Résumé
Nombreuses sont les données contenues dans les relevés spectroscopiques. Seulement, la
résolution spectrale qui les caractérise est souvent très faible, ce qui est contraignant par
rapport à leur analyse. Effectivement, l’efficacité des techniques conventionnelles relativement
à la détection du module moyen d’un champ magnétique stellaire est limitée par la résolution
des spectres.
Dans ce projet, nous présentons une nouvelle technique d’analyse spectrale appliquée sur
les étoiles magnétiques en faisant usage de la fonction d’autocorrélation. Ce procédé inédit
en astronomie nous offre la possibilité de détecter dans des spectres non polarisés (paramètre
Stokes I) un champ magnétique dont le module moyen est aussi faible que 2.4 kG pour une
résolution spectrale sous 10 000. Il s’agit d’une bonne performance considérant le fait que
l’usage d’une technique conventionnelle nécessite une résolution spectrale de près de 60 000
afin de détecter la séparation des raies causée par un champ magnétique d’une force similaire.
Aussi, notre étude nous a permis de déceler la forme des courbes de variation du champ
magnétique en fonction de la période de rotation de quatre étoiles connues pour des résolutions
de l’ordre de 5000. Par ailleurs, notre analyse exhibe le rendement impressionnant de la
technique à l’égard du bruit de photons polluant le signal des spectres d’étoiles.
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