„ , ..-"* IL Après être partie en 2011 comme volontaire en Thaïlande avec les Missions Etrangères de Paris où elle gérait un internat d'étudiants Karens, Charlotte, 26 ans, a accepté de s'occuper de l'association « Terres Karens ». Elle nous parle de son engagement de présidente. Pourquoi-Pas : 7^eut~èt!K,au&l'o/ipeuitp>iéiclâ&i de ces villages ont un réel savoir-faire : elles e/i pïéambu/e qui Mat leà Aatead ? tissent. Alors lui vient l'idée de fonder une Charlotte : Les Karens sont une minorité ethnique de Thaïlande. Ils sont environ 300 000 et vivent dans des villages souvent reculés où il y a rarement l'eau courante et l'électricité L'important développement économique du pays ces dernières années, les a un peu laissés de côté. C : Une association fondée en 2010 par Alexis Balmont, un étudiant de Centrale, parti un an en Thaïlande. Il constate deux choses : dans les villages karens l'économie reposait entièrement sur la récolte de riz. Lorsqu'elle était mauvaise, les pères de famille devaient partir travailler en ville pendant un an, et vivre éloignés des leurs. D'un autre côté, les femmes 16 coopérative de fil, qui fournirait du fil aux femmes des villages à bas prix, puis rachèterait les lès tissés, autrement dit les bandes de tissu. PP: C :En effet, aujourd'hui, la coopérative permet de garantir un revenu aux familles, même lorsque la récolte de riz est mauvaise. Elle a créé une économie qui fonctionne toute seule : une fois que les lès ont été achetés, ils sont transformés en pochettes ou en sacs, et revendus en Thaïlande et en France. La coopérative permet donc de faire vivre de nombreuses familles. Les mamans peuvent même envisager un avenir plus serein pour leurs enfants et les envoyer à l'école.