiale a pour objectifs :
d’orienter le diagnostic étiologique, d’évaluer le stade, l’évolutivité et le retentissement
de la
MRC ; de définir la stratégie de traitement, les modalités de surveillance
Conclusion :
La MRC est un problème de sante publique ,le dépistage de la population à risque
pour prévenir et ou ralentir l atteinte rénale reste la solution de choix pour diminuer l
insuffisance rénale chronique
Infections urinaires récidivantes en transplantation rénale au CHU
Parnet
S.ATTOU- F.SAIDI- A.BOUDJADJA- D.BENSALEM- A.ISSOLAH
K.LAGHA- L.BELKACEMI- M.SLIMANI-T.RAYANE
Les infections urinaires en transplantation rénale sont une problématique majeure, en
effet elles peuvent être à l'origine de complications pouvant mettre en jeu le pronostic
du greffon. Le but de cette étude est d'évaluer l'incidence des infections urinaires à
répétition chez tout les patients transplantés rénaux suivis à l'hôpital Parnet et
d'évaluer l'impact sur le devenir du greffon,et définir l'effet des immunoglobines sur la
prévention de ce type d'infections.-
Evaluation des infections à BK virus en transplantation rénale au
CHU Hussein dey
S.ATTOU- F.AMOUR - M.AMIRAT-Y.ZEMMACHE A.BOUMEZRAGUE - K.LAGHA - A.ISSOLAH
L.BELKACMI - T.RAYANE
Les infections à Bk virus prennent une place de plus en plus importante dans la
pratique quotidienne du suivi des transplantés rénaux, La raison essentielle est
l'avènement de traitements immunosuppresseurs plus puissants qui sont à l'origine de
néphropathies à BK virus avec comme conséquence un effet délétère sur la fonction
du greffon.
Le but de cette étude est d'évaluer l'incidence des infections à BK virus et de définir
l'attitude diagnostique et thérapeutique, ainsi que la mise en place de moyens de
surveillances standardises pour prévenir ce type d'infections.
Diabéte et Néphrologie
L.BELKACEMI-T.RAYANE
Le diabète est la cause principale d’insuffisance rénale chronique (IRC) à travers le
monde et la première cause de nécessité de suppléance rénale. La néphropathie
diabétique (ND) voit sa prévalence grandir de manière constante, notamment en
raison de l’augmentation de l’obésité et de la sédentarité. Elle est associée à une
importante mortalité. Elle se définit par la présence persistante d’une
macroalbuminurie (excrétion urinaire d’albumine > 300 mg/24 heures) associée à une
altération de la clairance à la créatinine en présence d’un diabète.
Les patients présentant une hyperfiltration ou une microalbuminurie doivent être
identifiés à temps. . Un dépistage systématique et une prise en charge adaptée sont
requis afin de limiter au mieux les complications tant sur le plan rénal que
cardiovasculaire. Un contrôle glycémique et tensionnel adéquat, ainsi que le contrôle
de la protéinurie et du taux de filtration glomérulaire sont les priorités de la prise en
charge de la néphropathie diabétique.
Devant le mauvais moment de l’orientation des malades diabétiques au niveau de
notre consultation de néphrologie nous jugeons utile de faire un rappel sur la
prévention de la néphropathie diabétique.
Une prise en charge multidisciplinaire est essentielle
Le deuil du Dialysé
N. CHAFI – S. SAIDANI – T. RAYANE
L'introduction du programme de la greffe rénale en Algérie a bouleversé
miraculeusement le sort du patient dialysé par la qualité de vie qu'elle peut offrir,
malheureusement ce n'est pas tous les malades dialysés qui peuvent prétendre à une
greffe.
Certains dialysés ont passé plus de dix années dans la dialyse, il s'en est suivi des
complications d'ordre technique, biologique et psychique plus particulièrement chez
les patients sans donneurs vivants apparentés. Cette situation engendre un deuil chez
le malade.
Une étude rétrospective concernant 26 patients hémodialyses nous a permis de
révéler des troubles psychiques chez ces patients grâce aux tests réalisés par la
psychologue.
CHIRURGIE PEDIATRIQUE
Urgences chirurgicales abdominales non- traumatiques du
nourrisson et du grand enfant
N.CHABANI - Y.BELHIMER - A.SALEM
OBJECTIF :
Les urgences chirurgicales abdominales non-traumatiques du nourrisson et du grand
enfant constituent un motif de consultation fréquent qui peut être source d‘erreurs
diagnostiques et de retard thérapeutique vu la multiplicité des étiologies.
MATERIEL ET METHODES :
L’approche diagnostique se fait sur un interrogatoire soigneux, un examen clinique
rigoureux. Les examens para cliniques tendent à prendre de plus en plus de place
depuis les progrès technologiques.
RESULTATS PRINCIPAUX :
Le diagnostic précoce dans ce type de pathologie permet une prise en charge rapide
évitant ainsi de pratiquer un geste chirurgical délabrant et préservant le pronostic
vital.
CONCLUSION :
Quel que soit le syndrome algique abdominal chez l’enfant, il doit être considéré avec
la plus grande attention car il exprime toujours une souffrance de l’enfant qu’il faut
traiter. Au moindre doute diagnostique, il ne faut pas hésiter à mettre l’enfant sous
surveillance en attendant que le diagnostic se précise.
Invagination intestinale aigue : notre expérience de desinvagination
pneumatique
A. BERDJAH - A.SALEM
Introduction :
L’invagination intestinale aigue est une pathologie fréquente en chirurgie pédiatrique,
il s’agit d’une urgence thérapeutique avant l’installation des complications.
Le traitement peut faire appel à la chirurgie ou à d’autres procédés de désinvagination
à savoir : la réduction par la baryte, les hydrosolubles ou à l’air.
Objectifs :
depuis 2014 nous procédons à des tentatives de désinvagination pneumatique ; le but
de notre communication est de présenter cette technique séduisante par sa simplicité.
Patients et méthodes :
Nous avons effectué une étude rétrospective sur l’ensemble des dossiers de patients
présentant une invagination intestinale aigue admis dans le service de chirurgie
pédiatrique du CHU de PARNET de novembre 2014 à novembre 2015.
Résultats :
78 patients sont admis ; 29,48% d’entre eux sont opérés d’emblée ; 38,48% ont été
traités uniquement par réduction pneumatique.
Discussion :
la réduction pneumatique peut se faire sous contrôle scopique ou bien échographique,
ce qui est le cas dans notre service.
Cependant l’échographie reste opérateur dépendant et doit être réalisée sur un patient
calme.
Conclusion :
à l’occasion de ce travail, les indications de cette méthode thérapeutique seront
exposées, son utilisation devrait être généralisée dans les services de chirurgie
pédiatrique.
Torsion du Kyste de l’ovaire
F.IMERZOUKENE - BENZAOUI- A.SALEM
Introduction :
Rotation axiale de plus de 360° de l’annexe définit la torsion.
Urgence chirurgicale rare mais très grave.
Diagnostic clinique confirmé par l’échographie.
Problème thérapeutique : délai- diagnostic- traitement.
La cœlioscopie reste le traitement de choix.
Patients et méthodes :
Etude rétrospective de 17cas de torsion de l’annexe colligées au service de chirurgie
pédiatrique du CHU H.DEY sur une période de 3ans entre janvier 2013 et décembre
2015.
Résultats :
Moyenne d’âge de nos enfants est de 12ans.
Tableau clinique : pseudo-chirurgical fréquemment rencontres.
Délai de prise en charge : moins de 24h.
Traitements : - détorsion 17 cas
• Ovariectomie : 09cas
• Kystectomie : 08cas
Mots Clés : kyste – torsion- detorsion- ovariectomie
A l’occasion de ce travail une revue de la littérature sera présentée
Nécrose totale de l’intestin grêle
N. CHABANI - N.ADJLANE - Y.BELHIMER - A.SALEM
Objectif : Nous rapportons un cas exceptionnel de nécrose totale de l’intestin grêle
par volvulus sur mésentère commun incomplet.
Materiel et methodes : Notre patient est un nourrisson âgé de 19 mois admis dans le
cadre de l’urgence pour la prise en charge d’un syndrome occlusif.
Résultats principaux :
Une laparotomie exploratrice retrouve une nécrose quasi-totale de l’intestin grêle. Une
laparotomie de révision (2nd look) retrouve le même aspect. On procède à une
résection de l’intestin grêle nécrosé avec abouchement en double stomie de l’intestin
grêle restant. Le rétablissement de la continuité digestive a été effectué après
quelques jours.
Conclusion :
Le volvulus sur mésentère commun incomplet est une pathologie qui ne doit souffrir
aucun retard diagnostique.
Le pronostic chez notre patiente est très sombre. Elle présente une insuffisance
intestinale sévère nécessitant une alimentation parentérale au long cours à cours
terme et une greffe intestinale à long terme.
Perforation Gastrique Spontanée Néonatale
N.ADJLANE- N.CHABANI - A. SALEM
La PGSN est une urgence chirurgicale rare mais grave qui met en jeu le pronostic vital.
Le taux élevé de mortalité chez ces patients peut être amélioré par un diagnostic
précoce et une réanimation pré et post-opératoire.
Les auteurs rapportent un cas survenu chez un Nné à terme qui a présenté au 3eme
jour de vie une distance abdominale importante suivie d’une détresse respiratoire.
A l’occasion de ce travail une revue de la littérature sera présentée.
L’urgentiste face à l’ingestion accidentelle de caustique chez
l’enfant
H. ALOUANI - D.BOUGUERMOUH - O.DRALI - H. BENZAROUR - S. REZZOUG
Z. BENGAID - N. LAMDJADANI - Z. ARRADA - F. BELATECHE - A. SALEM.
Introduction :
L’ingestion accidentelle de produits caustiques continue d’être un problème
important dans le monde , en particulier dans les pays en développement causant
des lésions des voies aéro-digestives supérieures , sources de mortalité et de
morbidité importante et en particulier dans la tranche
d’âge 0-6ans.
Matériel et méthodes :
Cette étude a été menée sur un période de 2 ans (2014-2015) au sein des urgences
médico-chirurgicales pédiatriques du CHU NefissaHamoud.
Cent cinquante
quatre (154) patients ont été reçus durant cette période. Les données ont été
recueillies sur les registres des urgences de pédiatrie et de chirurgie pédiatrique.
Résultats :
Dans notre étude, l’âge se situe dans la tranche de 0-4 ans avec un sex ratio de
1,2–1,5 garçon pour 1 fille. Les caustiques les plus fréquemment retrouvés sont le
Décapant , l ’eau de javel , l’esprit de sel et l’olivette. Une Fibroscopie Œso-GastroDuodénale (FOGD) a été réalisée dans les 6 heures chez tous nos patients. Nous
avons classé l’œsophagite et la gastrite selon la classification fibroscopique de Di
Constanzo.
Notre conduite à tenir est : la mise en condition de l’enfant par l’urgentiste, le
nettoyage, l’arrêt de l’alimentation, un abord veineux, bilan biologique, radiologique et
endoscopique. Un traitement anti H2 et antibiotique.
Les types I et II étaient les plus fréquents dans notre étude, les types III et IV sont
pris en charge conjointement par les pédiatres et les chirurgiens pédiatres
A noté que dans notre série, nous n’avons pas eu de formes graves nécessitant
une chirurgie dans le cadre de l’urgence telle le stripping de l’œsophage ou une
gastrectomie.
Conclusion :
La meilleure prise en charge de ces pathologies caustiques reste la prévention. Elle
concerne aussi bien les industriels que les parents.
Mots –clés : Accidents domestiques. - Caustiques. – Urgentiste. – Fibroscopie OesoGastro-Duodenale . Olivette. – Décapant
Pancréatite aigue de l’enfant : point de vue du chirurgien pédiatre
D. BOUGUERMOUH - A. SALEM
Dans cette présentation, les causes, le diagnostic et le traitement de la pancréatite
aiguë chez les enfants seront discutés. La pancréatite aiguë doit être envisagée au
cours de la différence diagnostic de douleur abdominale chez les enfants et
exige un traitement rapide, car il peut engager le pronostic vital.
L'étiologie, les manifestations cliniques au cours de la pancréatite aiguë chez les
enfants sont souvent différentes que chez l'adulte. Par conséquent, les
caractéristiques de pancréatite aiguë chez les enfants doit être considéré. L’
étiologie de la pancréatite aiguë chez les enfants est souvent médicamenteuse,
des infections, des traumatismes ou des anomalies anatomiques. Le diagnostic est
basé sur les symptômes cliniques (tels que douleurs abdominales et vomissements),
les taux sériques d'enzymes pancréatiques et de l'imagerie. Plusieurs systèmes de
scores ont été proposés pour l'évaluation de la gravité, ce qui est utile pour
la sélection de traitements et de prédire le pronostic. Les bases de la pathogenèse de
la pancréatite aiguë ne diffèrent pas beaucoup entre les adultes et les enfants, et les
traitements pour adultes et enfants sont similaires. En grande partie, notre
compréhension de la pathologie, le traitement, l'évaluation de la gravité, et le pronostic
de la pancréatite aiguë chez les enfants sont tirées de la littérature pour adultes. Avec
les progrès des techniques de diagnostic et les méthodes de traitement, la pancréatite
aiguë sévère chez les enfants est de plus en mieux comprise et plus contrôlable , nous
allons exposer dans ce travail le rôle du chirurgien pédiatre dans la prise en charge
des pancréatites aigues de l’enfants et exposer quelques cas cliniques du service de
chirurgie pédiatrique du CHU Hussein Dey
Une cause rare de Pancréatite : Syndrome de Rapunzel
H. BOULARAK - A.SALEM
Introduction :
Le «Bézoard» désigne une affection rare, secondaire à l’accumulation inhabituelle,
sous forme de masses solides ou de concrétions, de substances de diverses natures
à l’intérieur du tube digestif et plus particulièrement, au niveau de l’estomac
Le trichobézoard est constitué de concrétions de cheveux et de débris alimentaires
habituellement confinés dans l’estomac. Exceptionnellement ils peuvent se prolaber
dans l’intestin grêle à travers le pylore et être source d’occlusion, de dilatation des
voies biliaires ou rarement de pancréatite aigue : c’est le syndrome de RAPUNZEL
Nous rapportons un cas d’un syndrome de RAPUNZEL ou le trichobézoard gastrique
était révélé par une pancréatite aigue isolée.
À l’occasion de cette étude une revue de la littérature sera faite.
Observation :
Il s’agit d’un syndrome de RAPUNZEL chez une adolescente de 13 ans, révélé par
une pancréatite aigue (Clinique : douleurs abdominales épigastriques transfixantes
vers le dos à irradiations transversales en barre ; Biologie : Amylasemie et
Lipasémie augmenté: 23 la normale, Morphologie (écho et TDM abdominale):
pancréatite aigue classée stade E selon la classification de BALTAZARD)
La TDM a évoqué un corps étranger intra gastrique ; La fibroscopie haute (FOGD) a
posé le diagnostic de trichobézoard intra-gastrique
La prise en charge thérapeutique a consisté en une réanimation et TRT médical de la
pancréatite aigue suivie ultérieurement d’une extraction chirurgicale du trichobézoard
gastrique
Conclusion :
Le trichobézoard est une affection rare qui doit être évoquée dans les diagnostics
différentiels des douleurs abdominales et masses abdominales épigastriques chez
l’enfant, le traitement est le plus souvent chirurgical ; toutefois ; une prise en charge
psychiatrique reste indispensable
Prise en charge orthopédique des pieds neurologiques
L. YEDDOU - Y. BELHIMER- T. BOUDIAF - A. SALEM
Introduction : Le pied bot varus équin congénital est une déformation tridimensionnelle du
pied fixé en varus, équin, adductus et supinatus. Il peut être secondaire dans 10% des cas.
Le traitement par la méthode de PONSETI est considéré comme le gold standard de
la prise en charge du pied bot idiopathique dont elle a révolutionné la prise en charge.
Nous avons étendu cette méthode aux pieds bots secondaires
Matériels et méthodes : Notre étude porte sur la présentation de trois cas cliniques
de pieds bots varus équin syndromiques.
Le premier cas est une fille de trois ans qui consulte à notre niveau pour déformation
des pieds suite à une paralysie cérébrale forme hémiparésie,
Le second cas est une fille de 10ans qui présente la neuropathie de Charcot Marie
Tooth forme familiale,
Le troisième cas s’agit un garçon adressé à la naissance pour malformation anorectale chez qui a été posé le diagnostic du syndrome de régression caudale.
Les patients ont bénéficié en moyenne de 6 changements de plâtres à une semaine
d’intervalle, une ténotomie percutanée a été indiquée dans le troisième cas.
Tous ces enfants ont bénéficié d’une attelle de posture nocturne avec un chaussage
adapté.
Résultats : L’objectif du traitement a été atteint : un appui plantigrade
Une marche correcte
Discussion : La méthode de Ponseti est une méthode qu’on devrait indiquer de
première intention aux pieds syndromiques, l’indication de la chirurgie se faisant à la
carte. Cette technique reste contraignante et nécessite l’adhésion des parents
notamment dans les pieds neurologiques réputés être récidivants.
Mots clés : pied bot varus équin syndromique, syndrome de régression caudale,
Maladie de Charcot Marie Tooth, paralysie cérébrale méthode de PONSETI, plâtre,
récidives, Ténotomie percutanée, chirurgie.
BIOLOGIE
D Dimères : seuils de détection et de décision clinique
D.AIT CHAFA- R. BOUZOUADA- M. KHABRI- Z. GUECHI
Les fragments D sous forme dimérique dans le plasma proviennent de la dégradation
de la fibrine, ils représentent un marqueur biologique de thrombose de grande valeur
prédictive négative, de bonne sensibilité (95 à 100%) mais de faible spécificité. La
valeur prédictive négative signifie qu'un résultat normal permet d'exclure le diagnostic.
Le dosage est très sensible mais peu spécifique car il peut détecter les petites
quantités de fibrine qui se forment lors des infections, inflammations, grossesse,
traumatismes…
Le dosage des D-dimères est un test d’exclusion de la MTE (Maladie Thrombo
Embolique). Un résultat négatif permet, en association avec la clinique, d’exclure de
façon sûre le diagnostic de MTE.
La technique (ELFA : enzyme linked fluorescent assay), adaptée aux dosages
unitaires a montré un grand intérêt dans le diagnostic d'exclusion de l'embolie
pulmonaire avec une valeur seuil de 500 ng/ml. Le seuil de D-dimères doit être ajusté
à l’âge pour exclure une maladie thromboembolique veineuse, en effet le taux des Ddimères augmente avec l’âge, ce qui entraîne un nombre élevé de faux positifs
diminuant donc la valeur prédictive négative de ce test dans la population âgée.
La valeur limite supérieure normale du taux des D-dimères peut être calculée en
multipliant après 50 ans l’âge du patient par 10 ng / ml. Le seuil conventionnel de 500
ng /ml du dosage des D-dimères a une spécificité se réduisant progressivement avec
l’âge.
Il est important que le clinicien soit conscient de ces problèmes afin qu'il puisse traiter
le malade et comprendre les seuils critiques validés par le biologiste.
Intérêt des techniques de biologie moléculaire en Microbiologie
médicale et leur application au laboratoire central de Biologie du
CHU Hussein-Dey
A. ABAD - S. MEHRANE- Z.GUECHI
L’apparition de la biologie moléculaire a révolutionné les méthodes de diagnostic, de
suivi thérapeutique et d’épidémiologie en Microbiologie médicale. En effet l’application
de ces techniques a permis de réduire considérablement le délai de diagnostic de
certaines infections, de détecter des germes difficilement ou non cultivables,
d’effectuer un suivi thérapeutique adéquat notamment pour les infections d’origine
virale et de réaliser des études épidémiologiques poussées dans le cadre d’épidémies
ou d’infections nosocomiales.
L’objectif de cette communication sera d’une part d’énumérer les principales
techniques de biologie moléculaire utilisées en Microbiologie médicale, de définir leurs
indications, leurs avantages et leurs inconvénients et d’’autre part de décrire les
techniques mises en place jusqu’à présent au niveau du laboratoire central du CHU
Hussein-Dey et d’aborder les perspectives dans ce domaine.
Mots clés : biologie moléculaire, microbiologie, applications.
Les explorations immunologiques effectuées au sein du
laboratoire central de Biologie du CHU N’fissa HAMOUD de 2013 à
2015
K. BELANTEUR - A. BENYAHIA - N. FERROUKHI - Z. GUECHI
L’immunologie occupe une place importante dans l’exploration biologique de
nombreuses maladies à composante immunitaire dont l’incidence ne cesse
d’augmenter. Ces pathologies, aux répercussions socio-économiques lourdes,
constituent un véritable problème de santé public. Le laboratoire d’immunologie est
donc de plus en plus sollicité.
nous nous proposons dans ce travail, de rapporter l’évolution des demandes des
différents paramètres utilisés pour l’exploration de ces diverses pathologies (diagnostic
et/ou suivi) durant les 3 dernières années (2013 à 2015),en ce qui concerne la
recherche des auto-anticorps et l’identification de leurs cibles antigéniques dans le
cas des maladies auto-immunes spécifiques et non spécifiques d’organes,
l’exploration des protéines sériques impliquées dans les processus inflammatoires et
l’identification des allergènes dans
le cadre de l’exploration des états
d’hypersensibilité IgE dépendante
PHYSIOLOGIE METABOLIQUE
Bilan Energétique des Sujets Obèses
K. GRAINE* - S. KADIM* -N REBAINE*- H BENSLIMANE*A. GHOUINI**- K. KHELFAT
*Laboratoire de Physiologie Métabolique : Faculté de Médecine d’Alger/ C.H.U
Hussein Dey- Hôpital Pr.N.HAMOUD.
**Laboratoire de Physiologie : Faculté de Médecine de Blida/C.H.U Blida.
L’obésité correspond à un excès de masse grasse susceptible d’avoir des effets
néfastes sur la santé. L’augmentation de sa prévalence dans les pays développés et
dans les pays en transition économique est un problème de santé publique. Elle peut
être identifiée et classée par des paramètres anthropométriques simples, l’indice de
masse corporelle (IMC), le rapport tour de taille/tour de hanche (RTH) et le tour de
taille (TT). Ce dernier paramètre témoigne d’un excès de masse grasse viscérale à
l’origine de complications cardiométaboliques. La stabilité du poids est le résultat d’un
équilibre entre la dépense énergétique de l’organisme (sorties) et l’apport énergétique
de l’alimentation (entrées).Une fois cet équilibre rompu, l’inflation du tissu adipeux
pourrait être est observée. L’alimentation est un déterminant essentiel tant sur le plan
quantitatif que qualitatif. La dépense énergétique totale comprend trois composantes:
la dépense énergétique de repos, la thermogenèse alimentaire et l’activité physique;
cette dernière est le paramètre le plus variable. Les méthodes de mesure de la
dépense énergétique, reposant sur les principes de la thermodynamique, ont été
développées (calorimétrie directe, calorimétrie indirecte alimentaire et calorimétrie
indirecte respiratoire). Une fois les relations entre les mesures anthropométriques et
les composantes du bilan d’énergie sont mieux établies, un programme d’éducation
nutritionnel visant la promotion d’un comportement alimentaire sain et un schéma
d’activité physique, pour la mobilisation du tissu adipeux et l’amélioration du profil
métabolique, pourrait être proposé.
Mots clés : tissu adipeux, paramètres anthropométriques, obésité viscérale, balance
énergétique, apport alimentaire, dépense énergétique, activité physique, calorimétrie
indirecte alimentaire, calorimétrie indirecte respiratoire.
Insulinoresistance : du concept aux conséquences cliniques
S.KADIM*- K.GRAINE*- N.REBAINE*- H.BENSLIMANE*A.GHOUINI**- K.KHELFAT*
*Laboratoire de Physiologie Métabolique : Faculté de Médecine d’Alger/ CHU
Hussein Dey
** Laboratoire de Physiologie : Faculté de Médecine de Blida/ CHU Blida.
L’insulinorésistance correspond à une diminution des capacités de stockage du
glucose. Elle est associée à un hyperinsulinisme et peut être majorée par le
phénomène de glucotoxicité liée à la survenue d’un diabète patent.
La perte d’efficacité de l’insuline sur ses tissus cibles (muscles, foie et tissu adipeux)
se traduit par une diminution de la captation du glucose par le muscle, une
augmentation de la production du glucose par le foie et une augmentation de la lipolyse
par le tissu adipeux.
L’insulinorésistance est associée à un syndrome métabolique, certaines maladies
cardiovasculaires et le diabète de type 2. Chez le sujet non diabétique, elle se traduit
par un hyperinsulinisme compensateur, ayant des effets délétères, notamment
vasculaires. Elle constitue un élément central du syndrome métabolique, associant
obésité abdominale, hypertension artérielle, hyperglycémie à jeun ou intolérance au
glucose, dyslipidémies et anomalies de la fibrinolyse. Chez le sujet diabétique,
l’insulinorésistance s’accompagnant toujours d’une insulinodéfiscience, génère des
anomalies lipidiques et réduit l’efficacité des hypoglycémiants.
L’obésité abdominale est considérée comme une des principales causes de
l’insulinorésistance. Néanmoins 30 à 35 % des obèses sont dits « métaboliquement
sains »,et ne présentent aucun risque métabolique malgré un indice de masse
corporelle (IMC) élevé. En revanche, il existe des sujets « métaboliquement obèses»
de poids normal qui présentent des anomalies métaboliques malgré un IMC normal ou
légèrement augmenté, échappant ainsi à une prise en charge adéquate.
Le clamp euglycémique hyperinsulinémique, réservé à la recherche clinique, est la
méthode de référence pour la mesure de la sensibilité à l’insuline. D’autres méthodes
basées sur des index simplifiés tel que le HOMA (homeostasis model assessment)
sont utilisés dans les études épidémiologiques, mais généralement, non employés en
pratique courante du fait de leur grande variabilité, d’où l’intérêt de la recherche, en
consultation, du tour de taille hypertriglycéridémiant pour le diagnostic d’obésité à
risque cardiométabolique.
Les mesures hygiéno-diététiques visant à réduire la graisse abdominale par des
modifications quantitatives et qualitatives des apports alimentaires soutenues par une
activité physique, voire certains médicaments spécifiques, empêchent
l’insulinorésistance dont l’origine génétique est une fatalité.
Mots clés : insulinorésistance- hyperinsulinismemétabolique- obésité- diabète de type 2.
glucotoxicité-
syndrome
EPIDEMIOLOGIE
Incidence des bactéries multi résistantes isolées chez les
prématurés au niveau de l’unité de Néonatologie du CHU Hussein
dey (Mars 2011-Février 2013)
S.REZZOUG*-H.BENZAROUR*-N.LAMDJADANI* - Z.BENGAID* M.BOULFOUS*-H.OUALI*-N.AYAD*- A.TEMAR*- O.BENRABEH**Z.GUECHI***-M.MEDJTOH** - F.BELATECHE*.
* SEMEP, CHU Hussein dey
** Service de gynéco obstétrique, CHU Hussein dey
*** Laboratoire central, CHU Hussein dey
L’infection nosocomiale demeure un problème de santé préoccupant dans les unités
de néonatologie plus particulièrement chez le nouveau né prématuré au système
immunitaire encore immature. L’émergence de bactéries multi résistantes avec les
infections souvent très graves qu’elles provoquent peuvent poser des problèmes
thérapeutiques avec parfois de véritables impasses thérapeutiques.
Le but est de déterminer l’incidence des infections nosocomiales dues à des bactéries
multi résistantes chez les prématurés au niveau de l’unité de néonatologie (service de
Gynéco Obstétrique).
Une enquête prospective à visée descriptive a été réalisée entre Mars 2011 et
Fevrier2013 .
Tous les nouveaux nés prématurés hospitalisés pour une durée supérieure à deux
jours ont été inclus dans l’étude. Les informations ont été collectées sur une fiche pré
établie. La saisie et l’analyse ont été faites sur le logiciel épi info
Au cours de ces 2 années d’enquête, 560 nouveaux nés prématurés à risque d’IN ont
été suivis, soit 1 nouveau né sur 3 (32,1%) parmi les 1744 nouveaux nés ayant
séjourné plus de 48.
L’incidence des infections des infections nosocomiales enregistrées durant les 2
années d’étude est de 11,6% des nnés prématurés mis sous surveillance avec 65
épisodes infectieux enregistrés 48 heurs après la naissance (avec13.6%durant la
première année et10 %durant la deuxième année).
Les germes pathogènes ont été isolés et identifiés dans 64.6% % des cas : 92,8%
des souches isolées ont présenté une multi résistance aux antibiotiques usuels sans
aucune différence significative entre les deux années de l’étude.
Les germes GRAM négatifs sont les germes les plus souvent responsables
d’infections nosocomiales à BMR : KLEBSIELLA BLSE+ (Bétalactamase à Spectre
Elargi +) est la plus fréquemment retrouvée dans 82,05% des cas parmi les souches
multirésistantes isolées, germe sévissant à l’état endémique au niveau des unités de
néonatologie de l’établissement depuis prés d’une décennie .
Puis vient en seconde position, le pyocyanique multirésistant dans 5,12%des cas.
Le taux d’infection augmente avec la sévérité de la prématurité, la présence de voies
veineuses périphériques et la mise en incubateur du nné.
La maitrise de la diffusion de BMR repose sur le respect des mesures préventives
standards, l’isolement technique des nnesinfectes,et le bon usage des ATB reposant
sur une politique de l’antibiothérapie
au sein de l’établissement ,stratégie
indispensable à la prévention des infections à BMR.
Evolution de la morbidité tuberculeuse chez les enfants hospitalisés
au niveau du CHU Hussein Dey de 2012-2014
S. REZZOUG**- N. AYAD**- A.TEMAR**- A. BOUMNIR**- Z.BENGAID**H. BENZAROUR** - N.LAMDJADANI**- Z. ARRADA* - A. MEKKI***F.BELATECHE**
*Service de Pédiatrie B, CHU Hussein Dey
**Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive, CHU Hussein Dey
***Service de Pédiatrie A, CHU Hussein Dey
Selon l’OMS « la tuberculose est l’une des maladies dues à un agent infectieux unique
les plus meurtrières au monde ». Du point de vue épidémiologique, la tuberculose de
l’enfant revêt une grande importance car elle témoigne toujours d’une transmission
récente.
L'objectif de notre étude est d’étudier le profil épidémiologique des cas de tuberculose
et d’évaluer l’évolution de 2012 à 2014 de la morbidité hospitalière de la tuberculose
chez l’enfant comme indicateur de l’évolution de l’épidémie dans la population
générale.
Une étude longitudinale rétrospective été réalisée. Tous les patients hospitalisés au
niveau des services pédiatriques (A et B) du CHU d’Hussein Dey durant les années
2012, 2013 et 2014 ont été ciblés par l’étude.
Les informations ont été sur un questionnaire pré établi. La collecte des données
s’est faite à partir des registres d’hospitalisation et des dossiers des malades.
Les données collectées ont été saisies, contrôlées et analysées sur le programme
informatique Epi Info 3.5.4.
Durant cette période de l’étude, 54 enfants âgés de 0 à 15 ans ont été hospitalisés
et traités pour tuberculose (prouvée ou non) au niveau des services pédiatriques, ce
qui donne une incidence annuelle de 2.98 pour 1000 enfants hospitalisés.
Le sex ratio est de 1,25. La moitié des patients sont âgés de moins de 5 ans. Presque
les trois quart des cas de tuberculose résident dans la wilaya d’Alger. La tuberculose
ganglionnaire représente 42.6% des cas de tuberculose déclarés.
Seulement 13 % des cas n’étaient pas porteurs de cicatrice vaccinale et un test
tuberculinique négatif a été constaté chez 22 %.
On ne retrouve aucune différence significative entre l’incidence hospitalière des
enfants hospitalisés au niveau des services pédiatriques du CHU durant les années
2012,2013 et 2014 ciblés par l’étude. De même aucune différence significative n’est
retrouvée pour les taux d’incidence des tuberculoses pulmonaires à microscopie
positive pour les mêmes années à l’échelon national.
Peut on considérée l’évolution de l’incidence de tuberculose de l’enfant toutes formes
confondues hospitalisés comme un indicateur fiable de l’évolution de l’épidémie de
tuberculose dans la population générale malgré les biais liés au recrutement
hospitalier ?
Mots clé : tuberculose, enfant, incidence, indicateur, évolution, population
générale
Caractéristiques épidémiologiques d’un échantillon de parturientes
hospitalisees au niveau du service de Gyneco-obstetrique du CHU
Hussein Dey : proposition d’un réseau informatise de prise en
charge au niveau de la wilaya d’alger.
N. AYAD*- A.TEMMAR*- S. REZZOUG*- M. BOULFOUS - F Z. MANSOURI
N. BELLATRECHE - T. LAIDOUN - Z.BENGAID*- H. BENZAROUR*N.LAMDJADANI*-M.MEDJTOUH** - F.BELATECHE*
*Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive, CHU Hussein DEY
**Service de Gynéco-obstétrique, CHU Hussein DEY
La vocation d’un service de Gynéco- Obstétrique
de CHU est d’assurer
essentiellement la prise en charge des grossesses à haut risque et des nouveaunés nécessitant une surveillance particulière. Or durant l’année 2014, 11 041
naissances vivantes ont été enregistrées dans notre établissement soit une moyenne
de plus de 30 accouchements par jour dépassant largement les capacités de bonne
prise en charge du service au détriment des accouchements et interventions
programmées.
.
Il nous est apparu intéressant de réaliser une étude afin d’identifier les
caractéristiques de la population des parturientes admises pour accoucher au sein de
notre établissement et les facteurs d’orientation vers notre structure.
Une étude transversale à visée descriptive a été réalisée. Toutes les femmes ayant
accouché (quelque soit le mode d’accouchement) au niveau de la maternité du CHU
Hussein Dey durant la période du 15/11/2015 au 26/11/2015 ont été incluses.
Les informations ont été recueillies sur un questionnaire pré établi. La collecte des
données s’est faite auprès des femmes accouchées et les données collectées ont été
saisies sur le programme informatique Epi Info 3.5.4.
Durant la période de l’enquête, 293parturientes ont été admises au niveau du service
de Gynécologie-Obstétrique du CHU Hussein Dey.24.6% d’entre elles sont
originaires d’autres wilaya qu’Alger, et en majorité des wilayas limitrophes du centre.
Seulement 26.4% d’entre elles ont été admises à juste titre pour grossesses à haut
risque et ont présenté dans plus d’un tiers des cas une pathologie durant la grossesse
.Seulement une femme sur cinq (20.6%) a bénéficié d’une surveillance au niveau du
CHU Hussein Dey.
Une parturiente sur 5 a été orientée d’un autre établissement et parfois même de
plusieurs parmi lesquelles 13 d’entre elles d’un EPH et d’un CHU.Le périple d’une
parturiente en travail est trop souvent une prise de risque grave pour la mère et son
enfant .Quelles en sont les justifications ?
La mise en place d’un réseau informatisé de prise en charge rationnalisé, opérationnel
en temps réel, des parturientes au niveau de la wilaya d’Alger (ou peut-être des
wilayas du centre) apparait comme un impératif ayant pour but le bon fonctionnement
des services en respect de la hiérarchie des soins et des capacités réelles d’accueil.
Recrudescence de la tuberculose dans sa forme multifocale grave
H.BEKKAKCHA- K.HADDAD- S.CHABANI- O.GACEMA.LEBIED- A.MEKKI
Pédiatrie A. CHU Hussein Dey
La tuberculose reste l’une des maladies infectieuses les plus répandues dans le
monde. C’est un véritable problème de santé publique surtout dans les pays en voie
de développement.
La vaccination BCG obligatoire à la naissance a nettement diminué l’incidence et la
prévalence de la maladie, mais malgré une couverture vaccinale qui avoisine 100 %
la tuberculose reste toujours d’actualité
La tuberculose multifocale est définie par deux localisations de tuberculose extra
pulmonaires associée ou non à une atteinte pulmonaire.
Nous présentons une étude rétrospective de quatre cas d’enfants hospitalisés dans le
service de pédiatrie A CHU HUSSEIN DEY durant l’année 2015 pour prise en charge
de tuberculose multifocale afin d’en préciser les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques et évolutifs
Il s’agit de : 03filles et 01 garçon, Age moyen : 12,7 ans
Contage tuberculeux absent dans toutes nos observations.
Tous les malades sont correctement vaccinés, Cicatrice de BCG : absente chez un
enfant
IDR à la tuberculine positive chez trois malades
L’étude histologique était contributive dans 03 cas
Atteinte pulmonaire à BK positifs associée dans 02 cas
L’atteinte ostéo-articulaire présente chez tous les malades
Atteinte ganglionnaire : 03 cas, Un cas d’atteinte cérébrale, 03 cas d’atteinte
abdominale
L’évolution sous traitement était favorable dans tous les cas.
Durée de traitement variable de 09 à 12 mois
03 de nos malades sont immunocompétents, le 4ème : bilan immunologique est en
cours
On conclue que la tuberculose multifocale même si elle survient habituellement sur
un terrain
immunodéprimé, peut
aussi se manifester
chez des sujets
immunocompétents.
C’est une forme rare et grave, qui nécessite un traitement lourd et prolongé.
La
particularité de notre série est la fréquence de cette forme cette dernière année, la
plupart des malades sont immunocompétents et correctement vaccinés
CARDIOLOGIE DE L’ENFANT
Profil épidémiologique et aspects échocardiographiques des
cardiopathies congénitales.
Y.KASSA- M.MOUBRI- F.KHELFAT- M.LADOUARI N. LAMDJADANI - H. BERRAH - Z.ARRADA.
Pédiatrie B, CHU Hussein Dey
Objectifs :
Etudier les aspects épidémiologiques et échocardiographiques des cardiopathies au
sein du service de pédiatrie de l’hôpital N.Hamoud (ex : Parnet).
Matériel et Méthodes :
Etude rétrospective, descriptive, unicentrique sur une période de 11mois (Avril 2015
à Février 2016), à propos d’enfants hospitalisés et ceux adressés à la consultation de
cardiologie pédiatrique. Tous ces malades ont bénéficié d’une échocardiographie
doppler.
Résultats :
371 échocardiographies ont été réalisées ce qui a permis de mettre en évidence les
différents types des cardiopathies congénitales et acquises.
L’âge moyen est de 5 mois avec une prédominance masculine (sex ratio:1,4).
Les motifs de demande d’échocardiographie doppler étaient le souffle cardiaque au
1errang(38,8%), détresse respiratoire(17%), cyanose(7,8%) suivis des malformations
(4,9%) et d’aberration chromosomique en l’occurrence la trisomie 21(4%).
La cardiopathie congénitale la plus fréquemment retrouvée dans notre étude est la
communication interventriculaire (CIV) suivie de la communication interauriculaire
(CIA).
La cardiopathie acquise est essentiellement représentée par la maladie de Kawasaki.
Conclusion :
Les cardiopathies congénitales comptent parmi les plus fréquentes des malformations
congénitales. Elles constituent un problème de santé publique.
Aujourd’hui, l’accessibilité aux moyens de diagnostic a permis de révéler l’ampleur de
la pathologie cardiaque chez l’enfant en Algérie, ce qui permettra de mieux
appréhender ce problème en particulier dans ses volets curatif et préventif.
Les atteintes cardiaques de la maladie de Kawazaki
A.AIT ACHOUR
la maladie de KAWAZAKI est une maladie inflammatoire touchant les vaisseaux de
moyen calibre ; elle se présente sous forme de tableau infectieux aigu. L’étiologie reste
inconnue.
L’atteinte cardiaque y est peu fréquente, mais de pronostic parfois sombre. Nous
décrirons le diagnostic et la prise en charge
CAT devant une communication inter ventriculaire du nourrisson.
N.CHALABI
La communication interventriculaire (CIV) isolée est l'anomalie cardiovasculaire la plus
fréquente de l'enfant. Elle est aussi la malformation la plus souvent associée aux
autres anomalies cardiovasculaires congénitales. Le diagnostic est devenu plus aisé
et plus précis grâce à l'échocardiographie couplée au doppler couleur et l'évolution
peut être prédite dès les premiers mois de vie par l'analyse de son anatomie au cours
de la surveillance échocardiographique. Dans la majorité des cas, les CIV évoluent
vers la fermeture spontanée dans l'enfance et l'adolescence ; une minorité de CIV
exige une fermeture chirurgicale précoce pour éviter les complications d'un shunt
gauche droite important essentiellement l'hypertension artérielle pulmonaire.
ATELIERS
Atelier: « Docteur, j’ai mal au ventre!! »
M. MOUBRI, F. KHELFAT, Y. KASSA – Z. ARRADA
Les douleurs abdominales chroniques, appelées aussi douleurs abdominales
récurrentes ou récidivantes constituent un motif très fréquent de consultation
pédiatrique (12 à 15% de la population pédiatrique d’âge scolaire).
Les étiologies sont dominées par les causes fonctionnelles.
La pathologie organique doit être évoqué en évitant un excès d’examens
complémentaires, d’où l’importance de l’interrogatoire et de l’examen clinique.
Le modèle « biopsychosocial » postule que ces douleurs récidivantes résultent
de la conjonction de facteurs biologiques, du tempérament de l’enfant et des
environnements familiaux et scolaires.
Le traitement des douleurs abdominales d’origine organique est celui de la
cause.
Pour les douleurs abdominales fonctionnelles, la prise en charge associe le
traitement des troubles du transit éventuels et une approche psychosomatique de
l’enfant.
Atelier : Bronchiolite aigue du nourrisson
Bronchiolite aigue du nourrisson : Prise en charge actuelle
N. BOULEKHIOUT – O. DRALI– N. BOUTAGHENE– A. MEDJTOUH–
H. BERRAH – Z. ARRADA
La bronchiolite aigue est une maladie virale qui évolue par épidémies hivernales. Elle
touche environ 30% des nouveau-nés et nourrisson âgés moins de deux ans. C’est
une infections virale qui est spontanément résolutive, sa prise en charge nécessite
généralement des soins de soutien à domicile en dehors de tout critère de gravité.
Intérêt de la CPAP dans la bronchiolite aigue
N. BOUTAGHENE – N. BOULEKHIOUT – A. MEDJTOUH – H.
BERRAH – Z. ARRADA
Si dans la plupart des cas la bronchiolite ne nécessite que des soins de soutien,
certains nourrissons présentent une gravité extrêmes avec épuisement respiratoire
nécessitant une assistance respiratoire, la CPAP trouve son indication chez ces
nourrissons
COMMUNICATIONS AFFICHEES
OPHTALMOLOGIE
Dacryomegalie bilatérale chez une femme de 42 ans et sa prise en
charge : à propos d’un cas.
A.SERAY - H. BOUDEDJA - S. KHIMOUD - A. KHELIL
Introduction
Les dacryomegalies sont plus fréquentes chez la femme et peuvent parfois être
révélatrices d’une atteinte systémique grave mettant parfois le pronostic vital en jeu.
Observation
Il s'agit de la patiente B.N âgée de 42ans , aux antécédents d’HTA sous traitement
qui consulte pour tuméfaction orbitaire bilatérale d’évolution chronique sans signes
généraux particulier .l’examen clinique retrouve a l’inspection on observe une
tuméfaction siégeant a l’angle supero -externe des deux orbites dure et non
douloureuse a la palpation;l’examen des paupières retrouve des glandes lacrymales
tuméfiées proéminente dans leur portion palpébrales ;pagailleur le test de shirmer est
revenu normal au deux yeux .
Un téléthorax de face retrouve un élargissement du médiastin confirmé par la TDM
thoracique qui a objectivé des adénopathies médiatisnales bilatérales avec un
syndrome interstitiel lobaire inferieur bilatérale .
L’IRM oculo-orbito-cérébrale a objectivé la présence d’une dacryoamegalie bilatérale
avec des zones démyélinisant de la substance blanche sus tensorielle.
Une biopsie des glande salivaire a été réalisée revenue non contributive .
A la biologie on retrouve un syndrome inflammatoire ,une hyper protéinurie ,une IDR
a la tuberculine anergique et une hypercalcimie,par ailleurs le bilan immunologique est
revenu normal .
Discussion
Devant une adénomégalie bilatérale chronique spécifique les cause infectieuse sont
éliminées devant l’absence d’argument en faveur pagailleur les cause non infectieuse
sont les plus probable et parmi eux c’est la pathologie inflammatoire comme la
sarcoïdose qui a été retenu devant l’âge de la patiente les adénopathies mediastinale
,l’hypercalcémie et l’anergie de l’IDR a la tuberculine ,le diagnostic aurai été confirmé
avec certitude si la biopsie de la glande lacrymale a été faite mais cela n’a pas pu être
réalisé suite a la régression de la taille suis au traitement corticoïde.
Conclusion
La sarcoïdose peut se révéler par des manifestations oculaires dont la dacryomégalie
chronique, ce qui doit pousser le praticien aréaliser un bilan étiologique poussé et
détaillé
Syndrome de BARDET-BIEDL, à propos d’un cas
S.TABAHRAITINE- A.BOUGHAR- A.ABDELBAKI-F.MAZARI –
L.BOUMATI- R.BENNOUAR- L.CHACHOUA
Introduction :
Le syndrome de BARDET-BIEDL est une ciliopathie héréditaire qui regroupe des
anomalies rénales, endocriniennes mais aussi oculaires.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une jeune femme âgée de 31 ans aux antécédents
d’hexadactylie des mains, de mucoviscidose et d’insuffisance rénale chronique ;
consulte pour héméralopie.
Résultats :
la patiente présentait une obésité, et sur le plan ophtalmologique une rétinopathie
pigmentaire typique à un stade avancé responsable d’une AV de loin de 3/10éme aux
deux yeux, avec constriction importante du champ visuel et atteinte sévère des cônes
et bâtonnets à l’électrophysiologie.
Discussion :
Le diagnostic positif du syndrome de BARDET-BIEDL est essentiellement clinique et
repose sur les critères de Beales et Al. C’est l’une des causes les plus fréquentes de
rétinopathie pigmentaire syndromique qui est une manifestation quasi constante après
l’enfance dans cette affection. La diversité des atteintes systémiques définissant ce
syndrome est source de plusieurs handicaps, dont la malvoyance nécessitant une
adaptation spécifique à la capacité visuelle du patient, et d’une morbidité complexe.
Conclusion :
La rétinopathie pigmentaire est une atteinte fréquente dans le syndrome de BARDETBIEDL, et doit être recherchée systématiquement afin d’adapter la prise en charge et
de déterminer le pronostic.
Médullo-épithélioma du corps ciliaire chez une fillette de 05 ans
M. BENABBES -S.KHIMOUD -A. KHELIL-A.AIT KAKI-N.YACEF-H. KERBOUCHER.BENNOUAR– FERROUM- AITOUZEGANE-M.SULAIMANE - L. CHACHOUA
Le medullo-épithéliome du corps ciliaire est une tumeur intraoculaire
raresemanifestant généralement durant la première décade
Nous rapportons l'observation d'une enfant âgée de 05ans, qui nous a été adressée
quelques mois après une éviscération de l’œil droit pour une tumeur bourgeonnante
du même œil
Une IRM oculo-orbito-cérébrale est revenue en faveur d’une tumeur des parties molles
palpébrales droites avec extension intra oculaire
Une exentération à minima respectant les paupières a été réalisée.
L'étude anatomopathologique est en faveur d’un medullo-épithéliome pur. Le bilan
d’extension retrouve une atteinte parotidienne homolatérale. L’enfant adressée en
oncologie pour chimiothérapie.
Maladie de Stargardt chez un homme de 30 ans : à propos d’un cas
H. KERBOUCHE - S. KHIMOUD- F. MAZARI - L. BOUMATI –
A. KHELIL - M. BENABBES
La maladie de Stargardt est une dystrophie héréditaire bilatérale et symétrique due à
un excès de lipofuscine dans les cellules de l’épithélium pigmentaire.
Elle atteint en général le sujet jeune et entraine une baisse de l’acuité visuelle à plus
au moins long terme. L’expression cliniqueainsi que l’aspect angiographiquesont
trèsvariables, elle peut être longtemps asymptomatique et les complications à type de
néo vascularisation choroïdienne sont très rares.
Intérêt de l’étude génétique qui actuellement permet
d’identifier les gènes
responsables
de
la
maladie,
et
envisager
une
nouvelle
approchethérapeutiquenotamment la thérapiegénique
Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 30 ans qui présente une maculopathie
atrophique bilatérale et ayant un frère ainé qui présente une maladie de Stargardt avec
une tache flavimaculée géante
Neurorétinite de LEBER chez une jeune fille de 15 ans
N.YACEF- S.KHIMOUD- A. KHELIL - A.AIT KAKI - M. BENABBESH.KERBOUCHE-R. BENNOUAR- FERROUM - AITOUZEGAN M. SULAIMANE – L. CHACHOUA.
Résumé :
Nous rapportons le cas d’une Neurorétinite chez une jeune fille de 15 ans, qui a
consulté dans le cadre de l’urgence pour un œil rouge et douloureux qui traine depuis
01 mois.
L’examen ophtalmologique retrouvait : une acuité visuelle a 01/10, hyperhémie
conjonctivale, Tyndall, dépôts pigmentés sur la cristalloïde antérieure.
Au fond d’œil : hyalite, œdème papillaire, étoile maculaire incomplète.
Les examens complémentaires demandés : angiographie rétinienne retrouve un
œdème papillaire, le bilan inflammatoire ainsi que les sérologies sont revenus
normaux. Le diagnostic retenu était celui de neuroretinite de LEBER. Une
antibiothérapie a été instaurée à base de doxycycline puis un flash de solumedrol. La
Neurorétinite de LEBER cause de neurorétinite, constitue un diagnostic d’exclusion
dont l’évolution généralement favorable, nécessite juste une simple surveillance.
Syndrome d'Usher
L.MOHAMMEDI - F.OUAGOUGHI - M.KHELIF- S.CHIKH TOUAMI –
B. BELKAHLA - L. CHACHOUA
Le syndrome d’Usher est une maladie rare ,associant une surdité congénitale à une
perte progressive et évolutive de la vision par rétinite pigmentaire, néanmoins le
syndrome d'usher reste la première cause de surdi-cecite chez l'adulte .
Nous vous rapportons le cas de deux sœurs de 8 et 17 ans toutes deux appareillées
pour surdité cochléaire et présentant une rétinite pigmentaire à des stades évolutifs
différents.
Maladie de VHL
L.MOHAMMEDI- M. BOUHAFS - M.KHELIF - S.CHIKH TOUAMI
B. BELKAHLA - L. CHACHOUA
La maladie de Von Hippel Lindau est une maladie génétique rare à transmission
autosomique dominante classée parmi les phacomatoses. Elle est caractérisée par
une prédisposition au développement de multiples tumeurs avec en chef de file les
hemangioblastomes du cervelet et de la rétine et les kystes rénaux ; tel est le cas de
la patiente que nous vous rapportons âgée de 16 ans et présentant une maladie de
vont Hippellindau dans sa forme sporadique.
Epitheliopathie en plaque bilatérale chez une femme de 41 ans
A. ABDELBAKI - F. MAZARI - L. BOUMATI - M. BENOUAR - L.CHACHOUA
Introduction :
L’épithéliopathie en plaque est une pathologie inflammatoire rare acquise du fond d’œil
appartenant au groupe des « taches blanches rétiniennes » d’origine encore inconnue.
Observation :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 41 ans, qui a présenté une baisse de l’acuité
visuelle unilatérale, rapidement progressive.
Le diagnostic d’épithéliopathie en plaque bilatérale asymétrique a été retenu après
examen clinique et une série d’examens complémentaires.
Discussion :
Le diagnostic d’épithéliopathie en plaque est un diagnostic de présomption tenant
compte des aspects cliniques puis des modalités évolutives.
La menace maculaire au niveau de l’œil gauche a justifié un traitement par
corticothérapie parentérale suivi d’un relais oral, discuté dans la littérature du fait des
régressions spontanées fréquentes de la pathologie.
Conclusion :
L’épithéliopathie en plaque est une pathologie inflammatoire de la rétine et de l’uvée,
dont la physiopathologie est encore inconnue. Elle est
de bon pronostic,
exceptionnellement récidivante et dont le diagnostic reste un diagnostic de
présomption.
Anomalie de Rieger
A. ABDELBAKI- A. KHELIL- S. KHIMOUD - L. CHACHOUA
Introduction :
L’anomalie d’Axenfeld Rieger est une anomalie génétique autosomale dominante mais
peut survenir de manière sporadique, caractérisée par une dysgénésie du segment
antérieur de l’œil.
Observation :
Nous rapportons le cas d’un patient de 30 ans, chez qui le diagnostic d’anomalie de
Rieger a été posé de manière fortuite au terme d’un examen clinique et paraclinique (
OCT du segment antérieur)
Discussion :
Le syndrome de Rieger est défini par l’association d’anomalies congénitales
squelettiques et dentaires.
A côté des signes ophtalmologiques, le patient présente des anomalies squelettiques
qui ne figurent pas parmi celles décrites classiquement dans la littérature.
Le rique de glaucome est élevé chez les patients porteurs de la maladie.
Conclusion :
La découverte d’une anomalie de Rieger implique un suivi régulier afin de dépister un
glaucome tardif et aussi l’information du patient dans le cadre du conseil génétique.
(CHU NefissaHamoud Ex Parnet )
Tumeur orbitaire chez un homme de 63 ans
A.ABDELBAKI - A.KHELLIL- S.KHIMOUD- M.SULAIMANE –
L.CHACHOUA
Introduction :
Le lymphome est une cause rare des tumeurs orbitaires de l’adulte. C’est une tumeur
maligne rare d’évolution lente, qui peut intéresser l’orbite, les voies aériennes et le
système digestif.
Observation :
Nous rapportons le cas d’un patient de 63 ans, qui a présenté une exophtalmie
unilatérale, non inflammatoire, d’aggravation progressive. Le diagnostic de
lymphome a été retenu après biopsie de la tumeur.
Discussion :
A travers cette observation, nous rappelons les particularités cliniques, paracliniques,
thérapeutiques et évolutives de cette pathologie en insistant sur l’approche
thérapeutique adaptée au type tumoral.
Conclusion :
Le diagnostic de lymphome orbitaire doit être suivi d’un bilan d’extension et d’une
étude immunohistochimique précise nécessaires à la bonne prise en charge ainsi
que d’une surveillance régulière du fait du rique de diffusion et aussi du risque de
transformation histologique
La dystrophie postérieure polymorphe
R.BENNOUAR - M.KHLIF - L.CHACHOUA
La dystrophie postérieure polymorphe est une pathologie autosomique dominante à
pénétrance variable, classiquement bilatérale, Elle se traduit sur le plan histologique
par une dysplasie épithéliale de l’endothélium.
Nous rapportons un cas de dystrophie postérieure polymorphe bilatérale de
découverte fortuite chez une patiente âgée de 45 ans qui consulte pour prise en
charge d’une cataracte bilatérale et chez qui l’examen clinique a montré des vésicules
endothéliales en bande grisâtre qui parcourait la cornée de part en part en réalisant
un aspect en « rail » fortement évocateur d’une dystrophie postérieure polymorphe
bilatérale associé a des goniosynéchies sectorielles, un iris en myosis serré non
dilatable par les collyre mydriatique ,posant le problème de chirurgie de cataracte avec
mauvaise dilatation chez une patiente présentant une dystrophie endothéliale de la
cornée.
Épithéliopathie en plaque : à propos d’un cas
A.AIT KAKI - A.YACEF - A.KHELLIL- S. KHIMOUD - L.CHACHOUA
L’epitheliopathie en plaque est une maladie inflammatoire acquise du fond d’œil
appartenant au groupe des taches blanches du fond d’œil
Gassen fit la 1ere description en 1968 ; en rapportant des cas présentant une baisse
de l’acuité visuelle avec des taches blanches au fond d’œil et dont l’évolution
spontanée était la cicatrisation des lésions en 2 à 3 semaines.
Il semble exister des formes chroniques dont le pronostic est moins bon, elles se
caractérisent par des récurrences nombreuses, récemment Jones et al ont proposé
le terme de chorioretinites placoides rémittentes
Nous rapportant le cas d’une Patiente âgée de 35ans qui présente un tableau
d’epitheliopathie en plaque récidivant.
Forme particulière d'une épitheliopathie en plaque
S.YAHI - S.CHELBABI - M.BENNOUAR - F.MAZARI - L.BOUMATI -L.CHACHOUA
L’épithéliopathie en plaques est une affection rare.Il n'existe pas de consensus
concernant les cirières diagnostiques. Ce dernier repose sur l'examen du fond
d'œil,l'aspect angiographique ainsi que l'évolution favorable,dans la majorité des cas
avec une bonne récupération visuelle, un faible risque de récidive et une cicatrisation
sous forme de lésions bien délimitées, avec pigmentation,dépigmentation et atrophie
des couches rétiniennes externes et de l'épithélium pigmentaire.
Nous rapportons le cas d'une épithéliopathie en plaque dont les lésions cicatricielles
rappellent celles d'une choroidite serpigineuse avec de larges plages d'atrophie et un
remaniement pigmentaire "en carte de géographie" ou "en serpentin"
Les inflammation orbitaires non spécifiques diffuses
D.I.MEKROUD -F.MAZARI -L. BOUMATI -R.BENNOUAR S.KHIMOUD- L. CHACHOUA
Les inflammations orbitaires non spécifiques diffuses se manifestent sous forme d une
inflammation aigue ou subaiguë en dehors d’un contexte spécifique. La forme diffuse
concerne le globe oculaire, les tissus avoisinants muscles oculomoteurs et le nerf
optique.
Histologiquement, il s’agit d’une infiltration polymorphe de cellules
inflammatoires . Une prise en charge urgente est nécessaire, vu la symptomatologie
douloureuse et la détérioration visuelle.
Le traitement consiste en une corticothérapie per os, les signes cliniques
disparaissent rapidement dans la majorité des cas.
Nous rapportons le cas d’une jeune fille de 21ans
Le Syndrome de Vogt-Koyanagi -Harada chez l’enfant et sa prise
en charge : à propos d’un cas.
S.KHAZENE - H. BOUDEDJA -M.DAHMANI -H.LAKEL
Introduction
Les uvéites de l'enfant représentent 5 à 10% de l'ensemble des uvéites. Certaines
étiologies sont rarement voire exceptionnellement décrites dans la littérature telle que
le syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada.
Objectifs et Méthodes
Montrer les aspects évolutifs et thérapeutiques de la forme pédiatrique du syndrome
de VKH à travers un cas clinique chez un enfant de 4 ans.
Observation
Il s'agit d'un enfant âgé de 4ans, aux antécédents de syndrome du plexus brachial a
la naissance ayant récupéré, adressé pour prise en charge d'une uvéite totale
bilatérale. A l'admission on retrouvait au niveau des deux yeux : AV réduite au
décompte des doigts , PIO à 10 mm Hg, Tyndall inflammatoire de la CA a ++,synéchies
irido -cristalliniennes en trèfle, FO: hyalite a +, DSR sous foveolaire ;des altérations
de l’épithélium pigmentaire au sein de la macula et nombreuses taches blanc-chamois
sur toute la périphérie, confirmés à l’angiographie et à l'OCT. Le diagnostic de
syndrome de VKH est évoqué. Le traitement a été basé sur une corticothérapie à forte
dose en bolus avec relais par voie orale à dose très progressivement dégressive ;
l’enfant a été orienté en pédiatrie ou un traitement immunosuppresseur a été entrepris.
L'apparition, après 4 mois d'évolution une dépigmentation diffuse de la rétineet une
tache dépigmenté au niveau du membre inferieur
a permis de confirmer
rétrospectivement le diagnostic de VKH. Après 8 mois, l'AV était à 6/10 aux deux yeux,
une récidive antérieure a été constatée avec apparition d'une cataracte sous
capsulaire postérieure.
Discussion
Le syndrome de VKH chez l'enfant est très rare. Les indices qui ont permis d'évoquer
le diagnostic chez notre patiente sont : l'iridocyclite bilatérale, l'uvéite postérieure, le
DSR, et la dépigmentation du fond d'œil. Comme chez l'adulte, le traitement est la
corticothérapie le traitement immunosuppresseur est indiqué dans ce cas afin d’éviter
les complication de la corticothérapie au long court. Le pronostic visuel est sévère
grevé d'une forte incidence des complications et d'une fréquence élevée de récidives
et de cortico-résistance .
Conclusion
Bien que rare, la forme pédiatrique du syndrome de VKH existe et doit être évoquée
devant toute uvéite de l'enfant. Son diagnostic est son traitement sont souvent tardifs
rendant le pronostic encore plus sévère
CARDIOLOGIE
Syndrome de Shone découvert à l'âge adulte à la suite d'une
tachycardie ventriculaire
A.EL CHARAFI - N.HAMADOUCHE- D. NIBOUCHE
L'anomalie de Shone, un complexe très rare de malformation cardiaque
congénitale,comporte plusieurs niveaux d'obstruction du cœur gauche ; elle se
caractérise par une grande variabilité de ses formes morphologiques et des difficultés
dans la prise en charge thérapeutique. Nous rapportons un cas d'une forme
incomplète de cette anomalie découverte suite à une tachycardie ventriculaire chez
une patiente de 24 ans.
Acute cardiac damage in duchenne muscular dystrophy
Case report and literature review
Y.HAMMOUD - D.NIBOUCHE
Duchenne muscular dystrophy (DMD) is an X-linked hereditary dystrophinopathy
due to the absence of dystrophin, a cytoskeleton protein, The disease is very often
complicated by myocardial damage, The mechanism responsible of the
cardiomyopathy associated with the muscular dystrophy is not well established,
whether chronic cell death or multiple acute events , we report a case of an 8 year
old duchenne MD who experienced an acute onset of chest pain, the
investigations showed ST segment elevation with a highly positive myocardial
damage markers. Evidence of the acute events may give potential explanations
on the usually subclinical dystrophic process taking place in the myocardium which
will eventually lead to cardiac dysfunction.
Les indications de la stimulation double chambre illustrées par
deux cas
N. METEHRI - H.ZOUZOU- D. NIBOUCHE
Les stimulateurs double chambre, surtout en mode DDD, ont été qualifiés de
physiologiques. En effet, une synchronisation harmonieuse entre oreillette et ventricule
est assurée grâce à une sonde atriale et une autre ventriculaire. Ils occupent une large
place dans les indications de stimulation cardiaque définitive dans les guidelines
publiés conjointement par l'American Heart Association et l' American College of
Cardiology et ceux de l’association européenne de cardiologie.
Nous rapportons dans cette présentation les différentes indications illustrées par deux
cas pathologiques ou la mise en place de ce type de dispositif a apporté un bénéfice
majeur dans la survie ainsi que la qualité de vie de ces patients.
Il s’agit dans le premier cas d’un patient âgé de 52 ans souffrant d’un bloc sinoauriculaire de haut degré, et dans le 2ème cas d’un patient âgé de 41ans souffrant
d’une cardiomyopathie hypertrophique.
Analyse des cas compliqués de la stimulation cardiaque dans le
service de cardiologie du CHU Hussein dey.
T. BOUDJELAL - H.ZOUZOU - D. NIBOUCHE
L’implantation des stimulateurs cardiaques est confrontée à de nombreuses
difficultés, entravant le bon déroulement de la procédure. Et dans certains cas peuvent
augmenter le risque de complication voire mettre en jeu le pronostic vital du patient.
La majorité des cas compliqués sont liés à la perte totale des repères anatomiques.
Toute la difficulté est liée à un accès veineux difficile suite à une malformation
thoracique, un trajet de sonde inhabituel due à une anomalie de retour veineux,
positionnement et fixation difficile de la sonde, surtout dans les cas d’insuffisance
tricuspide massive associé à une dilatation des cavités droites.
L’intérêt de cette présentation est d’exposer les difficultés techniques, rencontrées au
cours de l’implantation des stimulateurs cardiaques, dans notre service. Ainsi que les
solutions proposées et adaptées à chaque situation.
Hypertension artérielle secondaire chez l’enfant
S. DERGAOUI - N. AIT AKIL - N. HAMMADOUCHE- D. NIBOUCHE
L’hypertension artérielle se voit dans 2 à 4 % chez l’enfant, l’étiologie rénale est la plus
fréquente.
Les atteintes rénovasculaires sont peu communes (8-12 %), dominées par une
sténose de l’artère rénale secondaire à une dysplasie fibreuse. Les auteurs rapportent
des étiologies de l’HTA exceptionnelle chez l’enfant notamment l’hypoplasie (16 cas
dans la littérature), l’aortite tuberculeuse (100 cas) et la maladie de Takayasu qui reste
une vascularite rare chez l’enfant.
Nous rapportons le cas exceptionnel d’une fillette de 8 ans souffrant d’une HTA
secondaire à une sténose congénitale unilatérale de l’artère rénale.
Syndrome coronaire aigue st+ en inférieur compliqué de
communication interventriculaire
I. ALLOUNE - M. BOUKHELOUA - D. NIBOUCHE
il s'agit de la complication mécanique la plus fréquente (1 à 5 %) mais également celle
qui a le pronostic
le plus péjoratif. En général les CIV post infarctus surviennent dans la semaine qui
suit l'épisode initiale
EPIDEMIOLOGIE
Plaidoyer pour une stérilisation centralisée au sein de nos hôpitaux
N.LAMDJADANI - F.BELATECHE - H. BENZAROUR - S.REZZOUG M.KHELOUT - A.BOULAOUCHE - N. BENALI
Au niveau du CHU Hussein dey comme et dans la majorité de nos hôpitaux , de
nombreuses anomalies de fonctionnement des unités de stérilisation ont engendré
des infections nosocomiales surtout dans les services de Chirurgie.
Ces infections sont d’une gravité telle que la nécessité de revoir les modalités de
stérilisation du matériel médico-chirurgical au sein de l’établissement s’impose.
Les nombreuses contraintes qui font que le processus de stérilisation actuel s’avère
défaillant ont été analysées .A travers l’exposé de la situation de la stérilisation
décentralisée telle que pratiquée au CHU Hussein Dey, et dans l’objectif de réduire le
risque des infections croisées associées à la décontamination inadéquate du matériel
réutilisable , les auteurs développent un plaidoyer en faveur de la mise en place
progressive d’ une ou plusieurs unités centrales spécialisées et normalisées de
stérilisation produisant des dispositifs de qualité et de sécurité irréprochables.
L'amélioration de ce processus qui va contribuer à l’amélioration du processus de
stérilisation contribuera ainsi à une meilleure sécurité du patient.
Mot-clé : stérilisation centrale
PHARMACIE
Le Rôle du Pharmacien Hospitalier dans le Circuit de la Greffe de
Cornée, expérience CHU Hussein-Dey.
T.BOUDER - B. NABTI - O.HADJOUDJ
La greffe de cornée est la plus ancienne greffe de tissu dans l’histoire de la médecine.
Elle consiste à remplacer un fragment opaque de la cornée par la même partie d’une
cornée saine et transparente, venant d’un donneur décédé.
Le prélèvement, la conservation et la délivrance sont strictement codifiés : c’est le
circuit des greffons oculaires.
Le Centre Hospitalo – Universitaire d’Hussein Dey, Alger ; assure depuis des années
la prise en charge des patients candidats à la greffe de cornée, en mettant tous les
moyens nécessaires à la réalisation et à la réussite de cet acte chirurgical, ô combien
important. Le but de ce travail est de décrire le circuit des greffons oculaires et les
différents intervenants.
Mettre en premier plan le rôle incontournable du pharmacien hospitalier dans ce circuit.
En effet, le Pharmacien hospitalier doit assurer la disponibilité et la traçabilité des
greffons oculaires ainsi que tout produit pharmaceutique indispensable à la greffe
(médicaments, dispositifs médicaux, pansements…) ;
De plus, Il joue un rôle clé dans la pharmacovigilance et matériovigilance pour éviter
toute forme de mésusage pouvant donner lieu à un quelconque dysfonctionnement du
circuit entrainant l’échec de la dite greffe.
Mots-clés : greffons oculaires, circuit de la greffe, pharmacien hospitalier,
disponibilité, traçabilité, mésusage.
Prise en charge thérapeutique de la douleur des enfants atteints
de cancer au service de pédiatrie du CHU Hussein Dey.
F.TAZI - H. BERIALA - O.HADJOUDJ
L’une des plus grandes difficultés à laquelle doit faire face un patient cancéreux est de
supporter la douleur au quotidien. Cette douleur peut être due soit aux traitements
reçus, aux gestes iatrogènes, ou encore au cancer lui-même. L’équipe soignante met
tout en œuvre pour prévenir, traiter et soulager leur souffrance et cela en utilisant
des antalgiques de différents paliers, mais elle se trouve souvent confortée à de
nombreuses contraintes notamment celles liées à la contre-indication du produit
antalgique par rapport au poids et à l’âge du patient jeune.
Notre objectif principal à travers cette présente étude est de faire un état des lieux de
la prise en charge thérapeutique de la douleur de l’enfant atteint de cancer au service
de pédiatrie A, du CHU Hussein Dey, et cela en listant l’ensemble des médicaments
antalgiques les plus utilisés et d’en évaluer l’efficacité.
Mots clés : Douleur, cancer, patient jeune, antalgique.
Les pansements de Nouvelle Génération en milieu Hospitalier
L.MEDIOUNI - S. FETANE - S.KARCH - O.HADJOUDJ
Un pansement est un dispositif médical ayant pour but principal de soigner et de
protéger une plaie.
Un pansement idéal doit répondre à un certain nombre de critères permettant une
amélioration de l’état clinique du patient ainsi que son confort. Ce type de produit
pharmaceutique agit en créant un micro-climat humide qui constitue la condition
optimale pour accélérer la cicatrisation, tout en étant perméable aux échanges
gazeux, mais en même temps imperméable aux liquides le rendant ainsi capable
d’éliminer l'excès d'exsudat qui est à l’origine de son adhérence à la plaie.
Différents types de pansements avec différentes compositions ont été élaborés ces
vingt dernières années afin de répondre au mieux aux besoins du patient en simplifiant
les soins et accélérer le processus de guérison.
L’objectif de notre présente étude, vise à démontrer les avantages qu’apportent ces
pansements de nouvelle génération dans le processus des soins apportés aux
patients.
Mots clés : Pansements, plaie, cicatrisation, patients.
Stérilisation des Dispositifs Médicaux Réutilisables (DMR) dans
les Etablissements de Santé
I.SEMMAR - O.HADJOUDJ
Les dispositifs médicaux réutilisables doivent être exempts de germes lors d’une
nouvelle utilisation. Dès lors, il convient de respecter un certain nombre d’étapes
indispensables qui vont permettre de garantir des dispositifs stériles aux utilisateurs et
aux patients. Ces étapes sont principalement : La désinfection, le conditionnement en
utilisant un emballage approprié, la stérilisation proprement dite, le plus souvent par
la chaleur humide, le contrôle et enfin le stockage dans un endroit propre, sec et à
l'abri des contaminations jusqu’à une nouvelle utilisation. Pour qu'un dispositif ayant
subi une stérilisation puisse être étiqueté "stérile", la probabilité théorique de présence
d’un micro-organisme viable doit être inférieure ou égale à 10 !.
La stérilisation occupe une place primordiale dans l’hygiène hospitalière et la lutte
contre les infections nosocomiales. Afin d’organiser rationnellement et de mener à bien
cette opération, elle doit être centralisée dans des locaux bien équipés et sous la
responsabilité du pharmacien hospitalier.
Dans ce travail, on examinera les différentes étapes du circuit de stérilisation des DMR
dans les établissements de santé et on proposera des moyens d’amélioration.
Mots clés : DMR, stérile, emballage approprié, stérilisation par la chaleur humide,
pharmacien hospitalier.
Alpha Alglucosidase : Efficacité et tolérance dans la maladie de
pompe, Expérience CHU Hussein-Dey.
T.BOUDER - A.SAIM - S.BOURAKAIB - O.HADJOUDJ
La maladie de pompe est une glycogénose de type II, C’est une maladie génétique
progressive et souvent fatale en rapport avec une anomalie de fonctionnement de
l’alpha-1,4-glucoside acide, une enzyme lysosomiale qui hydrolyse le glycogène en
glucose.
Elle entraine une faiblesse musculaire progressive et des difficultés respiratoires.
La forme infantile est la forme la plus sévère, diagnostiquée à un âge précoce de la
vie (moins de six mois), caractérisée principalement par l’atteinte du muscle cardiaque.
Existe-il un traitement pour cette pathologie ?
Oui, car il existe à côté des traitements symptomatiques, une thérapie enzymatique
substitutive : l’Alpha Alglucosidase, qui permettrai d’améliorer et de stabiliser la
maladie, néanmoins des effets indésirables et une réaction immunitaire ont été
observés chez les nourrissons.
L’objectif de notre travail est de faire une étude rétrospective sur le plan efficacité et
tolérance sur les cas enregistrés au CHU Hussein-Dey au cours des années 2013,
2014, et 2015.
Mots clés : Alpha Alglucosidase, maladie de pompe, traitement, efficacité, tolérance.
Contrôle qualité de la stérilisation à la vapeur humide, Expérience
du CHU Hussein-Dey
S.LANASRI - N.TOUAFEK- B.NABTI- O.HADJOUDJ
Parmi les différentes mesures de prévention des infections nosocomiales en milieu
hospitalier, il y a, la stérilisation du matériel et instruments chirurgicaux ; elle constitue
une partie intégrante dans le circuit des soins prodigués aux patients.
La stérilisation par la vapeur humide (autoclave) est l’une des méthodes les plus
utilisées au sein de notre établissement et pour assurer l’intégrité du système et de la
qualité de la dite stérilisation, il est nécessaire de procéder à des contrôles réguliers
et à différentes étapes de la chaine de stérilisation au sein même du bloc opératoire.
La mise en place d’un système du contrôle de la qualité de la stérilisation comporte un
contrôle de la température et de la pression de chaque phase de celle-ci, pour cela
des tests physico-chimiques et biologiques sont effectués avant et au pendant les trois
cycles qu’elle comprend.
Le service de pharmacie du CHU Hussein-dey, en plus de son rôle de veiller à la
disponibilité et à la continuité des approvisionnements des dispositifs médicaux au
niveau tous les services de notre établissement, participe activement à la mise en
place du système de contrôle de la qualité de la stérilisation au sein des blocs
opératoires via des tests permettant de constater l’efficacité de la stérilisation des
dispositifs médicaux ainsi que les instruments chirurgicaux.
L’objectif du présent travail, est celui de mettre en exergue l’importance de l’installation
d’un système de contrôle qualité de la stérilisation et de faire la corrélation in fine
avec la diminution certaine du nombre de pathologies liées aux infections
nosocomiales au niveau de notre établissement.
Mots clés : stérilisation, contrôle, qualité, autoclave, infections nosocomiales
ABCIXIMAB et TIROFIBAN dans l’angioplastie primaire :
Expérience du CHU Hussein Dey
A.SAIM - T.BOUDER - S. BOURKAIB - O. HADJOUDJ
L’objectif du traitement initial de l’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
est une reperfusion efficace et surtout rapide. De nombreuses études ont démontré
que l’angioplastie primaire doit être préférée à la thrombolyse.
Actuellement on parle de l’angioplastie facilitée qui consiste en l’administration des
anti-GpIIb/IIIa et des anti-agrégants plaquettaires avant l’angioplastie.
Deux molécules antagonistes de la glycoprotéine IIb/IIIa sont utilisées au niveau du
CHU Neffissa Hamoud - Hussein Dey en l’occurrence l’ABCIXIMAB et le TIROFIBAN.
L’ABCIXIMAB est une protéine, le fragment Fab de l’anticorps monoclonal chimérique
7E3, le TIROFIBAN une molécule non peptidique, ces deux médicaments ont les
mêmes indications et le même mécanisme d’action.
L’objectif de notre travail est de faire une étude comparative en terme d’efficacité,
tolérance et coût entre ces deux molécules en prenant en compte des cas de patients
pris en charge au niveau du CHU Hussein Dey durant les années 2014, 2015 et 2016.
Mots clés : anti-GpIIb/IIIa, Abciximab, Tirofiban,Infarctus du myocarde, angioplastie
primaire, anticorps monoclonal
Les risques sanitaires des Trihalométhanes.
H.MERZOUGUI- O.HADJOUDJ
Pendant longtemps, l’humanité a été victime d’épidémies dont beaucoup étaient
propagées par l’eau destinée à la consommation. Ce n’est pourtant que depuis le
début du XXe siècle que s’est répandue la chloration de l’eau potable, entraînant une
régression spectaculaire des maladies transmissibles par voie hydrique.
La désinfection de l’eau destinée à la consommation humaine à l’aide du chlore est
l’étape finale indispensable dans toute filière de traitement de potabilisation de l’eau et
dans la distribution et elle correspond à la destruction ou l’inactivation des microorganismes pathogènes pour l’homme.
Toutefois si les produits désinfectants comme le chlore arrivent tous, lorsque l'on
optimise la valeur Concentration-Temps, à détruire de façon satisfaisante les microorganismes, chacun de ses produits, après réaction, donne naissance à ce que l'on
appelle des sous-produits de désinfection : Les trihalométhanes (THM) représentent
la forme la plus courante de ces sous-produits.
Bien qu’on ne dispose pas de preuves suffisantes pour incriminer les THM comme
produits cancérigènes chez les humains, beaucoup de cas de cancers ont été décelés
dans des études auprès d’animaux exposés à des doses élevées de THM.
L'objectif de ce travail est donc de passer en revue les sous produits de désinfection
les plus important et d'en donner leurs principaux risques sanitaires notamment en
abordant les normes et limites réglementaires ainsi que les moyens de minimiser les
risques dues à ses sous produits dangereux pour la santé des consommateurs de
l’eau désinfectée.
Mots clés : Désinfection. sous produits ,trihalométhanes, cancer.
La qualité des cathéters veineux destinés à la prise en charge de
l’insuffisance rénale aiguë au sein du CHU Hussein-Dey.
N.TOUAFEK - S.LANASRI - B.NABTI - O.HADJOUDJ
L’hémodialyse recouvre l’ensemble des moyens thérapeutiques pour suppléer un rein
défaillant. Elle requiert un accès vasculaire rapidement utilisable, temporaire, ayant
des caractéristiques permettant un débit sanguin au moins supérieur à 150 ml/min.
Pour ce faire, nous avons recours, soit à la mise en place d’une fistule artério-veineuse
comme première intention ou encore et dans le cadre de l’urgence, la pose d’un
cathéter veineux.
En effet, différents modèles de cathéters sont commercialisés, cependant, leur
spécificité réside essentiellement dans la nature du polymère qui les constituent, mais
aussi, dans leur propre géométrie tels que les cathéters à double-lumière, cathéters
triple-lumière ou encore les tunnélisés, ces derniers représentent une alternative
nouvelle et très intéressante pour minimiser les complications qui peuvent en découler.
En outre, le choix de la voie veineuse dépend de l’état clinique du patient, des
possibilités anatomiques, des conditions techniques locales et de l’expertise de
l’opérateur.
Nous aborderons dans la présente étude les principales caractéristiques des différents
cathéters veineux utilisés en hémodialyse au sein du CHU Hussein Dey le
pharmacien joue un rôle déterminant dans la gestion de ce produit et ce notamment
,en assurant sa disponibilité, sa traçabilité et en évitant toute forme de mésusage.
Mots clés : Hémodialyse, cathéters, tunnélisés , insuffisance rénale aigue
GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
Tachycardie fœtale : à propos d un cas
H. ZEGGANE - M.BAKHTI - M. MEDJETOH
La majorité des arythmies est diagnostiquée de manière fortuite à l’occasion d’une
visite prénatale ou d’une échographie de dépistage en seconde partie de
la gestation . Parfois , c’ est un signe d’alerte (baisse des mouvements actifs , excès
de liquide amniotique) qui conduira au diagnostic d’une arythmie maligne compliquée
d ’anasarque fœtale. Une tachyarythmie paroxystique doit à ce titre toujours être
évoquée devant un tableau d’hydrops non immun dont les étiologies habituelles ont
été éliminées ;en particulier s’ il existe une dilatation des cavités droites ou une fuite
atrio - ventriculaire significative.
Contraception : Implant sous cutané, experience du CHU Parnet
H. ZEGGANE - A.ABDENNEBI - M. MEDJETOH
Bâtonnet souple de quelque cm délivrant en continue un progestatif: letonogestrel
(metabolite actif du desogestrel). Il est inséré en sous cutané en niveau de la face
interne du bras non dominant , efficace pour une durée de 3 ans son indice de Pearl
est faible. Il est indique dans toute les contre-indications
aux oestro-progestatifs et DIU ( utérus multi cicatriciel)
Frottis de dépistage
L.CHIKHI - H. BENLAHRECHE - M.MEDJTOH
Le cancer du col est toujours l’un des plus fréquents de la femme et on estime à 500
000 le nombre annuel de nouveaux cas mondiaux, et 200 000 femmes en meurent
chaque année. C’est une situation choquante puisque de nombreux cas devraient être
évités car le col utérin est facilement accessible.
Le cancer du col a une évolution lente précédé d’une longue phase de lésion
précancéreuse. On dispose d’un moyen simple pour diagnostiquer ces lésions le
FROTTIS CERVIVO VAGINAL.
Placenta accreta, à propos de deux cas
H. ZEGGANE- L.BERDOUS -M. MEDJTOH.
Le placenta accreta est l’adhérence anormale du placenta au myometre. Une
pathologie rare dont le placenta prævia sur utérus cicatriciel présente le principal FDR.
Le diagnostic prénatal est indispensable afin de planifier une meilleure prise en charge
et prévenir les complications qui peuvent promettre le pronostic obstétrical voir vital.
Nous rapportons le cas de deux patientes présentant un placenta prævia sur utérus
bi cicatriciel, dans le premier cas le diagnostic de placenta accreta été méconnu, la
patiente a bénéficié d un TRT conservateur complété par un TRT radical pour
sauvetage maternel suite a une hémorragie cataclysmique. dans le deuxième cas le
diagnostic de placenta accreta a été fait en prénatal ,la césarienne s’est déroulée avec
une grande prudence, les suites opératoires ont été meilleures.
La recherche de signe de placenta accreta doit se faire systématiquement en
présence de FDR pour un meilleur pronostic maternel et obstétrical.
Syndrome de DEMONS MEIGS
H. ZEGGANE - S.BENSMAINE- S. BOUJAADA - M. MEDJTOH
Le syndrome de Demons-Meigs est une tumeur bénigne de l'ovaire avec des
épanchements liquides transudatifs dans plusieurs cavités. C’est une tumeur
bénigne de l'ovaire (fibrome ou fibro-thécome initialement).
Le fibrome ovarien est la tumeur la plus fréquemment observée dans ce syndrome (80
à 85 % des cas). C’est une lésion bénigne, développée à partir des éléments
mésenchymateux du stroma ovarien. Il peut être pur et non sécrétant ou associé à des
éléments thécaux (fibrothécome) parfois responsables d’une sécrétion ostrogénique.
Cliniquement, il s’agit d’une triade associant une tumeur de l’ovaire, un épanchement
pleural et une ascite. Les examens complémentaires radiologiques orientent le
diagnostic.
L’évolution doit se faire vers la guérison complète et définitive après traitement curatif
par exérèse chirurgicale de la lésion ovarienne.
Maladie de Behçet et grossesse
H. ZEGGANE - B. DERRIDJ - S AOUICHE- M. MEDJTOH
La maladie de Behçet est une vascularite peu fréquente dans le monde mais qui doit
être connue des gynécologues obstétriciens qui peuvent être en première ligne pour
en faire le diagnostic.
L’association de la maladie de Behçet et grossesse est constaté dans 2% des cas.
La prévalence est variable d’un pays à un autre, selon le sexe et l’âge, et est plus
fréquente dans les pays du bassin méditerranéen.
La prise en charge de cette maladie doit être pluridisciplinaire.
En cas d’atteinte
systémique un suivi dans une structure hospitalière regroupant une maternité et un
service spécialisé (médecine interne, rhumatologie) capable de suivre des patientes
atteintes de maladie de Behçet est recommandé.
IMAGERIE MEDICALE
Esthésioneuroblastome et apport de l’imagerie : à propos d’un cas
H. BENFERRAH - H. KAHLOUCHE - M.I. ARFI - M.BENALLEGUE
Introduction :
L'esthésioneuroblastome ou neuroblastome olfactif est une tumeur très rare se
développant aux dépens du nerf olfactif dans la cavité nasale, Moins de 1 000 cas ont
été publiés dans les vingt dernières années. Il existe deux pics de fréquence pour l'âge
de survenue de cette tumeur, l'un situé vers 20 ans et l'autre vers 50 ans.
Matériels et Méthodes
*Scanner GE Bright Speed 16 barrettes.
Type d’examen : TDM cérébrale et des sinus de la face.
*IRM GE Signa HDxt 1.5T
Type d’examen : IRM orbito-cérébrale et du massif facial.
Résultats :
Une patiente présentant un esthésioneuroblastome de la fosse nasale, ayant bénéficié
d’un scanner et une IRM pour le diagnostic et le bilan d’extension.
Discussion /Conclusion:
L’esthésioneuroblastome est une tumeur particulière des cavités nasales caractérisée
par son polymorphisme clinique, son étiopathogénie et son histologie.
L’imagerie en coupe constitue une des clefs essentielles de la stratégie thérapeutique
puis de la surveillance après traitement.
Le diagnostic précis ne peut être fait que par l’anatomopathologie.
Imagerie des Incidentalomes surrénaliens
M.I. ARFI - H.KEDJAR - M.BENALLEGUE
Le terme d’incidentalome désigne un nodule ou une masse tumorale découverte
fortuitement
( incidentallyfound ) , notamment lors d’une échographie ou d’une tomodensitométrie.
Ce terme a été longtemps réservé aux surrénales mais il s’applique à d’autres organes.
La caractérisation des masses surrénaliennes est un problème clinique majeur, bien
que la plupart des lésions découvertes fortuitement soient bénignes.
Le développement de l'imagerie axiale a amélioré de façon significative le diagnostic.
L’IRM intervient en seconde intention après le scanner qui reste le gold standard en
matière de diagnostic des incidentalomes surrénaliens.
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Tumeur Stromale sclérosante de l’ovaire, à propos d’un cas
N.BOUZID - S.KAOUANE - F.BENFFEDA - Y.LAMOUTI
La tumeur stromale sclérosante est une tumeur bénigne rarequi appartient au groupe
des tumeurs fibro- thécales.
Elle se caractérise par sa présentation clinique et ses aspects histologiques qui la
distinguent desfibromes et des thécomes ainsi que des autres tumeurs ovariennes
Nous présentons un cas de tumeur stromale sclérosante survenue chez une jeune
fille de 19ans ; à travers lequel nous insisterons sur les aspects anatomo-cliniques ,
évolutifs et étiopathogéniques de cette rare entité
Tumeur adénomatoide du testicule : à propos d’un cas
N. SAADALLAH - Y. LAMOUTI
La tumeur adenomatoide est la tumeur bénigne la plus fréquente des annexes
testiculaires (30% des cas), d’origine mésothéliale. Elle survient à tout âge, fréquente
entre 3ème et 5ème décennie, rare chez l’enfant, son siège est surtout l’épididyme, se
voit aussi au niveau de l’albuginée ou du cordon spermatique. Cliniquement il s’agit
d’une petite masse intrascrotale solide, asymptomatique, en règle unilatérale isolée de
moins de 5 cm .Son diagnostic est parfois difficile basé sur l’histologie et
l’immunohistochimie. Les diagnostics différentiels sont nombreux vus les aspects très
différents que peut prendre cette tumeur. Le traitement est chirurgical basé sur la
simple orchidéctomie. L’évolution est généralement favorable.
Nous rapportons l’observation d’un homme de 32 ans sans antécédents pathologiques
particuliers qui a consulté pour un nodule indolore du testicule gauche évoluant depuis
3 mois. La biologie montre une négativité des marqueurs tumoraux. L’échographie
objective une masse paratesticulairehypoéchogéne, hétérogène. Une orchidéctomie
gauche a été réalisée. La macroscopie montre un nodule blanc nacré à centre nécrosé
de 2 cm de diamètre situé au pôle inferieur du testicule gauche coiffé par l’épididyme.
A l’histologie, la tumeur est d’architecture variée composée de structures tubulaires
parfois dilatées d’aspect angiomatoide, et de travées, les cellules ont un cytoplasme
vacuolé, à noyau régulier, le stroma est fibrohyalin et inflammatoire, plusieurs
diagnostics ont été évoqués. L’étude immunohistochimique montre une positivité à la
calrétinine et ck7 et une négativité des marqueurs tumoraux. Le dianostic de tumeur
adénomatoide du testicule a été retenu.
Conclusion : le caractère polymorphe de la tumeur adénomatoide rend son diagnostic
difficile. De nombreux diagnostics différentiels sont soulevés : tumeur à cellules de
Sertoli- Leydig, tumeur du sinus endodermique, hémangiome épithélioïde d’où la
nécessité d’une confirmation immunohistochimique.
PHYSIOLOGIE METABOLIQUE
Evaluation de l’état nutritionnel
N.REBAINE*- S.KADIM*- K.GRAINE*- H.BENSLIMANE*- A.GHOUINI**- K.KHELFAT*
*Laboratoire
**
de Physiologie Métabolique, CHU Hussein Dey
Laboratoire de Physiologie : Faculté de Médecine de Blida /CHU Blida
Le diagnostic nutritionnel demeure un examen relativement simple à réaliser dans la pratique
clinique courante. Il est basé sur le recueil d'éléments cliniques, biologiques et paracliniques
accessibles ,pour la plupart, à l'ensemble des acteurs de soins. Lediagnostic de l'obésité
repose principalement, mais non exclusivement sur le seul paramètre de corpulence tel
l’index pondéral de Quételet(IQ) ou indice de masse corporelle (IMC =poids/taille 2). Ce
diagnostic clinique doit, ensuite, être affiné en évaluant la répartition de la masse grasse par
la mesure du tour de taille(TT), et du calcul du rapport tour de taille sur tour de hanches
(TT/TH).
Un TT et/ou un rapport (TT/TH) élevés plaident en faveur d’une obésité abdominale associée
à des complications cardiométaboliques.
Ces paramètres anthropométriques permettent d’évaluer la surcharge pondérale et la
répartition topographique de la masse grasse d'un obèse. Le niveau d'apport calorique,
l'analyse qualitative des ingesta et le degré d’activité physique spontanée vont conditionner
l'ampleur de la restriction calorique à établir et la nature des conseils diététiques à prescrire.
En revanche, le diagnostic de dénutrition est moins évident à établir. Il n'existe pas de
« gold standard » susceptible de confirmer une dénutrition à partir de la valeur d'un seul
paramètre nutritionnel. Le diagnostic repose sur un faisceau d'arguments concordants
anthropométriques, biologiques (albumine, ± préalbumine, CRP) et paracliniques avec, en
outre le calcul d'indices composites simples [NRI (Nutritionnel risk index) ou MNA (Mini
nutritionnel assessment) et GNRI (Geriatric nutritionnel risk index pour les personnes âgées)].
La comparaison entre le niveau des ingesta et le calcul des besoins permet de déterminer
les modalités pratiques du soutien nutritionnel à mettre en œuvre.
Mots clés :
Obésité- Dénutrition- IMC- Tour de taille(TT)- Albumine- Indices composites- NRI
(Nutritionnel risk index)- MNA (Mini nutritionnel assessment)- (Geriatric nutritionnel risk
index).
L’apport de l’électroneuromyographie au cours des neuropathies
diabétiques
H.BENSLIMANE*- K.GRAINE*- S. KADIM*- N.REBAINE* A.GHOUINI**- K.KHELFAT*
* Laboratoire de Physiologie Métabolique, CHU Hussein Dey.
**Laboratoire de Physiologie : CHU Blida.
Résumé
L’électroneuromyographie (ENMG) correspond à l’analyse de l’activité électrique des nerfs et
des muscles. Elle permet une évaluation fonctionnelle du système nerveux périphérique.
Dans la grande majorité des cas, la neuropathie diabétique se présente sous la forme d’une
polyneuropathie diabétique longueur dépendante (PDLD) qui est une neuropathie symétrique
axonale à prédominance sensitive.
Chez les patients diabétiques, l’étude de la conduction nerveuse est le moyen le plus fiable
dans l’évaluation de la fonction nerveuse périphérique. Elle est considérée comme une
extension de l’examen clinique neurologique. Elle permet de déceler des anomalies associant
des signes de dégénérescence axonale prédominant à la partie distale des fibres et des
signes de démyélinisation segmentaires. Ces anomalies électrophysiologiques progressent
dans le temps d’une manière « longueur-dépendante » qui est parfaitement corrélée avec
l’évolution clinique de la maladie. L’ENMG reste cependant insensible en matière de détection
d’une neuropathie à petites fibres, elle peut être normale même en présence de neuropathie
diabétique. En revanche, des anomalies ENMG peuvent être révélées chez des patients
asymptomatiques même au stade d’intolérance au glucose.
L’ENMG systématique n’est donc pas justifiée en présence de signes cliniques typiques de
neuropathie diabétique, elle est cependant indiquée aux formes atypiques, tel qu’une atteinte
asymétrique, déficit moteur important, atteinte des membres supérieurs ou autre étiologies
possible.
Mots clés :électroneuromyographie, neuropathie diabétique, étude des conductions
nerveuses, poly neuropathie longueur dépendante, neuropathie sensitive
axonale .
NEPHROLOGIE
Gastrite à CMV, diagnostic histologique
S. KOULOUGLI - S. ATTOU - T.RAYANE
La transplantation rénale est le meilleur traitement de l'insuffisance rénale
terminale, malgré qu'elle est émaillée de nombreuses complications dont les
infectieuses.
Dans ce travail, nous décrivons le cas d'un patient âgé de 29 ans transplanté
rénale à partir du rein de sa sœur âgée de 38 ans au moment du don,3 miss
match, statu sérologique à CMV D+/R- qui présente à M18 post greffe une gastrite
à CMV d'ou le diagnostic histologique par biopsie gastrique a été posé.
Laboratoire Central de biologie
L’apport du bilan phosphocalcique dans le suivi des dialysés
chroniques
N.ROUIBAH*- M.ARAB*- H.ISSAADI*- A. MEKHALFIA*- A.BENOUI**N.CHAFI**- BEZZI**-T.RAYANE**-Z.GUECHI*
* Laboratoire central de biologie, unité de Biochimie.CHU Hussein Dey
** Service de néphrologie, CHU Hussein Dey Hôpital N.Hamoud
Introduction : Le traitement de l’insuffisance rénale chronique se fait par suppléance
(hémodialyse, dialyse péritonéale continue ambulatoire et la dialyse péritonéale
automatisée) .Ce traitement offre une alternative de la transplantation rénale .Des
troubles phosphocalciques sont fréquents chez les dialysés chroniques, leurs
conséquences justifient une prévention et un traitement adaptés aux
recommandations des sociétés savantes.
Objectif : L’apport du bilan phosphocalcique dans le suivi des dialysés chroniques.
Patients et méthodes : il s’agit d’une étude prospective portant sur 37 patients dialysés
chroniques à prédominance masculine avec un sex ratio 2,27 ,avec une moyenne
d’âge de (40.15±18.38) ans , 23 patients hémodialysés et 14 patients sous dialyse
péritonéale suivis au service de néphrologie du CHU Hussein Dey, chez lesquels un
bilan phosphocalcique complet a été réalisé.
Les dosages du calcium et du phosphore ont été effectués sur l’appareil Xpand
Siemens quant à la 25 OH vitamine D et la PTH , ont été effectué sur Elecsys 2010
Roche Diagnostic.
L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS 21 .
Résultats : Selon les recommandations kDIGO , 51.36% des patients présentent des
calcémies dans les normes ,cependant 46% présentent une hypocalcémie. 16.21%
des patients présentent une hyperphosphorémie.55.55%des patients présentent une
insuffisance en vitamine D et 27% avec carence en vit D. Une différence significative
de moyennes de vit D a été observé selon le sexe et selon le type de dialyse(HD ou
DP) avec respectivement p=0.048 et p=0.07.
40.54% des patients présentent une PTH supérieure à 603 pg/ml cependant 59.45%
présentent une PTH dans un intervalle sain selon les recommandations kDIGO .
Aucune corrélation entre les différents paramètres n’a été observé.
Conclusion : les Troubles minéralo-osseux liés à la maladie rénale chronique sont
améliorés par la prise en charge du bilan phosphocalcique. Les traitements concernés
sont ceux qui visent à traiter l’hyperphosphorémie, l’hypocalcémie et
l’hyperparathyroïdie afin d’éviter la calcification vasculaire qui constitue un haut risque
cardiovasculaire et prévenir de l’hyperplasie des parathyroïdes .Donc le bilan
phosphocalcique constitue un indicateur qui permet d’améliorer la qualité de la prise
en charge des dialysés chroniques et ceci en ajustant le traitement afin d’atteindre les
valeurs recommandées par kDIGO.
Mots clés : bilan phosphocalcique; troubles minéralo-osseux ; maladie rénale
chronique ;KDIGO
Levuroses profondes diagnostiquées au CHU d’Hussein-Dey
(Bilan de 2009 à 2015)
M.BOUAMAMA - F.DELMA - S.DORBANI - N.CHIKHAOUI F.AMRANI - Z.GUECHI
Introduction
Les mycoses profondes forment un groupe hétérogène d'infections invasives et
sévères associées à une mortalité élevée. Le diagnostic des infections systémiques
á levures repose essentiellement sur les hémocultures
L’objectif de notre étude est d’estimer la prévalence des différentes espèces isolées
au cours des épisodes de fongemies, de tester leur sensibilité aux antifongiques et de
déterminer les principaux facteurs de risques.
Matériel et méthodes :
Durant cette période allant de 2009 à 2015, 12370 Hémocultures ont été adressées
à notre laboratoire:
• De 2009 à 2010 Les prélèvements sont réalisés sur les Bouillons Citratés et
depuis
2011 nous utilisons le système Bact/Alert "BIO-Mérieux"
Nous avons utilisé:
ü le milieu de Sabouraud additionné d’antibiotiques pour l’isolement.
ü les galeries d’Auxacolor2 (Bio-Rad) et l’automate Vitek2 pour l’identification.
Résultats :
Sur les 12370 hémocultures reçus, 78 épisodes de fongémiesappartiennentà 64
malades différents ont été diagnostiqués.
L’étude mycologique retrouve que sur les 78 souches isolées 34 été du Candida
albicans,26 Candida parapsilosis, 9 Candida pelliculosa ,8 candida tropicalis
et une souche de Cryptoccocusneoformans.
Nous avons testé la sensibilité in vitro aux antifongiques de 28 Souches, le Fungitest
révèle la sensibilité de 18 souches à l’ensemble des antifongiques testés.
Les principaux facteurs de risque retrouvés étaient; une hospitalisation en
réanimation (24cas)
Nouveaux nés (19), un déficit immunitaire congénital (5 cas) une chirurgie récente
(3cas), une hémopathie maligne (8 cas), épisode de gastro-entérite (2cas), un cathéter
jugulaire (1 cas) et un cas de maladies auto-immune.
Etiologies bactériennes des endocardites infectieuses et sensibilité
aux antibiotiques des germes isolés au CHU Hussein Dey
A.TAKHEROUBT*- M.MAHROUG*- S.MAHRANE*- A.ABAD*B.GRINE**- D.NIBOUCHE**- Z.GUECHI*
* Laboratoire central de biologie, CHU Hussein Dey
** Service de Cardiologie CHU Hussein Dey
Objectif :
Déterminer les étiologies bactériennes des endocardites infectieuses (EI) sur une
période de trente et un mois et décrire les profils de résistance aux antibiotiques des
germes isolés chez les patients diagnostiqués pour une endocardite infectieuse au
niveau du service de Cardiologie du CHU Hussein Dey.
Matériel et Méthodes :
Etude rétrospective descriptive de Juin 2012 à Décembre 2015 portant sur 14
épisodes d’endocardites infectieuses documentées survenus chez 12 malades suivis
au niveau du service de cardiologie du CHU Hussein Dey.
Chaque germe isolé a été identifié et un antibiogramme a été réalisé et interprété selon
les recommandations du CLSI.
Les prélèvements reçus sont des hémocultures réalisées sur des flacons d’automate
Bact/Alert® Biomerieux, pratiquées chez chaque patient suspect d’EI.
Résultats :
1. Répartition selon les critères modifiés de DUKE :
Entre Juin 2012 et Décembre 2015, on a noté 21 cas de suspicion clinique d’EI au
niveau du service de cardiologie du CHU Hussein Dey.
4 cas ne répondant pas aux critères modifiés de DUKE, ont été exclus.
Notre série comporte donc 17 cas d’EI certaines ou possibles, soit 80 % de
l’ensemble des cas d’EI suspectés cliniquement.
En fonction des critères de diagnostic adoptés, ces 17 cas se répartissent en 14
cas d’EI
Certaine (82,35%) et 3 cas d’EI Possible (17,64%).
2. Répartition selon l’âge et le sexe :
15 patients constituent la population chez laquelle nous avons colligé 17 cas d’EI
dont
1 patient ayant présenté 3 épisodes successifs d’EI.
Ces 15 patients se répartissent en 9 de sexe masculin et 6 de sexe féminin (Sex
ratio : 1,8)
L’âge moyen des patients est de 50 ans, les extrêmes allant de 19 à 82 ans.
3. Répartition des étiologies :
La fréquence des endocardites infectieuses confirmées était de 82,35% (n=14),
La fréquence des EI certaines bactériologiquement documentées était de 71,42%
(n=10), les streptocoques arrivent en première position avec un pourcentage de
35,71% (n=5), suivis par les entérocoques 21,42%(n=3), les staphylocoques 14%
(n=2).
Les cas d’EI non documentés bactèriologiquement étaient de 28%.
La fréquence d’EI possible était de 17,64% (n=3), parmi elles on a isolé 1 souche
de S.C.N (Staphylococcus coagulase négative) et 1 entérobactérie.
4. Sensibilité aux antibiotiques :
Toutes les souches de Streptocoques étaient sensibles aux B-lactamines et à la
Vancomycine. Elles étaient toutes résistantes aux Macrolides.
Par contre, aucune résistance n’a été notée vis à vis de la Pristinamycine,
Rifampicine, et Chloramphénicol.
Conclusion :
Dans notre étude, les Streptocoques arrivent en première position des étiologies
des EI, ils restent sensibles aux antibiotiques utilisés en thérapeutique.
On note le pourcentage important des EI à hémoculture négative d’où la nécessité
d’introduire les techniques sérologiques et moléculaires pour le diagnostic des EI à
germes fastidieux et non cultivables.
Séroprévalence du CMV et EBV chez les patients explores dans le
cadre d'un bilan de greffe rénale au niveau du service de
Néphrologie au C.H.U.d’Hussein dey de juin 2011 a février 2016
M. MADANI- G. OUCIF - S. MAHRANE - Z. GUECHI
Introduction :
Cytomégalovirus (CMV) et epsteinbarr virus (EBV) sont des virus enveloppés à ADN,
appartenant à la famille des Herpesvirideae.
Les infections à CMV et EBV peuvent revêtir des formes sévères chez les sujets
receveurs de greffon rénal.
Objectifs :
Estimer la séroprévalence du CMV et de l'EBV chez des patients candidats à une
greffe rénale au service de Néphrologie.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective de Juin 2011 à Février 2016 portant sur la
séroprévalence du CMV et de l'EBV à partir de 923 et 1001 prélèvements sanguins
respectivement, chez les patients candidats à une greffe rénale, hospitalisés au niveau
du Service de Néphrologie.
Certains tests sérologiques ont été éffectués par technique manuelle Elisa Platelia de
Biorad®, et d'autres, par automate Vidas de Biomérieux®.
Résultats :
Pour la sérologie du CMV, sur les 923 prélèvements : 2.6% étaient IgM+/ IgG+ dont
66.7% à indice d'avidité (IA) élevé, 16.65% à IA faible et 16.65% non faits à cause du
manque de réactifs.
95% étaient IgM-/IgG+ et 2.4% IgM-/IgG-.
Concernant la sérologie de l'EBV, sur les 1001 prélèvements : 1.2% étaient
VCA IgM +/IgG+, 95.5% étaient VCA IgM-/IgG+ et 3.3% étaient VCA IgM-/IgG-.
Conclusion :
Une partie élevée des patients candidats à une greffe rénale, hospitalisés au niveau
du service Néphrologie, sont immunisés contre le CMV et l'EBV.
Les patients séronégatifs doivent faire l'objet d'une surveillance rapprochée, en
période pré et post-greffe.
Séroprévalence de l'Ag HBS et des anticorps anti HCV chez les
patients diagnostiques au niveau de l'unité de microbiologie du
c.h.u. d’Hussein dey d'octobre 2014 a février 2016
M.MADANI –S.MAHRANE - Z. GUECHI
Introduction :
Les hépaties B et C constituent un problème majeur de santé public, et leur séverité
réside dans leurs complications.
Il est indisponsable de réaliser un diagnostic précoce, pour permettre une prise en
charge adéquate.
Objectifs :
Estimer la séroprévalence de l'Ag HBs et les AC anti HCV chez les patients
diagnostiqués au niveau du Laboratoire de Microbiologie.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective d'Octobre 2014 à Février 2016 portant sur la
séroprévalence de l'Ag HBs et les Ac anti HCV, à partir de 296 et 127 prélèvements
sanguins respectivement, reçus soit de patients externes, soit hospitalisés dans les
differents services.
Nous avons réalisé des tests de sérologie, par automate Vidas de Biomérieux®.
Résultats :
Chez les 220 externes, l'AgHBs était positif chez 11 patients soit 5%.
Chez les 76 hospitalisés: l'Ag HBs était positif chez 2 patients soit 3% parmi les 65
patients de Néphrologie et chez aucun des patients d'Ophtalmologie et de Pédiatrie.
Concernant l'AC ani HCV, celui-ci était positif chez 7 externes soit 11% parmi les 64
externes, 3 patients soit 6% parmi les 53 patients de Néphrologie et chez aucun des
patients d'Ophtalmologie et de Pédiatrie.
Conclusion :
La séroprévalence de l'Ag HBs est intermédiaire et rentre dans l'intervalle défini par
L'OMS pour l'Algérie. Elle est plus élevée chez les externes, ce qui constitue un grand
risque.
Pour la séroprévalence de l'AC anti HCV,la même remarque a été constatée.
Étiologies bactériennes et virales des diarrhées aigues
diagnostiquées au niveau du laboratoire central du
CHU Hussein Dey : fréquence d’isolement et résistance aux
antibiotiques des souches isolées
A. AMAOUCHE - S. MAHRANE - Z.GUECHI
Introduction
L’Organisation Mondiale de la Santé définit la diarrhée aiguë comme l’émission d'au
moins trois selles molles ou liquides par jour (ou l’émission plus fréquente que ce qui
est habituel chez le sujet atteint).La diarrhée aiguë est le symptôme de diverses
infections causées par des bactéries, des virus ou des parasites.
Objectif
Déterminer les fréquences des étiologies bactériennes et virales des diarrhées aigues
ainsi que les profils de sensibilité aux antibiotiques des principales bactéries isolées à
partir des prélèvements de selles reçus au laboratoire central du CHU Hussein Dey.
Matériel et méthodes
Il s’agit d’une étude prospective menée durant la période allant du 12-05-2015 au 1308-2015. Nous avons récoltés 116 selles de patients d’âges différents ayant une
diarrhée aiguë.
Résultats
Une étiologie microbienne a été déterminée dans 33.62% des cas.
Les Salmonella sp sont les étiologies bactériennes les plus fréquentes. 85.72% des
souches isolées présentaient des résistances variables avec une résistance
importante aux quinolones, suivie des béta-lactamines.
Les Escherichia coli enteropathogènes (EPEC) et Campylobactersp interviennent
dans une proportion moindre. Aucune Shigelle n’a été isolée durant la période de
l’étude.
Les virus ont été incriminés dans 14.65% des cas. Le Rotavirus représente 15.91%
des cas de diarrhée aiguë chez les enfants de moins de 05 ans.
Conclusion
Les diarrhées aiguës d’origine infectieuse sont dues majoritairement à Salmonella sp.
L’étude de la sensibilité aux antibiotiques montre un taux important de résistance ce
qui remet en question le traitement des diarrhées aiguës d’origine bactérienne et
impose la réalisation de tests de sensibilité aux antibiotiques.
Par ailleurs, chez les enfants de moins de 05 ans l’étiologie virale est la cause la plus
importante des diarrhées aiguës.
Méningites à Streptococcus pneumoniae, Neisseriameningitidis
et Haemophilus influenzae chez les enfants hospitalisés au
niveau du CHU Hussein-Dey : Fréquence et sensibilité aux
antibiotiques des souches isolées
G. OUCIF – A. ABAD – S. MAHRANE – Z. GUECHI
Objectifs :
Déterminer la fréquence d’isolement et la sensibilité aux antibiotiques des souches de
Streptococcus pneumoniae, Neisseriameningitidis et Haemophilus influenzae à partir
des liquides céphalo-rachidiens (LCR) chez les enfants hospitalisés au niveau du CHU
Hussein-Dey sur une période de douze années (Janvier 2003 à Décembre 2015) et
en décrire l’évolution,en particulier celle de Haemophilus influenzae suite a
l’introduction du vaccin anti HIB en 2008.
Matériel et méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective allant de Janvier 2003 à Décembre 2015 et portant
sur 79 épisodes de méningites bactériologiquement documentées et diagnostiquées
au niveau du CHU Hussein-Dey. Pour chaque liquide céphalo-rachidien ayant un
nombre de leucocytes > 10 éléments/mm3, une culture et un enrichissement en milieu
liquide ont été réalisés.
Chaque culture positive a fait l’objet d’une identification bactérienne complète et d’un
antibiogramme selon les recommandations du CLSI.
Résultats
De 2003 à 2008, Haemophilus influenzae était responsable d’un nombre élevé de
méningites avec une moyenne 4 ,67 cas /an, suivi par Streptococcus pneumoniae
avec 2, 33cas /an et Neisseriameningitidis avec 0,67cas/an. A titre d’exemple, en
2004, Haemophilus influenzae était responsable de 61,5% des méningites
bactériennes, il était suivi par Streptococcus pneumoniae (30,7%) puis
Neisseriameningitidis (7,7%).
De 2009 à 2015 : on a observé une diminution des méningites dues à Haemophilus
influenzae avec une moyenne de 1cas/an. Aucune méningite à Haemophilus
influenzae n’a été documentée depuis l’année 2013.Par exemple, en 2014, les
méningites bactériennes étaient dues à Streptococcus pneumoniae dans 100 % des
cas. Le taux des souches de Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée aux
pénicillines (PSDP) est de 18%
Le taux de résistance d’ Haemophilus influenzae à l’ampicilline est de 13 %. Aucune
résistance n’a été notée pour le céfotaxime et l’amoxicilline+acide clavulanique. Les
souches de Neisseriameningitidis étaient sensibles aux béta-lactamines jusqu’en 2013
ou l’on a isolé des souches résistance à la Penicilline G et à l’ampicilline.
Conclusion
Avant l’introduction de la vaccination contre Haemophilus influenzae en 2008, ce
dernier était responsable de la majorité des méningites bactériennes. Depuis, son
implication a significativement diminué et Streptococcus penumoniae se retrouve en
1ère position des étiologies bactériennes des méningites chez l’enfant. Ces souches
restent sensibles aux antibiotiques, mais on note une augmentation de la résistance
aux béta-lactamines, principale famille d’antibiotiques utilisée en thérapeutique.
Fréquence de la contamination des hémocultures au niveau des
différents services du CHU Hussein-Dey
M.MAHROUG - A.TAKHROUBT - A.ABAD - G.OUCIF –
S. MAHRANE - Z.GUECHI
Objectif :
Déterminer la fréquence de contamination des flacons d’hémoculture au sein des
différents services de l’hôpital NafissaHamoud sur une période de 12mois et souligner
l’importance de la qualité du prélèvement dans la réalisation des hémocultures.
Matériels et méthodes :
Cette étude a porté sur 1599 flacons d’hémocultures prélevés chez des patients
hospitalisés au niveau des différents services de l’hôpital NafissaHamoud (CHUHussein-Dey) et reçus au laboratoire central de biologie du CHU de Février 2015 à
Janvier 2016.
Les prélèvements de sang sont effectués au niveau des services par ponction
veineuse sur des flacons d’hémoculture de type BacT/ALERT® bio Mérieux remis par
le laboratoire.
Après acheminement au laboratoire, les flacons sont incubés dans un automate de
type BacT/ALERT® bio Mérieux et sont repiqués lorsque ce dernier y détecte une
croissance bactérienne ou fungique.
Résultats :
La fréquence globale de contamination des flacons d’hémocultures est de 12%.
Elle varie d’un service à l’autre et va de 30,4% pour l’unité Berceau à 1% pour le
service de cardiologie.
La fréquence de contamination parmi les flacons d’hémocultures positifs est de 42%.
Le service Berceau arrive en première position avec une fréquence de 73,7% suivi des
urgences pédiatriques avec une fréquence de 65%.
Discussion :
Les causes de contamination des flacons d’hémoculture sont diverses, en effet cellesci pourraient être dues à l’absence des dispositifs de prélèvements à circuits fermés
pour la réalisation des prélèvements, le manque de formation du personnel qui réalise
ces prélèvements et le manque de respect des mesures d’asepsie (désinfection du
point de ponction et de l’opercule du flacon d’hémoculture)
La contamination des flacons d’hémoculture est plus fréquente au niveau des services
de pédiatrie, ceci peut s’expliquer en premier lieu par la non-compliance des jeunes
enfants lors de la réalisation des prélèvements
Conclusion :
Les modalités de réalisation des prélèvements pour hémocultures ont un impact direct
sur la contamination des flacons d’hémoculture.
La contamination des flacons retarde le diagnostic bactériologique et le rend difficile,
il est donc primordial de mettre l’accent sur l’importance de cet acte et de rappeler
constamment les bonnes pratiques de réalisation des prélèvements pour
hémocultures au niveau des différents services.
Surveillance du traitement Héparinique en période Néonatale
par le dosage de l’activité anti-Xa, à propos d’un cas
M.K KHEBRI - H.MEHAZZEM - A.OUEHB - A. HAMMOUCHE D. AIT CHAFA - B . LAOUAR - Z. GUECHI
La mesure de l’activité anti-Xa improprement appelée héparinémie est utilisée pour la
surveillance biologique des traitements par les héparines et leurs dérivés : héparine
non fractionnée ou HNF, héparines de bas poids moléculaire ou HBPM.Elle permet la
mesure de l’activité anti-coagulante de l’HNF, et des HBPM.Les héparines sont
indiquées en prophylaxie et traitement curatif de la maladie thrombo-embolique
veineuse. Ce sont les anticoagulants de choix lorsqu’une anticoagulation rapide est
souhaitée, car leur effet par voie intra-veineuse est immédiat. Par voie sous-cutanée,
le pic de l’activité est obtenu en 3 à 6 heures.Il n’existe pas de possibilité de mesurer
facilement par une méthode chimique leur concentration circulante. La seule méthode
utilisable est donc une mesure de leur activité biologique.
Nous rapportons une observation d’une thrombose cérébrale néonatale, traitée par
l’héparine, avec dosage de l’activité anti-Xa.
Observation :
Il s’agit du Nné B.S de sexe Féminin, admis en service de pédiatrie dès la naissance
pour la prise en charge d’une asphyxie néonatale stade III, issu d’un mariage non
consanguin.N.né était en état de mort apparente dès la naissance, bénéficiant d’une
réanimation cardio-respiratoire, et récupérant une bonne activité cardiaque, mais
restait intubée et ventilée.L’apparition de convulsions généralisées a motivée la
réalisation d’une IRM cérébrale qui a objectivée une thrombose du sinus longitudinal
supérieur, du sinus droit ainsi que d’une veine corticale hémisphérique, ce qui a
objectivé l’héparinothérapie à raison de 100UI/KG/12h en S/C, les doses ont été
adaptées selon les résultats du dosage de l’activité ani-Xa. Le N.né a bénéficié de ce
dosage réalisé au niveau du laboratoire central de biologie de l’hôpital N.Hamoud, en
unité d’hémobiologie, qui a été réalisé par la méthode chromogénique (amidolytique)
qui est la plus spécifique et ainsi la plus utilisée. La réalisation du dosage et
l’interprétation des résultats n’ont été faits qu’après un respect total des impératifs de
la phase pré analytique notamment le moment du prélèvement par rapport à la
dernière injection d'héparine et le délai entre le prélèvement et la réalisation du test.
Conclusion :
Ce dosage a permis d’ajuster la posologie du traitement héparinique en assurant une
anti-coagulation efficace (posologie suffisante), tout en contrôlant le risque
hémorragique (surdosage).
Mots clés : Thrombose veineuse cérébrale, Héparines, Activité anti-Xa.
PEDIATRIE
Encéphalite de Rasmussen : à propos d’un cas
I.FRADA- H.BEKKAKCHA- S.CHABANI - BOUROUINA OUATOU - A.MEKKI
Service de Pédiatrie A
L’encéphalite de Rasmussen est une maladie inflammatoire progressive du cerveau
touchant le plus souvent un hémisphère, et se manifestant par une épilepsie partielle
avec un déclin cognitif.
Nous rapportant le cas d’une fillette de 8 ans que nous suivons pour épilepsie hémi
corporelle droite continue rentrant dans le cadre d’une encéphalite de Rasmussen.
Observation :
Khouloud fillette de 8 ans, sans antécédents familiaux ou personnels particuliers,
notamment pas de consanguinité et avec un bon développement psychomoteur et un
bon rendement scolaire, admise dans notre service pour prise en charge d’une
épilepsie partielledroite , apparue une année avant son admission, et qui s’est
transitoirement améliorées sous traitement antiépileptique pour devenir continue avec
déficit moteur homolatéral et régression cognitive.
A son admission, Khouloud présentait des crises cloniques continues et hémiplégie
spastique de l’hémicorps droit associés à une dysarthrie, Le reste de son examen
physique était sans anomalies.
Un EEG de veille et de sommeil a mis en évidenceà gauche un tracé lent pour l’âge
avec des anomalies paroxystiques faites de pointes et de pointes ondes occipitales
diffusant de quelquefois à droite.
Quant à droite, le tracé était bien organisé
L’IRM cérébrale a montré un hyper signale en T2 et en T2 Flaire de la substance
blanche péri ventriculaire et juxta corticale frontale antérieure gauche avec une hémi
atrophie cérébrale adjacente
Sur ces aspects, cliniques, radiologique et électroencéphalographique, le diagnostic
d’encéphalite de Rasmussen a été aisément posé.
Prise en charge :
Khouloud a bénéficié de traitement santiépileptiques à base de lévétiracétam,
valproate de sodium et clobazam.
Cette thérapeutique a nécessité l’adjonction de l’hydrocortisone quotidiennement et
des cures hebdomadaires d’immunoglobulines intraveineuse pour contrôler les crises
épileptiques.
Evolution :
On notait une disparition de la dysarthrie, une diminution de la fréquence des crises
qui ont néanmoins persisté et amélioration de la motricité droite avec persistance d’une
hémiparésie.
Conclusion :
L’encéphalite de Rasmussen est une maladie inflammatoire rare du cerveau
probablement d’origine auto-immune, touchant principalement l’enfant, résultant en
une hémiatrophie cérébrale, une épilepsie partielle pharmaco résistante, qui tend à
régresser au fil du temps, au prix d’un déficit hémicorporelle et d’une détérioration
cognitive et visuelle.
Le diagnostic repose sur la clinique, l’électroencephalogramme et l’imagerie par
résonnance magnétique.
Les traitements antiépileptiques et immunomodulateurspeuventstabiliser la maladie,
mais seul le traitement chirurgical, à l’heure actuelle, est le traitement le plus efficace,
particulièrement dans la prévention de l’invalidité motrice et cognitive.
Un cas de hernie de Bochdalek à révélation tardive difficultés du
diagnostic
N.BELAZIZ - O.GACEM - S.CHABANI - I.BOUMASSAAD - A. MEKKI
Service Pédiatrie A
Introduction :
la hernie diaphragmatique congénitale peut se révéler tardivement dans 10 à 30% de
l'ensemble des hernies diaphragmatiques congénitales, posant alors un problème
diagnostique.
Objectif :
nous rapportons un cas de hernie postérolatérale gauche chez un garçon de 7 ans.
Patient et méthode :
un garçon de 07 ans , admis pour exploration et prise en charge d’une image basithoracique gauche découverte fortuitement , sans autre signe associé.
Auscultation pleuropulmonaire retrouve une diminution du murmure vésiculaire à
gauche avec déviation des bruits du cœur. Une radiographie pulmonaire objective des
images hydro-aériques à l’hemithorax gauche avec effacement de la coupole
diaphragmatique gauche.
Un scanner thoraco-abdominal objective des structures digestives dans l’hemithorax
gauche avec un défect postérolatéral diaphragmatique ou foramen de Bochdaleck.
Un abord abdominal a permis la réintégration des viscères dans l’abdomen et la
fermeture du défectdiaphragmatique.
Conclusion : l
a hernie de Bochdaleck peut être découverte tardivement. Son diagnostic peut
s’avérer difficile nécessitant la réalisation d’autres moyens d’imagerie autre que la
radiographie pulmonaire. Son traitement est facile et sa morbidité est faible avec un
bon pronostic à long terme
Syndrome de Williams-Beuren : à propos d’un cas.
M. OUDDAH - M. BOUTABA - K.HADDAD - A.MEKKI
Service de Pédiatrie A
Zakaria, nourrisson de 8 mois, présente une hypothyroidie congénitale, une uropathie
malformative à type de RVU bilatéral dans un uretère pelvien droit borgne, estimé
grade III à VI à gauche avec un rein droit dysplasique multikystique, une cardiopathie
congénitale type rétrécissement aortique supra valvulaire assez serré, une spina bifida
occulta, un retard psychomoteur avec un facies assez particulier évoquant un
syndrome de Williams-Beuren qui a été confirmé par un caryotype (technique FISH).
Le syndrome de Williams-Beuren est une maladie génétique rare, due à une microdélétion au niveau du chromosome 7q11.23 correspondant au gène ELN. Il entraîne
une dysmorphie faciale trèsévocatrice et des troubles cardiaques parfois graves avec
un profil cognitif et comportemental spécifique. D’autres malformations et troubles
métaboliques peuvent s’y voir, compliquant d’avantage la prise en charge qui doit être
multidisciplinaire. Le facteur prédominant dans le pronostic est l’atteinte
cardiovasculaire. Les patients atteints sont rarement autonomes à l’âge adulte.
Le syndrome de Joubert : à propos d’un cas
I. MAOUAS - O. GACEM - A. LEBIED - A. MEKKI
Service de Pédiatrie A
Introduction :
le syndrome de Joubert (SJ) est une pathologie rare, d’une fréquence de 1/100.000,
d’origine génétique, réalisant une malformation congénitale du cervelet et du tronc
cérébral, à l’origine d’une hypotonie, une respiration irrégulière et un retard moteur.
Objectif :
présenter un cas rare d’hypotonie avec troubles respiratoires.
Matériel et méthode :
on vous rapporte le cas de Meriem, nourrisson de 18 mois, suivie depuis sa naissance
pour troubles respiratoires avec hypotonie. Le diagnostic été retenu à 05 mois, sur un
ensemble de signes cliniques et l’aspect caractéristique à l’IRM cérébrale.
Résultats :
Meriem est issue d’un mariage consanguin, elle présente un tableau complet du SJ :
une irrégularité du rythme respiratoire, une hypotonie et une dysmorphie faciale avec
un front bombant, un épicanthus, un nez retroussé et protrusion de la langue. Elle
présente aussi des signes d’ataxie avec un strabisme et apraxie oculomotrice. L’IRM
cérébrale retrouve un aspect typique : hypoplasie du vermis cérébelleux avec
allongement des pédonculescérébelleux donnant la déformation en dent molaire. Une
atteinte ophtalmique et rénale peut s’associer : notre malade présente une
hypermétropie sévère avec phorie, corrigé par moyens optiques. Meriem a
actuellement 18 mois, elle présente un retard moteur, la position assise sans appui
n’est pas acquise, le développement intellectuel parait satisfaisant.
Le SJ est d’origine génétique : 9 mutations sur 9 chromosomes différents ont été
décrites. L’anomalie génétique n’influe pas sur le devenir du malade ni sur sa prise en
charge. De ce fait, le diagnostic du SJ reste clinico-radiologique. La prise en charge
est essentiellement symptomatique, multidisciplinaire. L’évolution est variable, le
retard moteur est constant, le développement intellectuel est variable. Le pronostic est
fonction des atteintes associées essentiellementrénales, et du degré du déficit
intellectuel.
Conclusion :
les causes d’hypotonie avec troubles respiratoires du nourrisson sont multiples, le
syndrome de Joubert reste une cause rare, mais qui dois êtreévoqué devant un tel
tableau clinique.L’imagerie cérébrale reste un argument essentiel pour le diagnostic.
Inhalation accidentelle de corps étrangers trachéo-bronchiques
chez l’enfant : à propos de 20 cas
O.DRALI – N.BOULEKHIOUT- A.BOUFERSAOUI* - L.SMATI* H.BERRAH – F.BENHASSINE* - Z.ARRADA
Service de Pédiatrie B
* Service Pédiatrie, EHS Bologhine
Les corps étrangers trachéo-bronchiques par inhalation accidentelle sont des incidents
graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital en immédiat, particulièrement fréquents
chez les enfants de bas âge, très souvent méconnus et de ce fait de diagnostic souvent
difficile. Une extraction endoscopique précoce s'impose afin d’éviter de lourdes
conséquences nécessitant parfois le recours à des exérèses pulmonaires délabrantes
Objectif
Les objectifs de cette étude sont d’analyser les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques, radiologiques et endoscopiques des corps étrangers trachéo-bronchiques
chez l’enfant ainsi que leur mode de révélation.
Patients et méthode
Étude rétrospective, analytique, descriptive concernantdes enfants vus aux urgences
pédiatriques, pour suspicion d’inhalation de corps étranger trachéo-bronchique entre
le 1 janvier 2013 et le 31 Décembre 2015.
Résultats
Nous avons colligé 20 cas sur 29 fibroscopies réalisées pour suspicion d’inhalation de
CE. L’âge moyen est de 30mois avec des extrêmes de 09mois et 13 ans, on note une
prédominance masculine. Le délai de consultation varie entre 4 heures et 6 mois. Le
motif de consultation était le syndrome de pénétration dans 25 % des cas, les
infections respiratoires récidivantes dans 40% descas, une dilatation de bronches
unilatéraledans 2% des cas. Une toux sèche incessante chez 03 patients et une
hémoptysie minime chez un autre La symptomatologie est dominée par une toux
chronique (37%), une détresse respiratoire (20%), des sibilants localisés ou une
diminution unilatérale du murmure vésiculaire (12%). L’examen physique était normal
dans 38% des cas. La radiographie thoracique a objectivé un corps étranger dans 10
% cas, Les signes radiologiques les plus fréquemment retrouvés sont l’emphysème
obstructif dans 41% des cas. Une pneumonie dans 18% des cas, une atélectasie dans
12% des cas, alors qu’elle était normale chez 19% de nos malades. L’extraction du
corps étranger est faite par fibroscopie rigide. Le siège du CE était bronchique droit
dans 15 cas, gauche dans 4 caset au niveau de la trachée dans un cas, accompagné
d’un granulome inflammatoire dans 58% des cas. Les corps étrangers extraits étaient
alimentaires dans 59% des cas (graines de tournesol, cacahouètes, pépites, amandes,
végétal) et métalliques dont 31% des cas (épingle, vis), plastiques et autres corps
métalliques dans 10% des cas. Après extraction du corps étranger, tous les patients
ont bénéficié d’une corticothérapie orale en courte cure associée à une antibiothérapie
en cas de surinfection bronchique. Aucune complication interventionnellen’a été
signalée.
Conclusion
L’inhalation de corps étrangers est un réel problème de santé publique en Algérie. La
prévention de cet accident domestique doit tenir compte du mode de vie et des
habitudes culturelles de la population.
Intoxication aigue accidentelle aux hydrocarbures
O.DRALI - O. IBSAINE - MT.HAMLAOUI - H.BERRAH - Z.ARRADA
Service de Pédiatrie B
Introduction
L’intoxication aux produits pétroliers et ses dérivés représente la seconde étiologie de
toutes les intoxications aigues de l’enfant dans notre pays.
Objectif
Le but de notre travail est de préciser le profil épidémiologique, clinque, thérapeutique
et évolutif des intoxications aux produits pétroliers.
Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive,analytiques de 15 observations colligées
entre le 1 Janvier 2014 et le 31 Décembre 2015.
Résultats
L’âge moyen est de 36 mois. Le sex ration est de 1.8. Le diluant de peinture représente
68% des cas, ledépoussiérant(Polish) est retrouvé dans 21% des cas, l’essence dans
16 % des cas, le kérosène dans 1 cas. Le délai moyen de consultation était de 8
heures. La symptomatologie clinique est dominée par des signes respiratoires dans
79% des cas associé ades signes neurologiques dans 28% et de troubles digestifs
dans 19%. La radiographie du thorax faite chez tous nos patients a révélé une
pneumopathie interstitielle dans 13cas. Un œdème aigue du poumon dans 2 cas. Le
traitement est essentiellement symptomatique à base d’antibiothérapie et de
pansement gastrique . L’évolution est favorable dans tous les cas. 5 patients ont
nécessité une hospitalisation en réanimation dans un tableau de détresse
neurologique et respiratoire. On note un décès par OAP lésionnel.
Conclusion
L’intoxication aux produits pétroliers peut être grave et engager le pronostic vital d’où
l’intérêt de prévention qui doit être effectuer à grande échelle par la mise en place de
cellule de réflexion et des campagnes d’éducation des parents.
Intoxication accidentelle au cornus sanguinae
M. TCHAKAL- O.DRALI - O. IBSAINE - H. BERRAH - Z. ARRADA
Service de Pédiatrie B
Introduction
L’intoxication au cornussanguinae est un accident rare, résultat le plus souvent de
confusion entre les fruits du cornouiller mâle et ceux du cornouiller
sanguin(Alquarania).
Objectif
Présenter un cas rare d’intoxication par confusion aux fruits non comestibles.
Matériel et méthode
Nous vous rapportons le cas de kamélia, nourrisson de 30 mois qui consulte pour une
intoxication accidentelle aux fruits de cornouiller sanguin dont l’ingestion remonte à 6
H avant sa consultation aux urgences.
Résultats
Kamélia, sans antécédentsparticuliers, était eutrophique,avec un état général
conservé, apyrétique, l’examen clinique révèle des selles semi liquides d’installation
brutale depuis l’ingestion a raison de 5 selles sans signes de déshydratation, hormis
cette symptomatologie, le nourrisson n’a présenté aucun autre signe clinique dans
les 24heures suivant l’intoxication.L’identification par le centre de toxicologie revient
en faveur d’une intoxication à une plante nommée cornouiller sanguin.
Le cornouiller sanguin (Cornus sanguinae) est une plante de la famille des cornacées
dont les fruits de couleur noire ponctuée de blanc peuvent être à l’origine d’une
intoxication par confusion avec les fruits du cornouiller male qui sont rouges et
brillantes à maturité. Ces fruits ne sont pas comestibles et toxiques, leur toxicité est
représentée essentiellement par une forte diarrhéeet parfois une dermite des doigts.
Ostéogenese imparfaite : à propos d’une observation et
revue de la littérature
F.GUERROUCHE- O.DRALI - O.IBSAINE- H.BERRAH – Z.ARRADA.
Service de Pédiatrie B
Introduction
L’ostéogenèse imparfaite(OI) est une pathologie rare, avec une prévalence de
1/10.000 naissances,d’origine génétique, caractérisée par une fragilité osseuse et une
faible masse osseuse réalisant une ostéoporosecongénitale à l’origine de fractures
osseuses multiples et d’une petite taille.
Objectif
Présenter un cas rared’ostéopathie et faire une revue de la littérature.
Matériel et Méthode
Nous vous rapportons le cas de Mouataz, nourrisson de 1 mois, présentant des
déformations des membres avec fractures osseuses multiples depuis la naissance.
Résultats
Mouatazest issu d’un mariage consanguin du 2edegré, 2e enfant du couple (1 frère
VBP), la grossesse était suivie, menée à terme, accouchement par voie haute pour
présentation de siège avec bonne adaptation à la vie extra utérine, présentant le
tableau clinique suivant: une petite taille associé à une dysmorphie faciale avec un
front bombant, un cou court,une ensellure nasale,un hypertélorisme, une fontanelle
antérieure très élargie, des os mou du crâne à la palpation,des oreilles bas implantées,
une exophtalmie avec des sclérotique bleutées. Il présente aussi des déformations des
membres avec hirsutisme généralisé. Par ailleurs, on note une hernie ombilicale et
inguinale droite réductible. Devant ce tableau clinique évocateur d’une pathologie
osseuse, un bilan radiologique a été réalisénotammentla radiographie du
thoraxobjectivant des côtes graciles et la radiographie des membres qui montre une
Ostéopenie diffuse avec multiples cals vicieux. Le bilan phosphocalcique est sans
anomalies.
Ce tableau clinico-radiologique est évocateur d’une ostéogenèse imparfaite « maladie
des os de verre »
Le nourrisson est suivi en consultation en attendant la mise en route du traitement à
base de biphosphonate et Supplémentation calcique.
Conclusion
L’ostéogenèse imparfaite est le diagnostic à évoquer devant toute fragilité osseuse
constitutionnelle. La prise en charge est interdisciplinaire médicale, chirurgicale et
rééducative. L’évolution est variable. Le pronostic est fonction de la sévérité de
l’atteinte et de sa prise en charge.
Un Coma peut en cacher un autre
FZ.BOUKHALOUF- O.DRALI - MT.HAMLAOUI - A.LALOUDJ M.LECHEHAB - A.LATRECHE- H.BERRAH - Z.ARRADA
Service Pédiatrie B
Introduction
Le coma témoigne d'un dysfonctionnement cérébral sévère. Il constitue une urgence
diagnostique et thérapeutique .Cet état, peut s’observer dans un grand nombre de
maladies neurologiques ou non
Objectif
Exposer un cas clinique rare et analyser ses aspects cliniques trompeurs,
paracliniques et thérapeutiques.
Matériels et Méthode
Enfant de sexe masculin âgé de 11 ans, présentant un diabète insulinodépendant
depuis 6 ans sous insulinothérapie selon le schéma basal bolus, consulte dans le
cadre de l’urgence pour des vomissements évoluant depuis 24h.
Résultats
Le patient aun état général moyen, subfébrile à 38.4°c avec un état de conscience
altéré, tenant un discours confus, il présente une désorientation spatio-temporelle, un
myosis séré et une polypnée accompagnée de vomissements incoercibles avec une
déshydratation estimée à 5%, on notait par ailleurs une angine érythémateuse.
Les examens para-cliniques révélaient une hyperglycémie à4g/l, associée à une
glycosurie, cétonurie et une acidose métabolique sévère décompensée, le diagnostic
d’un comaacido-cétosique est retenu, et le schéma thérapeutique à base d’une hyper
hydratation
et
d’insulinothérapie
débuté.
Tandis que les paramètres biologiques se corrigeaient, les signes cliniques se sont
aggravés avec apparition d’une agitation, d’hallucinations puis d’un coma profond et
des troubles de rythme cardiaque, cet état a motivé la recherche de toxiques dans le
sang et les urines qui s’est révélée positive aux anti-dépresseurstricycliques, le tableau
clinique et para clinique secondaire à ce toxique mimait le tableau clinique et
biologique d’une acidocétose diabétique. Le patient est décédé 24 h
après son hospitalisation.
Conclusion
L’intoxication médicamenteuse peut revêtir plusieurs aspects simulant des tableaux
cliniques trompeurs, il faut savoir soulever ce diagnostic devant tout signe clinique ou
para clinique inhabituel et devant la non réponse aux schémas thérapeutiques.
Consultation de maladies métaboliques au service de pédiatrie
« B » CHU Hussein Dey: bilan de 03ans.
B.SADAOUI - I.BETROUNI - S.HOMEIDA - N.DJABALI - A.ZEDEK A.MESSAOUDI - Z.ARRADA.
Service de Pédiatrie B
Introduction :
Les maladies héréditaires du métabolisme sont très nombreuses et variées mais peu
d’entre elles sont traitables si le diagnostic et la prise en charge sont faits
précocement comme la phénylcétonurie (PCU) ou la tyrosinémie héréditaire de type1
(TH1).
Objectifs :
o Evaluer les difficultés de prise en charge et définir les perspectives à partir
de l’expérience de notre service.
Matériel/méthode :
Aspects épidémiologiques des malades recrutés à notre consultation de février 2013
à ce jour.
Résultats :
o Nombre de malades suivis : 100 malades ; bénéficient d’uneprise en
charge médicale, diététique et psychologique.
o Recrutement : par ouï-dire et adressés par des confrères.
o 96 PCU et 4TH1originaires des différentes régions d’Algérie.
o Diagnostic : tardif dans la majorité des cas d’où le mauvais pronostic, en
dehors des cas diagnostiqués précocement grâce à un dépistage ciblé.
o Prise en charge : améliorationréelle sur le plan psychomoteur dès le début
de la prise en charge.
o Perspectives : mise en place du dépistage systématique à la naissance
pour la PCU, et sensibiliser les professionnels de santé au diagnostic et
traitement précoce d’une TH1 chez un nouveau-né en insuffisance
hépatocellulaire.
Conclusion :
Notre challenge est la mise en place du dépistage néonatal systématique de la
PCU et l’amélioration de la prise en charge ; ainsi que le diagnostic et le
traitement précoce de la TH1.
Le cancer chez le nouveau né
B.SADAOU I - S.OUCIF- Z.ARRADA.
Service de pédiatrie B
Introduction :
En dehors des tumeurs germinales, le cancer dans toutes ses formes est rare chez
le nouveau-né. Sa prise en charge très difficile, consiste le plus souvent en une
adaptation des posologies des drogues.
Objectifs :
Partager une expérience d’un service de pathologie néonatale générale confronté à
des cas de cancer révélé les premiers jours de vie.
Exposer la difficulté du diagnostic et de la prise en charge.
Observations :
Nous rapportons l’observation de 04 cas de cancer chez des nouveau-nés :
Cas1 :de sexe féminin, diagnostic anténatal d’une tumeur rénale confirmé par une
imagerie en postnataleen faveurd’unNéphroblastome gauche. Prise en charge
chirurgicale et chimiothérapie
en coopération avec un service d’oncologie
pédiatrique. L’évolution a été favorable.
Cas 2 :de sexe masculin, diagnostic anténatal d’une tumeur surrénalienne gauche
faisant suspecter un hématome. L’exploration post natale par imagerie et biologie a
mis en évidence une double localisation tumorale surrénalienne avec marqueurs
positifs, en faveur d’unNeuroblastome bilatéral. Malheureusement l’enfant est
décédé avant toute prise en charge spécifique.
Cas3 : de sexe masculin, hospitalisé pour un syndrome d’activation macrophagique.
L’immunohistologique d’une biopsie d’un nodule sous cutané est en faveur d’une
HistiocytoseLangerhansienne. Une chimiothérapie débutée mais malheureusement
le nouveau-né décède quelques jours après, dans un tableau d’aplasie médullaire
sévère.
Cas4 : de sexe masculin T21 : diagnostic d’un syndrome myéloprolifératif aigu fait de
façon fortuite, suite à la constatation d’une hyperleucocytose à 71000/mm3.
L’évolution était favorable après 05 semainessous surveillance seule.
Conclusion :
Place à se faire.
En tenir compte dans l’oncologie pédiatrique.
Spécificité car parfois résolution spontanée.
Absence de protocole
Syndrome de Kasabach-Merritt à localisation faciale : à propos d’un
cas
I.HADJADJ - S.OUCIF - B.SADAOUI - B.BOURAS - H. CHOUIKI
A.SALHI - H.BERRAH- Z.ARRADA
Service Pédiatrie B
Introduction :
Le syndrome de Kasabach-Merritt se définit par l’association d’une tumeur vasculaire
rouge-violacée, rapidement extensive, d’une thrombopénie, d’un degré variable de
coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) et parfois d’une anémie.
Objectif :
exposer le cas clinique et analyser ses aspects cliniques, biologiques et
thérapeutiques.
Matériels et Méthode :
il s’agit d’un nouveau-né de 28j de vie ,de sexe masculin, issue d’un couple non
consanguins, grossesse suivie menée à terme , accouchement par voie basse
avec bonne adaptation à la vie
extra-utérine, présentant une énorme tuméfaction cutanée rétro auriculaire gauche
évoluant depuis la naissance .
Résultats :
Hamza était en état général conservé, nomotherme , eutrophique, l’examen clinique
a révélé la présence d’ une énorme tuméfaction cutanée ecchymotique , chaude,
sensible, prenant le godet , s’entendant jusqu'à l’hémiface et le cou . Le reste de
l’examen somatique était sans particularité. Le bilan biologique a objectivé une anémie
(hémoglobine : 7g/dl) avec thrombopénie (3.000/ mm3) et un TP effondré , DDimère
élevé, fibrinogène bas . L’écho-doppler des parties molles a confirmé la nature
tissulaire et hyper vasculaire de la tumeur. L’échographie transfontanellaire était sans
anomalies . Le nouveau-né a été alors transfusé par des culots globulaires, plasma
frais congelé, puis mis sous corticothérapie à raison de 1 mg/kg/j et acide
acétylsalicylique à 10mg/kg/j et ticlopidine10mg/kg/j évolution : augmentation rapide
du volume tumorale et décés dans un tableau d’hémorragie grave.
Conclusion :
Le Syndrome de Kasabach-Merritt est un syndrome rare clinico-biologique qui peut
menacer le pronostic vital du nouveau-né. Sa prise en charge thérapeutique doit être
précoce et multidisciplinaire, mettant en balance le pronostic vital à court terme et les
effets indésirables des traitements utilisés à long terme afin d’améliorer la survie et
De limiter les séquelles.
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