2 Groupe de travail sur la faune sauvage/novembre 2016
Le Groupe de travail a examiné les critères d’inclusion décrits à l’article 1.2.2. du Code sanitaire pour les animaux
terrestres, notamment au paragraphe 4.c), et il rejoint la Commission scientifique sur le fait qu’il est difficile de
démontrer l’absence de la maladie. La faible prévalence de la maladie, le caractère peu pratique des tests de
diagnostic actuellement disponibles et le nombre limité de mesures de contrôle font qu’il est difficile d’éliminer la
maladie ou de fournir des éléments à caractère scientifique démontrant l’absence de la maladie ou son absence
prochaine. Il existe également des éléments provenant d’études conduites aux États-Unis d’Amérique montrant
que la cachexie chronique a un impact négatif mesurable sur certaines populations de cervidés sauvages au sein
desquelles la cachexie chronique existe depuis plusieurs décennies.
Le Groupe de travail encourage les Pays membres de l’OIE à notifier l’apparition de la maladie rapidement par le
biais de l’interface WAHIS-Wild afin d’accroitre la transparence et garantir que des données de qualité soient
collectées pour contribuer à prendre des décisions en étant informés.
4. Sixième Plan Stratégique de l’OIE
Le Groupe de travail a examiné le Sixième Plan Stratégique de l’OIE pour s’assurer que les activités du Groupe
soient en phase avec les priorités de l’OIE. Le Groupe de travail s’était engagé à contribuer à la poursuite de
l’élaboration de normes et lignes directrices régulièrement mises à jour et ayant un fondement scientifique. Cela
comporte : (i) des normes pour la santé animale, le bien-être animal et la sécurité sanitaire des aliments d'origine
animale en phase de production pour les animaux terrestres (y compris les abeilles et les reptiles) ainsi que les
animaux aquatiques ; (ii) des lignes directrices et recommandations sur la gestion, le contrôle et/ou l’éradication
des maladies. Ces lignes directrices couvrent des maladies à l’interface animal–homme–environnement et tiennent
compte de facteurs économiques, sociaux et environnementaux. Le Groupe de travail s’était également engagé à
aider l’OIE à accroitre la sensibilisation au concept de bien public mondial et à appuyer les décideurs politiques
qui peuvent influer sur les investissements destinés à améliorer la santé et le bien-être animal ainsi que la santé
publique vétérinaire. Le Groupe de travail a reconnu qu’il existe de fortes corrélations entre l’environnement et les
maladies émergentes, les questions de biodiversité, de changement climatique et plusieurs de ses activités récentes
en matière de faune sauvage. Conformément à la mission de l’OIE, le Groupe de travail va s’efforcer d’accroitre
ses activités pour apporter son soutien à l’OIE afin de traiter ces questions.
La Docteure Elisabeth Erlacher-Vindel, Chef du nouveau Service « Sciences et nouvelles technologies » de l’OIE,
a présenté un aperçu du nouvel organigramme de l’OIE ainsi que les travaux futurs de son Service dans le
domaine de la faune sauvage et de la biodiversité.
5. Notification des maladies
5.1. Informations sur les rapports relatifs à des maladies de la faune sauvage ne figurant pas sur la Liste de
l’OIE, soumis par le biais de WAHIS-Wild
La Docteure Marija Popovic, Chargée de mission au Service d’Information et d’analyse de la santé animale
mondiale de l’OIE (WAHIAD), a résumé la notification des maladies de la faune sauvage par le biais de
WAHIS-Wild en 2015. Elle a fait état des changements récents mis en place en janvier 2016, en s’appuyant
sur les commentaires et contributions des Pays membres de l’OIE au sujet du processus de notification des
maladies de la faune sauvage. Ces modifications portent sur la désactivation de la section de WAHIS Wild
relative aux rapports annuels pour les maladies figurant sur la Liste de l’OIE. Elle a souligné qu’actuellement
la stratégie consiste à encourager et à renforcer la collaboration entre les points focaux pour la faune sauvage
et les points focaux pour la notification des maladies à l’OIE en matière de collecte et de soumission
d’informations sur les maladies affectant la faune sauvage. Elle a précisé qu’en 2016, seuls 39 Pays membres
de l’OIE avaient soumis un rapport annuel volontaire pour 2015 relatif aux maladies de la faune sauvage ne
figurant pas sur la Liste de l’OIE, ce qui représente une légère amélioration en comparaison des rapports
fournis pour la période 2014. Plus de la moitié des pays (23) ayant soumis ces informations étaient situés en
Europe. Elle a indiqué que le WAHIAD travaille actuellement à remanier le système WAHIS. Le WAHIAD
a suggéré que l’une des améliorations éventuelles à apporter au système pouvait consister à ajouter des
informations au niveau des sous-espèces en raison de l’importance de cet élément d’information pour la
biodiversité et la conservation de la faune sauvage. Enfin, elle a présenté une nouvelle application, destinée
aux smartphones, sur les alertes et le portail WAHIS, permettant aux utilisateurs d’avoir accès en un même
endroit à l’ensemble des données concernant la santé animale.
Le Groupe de travail a proposé de rédiger un bref résumé afin de faire connaitre aux points focaux nationaux
de l’OIE sur la faune sauvage les principaux moments forts de sa réunion, y compris les informations
relatives aux maladies ne figurant pas sur la Liste de l’OIE. En outre, le Groupe de travail a suggéré de
préparer un bref rapport annuel sur les maladies ne figurant pas dans la Liste de l’OIE, qui serait également
partagé avec les points focaux nationaux de l’OIE pour la faune sauvage. Le Groupe de travail a proposé