Quand une souris cause des troubles musculo- squelettiques Vol.6, N°. 6

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Vol.6, N°. 6
Juin 2009
Quand une souris cause des troubles musculosquelettiques
«J’utilise la souris à gauche de mon clavier
d’ordinateur depuis quelques mois. Je ressens moins
de fatigue dans mon bras gauche et certains malaises
que j’avais au bras droit à la fin d’une journée ont
disparu.»
C’est une affirmation de la part d’un
employé du ministère de l’emploi, de la
Solidarité sociale et de la famille
(MESSF), à Québec, Jean Lévesque.
Plusieurs de ses collègues auraient pu vous affirmer la
même chose. Au printemps 2003, ils ont passé leur
souris de la droite à la gauche de leur clavier et s’en
portent mieux. Après une période d’adaptation,
environ un mois, leurs maux d’épaule, de cou et de
dos ont diminué, s’ils ne sont pas disparus. Quelle a
été l’inspiration de ces travailleurs ?
Catherine Fournier est agente de recouvrement au
Centre de recouvrement du MESSF. Également
représentante à la prévention, elle siège au Comité de
santé et de sécurité (CSS) du Ministère. Forcée de
manier sa souris d’ordinateur avec sa main gauche à
cause d’un accident subit il y a six ans, elle s’intéresse
de près aux troubles musculo-squelettiques et à tout ce
qui concerne l’hygiène posturale et la bureautique. En
novembre 2002, elle assiste à une conférence sur
l’ergonomie et sur l’importance d’adopter une bonne
posture de travail lors du Colloque annuel de la CSST
à Québec. Une étude réalisée par Alain Delisle attire
son attention. Cette étude porte sur les diverses
méthodes de manipulation d’une souris d’ordinateur.
Son intérêt est soulevé. Convaincu que les résultats
seront intéressants, elle se procure le rapport de
recherche, le lit et en fait part au comité de santé et
sécurité (CSS) en janvier suivant. Le représentant
patronal d’alors, Jacques Martel, et les autres membres
du CSS partagent rapidement son intérêt. L’actuelle
représentante de l’employeur au CSS, Johanne Sioui,
souligne que « l’idée était intéressante, simple à
réaliser et n’entraînait aucun coût. ». Catherine
Fournier est donc chargée de rédiger un résumé
qu’elle transmet en avril 2003, au nom du CSS, aux
225 employés du Centre de recouvrement du MESSF.
Parce qu’ils souffrent de malaise ou de douleurs aux
membres supérieurs, plusieurs d’entre eux
s’empressent de suivre les conseils qu’ils
lisent. Au moment de la parution de
l’article
«
Troubles
musculosquelettiques. À gauche, la souris ? » dans Prévention
au travail, à l’été de 2003, un rappel est envoyé au
personnel du Ministère.
La grande majorité des employés du MESSF font
du travail de bureau général : saisie de données,
consultation de fichiers informatiques, traitement de
texte, etc. C’est dire qu’ils passent environ 75% de
leur temps les mains sur leur clavier ou sur leur souris
d’ordinateur.
Avant l’intervention du CSS, des plaintes concernant
des douleurs aux épaules, au cou et aux poignets lui
avaient déjà été acheminées. Des postes de travail
avaient été adaptés en conséquence et certains
équipements, tels de nouveaux fauteuils, de nouvelles
souris ou des appuis paumes, avaient été fournis à
certains employés.
Aujourd’hui, plus de 2 ans plus tard et en tenant
compte des mouvements de personnel, 22 personnes
continuent de manipuler leur souris d’ordinateur à
gauche du clavier et en sont très satisfaites, comme en
font fois les témoignages recueilles par Mme Fournier,
dont celui-ci de Johanne Soucy : « J’ai fait l’essai il y
a un an. J’ai eu quelques difficultés au début, mais
après deux ou trois semaines, c’était devenu naturel. Je
n’avais pas vraiment de douleur, mais je ne voulais
pas que ça arrive.» Transférer sa souris à gauche, ça
peut donc aussi être un geste de prévention.
Tiré du magasine Prévention au travail, été 2005,
volume 18, n°3, page 28.
• Si le courant électrique saute ou produit un « arc » –
comme il arrive parfois lorsqu’une personne ouvre un
coffret électrique et essaie de couper l’alimentation
pendant que la ligne est chargée – l’éclair peut
aveugler toute personne qui se trouve tout près.
• Une grande intensité de courant qui traverse le corps
peut dégager une chaleur soudaine et violente,
produisant ainsi une vaporisation des fluides et une
explosion des tissus.
IL Y A DE L’ÉLECTRICITÉ
DANS L’AIR !
L’électricité peut sauter les écarts. Plus la tension est
élevée, plus l’écart peut être grand.
Certains des pires accidents d’électrocution se
produisent lorsqu’une personne place une partie de
son corps dans l’écart entre une source de courant
électrique et une mise à la terre. Le courant n’était
peut-être pas suffisamment fort pour traverser l’écart,
mais
en
touchant la source de
courant ou la
mise à la terre, la
personne
raccourcit
la
distance entre
les deux. C’est
pourquoi
le
simple fait de
s’approcher de fils à
haute
tension
suffit pour subir une blessure.
Le paragraphe 289(1) du Règlement général 91-191
définit les distances minimales sécuritaires de lignes
électriques sous tension et d’un équipement de ligne
électrique sous tension des services publics par rapport
à leur tension.
Tension d’une ligne
électrique /
d’équipement de ligne
électrique des services
publics
Jusqu’à 750 v
De 750 v à 100 000 v
De 100 001 v à 250 000 v
De 250 001 v à 345 000 v
Trois éléments doivent être présents
pour causer un choc électrique :
Une source de courant électrique. Un fil nu, s’il est
sous tension, peut suffire. Par exemple, une rallonge
électrique effilochée (ou si vous décidez de brancher
une prise de courant ou un appareil d’éclairage sans
d’abord couper l’alimentation).
Un outil défectueux peut aussi faire l’affaire si le
câblage ou l’isolant est endommagé à l’intérieur et
touche l’enveloppe métallique de l’outil.
Un conducteur. Dans le cas d’un accident électrique,
il s’agit de votre corps ou d’une partie de votre corps.
Touchez le conducteur actif – le « fil sous tension » –
et vous devenez également un conducteur. Votre corps
portera autant de courant que votre niveau de «
résistance » et que la qualité de la « mise à la terre »
sur laquelle vous vous tenez le permettront.
Une mise à la terre. Afin que le courant puisse
passer, le conducteur – votre corps
dans ce cas-ci – doit compléter le
circuit entre la source de courant et le
sol. Si vous ne touchez aucunement à la
terre, aucun courant ne passera et vous ne ressentirez
absolument rien. Si vous êtes faiblement relié à la terre
– par exemple, vous êtes debout sur un plancher en
bois et vous portez des bottes avec une semelle en
caoutchouc qui sont sèches – très peu de courant
passera. Mais si vous êtes bien relié à la terre – debout
sur un sol humide ou une échelle métallique ou encore
en contact avec un échafaudage ou une boîte de
circuits – le courant se servira de votre corps pour se
rendre à la terre et son intensité sera très forte.
Les articles 286 à 298 du Règlement général 91-191,
en vertu de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au
travail, précisent les exigences en matière de sécurité
électrique.
Tirés du site Web de Travail Sécuritaire NB
www.travailsecuritairenb.ca
dans
la
section
Publications, Toutes les publications.
Distance
sécuritaire
0,9 m
3,6 m
5,2 m
6,1 m
COMMENT LES GENS SE
BLESSENT
• Si le courant passe par le cœur d’une personne (il
suffit d’environ un dixième d’ampère), il peut
transmettre un choc au cœur et entraîner une
fibrillation. La victime peut mourir en quelques
minutes si une défibrillation n’est pas réalisée.
Wayne St. Thomas, Directeur: Service de sécurité
André Arseneau, Coordonnateur – santé et sécurité: Service de sécurité
Diane Richard, Secrétaire administrative : Service de sécurité
Lewis St-Onge, Coprésident employeur : Comité mixte d’hygiène et de sécurité au travail du campus de Moncton
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