L’atome d’hydrogène, avec seulement un électron qui circule autour du noyau, est facile à comprendre en
appliquant la théorie quantique. L’énergie de l’électron ne dépend que du nombre quantique principale
n=1,2,3,4,…(fig. 1.3). Il y a donc un nombre infini des états possibles, mais plus le n monte, plus l’électron
s’éloigne du noyau et son énergie de liaison diminue. Normalement, l’électron occupe l’état le plus bas qui et
libre. S’il y a seulement un électron, c’est l’état avec n=1. Les fonctions d’onde de l’électron varient avec n.
Plus le n monte, plus il y a des fonctions d’onde possibles qui possèdent la même énergie (hydrogène
seulement). En effet, l’électron possède aussi un moment cinétique, et ce moment cinétique est aussi
quantisé : =0,1,2,3 avec la conditions que < n pour une couche (n) donnée. Dans la langue de
spectroscopie, on utilise la notation s, p, d, f pour =0,1,2,3. Chaque état possède (+1) fonctions d’onde
(voir fig. 1.4 pour les premiers 3 fonction), ce qui donne 1 pour les orbites de type s, 3 pour les orbites de
type p et 6 pour ceux du type d. Une fonction d’onde ne peut être occupé par 2 électrons : un électron avec
son spin « up », et un électron avec son spin « down ». Le spin est une espèce de moment magnétique
élémentaire qui fait partie des propriétés d’un électron. Les spins des électrons sont essentiels pour le
magnétisme. Le moment cinétique produit aussi un moment magnétique par les fait que les électrons
« bougent ». En mettant un atome dans un champ magnétique, les fonctions d’ondes avec >0 se divisent
en états avec des moment magnétique m différent. Ceux-ci sont aussi quantisés m=- , ( -1), …..( -1) , .
Pour =1 on a donc m=-1, 0, 1, ce qui donne ces trois fonction d’onde mentionnées. Le système périodique
est basé sur le modèle d’hydrogène, avec la modification que les 4s sont remplis avant les 3d. Le moment
magnétique du spin est ½. Ceci donne 2 états : S= +½, et S=-½. Dans un état caractérisé par le triple (n,
,m) on peut mettre maximal 2 électrons avec leurs spins antiparallèles suivant le principe d’exclusion de
Pauli. Le remplissage des états est expliqué dans la fig. 1.3 (du bas vers le haut).