Le commerce international a une incidence
directe sur le prix et la disponibilité de
quasiment tout ce que nous achetons. Son
rôle est également notable dans beaucoup
d’autres domaines, dont ceux de l’emploi,
de l’environnement et de la lutte contre la
pauvreté. Les échanges commerciaux, à l’inverse, sont
affectés par une foule de facteurs dont la gamme s’étend
des ressources naturelles à la mode.
LOCDE est une éminente source de données, d’analyses
et de recommandations, pour toutes les questions
relatives aux échanges internationaux. S’inspirant de
cette expérience considérable, Les essentiels de l’OCDE :
Le commerce international soutient que la prospérité a
rarement, voire jamais, été atteinte ou maintenue sans
le concours du commerce. Néanmoins, à lui seul, il ne
constitue pas une condition suffisante à l’obtention de
cette prospérité. Des politiques orientées vers l’emploi,
l’éducation, la santé et d’autres domaines encore, sont
nécessaires pour favoriser le bien-être et s’attaquer aux
défis d’une économie mondialisée.
Dans la même collection :
Le capital humain, 2007
Le développement durable, 2008
Les migrations internationales, 2009
Libre,
équitable
et ouvert ?
LES ESSENTIELS DE L’OCDE PATRICK LOVE RALPH LATTIMORE
LES ESSENTIELS DE L’OCDE
Le commerce
international
ISBN 978-92-64-06027-2
01 2009 12 2 P
www.oecd.org/lesessentiels
-:HSTCQE=U[UW\W:
www.oecd.org/editions
LE COMMERCE INTERNATIONAL
LE COMMERCE
INTERNATIONAL
LES ESSENTIELS DE L’OCDE
PATRICK LOVE RALPH LATTIMORE
Libre, équitable et ouvert ?
Le commerce
international
Libre, équitable et ouvert ?
Patrick Love et Ralph Lattimore
LES ESSENTIELS DE L’OCDE
ORGANISATION DE COOPÉRATION
ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES
L’OCDE est un forum unique en son genre où les gouvernements de
30 démocraties œuvrent ensemble pour relever les défis économiques, sociaux et
environnementaux que pose la mondialisation. L’OCDE est aussi à l'avant-garde
des efforts entrepris pour comprendre les évolutions du monde actuel et les
préoccupations qu’elles font naître. Elle aide les gouvernements à faire face à des
situations nouvelles en examinant des thèmes tels que le gouvernement d’entreprise,
l’économie de l’information et les défis posés par le vieillissement de la population.
L’Organisation offre aux gouvernements un cadre leur permettant de comparer leurs
expériences en matière de politiques, de chercher des réponses à des problèmes
communs, d’identifier les bonnes pratiques et de travailler à la coordination des
politiques nationales et internationales.
Les pays membres de l’OCDE sont : l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique,
le Canada, la Corée, le Danemark, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la
Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la
Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République
slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et la Turquie. La
Commission des Communautés européennes participe aux travaux de l’OCDE.
Les Éditions OCDE assurent une large diffusion aux travaux de l'Organisation. Ces
derniers comprennent les résultats de l’activité de collecte de statistiques, les travaux
de recherche menés sur des questions économiques, sociales et environnementales,
ainsi que les conventions, les principes directeurs et les modèles développés par les
pays membres.
Publié en anglais sous le titre :
OECD Insights
International Trade
Traduit de l’anglais par Emmanuel Dalmenesche.
Les corrigenda des publications de l’OCDE sont disponibles sur : www.oecd.org/editions/corrigenda.
© OCDE 2009
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de copie (CFC) contact@cfcopies.com.
Cet ouvrage est publié sous la responsabilité du Secrétaire général
de l’OCDE. Les opinions et les interprétations exprimées ne reflètent
pas nécessairement les vues de l’OCDE ou des gouvernements de ses
pays membres.
Avant-propos
La récession mondiale apparue dans le sillage de la crise
nancière de 2008 a profondément affecté les échanges, comme
tous les autres aspects de l’économie. Alors que ce livre est mis
sous presse, nous prévoyons un recul des échanges mondiaux
pour la première fois depuis 1982.
Les échanges ne sont pas à l’origine de la crise, mais ils lient
étroitement les économies entre elles et facilitent la propagation
des évolutions d’un pays à l’autre, que ces évolutions soient
négatives ou positives. L’affaiblissement de la consommation et
de l’investissement entraîne ainsi une réduction des exportations,
ce qui est d’une importance décisive pour la plupart des pays, en
particulier ceux dont les stratégies de développement économique
reposent sur une croissance tirée par les exportations.
Devant la nécessité et l’urgence de s’attaquer à la hausse du
chômage au cours de cette phase de récession, certains décideurs
publics et une partie des médias sont tentés de donner la
priorité à la protection de l’économie nationale en réduisant les
importations, en réservant les contrats publics aux entreprises
nationales, en refusant d’aider les entreprises qui investissent à
l’étranger, et ainsi de suite.
Une telle approche repose sur la prémisse gravement erronée
selon laquelle chaque pays peut produire tout ce dont il a besoin,
à un prix abordable pour sa population, en comptant uniquement
sur ses propres ressources naturelles, économiques et humaines.
En réalité, les économies nationales dépendent des marchés
internationaux pour fabriquer des produits et les vendre. Les
biens que nous achetons dans les magasins ne représentent qu’une
petite partie des échanges internationaux : ces derniers portent
pour l’essentiel sur tout ce qui est nécessaire pour produire ces
biens, ce qui va des microprocesseurs et des logiciels entrant
dans les matériels électroniques jusqu’aux céréales des produits
alimentaires. En renchérissant ces facteurs, le protectionnisme
aboutit à une hausse des prix pour tout le monde. La réduction
de la taille des marchés et le renchérissement des biens nuisent à
la croissance économique dont dépendent à la fois les emplois et
les niveaux de vie.
Les faits attestent que les échanges internationaux peuvent
considérablement contribuer à améliorer les niveaux de vie à
travers le monde. Comme le souligne ce livre, une augmentation
d’un point de pourcentage de la part des échanges dans le PIB
entraîne une augmentation du niveau de revenu comprise entre
0.9 et 3 %.
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