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Avant-propos
manquant d’exemples et de précisions à propos des associations n-aires, il était toutefois
assez complet.
●UML for database design [NAI 01], écrit par deux pointures de la société Rational Software
(société rachetée par IBM en 2001), est basé sur une étude de cas fictive de la gestion d’une
clinique de rééducation (bonjour la joie…). Il s’agit de l’analyse de l’existant à la définition
des classes UML et des tables représentées à l’aide du profil UML pour les bases de données
créées par Rational (un profil est une proposition d’une communauté et regroupe un ensemble
d’éléments UML tels que des composants, stéréotypes, icônes, propriétés, etc. qui s’appli-
quent à un contexte particulier et qui conservent le métamodèle d’UML intact). Nous
détaillerons au chapitre 5 le profil UML pour la conception de bases de données. Il n’était
pas question de SQL dans UML for database design qui s’axe plutôt vers la représentation
de la dynamique d’un système avec de nombreux diagrammes d’activités et de cas d’utili-
sation. En effet, seules quatre pages sur près de trois cents sont consacrées au passage d’un
modèle de classes à un modèle de données relationnel. La connaissance d’UML et des
principes des conceptions d’une base de données sont un prérequis pour cet ouvrage.
●Information Modeling and Relational Database [HAL 01] consacre un chapitre entier
(50 pages sur 760) au comparatif de la notation UML et du modèle qu’il préconise dans
son ouvrage : ORM (Object Role Model).
Citons aussi ceux qui passaient sous silence cette notation : Conception de bases de données
[STE 01], The Data Model Resource Book [SIL 01] et Conception des bases de données rela-
tionnelles [AKO 01] basé sur le modèle entité-relation étendu.
Cinq ans après la sortie de la première version de cet ouvrage, pas grand-chose de vraiment
nouveau dans la littérature actuelle, si ce n’est le fait de citer le diagramme de classes de UML
soit en quelques lignes, soit en quelques pages, soit, exceptionnellement, faisant l’objet seul
d’un chapitre :
●Bases de données et modèles de calculs [HAI 04] présente en 6 pages (sur 435) le
diagramme de classes sans préconiser de solution d’implémentation.
●Systèmes de bases de données [CON 05] se sert de la notation UML (16 pages sur 1412)
uniquement pour présenter le concept de spécialisation/généralisation dans le cadre de la
modélisation entité-association étendue.
●Conception et architecture de bases de données [ELM 04] ne consacre que 7 pages (sur 728)
à l’outil de Rational Rose en ne le présentant qu’au niveau logique (notation relationnelle).
●Data Modeling Essentials [SIM 05] traite de UML en seulement 7 pages également (sur
532), on y apprend principalement à éviter les associations qualifiées (je n’en parle pas non
plus dans cet ouvrage).
●Création de bases de données [LAR 05] ne consacre que 3 pages (sur 190) au diagramme
de classes sans décrire précisément ses possibilités.
Aucun de ces ouvrages n’étudie en détail les possibilités conceptuelles offertes par UML
ni l’adéquation de UML avec les outils de modélisation du marché.
=Soutou FM.book Page 3 Vendredi, 16. f vrier 2007 5:56 17