COUCOU EDITO Destruction de notre sécurité sociale

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EDITO
Destruction de notre sécurité sociale
Le pacte de responsabilité qui doit sauver l’emploi va en réalité un peu plus
tuer notre sécurité sociale. Chaque fois qu’un allègement de charge est proposé aux
patrons, c’est un déficit de plus pour la sécu ou la caisse d’allocation familiale.
C’est autant de services en moins rendus aux salariés (baisse des remboursements
sécu, fermeture des hôpitaux de proximité, diminution des allocations fami-
liales…).
Pour nous, salariés, les conséquences sont graves : on le voit chaque jour dans
notre vie quotidienne. Difficultés dans les parcours de soin (déplacements impor-
tants dès qu’il faut voir un spécialiste, médecins généralistes peu disponibles, hos-
pitalisations écourtées ), difficultés dans nos budgets (réduction des allocations fa-
miliales, médicaments non remboursés, augmentation du coût des complémentaires
santé).
Les conséquences pour notre travail aussi seront catastrophiques : dégradation
de nos conditions de travail, le refus permanent d’augmentation du point indiciaire,
la fermeture des services et les plans de restructuration, le non remplacement des
départs en retraite ou en mutation.
En octobre, le parlement va débattre de la loi de financement de la sécurité
sociale que le gouvernement vient de présenter; cela se traduira encore par un dis-
cours sur une sécurité sociale malade de ses dépenses ! Non ! L’assuré n’est pas un
profiteur ! Il faut refuser cette logique de restriction budgétaire, qui détruit le capi-
tal santé des salariés, pour augmenter le capital financier des grands princes.
LE 16 OCTOBRE, SI VOUS AUSSI VOUS VOULEZ DIRE
STOP A LA CASSE DE LA SECU,
REJOIGNEZ LES MANIFESTATIONS ORGANISEES PAR
LA CGT!
COUCOU
Les échos de la CGT de l’hô-
pital
Octobre 2014
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Les FEI*
Un outil utile à tous
(sous certaines conditions)
Les déclarations d’événements indésirables dans les établissements hospitaliers
font l’objet de formalisation au travers de documents dont le premier est la déclara-
tion que chaque membre du personnel est convié à remplir dès lors qu’il a assisté ou
subi un incident susceptible d’entraîner des dommages ou des défauts de qualité
pour les patients, pour le personnel ou pour l’institution.
C’est surtout actuellement le seul dispositif qui existe, reconnu et porté à la
connaissance du CHSCT pour que les personnels puissent dénoncer l’organisation
du travail, la « pénibilité », les effectifs, le non-respect de leurs droits… le tout ayant
directement ou indirectement une incidence sur la qualité de soins, la satisfaction des
usagers, la sécurité et la qualité de vie au travail
La FEI fait parfois office de droit d’alerte, SOS de détresse; elle est souvent le
reflet du mal être au travail.
Quand l’ «organisation» (Direction, encadrement) se saisit des FEI pour convoquer,
blâmer l’agent ou le service auteur des FEI, il y a abus de pouvoir mais surtout déni-
grement de la procédure.
La FEI est un outil précieux et chaque déclaration doit être lue avec sérieux.
Pour la CGT, la FEI a toutes les raisons d'exister.
Quel que soit la nature de l’évènement déclaré, quel que soit sa formulation, il doit
poser la question du pourquoi avant de brandir la « menace».
C’est quand l’«organisation» ne propose pas de réelles écoutes, de réponses adaptées
qu’on doit parler de dysfonctionnement.
Quoi qu’il en soit, pour la CGT tous les supports pour dénoncer de mauvaises condi-
tions de travail sont acceptés et utilisés.
Aussi n’hésitez pas si l’informatique n’est pas adapté de poser vos courriers
dans ma boite aux lettres CGT
*Fiche d’Évènement Indésirable
RAPPEL
Le 4 décembre 2014, vous êtes invités à élire vos représentants dans les instances (CTE, CAP,
CHSCT…); la CGT présente des listes dans la plupart des catégories; les candidats s’engagent
à vous représenter sur les principes forts que sont l’équité, la justice, la défense des droits des
salariés et la solidarité. Si vous partagez ces valeurs, VOTEZ CGT!
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La crise, la crise …
Assez de nous embobiner!
De faire croire que les coupables sont nos collègues, nos voisins, les immigrés, les «cas so-
ciaux », les chômeurs, les jeunes…
Assez de faire croire que les allocations sont toujours pour les mêmes et que ce sont des profi-
teurs!
Assez de faire croire que les chômeurs sont fainéants et profitent du système!
Assez d’imaginer que les malades abusent de la sécu, que les fonctionnaires coûtent a la socié-
té, que le code du travail est une entrave pour le développement des entreprises…
Posez-vous cette simple question: pour sortir de la crise, êtes-vous prêts à faire con-
fiance à ceux qui l’ont provoquée, c'est-à-dire les grands patrons, les financiers, les marchés
boursiers?
Heureusement, il y en a dont la petite entreprise ne connaît pas la crise; le salaire annuel du pa-
tron de SANOFI est de 8,6 millions d’euros! Soit l’équivalent de 500 smic!!!
Alors tous dans l’action le 16 octobre!
CHSCT
Des représentants à votre service
Il n’est pas vain de faire confiance aux membres CGT du CHSCT*;
Le 1
er
septembre nous sommes informés d’un passage à l’acte d’un patient sur un agent à
la MAS, le 25 Août, .
Nous avons immédiatement amené la Direction à se rendre sur les lieux, ce qui nous a
permis de mettre en évidence, une fois de plus, la nécessité de procéder au remplacement
rapide des arrêts maladies.
Le travail « isolé », s’il est occasionné par des prises en charge ponctuelles, c’est une
chose. Quand il est organisé, maintenu de manière récurrente par les Directions, c’est
inadmissible. Cela engendre de l’insécurité et des Risques Psycho Socio non négligeables.
Pour la CGT, la sécurité, les conditions de travail, le bien-être au travail …passent par
des effectifs adaptés. Nous sommes donc satisfaits de constater que notre action ait permis
le recrutement d’un agent le 22 septembre.
A tous les CHSCT, nous continuons d’aborder le sujet de la violence en institution,
et son corollaire, les effectifs. Sans intention de dramatiser, il est évident que dans nos mé-
tiers entre autre, les risques de violence existent; il est donc important de les prévenir, et
cela passe inévitablement par des effectifs suffisants et bien formés.
N’hésitez pas à solliciter vos représentants CGT pour qu’ils portent votre parole
lors des prochaines réunions.
*Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail
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Cgt.chdigne@gmail.com
fax: 04.92.30.17.75
Tél: 04.92.30.17.97 Port: 06.74.28.55.19
Plusieurs sites WEB:
www.sante.cgt.fr
www.cgt04.com
www.coordination
-nationale.org
Www.cgtlaborit.fr
LES ORDRES, MÊME GRATUITS, ON N’EN VEUT PAS !!!
Si vous êtes victimes de pressions, de menaces pour vous obliger à
vous inscrire à l’ordre infirmier, contactez-nous ; cela est totalement
illégal !
La CGT de l’hôpital de Digne a un blog; vous y trouverez les
articles des coucous, des infos, bref, de la matière pour com-
prendre et imaginer d’autre solutions; bonne découverte!
Cgtdigne.blogspot.fr
Etre représentante de la CGT à l’hôpital au quotidien
Infirmière dans un service : prise chaque jour par le travail et les difficultés du service, je
me trouve, comme chacun, embarquée dans la tourmente. A tout instant il me faut réajus-
ter mon travail en fonction des soins, des contraintes du jour (manque de personnel,
manque de matériel adapté, conflits d’équipe, divergences avec les médecins) et comme
chacun j’ai la tête dans le guidon.
S’accumulent ainsi mille et un grains de sable dans mon activité professionnelle qui pro-
voquent un épuisement, un découragement et parfois une prise de risque inacceptable. Je
suis comme chacun, j’essaye de faire face.
Et puis, je suis syndiquée : Alors je parle de tout cela au local. Ici, je retrouve mes va-
leurs : la solidarité, l’engagement pour tous (gagner pour un sert à toute la profession), la
défense du travailleur (qui s’oppose à la logique actuelle d’exploitation humaine), l’huma-
nisme, le respect des échanges et de chacun quelque soit son statut ou son grade (la valeur
de la parole ne dépend pas de sa hiérarchie dans l’hôpital)
Chaque difficulté est alors relatée, et nous échangeons pour trouver comment éviter que
cela ne se reproduise, et comment en faire une revendication. Mais si chacun d’entre vous
ne vient pas au local relater tout cela, comment savoir, comment agir?
Et puis je suis représentante syndicale CGT : Tous ces grains de sables se colmatent au-
tour de grands sujets sur les conditions de travail, sur les embauches, sur la titularisation et
les déroulements de carrière… Alors s’organise notre mobilisation dans les instances:
CTE, CHSCT, Commissions... Parfois cela passe par des rendez vous, des tracts, des As-
semblées Générales.
Cet engagement n’est pas toujours très visible; pourtant sans l’implication et les
convictions qui animent les militants CGT, nous serions tous absolument enlisés. C’est
pourquoi je suis infirmière à l’hôpital de Digne ET syndiquée ET représentante syndicale
CGT
ET J’Y CROIS!
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