organe des sens 2014

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Les cinq sens
la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le
toucher
• Le sens : Faculté par laquelle un
organisme est renseigné sur certains
éléments du milieu extérieur de nature
physique (vue, audition, sensibilité de la
pesanteur, toucher) ou de nature chimique
(goût, odorat).
• La vie relationnelle est au centre de nos
préoccupations et les cinq sens sont les
outils innés de la communication.
•
C’est grâce à nos cinq sens que nous nous rendons compte :
de notre existence physique
de l’environnement dans lequel nous vivons
des êtres de notre entourage
des choses de notre entourage
•
Nous décodons les informations reçues selon une grille qui nous est
propre.
•
Chacun de nous agit et réagit avec ses sens et voit les choses à sa
manière.
•
Nos cinq sens sont les seuls outils dont nous disposons pour
communiquer avec notre environnement et avec les autres.
•
Les organes des cinq sens captent des informations venant de deux
sources : l’une intérieure, l’autre extérieure qui arrivent au cerveau par
des circuits nerveux spécifiques pour chaque sens et y sont décodées
et interprétées.
LA FONCTION DES CINQ SENS
Nos cinq sens fonctionnent sur le mode involontaire (passif) ou volontaire (actif).
INVOLONTAIRE (Passif)
VOLONTAIRE (Actif)
Toucher R et E
Sentir
Sentir
Odorat
Sentir
Flairer
Goût
Sentir
Déguster
Ouïe
Entendre
Ecouter
Vue R et E
Voir
Regarder
LA VUE
LE GLOBE OCULAIRE
Il comporte des tuniques et des milieux transparents.
Les 3 tuniques de la périphérie vers le centre
La sclérotique (blanc de l’œil)
Couche fibreuse et résistante, elle assure la protection du globe oculaire et sert de
point d’attache aux muscles oculaires.
En avant de l’œil, elle devient la cornée transparente. La cornée concentre la lumière
sur la rétine et laisse entrer la lumière dans l’œil. Elle est protégée par une fine
membrane : la conjonctive bulbaire qui recouvre le blanc de l’œil seulement et non la
cornée.
LE GLOBE OCULAIRE
La Choroïde
Très riche en vaisseaux sanguins, elle est nourricière pour l’œil. Elle s’applique contre
la sclérotique et devient verticale à l’avant pour former le corps ciliaire qui contient les
muscles qui permettent l’accommodation.
L’iris, partie colorée de l’œil est percée en son centre d’un orifice appelé pupille. En se
dilatant ou en se contractant, l’iris règle la taille de la pupille en fonction de l’intensité
lumineuse et ainsi, la quantité de lumière pénétrant dans l’œil.
LE GLOBE OCULAIRE
La rétine
C’est l’organe nerveux sensitif de l’œil. Elle contient des photorécepteurs (cônes et les
bâtonnets) qui reçoivent les rayons lumineux et les convertissent chimiquement en
influx nerveux envoyés au cerveau afin que celui-ci puisse traiter l’information visuelle.
Les cônes sont spécialisés dans la vision diurne et des couleurs ; quant aux bâtonnets,
ils sont spécialisés dans la vision dite nocturne.
La tâche jaune(macula) est une partie très sensible de la rétine l’œil), au niveau de
laquelle les impressions visuelles ont leur maximum de précision et de netteté.
Le point aveugle est la zone qui correspond à l’arrivée du nerf optique qui conduit
l’influx jusqu’au cerveau.
LE GLOBE OCULAIRE
Les milieux transparents
De l’extérieur vers l’intérieur, se trouvent :
L’humeur aqueuse, liquide clair et fluide comme l’eau qui remplit l’espace entre la
cornée et le cristallin.
Le cristallin en arrière de l’iris. C’est une lentille transparente, élastique qui permet la
mise au point. Avec l’âge, son élasticité diminue chez le presbyte.
L’humeur vitrée, liquide épais et riche en collagène qui maintient la forme du globe
oculaire.
SYNTHÈSE….
Nous venons de voir que l’œil est constitué de trois membranes :
- La sclérotique,
- la choroïde
- La rétine,
Et de trois milieux transparents :
- L’humeur aqueuse,
- Le cristallin
- Le corps vitré.
Les membranes hétérogènes et opaques (sauf pour la cornée), sont à la périphérie de
l’œil. En revanche, les milieux transparents, homogènes, sont au centre de l’œil,
garantissant l’acheminement des rayons lumineux vers la rétine.
PHYSIOLOGIE DE LA VISION
Pour que la vision soit possible, il faut qu’il y ait formation d’image sur la rétine ou plus
exactement sur la tâche jaune, point de la rétine qui présente la plus grande acuité.
C’est le cristallin qui permet la formation de l’image sur la rétine. Il réalise la mise au
point et focalise la lumière en fonction de la distance la séparant de l’œil : c’est
l’accommodation.
Les informations sont ensuite transmise par le nerf optique jusqu’au cerveau qui nous
informe sur la forme, le relief, la couleur, la distance de l’objet observé.
.
La cornée : concentre les rayons lumineux au centre de l’œil.
L’iris : partie colorée, permet d’augmenter ou de diminuer la quantité de lumière reçue par l’œil.
Le cristallin : lentille de l’œil, concentre les rayons lumineux sur la rétine.
La rétine : transmet des signaux lumineux en signaux electro chimiques.
Le nerf optique : transmet des signaux electro chimiques, jusqu’au système nerveux central.
ANOMALIES DE L’ŒIL ET DE LA VISION
Hypermétropie
L’image se forme derrière la rétine
L’hypermétrope voit les objets éloignés mais la vision proche est floue
Myopie
L’image se forme devant la rétine
Le myope voit les objets proches mais la vision éloignée est floue
Astigmatisme
(astigma = absence de points)
Les points de lumière se focalisent sur la rétine sous forme de lignes
(et non de points).
L’astigmate a une vision déformée des objets.
Presbytie
Défaut d’un œil qui distingue mal les objets rapprochés par suite d’une
diminution de l’élasticité du cristallin et de son pouvoir
d’accommodation.
Le Presbyte a une mauvaise vision des objets rapprochés.
Ces anomalies se corrigent par le port de verres correcteurs qui permettent à la personne de conserver
une autonomie.
IDENTIFICATION DES SIGNES D’ALERTE
Un ou plusieurs signes peuvent être présents et sont à observer et à traiter d’urgence
pour sauvegarder la vue de la personne :
- La baisse brutale de l’acuité visuelle
- L’apparition de brouillard visuel, d’un point brillant, d’éclairs lumineux …
- La présence d’une douleur excessive, avec un œil rouge
- Tous les signes d’inflammation : sensation de sable dans les yeux, œil rouge,
douloureux, baisse de la vision, tous dans le champ visuel
Ces signes peuvent être les symptômes de certaines pathologies. Ils peuvent aussi
accompagner d’autres pathologies et seront pris en compte par le médecin.
Compétence de l’aide soignant
Repérer les signes d’alerte et prévenir d’urgence l’infirmière.
TERMES MÉDICAUX COURANTS
MYDRIASE
MYOSIS
Dilatation anormale de la pupille
Rétrécissement du diamètre de la
pupille
OPHTALMIE
DIPLOPIE
Inflammation des yeux
(yeux rouges)
Le fait de voir double
TERMES MÉDICAUX COURANTS
ACHROMATOPSIE
ASTIGMATISME
Abolition de la perception des
couleurs
Problème de vision où les des
objets sont déformés
CONJONCTIVITE
DALTONISME
Inflammation de la conjonctive
Trouble de la vision de certaines
couleurs avec confusion entre les
verts et les rouges
TERMES MÉDICAUX COURANTS
EXOPHTALMIE
MYOPIE
Saillie anormale du globe oculaire
Problème de la vision où les
objets sont flous
OPHTALMOLOGIE
PRESBYTIE
Etude de l’œil et de ses maladies
Difficulté à voir nettement les
objets rapprochés
TERMES MÉDICAUX COURANTS
PTOSIS
OPHTALMOSCOPE
Chute de la paupière supérieure
Instrument servant à examiner
les yeux
OPHTALMOPLÉGIE
OPTICIEN
Paralysie des muscles de l’œil
Marchand d’instruments optiques
(lunettes, jumelles…)
L’OUIE
L’oreille assure donc deux fonctions :
• l’audition
• l’équilibre
L’ouïe fait partie des cinq organes des sens, seuls outils dont nous disposons
pour communiquer avec notre environnement et avec les autres.
Entendre est une fonction physiologique de l’appareil auditif. C’est une
fonction passive et involontaire.
Ecouter est un acte volontaire qui demande attention et effort. La qualité de
l’écoute dépend de la capacité de présence.
ANATOMIE DE L’OREILLE
L’oreille se divise en trois grandes
régions :
→ L’oreille externe, qui capte les
ondes sonores et les dirige vers
l’intérieur
→ L’oreille moyenne, qui achemine
les vibrations à la fenêtre du
vestibule
→ L’oreille interne, qui abrite les
récepteurs de l’ouïe et de l’équilibre.
Le pavillon : collecte et amplifie les sons
Le tympan : membrane transparente situé au fond du canal auditif, vibre lorsque les sons l’atteignent
Les osselets : marteau, enclume, étrier transmettent des vibrations du tympan à la cochlée.
La cochlée : organe en spirale, lieu où les récepteurs auditifs transmettent des signaux electro
chimiques
Le nerf auditif : transmet des signaux électrochimiques au niveau du système nerveux central
TERMES MÉDICAUX COURANTS
ACOUPHÈNE
ACUITÉ AUDITIVE
Sensation auditive à type de
bourdonnement, de sifflement, de
tintement
Appréciation de la qualité de l’ouïe
AUDIOGRAMME
AUDITION
Examen permettant de mesurer
l’acuité auditive
Action d’entendre ou d’écouter
TERMES MÉDICAUX COURANTS
CÉRUMEN
OTALGIE
Sécrétion grasse, jaunâtre des
glandes sébacées du conduit
auditif externe
Douleur siégeant au niveau de
l’oreille
OTITE
OTORRAGIE
Inflammation du tympan
Ecoulement de sang provenant
des oreilles
TERMES MÉDICAUX COURANTS
OTORRHÉE
OTOSCOPE
Ecoulement liquidien provenant
de l’oreille
Instrument permettant l’inspection
du conduit auditif externe et
du tympan
PARACENTÈSE
SURDITÉ
Ponction du tympan
Perte totale ou partielle de l’ouïe
Les papilles gustatives : elles permettent de reconnaître différentes saveurs et
renferment des bourgeons gustatifs qui transmettent des signaux electro chimiques aux
nerfs.
Les nerfs : la langue comprend de nombreux nerfs qui transmettent des signaux electro
chimiques au système nerveux cérébral.
L’odorat
L’épithélium olfactif : muqueuse de la cavité nasale, qui détecte les molécules odorantes, cette
muqueuse est constituée de cellules réceptrices olfactives.
Les cellules réceptrices olfactives : détectent les odeurs et transmettent sous forme de signaux
électro chimiques, l’information olfactive au cerveau.
Le bulbe olfactif : région du cerveau, dont la fonction principale est de traiter les informations
olfactives, provenant de l’épithélium olfactif.
LE TOUCHER
Les corpuscules de Pacini : récepteurs sensoriels sensibles aux vibrations et aux
pressions de la peau. Détectent le début et la fin d’une pression mécanique.
Les corpuscules de Meissner : récepteur sensible au toucher léger
Disques de Merkel : perception fine (braille)
Récepteurs sensoriels du poil : réaction aux légers mouvements du poil.
Terminaisons de Ruffini : pressions et étirement de la peau.
Terminaisons nerveuses libres : variation de température, pression et douleur.
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