IRM du sein
Mis à jour le 13/08/2010 par
SFR
IRM du sein
Robert Lenkinski a présenté les points forts en IRM du sein. Actuellement, la présence du pic de la
Choline reste le meilleur marqueur de lésions suspectes (Figure 12). Ce pic correspond à la somme des
pics de phospholipide, de Choline et de Bétaine. Cependant la Choline ne serait pas spécifique de
cancer et souvent retrouvée dans des lésions bénignes telles que les fibroadénomes.
Figure 12.
Aspect du pic de la choline dans une lésion maligne et dans du sein normal.
Selon une revue de la littérature présentée par Katz
-
Brull et al, la sensibilité de l'IRMS pour le
diagnostic de cancer du sein varierait entre 81 et 92 % et la spécificité entre 82 et 87 %. Il semble que
la spectroscopie soit indiquée au cours d'un examen du sein lorsqu'il existe un rehaussement anormal
en IRM dynamique. La spectroscopie multivoxel peut également être appliquée dans le sein et
permettre de réaliser une cartographie métabolique voxel par voxel en 3D.
Figure 13.
Cartographie de l'eau, de la Choline et des lipides. On note une diminution du contenu
lipidique et une augmentation en Choline au sein de la lésion.
L'analyse peut être optimisée en utilisant des suppressions de la graisse et de l'eau. Il est également
possible d'appliquer des bandes de saturation pour améliorer la définition des limites des zones
d'intérêt et d'éviter la contamination par les métabolites des tissus de voisinage. De nouveaux
algorithmes permettent également de corriger les artéfacts de mouvements. L'utilisation d'IRM à haut