- La phrase injonctive : elle permet d’accomplir l’acte d’ordonner sous diverses formes et avec divers
degrés d’instance, de la suggestion à l’injonction brutal.
Chacun de ces types possède des caractéristiques propres, indépendamment du contenu sémantique de la
phrase.
- Un type expressif : la phrase exclamative : elle fait apparaitre les sentiments du lecteur, elle se
distingue par là de la phrase déclarative, non marquée.
2. Les formes de la phrase
- Une forme logique : positive ou négative. Toute phrase appartenant à l’un des types de phrases
peut prendre la forme positive (dite aussi affirmative) ou négative.
- Trois formes facultatives : elles peuvent se combiner avec les différents types de phrase ou la forme
de phrase, positive ou négative. Elles ne constituent pas un acte de langage mais des variables dans
l’agencement du contenu informatif de la phrase.
La forme passive (cf chapitre 3)
La forme emphatique sert à mettre en valeur un constituant de la phrase (sujet ou
complément). Le locuteur dispose pour ce faire de deux procédures :
o L’extraction par c’est… qui, c’est… que en tête de phrase.
o La dislocation : un constituant de la phrase est détaché en début de phrase, suivi d’une
virgule, et repris par un pronom (Ta sœur, elle mange des brocolis).
La forme impersonnelle comporte un pronom impersonnel, dit sujet grammatical, apparent,
et un sujet logique dit réel, postposé au verbe. Quel que soit le nombre du sujet logique, le
verbe est toujours à la 3e personne du singulier (Il sera proposé cinq tableaux lors de cette
vente).
Phrase simple ou phrase complexe
1. La phrase simple
- Une phrase est simple lorsqu’elle ne comporte qu’un seul verbe conjugué. Elle est constituée
d’un groupe nominal sujet et d’un groupe verbal solidaires, chacun dépendant de l’autre dans la
phrase canonique. La phrase verbale suppose un groupe verbal, même réduit au verbe, et le groupe
verbal suppose un sujet.
- La phrase simple peut être minimale ou étendue. La phrase simple est dite étendue quand elle
comporte des expansions qui peuvent être effacées. Elle est dite minimale (ou phrase de base) quand
elle ne peut plus être réduite sans devenir agrammaticale.
2. La phrase complexe
Elle se compose d’au moins deux propositions comportant chacune un groupe nominal sujet et un groupe
verbal.
- Ces propositions peuvent être autonomes et n’avoir entre elles aucun lien de dépendance. Elles
peuvent être :
Juxtaposées : elles sont alors séparées par une virgule, un point-virgule ou deux points.
Coordonnées : elles sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or,
ni, car) ou un adverbe de liaison (alors, puis, ensuite, aussi, pourtant…).
- Ces propositions peuvent avoir entre elles un lien de subordination (hypotaxe). La proposition
subordonnée dépend d’une proposition dite principale. La subordination est très souvent marquée par
un mot dit subordonnant (que, quand, si, parce que, qui…). On peut classer les subordonnées en trois
catégories :
Les subordonnées relatives constituent des expansions de nom, leur antécédent, et sont donc
des constituants du groupe nominal. Elles sont introduites par un pronom relatif qui a une
fonction par rapport au verbe de la proposition.