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«Une des nombreuses façons de répondre aux problèmes de la sécurité alimentaire humaine et animale est
d’envisager l’élevage d’insectes, poursuit la FAO. Les insectes sont partout et ils se reproduisent rapidement.
Ils présentent, en outre, des taux de croissance et de conversion alimentaire élevés et ont un faible impact sur
l’environnement pendant tout leur cycle de vie. Ils sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières
grasses et minéraux.
Ils peuvent être élevés à partir des déchets organiques comme par exemple les déchets alimentaires. Par ailleurs,
ils peuvent être consommés entiers ou réduit en poudre ou pâte et incorporés à d’autres aliments. L’utilisation
d’insectes à grande échelle comme ingrédient alimentaire est techniquement faisable, et certaines entreprises
établies dans diverses régions du monde montrent déjà la voie à suivre à cet égard. Le recours aux insectes,
en tant qu’aliment pour l’aquaculture et l’élevage de volailles, se généralisera probablement au cours de la
prochaine décennie.»
Il y a donc bien, essentiellement, une barrière culturelle à la consommation d’insectes. «Il n’y a pas beaucoup
de diérence entre la consommation d’insectes et celles de crustacés. Nous mangeons bien des crevettes
alors pourquoi ne pas manger des sauterelles2» s’interroge le site Green-escape.
Green Kow: manger des insectes «à notre sauce»
Convaincu que l’entomophagie est une chance pour l’humanité et pour nos estomacs, Damien Huysmans
s’est donc lancé, parallèlement à son métier de communicant, dans la production artisanale de nourritures
à base d’insectes. Comme d’autres avant eux, Anne et Damien ont d’abord pris le chemin de Matongé,
ce quartier d’Ixelles où vit une forte communauté d’origine africaine. Les «mamas» leur ont appris à
boucaner des chenilles avant de les déshydrater, d’y ajouter sel et eau tiède avant des les pulvériser dans
des tapenades.
Ca c’était avant « Starter », l’émission de la RTBF : Damien participe à la première saison (réalisée en
2011 et diusée en 2012) au cours de laquelle il présente son produit à un jury composé notamment
d’entrepreneurs. Recalé! Mais le lendemain de la diusion de l’émission, la production a toute de même pu
lui annoncer une bonne nouvelle. «Pierre L’Hoest a appelé, il aimerait bien vous rencontrer. »
Pour ceux qui connaissent un peu le monde entrepreneurial belge, Pierre L’Hoest n’est pas un inconnu.
Co-fondateur de la société liégeoise EVS en 1994, notamment manager de l’année en 2004 (Trends), il en a
été l’Administrateur-Délégué et le C.E.O. jusqu’au 29septembre2011. Aujourd’hui, avec Simon Alexandre
(ancien directeur du CETIC), il démarre, au travers de la société d’investissement Belinvest S.A., une nouvelle
activité de lancement de startup technologiques à Liège.
EVS Broadcast Equipment est le leader mondial de la conception de matériel et de logiciels destinés à
la création et à la diusion d’événements sportifs, d’informations et de programmes télévisés en direct
ou en léger diéré. Son système novateur Live Slow Motion a révolutionné les diusions en direct et
sa technologie Instant Tapeless Technology est à présent largement utilisée dans le monde entier en
montage non linéaire et en télévision à haute dénition. L’entreprise, cotée en bourse depuis 1998, vend
les produits de la marque dans plus de 70 pays et ore des services dans toutes les régions du globe. EVS
emploie près de 500 personnes et est basé en Belgique et dispose de bureaux en Europe, au Moyen Orient,
en Asie et en Amérique du Nord.
Damien a également eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises Eric Domb, créateur et président du
parc Pairi Daiza.«Je l’ai rencontré quelques fois pour de très intéressantes discussions sur l’entrepreneuriat,
l’innovation, le fait de ne pas avoir peur d’avancer en terre inconnue, ...». Des rencontres très inspirantes. «Et
il me reste bien des contacts de l’époque. Dont Marc Van Cutsem, qui nous a coaché en tant qu’entreprise
et Didier Chaval, avocat».
2 See more at : http://www.green-escape.fr/2012/04/pourquoi-manger-insectes/#sthash.uNq7tPzp.dpuf