JFR 2013 - 5111 - IRM thoracique (aorte et coeur exclus). Que doit savoir le
radiologue 3e partie
Mis à jour le 26/05/2014 par
SFR
IRM thoracique : pathologies tumorales
Orateur : KHALIL Antoine
Messages à retenir
L’exploration de la paroi thoracique doit comprendre des séquences en SET1 sans suppression de la graisse et avant injection de contraste.
La première séquence pour l’exploration d’un syndrome de Pancoast Tobias est en sagittal SET1.
Une exploration d’une pathologie tumorale thoracique doit comporter une séquence en diffusion.
Une acquisition volumique en écho de gradient après injection de Gadolinium en utilisant une matrice carrée permet le diagnostic des nodules dont le
diamètre est > 5mm.
Résumé
Les progrès récents de l’IRM et le développement de l’IRM corps entier permettent de prévoir un développement fulgurant de ce type d’imagerie. Le cancer
bronchique, première cause de décès par cancer en France et en Europe, peut bénéficier de ce progrès. Les demandes validés de l’IRM dans le cancer
bronchique sont nombreuses : l’extension ou localisation pariétale, l’extension cardiaque ou péricardique et les métastases (Surrénale, encéphale,
rachis…
).
L’examen IRM est supérieur à celui du scanner en raison de la meilleure résolution en contraste et de l’aspect dynamique avec les séquences en
asservissement cardiaque. Récemment le développement de l’imagerie de diffusion a permis d’obtenir des résultats au moins aussi bonne que la TEP-CT
pour l’extension ganglionnaire et la caractérisation tissulaire. Une exploration loco-régionale d’un cancer bronchique doit comporter avec un
asservissement respiratoire les séquences suivante : TSE T2, diffusion et TSE T1. Les séquences en écho de gradient T1 (type Dixon ou au moins avec
une suppression de la graisse) dans le plan axial avant et après injection de Gadolinium. Nous décrirons aussi la place de l’
IRM
dans les tumeurs
médiastinales.