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84 SG/9
Original : Anglais
http://dx.doi.org/10.20506/TT.2551
L’ÉCONOMIE DE LA SANTÉ ANIMALE :
COÛTS DIRECTS ET INDIRECTS DES FOYERS DE MALADIES ANIMALES
Jonathan Rushton & Will Gilbert
Royal Veterinary College of London, Royaume-Uni
Résumé : Au cours des siècles, les pertes économiques majeures occasionnées par les foyers de maladies
animales ont incité les pays du monde entier à consacrer des investissements importants aux services de santé
animale. Pour fixer les priorités économiques de l’allocation des ressources destinées à améliorer la santé et le
bien-être des animaux placés sous la responsabilité humaine, il convient de disposer de données précises aussi
bien sur les pertes de production que sur les coûts de la prévention et des interventions en cas de maladie. Cet
article présente les informations recueillies lors d’une enquête conduite auprès des Services vétérinaires
nationaux des Pays Membres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) sur les effets économiques
des foyers de maladie dans le monde.
Dans son ensemble, l’enquête et son analyse descriptive ont révélé le grand intérêt que suscitent pour les Pays
Membres les applications de l’économie à la santé animale ; néanmoins, ces mêmes pays disposent de peu de
données sur les coûts directs et indirects des maladies animales. Il convient d’y remédier, afin que l’analyse
économique puisse apporter de la valeur ajoutée aux décisions de santé animale sous différents aspects : (1)
justification des ressources existantes et à allouer pour la santé animale ; (2) identification des déséquilibres
mondiaux en termes de ressources disponibles pour la santé animale ; (3) priorisation de l’allocation des
ressources en fonction des maladies ; (4) meilleure allocation des ressources au sein de programmes de lutte
contre des maladies spécifiques.
Afin que l’analyse économique des maladies animales réalise ces objectifs, les auteurs recommandent trois
mesures concrètes. La première consiste à améliorer l’enseignement des applications de l’économie de la santé
animale dans les programmes de formation initiale, postdoctorale et continue de la médecine vétérinaire, au
moyen de contenus et d’outils pédagogiques adaptés. La deuxième consiste à démarrer un projet pilote destiné à
générer des séries de données sur la charge mondiale des maladies animales, avec des données sur les pertes de
production, les coûts des opérations de contrôle et l’impact des maladies animales sur les échanges et sur
l’économie au sens large. La troisième consiste à démarrer un programme destiné à recueillir régulièrement des
données sur les investissements réalisés dans l’enseignement de la médecine vétérinaire, la recherche, les
infrastructures et les activités cruciales de coordination. La première mesure donnera à la profession
l’assurance nécessaire pour participer aux discussions sur l’utilisation et l’allocation des ressources. Les deux
autres mesures généreront des séries de données qui permettront de fixer les priorités en temps réel parmi les
maladies animales et d’évaluer objectivement la productivité des Services vétérinaires au niveau géographique,
par espèce animale ainsi que par domaine de compétences.
Mots-clés : Allocation de ressources ; Économie ; Foyer de maladie ; Santé animale
1. Introduction
Lors de la 83ème Session générale de l’OIE, tenue en mai 2015, l’Assemblée mondiale des Délégués a confirmé sa
décision de consacrer un thème technique à « L’économie de la santé animale : coûts directs et indirects des foyers
de maladies animales ». La problématique de l’impact des maladies animales suscite un intérêt croissant qui
s’explique en partie par l’ampleur de l’impact récent de certaines maladies comme la fièvre aphteuse, l’influenza
aviaire hautement pathogène (IAHP) et la peste porcine classique (PPC). En outre, la pression croissante sur les
budgets publics et la nécessité de disposer de systèmes de santé animale efficaces exigent de rationaliser au
maximum la conception des études de rentabilité en santé animale. À bien des égards, ceci nécessite de disposer
d’informations sur les pertes économiques occasionnées par les maladies ainsi que sur le coût des interventions en
cas de maladie ou de risque sanitaire.
2 L’économie de la santé animale : coûts directs et indirects des foyers de maladies animales
L’économie de la santé animale constitue une discipline récente (Rushton, 2009) en pleine évolution. A ce jour, la
plupart des analyses économiques en santé animale recourent à l’analyse coûts-bénéfices pour justifier la mise en
place de programmes de lutte contre les maladies animales ou pour examiner les retombées économiques des
investissements ayant été réalisés en santé animale. Cependant, ces travaux ne font pas l’objet de publications
régulières qui permettraient d’améliorer les méthodes, ainsi que la disponibilité des données et leur qualité.
Comme l’a souligné McInerney (1996), la santé animale peut être envisagée sous l’angle d’un problème
économique portant sur l’équilibre entre les pertes de production causées par les maladies et les coûts associés à
leur contrôle. Tisdell (2009) a complété cette perspective économique en mettant en lumière la nécessité de
prendre en compte les charges fixes liées aux activités cardinales des Services vétérinaires telles que l’éducation,
la recherche et la coordination. Depuis la publication de ces idées fondatrices, quelques études ont été consacrées à
l’impact de certaines maladies animales au niveau national (Bennett, 2003; Bennett & Ijeplaar, 2005; Lane et al.,
2015). En outre, une étude majeure a tenté de déterminer les pertes d’animaux consécutives à des maladies
particulières (Banque mondiale, 2011), en utilisant la base de données WAHID de l’OIE et les estimations
populationnelles de FAOSTAT. Ces travaux se sont appuyés sur les efforts entrepris par l’OIE pour déterminer les
atouts actuels des Services vétérinaires nationaux au moyen de son Outil d’évaluation des performances des
Services vétérinaires (PVS). Ceci conduit à l’émergence de données et d’informations qui devraient fournir des
bases pour une meilleure prise de décision en santé animale ; ces études ont toutefois été conduites à des moments
différents en utilisant des méthodes hétérogènes. En outre, certaines de ces études n’ont pas encore été publiées. Il
convient de systématiser davantage l’analyse des coûts directs et indirects des foyers de maladies animales ; une
partie intégrante de ce processus consiste à évaluer quelles sont les données et les informations disponibles
actuellement.
A cette fin, un questionnaire a été conçu pour recueillir des données et des informations sur les impacts des
maladies animales au niveau national et pour comprendre comment ces données sont utilisées dans les processus
de prise de décision. Le présent article décrit le questionnaire utilisé collecter les données, sa diffusion ainsi que la
collecte et l’analyse des données. Les principales problématiques ressortant de cette analyse sont ensuite
examinées, assorties de recommandations visant à améliorer l’utilisation de l’analyse économique en appui à la
prise de décision en santé animale.
2. Questionnaire
Le questionnaire a été conçu pour couvrir les aspects suivants des coûts des maladies:
- La section 1 couvrait la structure des Services vétérinaires nationaux en charge de collecter les données
sur les coûts généraux, les ressources humaines et les programmes de gestion des maladies particulières.
- La section 2 s’intéressait aux coûts du contrôle des foyers de maladies depuis 2000.
- La section 3 s’intéressait aux pertes de production induites par les maladies transfrontalières enzootiques
dans les pays.
- La section 4 s’intéressait à l’impact des maladies sur les échanges commerciaux et l’économie au sens
large.
- La section 5 s’intéressait à qui était chargé d’effectuer les analyses économiques et qui en utilisait les
résultats et à quelle fin. Des informations étaient également collectées sur la perception des besoins en
matière de formation et de publication sur l’impact économique et commercial des maladies.
Le questionnaire a été traduit en français et en espagnol et transmis aux 180 Pays Membres de l’OIE. Les données
recueillies de mi-décembre 2015 à mi-février 2016 ont été compilées dans une base de données Access. L’analyse
descriptive a été réalisée en utilisant Excel.
Données complémentaires utilisées pour l’analyse
Les commentaires rédigés en français et en espagnol ont été traduits en anglais par des personnes dont c’était la
langue maternelle. Les données monétaires chiffrées fournies par les Pays Membres en devises locales ont été
converties en dollars US (USD) en utilisant le taux de change retenu par le convertisseur OANDA
(www.oanda.com) à la date du 12 février 2016. Les dénominateurs sur les populations animales ont été extraits de
FAOSTAT (faostat3.fao.org) en utilisant les estimations des populations correspondant à l’année 2014.
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