LES SEMELLES DE VENT LES BALCONS D’AMBLEVILLE 26 janvier 2014
choisit Charles le Simple pour négocier. Une négociation d’autant plus urgente que le roi
voudrait mettre la main sur le royaume de Lotharingie sans être menacé par les Vikings.
Les clauses sont les suivantes :
Charles III concède à Rollon la région comprise entre « l’Epte et la mer » : les comtés
ou évêchés de Rouen, Évreux et Lisieux. Ce qui correspond à l’actuelle Haute-
Normandie, augmentée du Pays d'Auge.
Rollon accepte de recevoir le baptême.
Il doit assurer la protection du royaume, notamment contre ses compatriotes vikings
qui seraient tentés de remonter la Seine. Le chef normand prête hommage au roi.
Sur ce dernier point, Rollon refusant de s’agenouiller devant le roi en signe
d'hommage, afin de lui baiser le pied, un compromis est alors trouvé. Un des proches
de Rollon doit effectuer le geste à sa place. Mais le Normand, sans s’agenouiller, lève
si haut le pied du roi que ce dernier perd l’équilibre et tombe à la renverse.
L’acte est primordial puisqu’il donne naissance au futur duché de Normandie. Rollon, puis
son fils Guillaume Longue-Épée, s’attacheront à étendre la concession originale, notamment
à l’ouest (la Basse-Normandie et la Bretagne).
Rollon respectera les clauses du traité et se gardera d’envahir les terres du royaume. Après
l’emprisonnement de Charles le Simple, il lancera toutefois des raids en Picardie.
LES VILLAGES DE LA VALLÉE
Bray-et-Lû était autrefois composée de trois seigneuries, Baudemont, Lû et Bray.
Bray-et-Lû était le lieu de séjour privilégié du peintre abstrait Pierre Tal Coat et du poète
Paul Éluard (de son vrai nom, Eugène Émile Paul Grindel), qui y séjournaient régulièrement.
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Gisors à Pacy-sur-Eure,
aujourd'hui désaffectée, avec un arrêt en gare de Bray-Écos(Wikipédia)
Ambleville
Le peuplement d’Ambleville remonte à l’époque préhistorique. De nombreux vestiges,
pointes de flèches, haches de pierre polie et grattoirs attestent en effet la présence humaine
à cette époque.
Les armées de Jules César, qui envahissent toute la Gaule, auraient campé au mont Terrier,
ou au mont Terrible. En 1066, le seigneur du lieu, Eustache, accompagne Guillaume le
Conquérant à la conquête de l’Angleterre.
Le Village est en partie dévasté pendant la guerre de Cent Ans. Il vit alors de la culture
céréalière, de quelques plants de vigne et du XIXème siècle et au début du XXème siècle, des
activités de tissage et de rempaillage de chaise.
Le Château est un Château féodal, modifié à la Renaissance: il figure des galeries des
tapisseries, des cabinets d'ébène.