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Groupe ad hoc de l’OIE sur la sécurité des produits dérivés d’animaux aquatiques / février 2009
1) Questions à l’ordre du jour relatives aux projets de textes sur (i) les critères d’évaluation de la sécurité
sanitaire des produits d’animaux aquatiques indépendamment du statut sanitaire du pays (Chapitre
X.X.X.) ; (ii) les critères d’évaluation de la sécurité sanitaire des produits d’animaux aquatiques destinés à
la consommation humaine (Chapitre X.X.X.) ; et (iii) 1.3. les Articles d’exemples X.X.X.3; X.X.X.9.;
X.X.X.12.
Les commentaires ont été formulés par le Canada, Taipei Chinois, l’Union européenne, la Norvège, un
Laboratoire de référence de l’OIE, l’OIRSA (l'Organisme international régional contre les maladies des plantes
et des animaux dont les pays membres sont : le Mexique, Belize, le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le
Nicaragua, le Costa Rica, le Panama et la République dominicaine), la Thaïlande et les États-Unis d’Amérique.
Le Groupe ad hoc a passé en revue ces commentaires et amendé le texte en conséquence (voir Annexes III (A) et
IV). Étant donné le nombre important d’amendements effectués, une version non raturée du texte amendé de
l’Annexe III (A) est également fournie en Annexe III (B) afin de faciliter aux Membres la lecture et la
compréhension de ces documents. En Annexe IV, les amendements du texte effectués pendant la réunion sont
surlignés en couleur afin de les distinguer des amendements précédemment proposés.
Bien qu’il n’ait pas été possible de répondre de manière individuelle à tous les commentaires reçus, le Groupe ad
hoc a cependant fait des propositions plus spécifiques destinées à répondre à certaines interrogations des
Membres.
Un certain nombre de Membres ont soulevé des questions qui ne sont pas en rapport avec le champ d’application
du Code aquatique comme, par exemple, la sécurité sanitaire des aliments et les contaminants environnementaux.
Le groupe ad hoc a rappelé que les normes existantes figurant dans le Code aquatique concernent pour le
moment uniquement le commerce international et la santé des animaux aquatiques.
Un certain nombre de Membres a demandé la mise en place de normes spécifiques à chaque maladie dans le cas
de marchandises. Le Groupe ad hoc aimerait rappeler que des « Articles d’exemples » (accompagnant le rapport
de la Commission des animaux aquatiques en octobre 2008) ont été rédigés afin d’expliquer comment une
marchandise peut être évaluée à l’aide de ces critères. Sous condition que l’OIE adopte cette approche, le
Groupe ad hoc propose que l’évaluation de la sécurité sanitaire des produits d’animaux aquatiques en fonction
de chaque maladie soit développée et intégrée aux chapitres du Code aquatique et que les critères d’évaluation y
figurent également.
Le Groupe ad hoc a recommandé que les deux ensembles de critères figurent dans un chapitre séparé du Code
aquatique. Ce projet de chapitre comporte actuellement une introduction à chaque ensemble de critères,
rappelant l’importance du contexte et des hypothèses dans le développement et l’instauration de ces critères.
La version amendée de ces textes figure en Annexe III.
En passant en revue les chapitres consacrés aux maladies, le Groupe ad hoc a noté que les dispositions relatives à
l’importation d’animaux aquatiques vivants directement destinés à la consommation humaine (c’est-à-dire sans
transformation supplémentaire) ne figuraient pas dans certains de ces chapitres. Rappelant l’importance du
commerce de ce type de produits, le Groupe ad hoc a recommandé que ce point soit traité prochainement.
Plusieurs Membres ont demandé des clarifications sur l’emploi du terme « petites quantités de déchets générés ».
Selon le Groupe ad hoc, cette expression est à adapter en fonction du type de marchandise ; sa signification
devra être précisée lors de toute évaluation de produit. Par exemple, un filet sans peau est supposé générer peu de
déchets par le consommateur alors qu’une crevette entière en génèrera beaucoup plus (par exemple, la carapace,
les pattes, la tête et la queue), puisqu’il y a moins de tissus comestibles.
Un Membre a demandé que l’article révisé X.X.X.12. inclue des dispositions relatives aux marchandises qui sont
directement transférées, après importation, aux détaillants sans traitement ou transformation de la marchandise
(c’est-à-dire la vente en gros). Le Groupe ad hoc a rappelé qu’initialement, l’article X.X.X.12. ne concernait que
les marchandises vendues en direct au consommateur et a noté que l’acheminement des produits via des canaux
de distribution (c’est-à-dire la vente en gros) se positionnait différemment en matière de risques. Le Groupe
ad hoc a donc recommandé la suppression du mot « direct » dans les critères d’évaluation de la sécurité sanitaire
des produits d’animaux aquatiques destinés à la consommation humaine ainsi que dans le point 1 de
l’article X.X.X.12. (voir Annexes III et IV). De plus, dans le texte introduisant cet ensemble de critères a été
ajoutée la définition de la vente au détail.