Architecture des Réseaux S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE On distingue généralement 3 catégories de réseaux: Les réseaux LAN: LAN signifie Local Area Network (en français Réseau Local). Il s'agit d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et reliés entre eux dans une petite aire géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une même technologie . Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus simple. La vitesse de transfert de donnée d'un réseau local peut s'échelonner entre 10 Mbps (pour un réseau Ethernet par exemple) et 1 Gbps (en FDDI ou Gigabit Ethernet par exemple). La taille d'un réseau local peut atteindre jusqu'à 100 voire 1000 utilisateurs. 1.2 Les réseaux MAN: Les MAN (Metropolitan Area Network) interconnectent plusieurs LAN géographiquement proches (au maximum quelques dizaines de kms) à des débits importants. Ainsi un MAN permet à deux noeuds distants de communiquer comme si ils faisaient partie d'un même réseau local. 1.3 Les réseaux WAN: Un WAN (Wide Area Network ou réseau étendu) interconnecte plusieurs LAN à travers de grandes distances géographiques. Les débits disponibles sur un WAN résultent d'un arbitrage avec le coût des liaisons (qui augmente avec la distance) et peuvent être faibles. Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de "choisir" le trajet le plus approprié pour atteindre un noeud du réseau. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE Architecture de fonctionnement: 2.1 Architecture Client / Serveur: De nombreuses applications fonctionnent selon un environnement client/serveur, cela signifie que des machines clientes (des machines faisant partie du réseau) contactent un serveur, une machine généralement très puissante en terme de capacités d'entrée-sortie, qui leur fournit des services. Ces services sont des programmes fournissant des données telles que l'heure, des fichiers, une connexion, ... Les services sont exploités par des programmes, appelés programmes clients, s'exécutant sur les machines clientes. On parle ainsi de client FTP, client de messagerie, ..., lorsque l'on désigne un programme, tournant sur une machine cliente, capable de traiter des informations qu'il récupère auprès du serveur (dans le cas du client FTP il s'agit de fichiers, tandis que pour le client messagerie il s'agit de courrier électronique). Avantages : 1. Des ressources centralisées : étant donné que le serveur est au centre du réseau, il peut gérer des ressources communes a tous les utilisateurs, comme par exemple une base de données centralisée, afin d’éviter des problèmes de redondance et de contradiction. 2. Une meilleure sécurité : car le nombre de points d’entrée permettant l’accès aux données est moins important. 3. Une administration au niveau serveur : les clients ayant eu peu d’importance dans ce modèle, ils ont moins besoin d’être administré. 4. Un réseau évolutif : grâce a cette architecture il est possible de supprimer ou rajouter des clients sans perturber le fonctionnement du réseau et sans modifications majeures. Inconvénients : 1. Un coût élevé : du a la technicité du serveur. 2. Un maillon faible : le serveur est le seul maillon faible du réseau client/serveur, étant donné que tous le réseau est architecturé autour de S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE lui ! Heureusement, le serveur a une grande tolérance aux pannes ( notamment grâce au système RAID) . 3. 2.2 Architecture Poste à Poste: Dans une architecture poste à poste (où dans sa dénomination anglaise peer to peer), contrairement à une architecture de réseau de type client/serveur, il n'y a pas de serveur dédié. Ainsi chaque ordinateur dans un tel réseau est un peu serveur et un peu client. Cela signifie que chacun des ordinateurs du réseau est libre de partager ses ressources. Un ordinateur relié à une imprimante pourra donc éventuellement la partager afin que tous les autres ordinateurs puissent y accéder via le réseau. Les réseaux poste à poste ne nécessite pas les mêmes niveaux de performance et de sécurité que les logiciels réseaux pour serveurs dédiés. La mise en oeuvre d'une telle architecture réseau repose sur des solutions standards : Placer les ordinateurs sur le bureau des utilisateurs Chaque utilisateur est son propre administrateur et planifie lui-même sa sécurité Pour les connexions, on utilise un système de câblage simple et apparent Il s'agit généralement d'une solution satisfaisante pour des environnements ayant les caractéristiques suivantes : Moins de 10 utilisateurs Tous les utilisateurs sont situés dans une même zone géographique La sécurité n’est pas un problème crucial Ni l’entreprise ni le réseau ne sont susceptibles d’évoluer de manière significative dans un proche avenir Avantages : 1. Un coût réduit ( les coûts engendrés par un tel réseau sont le matériel, les câbles et la maintenance) 2. Une simplicité a toute épreuve ! Inconvénients : Ce système n’est pas du tout centralisé, ce qui le rend très difficile à administrer 1. la sécurité est très peu présente 2. aucun maillon du système n’est fiable Ainsi, les réseau poste à poste ne sont valables que pour un petit nombre d’ordinateurs (généralement une dizaine), et pour les applications ne nécessitent S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE pas une grande sécurité ( il est donc déconseillé pour un réseau professionnel avec des données sensibles). 3. Topologies des réseaux locaux: La topologie représente la manière dont les équipements sont reliés entre eux par le support physique. Son choix et l’implantation d’un réseau local s’appuient sur : - le bilan des équipements informatiques existants ; - la disposition géographique des équipements et des locaux - l’analyse des besoins immédiats et futurs - les coûts d’investissement et de maintenance. 3.1 Topologie en étoile: Tous les équipements sont reliés directement à un serveur ou un concentrateur qui constitue le nœud central par lequel transitent toutes les transmissions. Avantages : 1. Le réseau téléphonique existant peut être utilisé 2. La fiabilité est très grande 3. La défaillance d’un nœud externe ne paralyse pas le réseau Inconvénients : 1. Défaillance du nœud central = arrêt total du réseau 2. L’aspect centralisé entraîne certaines contraintes d’utilisation 3. Les débits peuvent varier en fonction du nombre de nœuds. 3.2 Topologie en bus: S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE Chaque équipement est relié à un câble commun à tous. Sur câbles coaxiaux, les connexions au niveau du câble commun sont assurées par des connexions passives (transceiver) limitant ainsi les risques de pannes. Sur fibres optiques, ces connexions sont le plus souvent des équipements actifs. Pour éviter toute réflexion du signal en bout de ligne, une résistance de terminaison d’une impédance égale à l’impédance caractéristique du câble coaxial ( 50 Ω ou 75 Ω) doit être connectée. Avantages : + 1. Facilité de connexion sépare ou de déconnexion d’une station 2. Le dysfonctionnement d’une station ne remet pas en cause le fonctionnement du réseau Inconvénients : 1. Une coupure sépare le réseau en 2 sous réseaux 2. L’architecture est sensible à la longueur 3. L’efficacité dépend de la méthode d’accès 3.3 Topologie en anneau: Chaque équipement est relié à 2 équipements voisins de telle sorte que l’ensemble constitue une boucle fermée. Dans cette topologie, les informations transitent d’équipement en équipement jusqu’à destination. Les unités de raccordement au support (MAU) sont donc S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE des éléments actifs chargé de recevoir les informations en provenance de la station précédente et de les transmettre vers la station suivante. Avantages : 1. Simplicité de l’acheminement des messages ( un seul chemin ) 2. A l’émission, une station n’a pas besoin de connaître l’adresse de la 3. station destinataire 4. Signal toujours de bonne qualité (nœuds actifs) Inconvénients : 1. La modification du réseau nécessite son arrêt 2. Une panne de l’un des MAU ou une rupture du câble entraîne le blocage du réseau. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 4. Notion de protocole: Pour communiquer des données informatiques, les systèmes disposent de 3 blocs fonctionnels : - les applications qui veulent échanger des données ; - les fonctions destinées à établir et gérer la communication ; - les fonctions assurant la transmission des données. Il est important de noter que ce sont les applications qui sont à l’origine de la demande et de la procédure de communication. Par contre, l’établissement de la communication entre les systèmes s’effectue à partir du réseau. Exemple : Etablissement d’une communication téléphonique entre 2 directeurs possédant chacun un secrétariat. 5. Le modèle OSI: Un réseau est un ensemble complexe qui nécessite une décomposition des systèmes interconnectés en éléments matériels ou logiciels directement réalisables. La décomposition en 7 couches superposées, 7 sous-ensembles fonctionnels proposée par l’ISO (International Standardisation Organization) définit les caractéristiques physiques et logicielles pour l’interconnexion en réseau des systèmes ouverts. Ce modèle d’architecture en couches est dénommé modèle OSI ( Open System Interconnection ). Ce sont les applications (couche 7) des systèmes d’extrémité (système A et B) qui ont besoin d’échanger des données. Les autres couches sont là pour permettre cet échange. Lorsque des systèmes intermédiaires interviennent, ils ne contiennent que les couches nécessaires à l’acheminement et au transfert des informations. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 5.1 Les couches basses: 5.2 Les couches moyennes: S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 5.3 Les couches hautes: A chaque couche correspond une unité de données (bit, trame, paquet, message…) Le passage d’une couche à l’autre se fait par ajout d’informations de contrôle. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE Les équipements Réseau 1. Les supports de transmission: Le signal circule sur un support duquel dépend la fiabilité de tout le réseau. La quasi-totalité des réseaux locaux utilisent le signal électrique sur de la paire torsadée ou du câble coaxial. On peut aussi trouver des réseaux à base de fibre optique, pour de très hautes vitesses ou pour assurer une fiabilité à toute épreuve y compris en milieu perturbé. Les ondes électromagnétiques sont utilisées en particulier pour des liaisons longues distances (faisceaux hertziens). --> le câble coaxial Le câble coaxial (en anglais coaxial cable) a longtemps été le câblage de prédilection, pour la simple raison qu'il est peu coûteux et facilement manipulable (poids, flexibilité, ...). Un câble coaxial est constitué d’une partie centrale (appelée âme), c'est-à-dire un fil de cuivre, enveloppé dans un isolant, puis d’un blindage métallique tressé et enfin d'une gaine extérieure. La gaine permet de protéger le câble de l'environnement extérieur. Elle est habituellement en caoutchouc (parfois en Chlorure de polyvinyle (PVC), éventuellement en téflon) Le blindage (enveloppe métallique) entourant les câbles permet de protéger les données transmises sur le support des parasites (autrement appelé bruit) pouvant causer une distorsion des données. L'isolant entourant la partie centrale est constitué d'un matériau diélectrique permettant d'éviter tout contact avec le blindage, provoquant des interactions électriques (court-circuit). L'âme, accomplissant la tâche de transport des données, est généralement composée d’un seul brin en cuivre ou de plusieurs brins torsadés. Grâce à son blindage, le câble coaxial peut être utilisé sur des longues distances et à haut débit (contrairement à un câble de type paire torsadée), on le réserve toutefois pour des installations de base. A noter qu'il existe des câbles coaxiaux possédant un blindage double (une couche isolante, une couche de blindage) ainsi que des câbles coaxiaux à quadruple blindage (deux couches isolantes, deux couches de blindage). S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE On distingue habituellement deux types de câbles coaxiaux: 10Base2 - câble coaxial fin (appelé Thinnet, traduisez réseau fin ou encore CheaperNet, traduisez réseau plus économique) est un câble de fin diamètre (6mm). Très flexible il peut être utilisé dans la majorité des réseaux, en le connectant directement sur la carte réseau. Il permet de transporter un signal sur une distance d’environ 185 mètres sans affaiblissement. Il fait partie de la famille des RG-58 dont l’impédance (la résistance) est de 50 ohms. On distingue les différents types de câbles coaxiaux fins selon la partie centrale du câble (âme). Câble RG-58 / U RG-58 A/U RG-58 A/U RG-58 C/U RG-59 RG-6 RG-62 Description Brin central constitué d’un unique toron de cuivre Version militaire du RG-58 A/U Torsadé Version militaire du RG-58 A/U Transmission à bande large (Télévision par câble) Diamètre plus large, conseillé pour des fréquences plus élevée que RG-59 Réseau Arcnet 10Base5 - câble coaxial épais (en anglais Thicknet ou Thick Ethernet) est un câble blindé de plus gros diamètre (12 mm) et de 50 ohms d'impédance. Il a longtemps été utilisé dans les réseaux, ce qui lui a valu l'appellation de « Câble Ethernet Standard ». Etant donné que son âme a un plus gros diamètre, la distance susceptible d’être parcourue par les signaux est grande, cela lui permet de transmettre sans affaiblissement des signaux sur une distance atteignant 500 mètres (sans réamplification du signal). Sa bande passante est de 10 Mbps Il est donc employé très souvent comme câble principal (backbone) pour relier des petits réseaux dont les ordinateurs sont connectés avec du Thinnet. Toutefois, étant donné son diamètre il est moins flexible que le thinnet la paire torsadée On distingue généralement deux types de paires torsadées : les paires blindés (STP : Shielded Twisted-Pair) les paires non blindés (UTP : Unshielded Twisted-Pair). Un câble est souvent fabriqué à partir de plusieurs paires torsadées regroupées et placées à l’intérieur d’une gaine protectrice. L’entrelacement permet de supprimer les bruits (interférences électriques) dus aux paires adjacentes ou autres sources (moteurs, relais, transformateur). La paire torsadée est donc adaptée à la mise en réseau local d'un faible parc avec un budget limité, et une connectique simple. Toutefois, sur de longues distances avec des débits élevés elle ne permet pas de garantir l’intégrité des données (c'est-à-dire la transmission sans perte de données) S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE La paire torsadée non blindée (UTP) Le câble UTP obéit à la spécification 10baseT. C’est le type de paire torsadée le plus utilisé et le plus répandu pour les réseaux locaux. Voici quelques caractéristiques : Longueur maximale d’un segment : 100 mètres Composition : 2 fils de cuivre recouverts d’isolant Normes UTP : conditionnent le nombre de torsions par pied (33cm) de câble en fonction de l’utilisation prévue. UTP : répertorié dans la norme Commercial Building Wiring Standard 568 de l’EIA/TIA (Electronic Industries Association / Telecommunication Industries Association). La ,norme EIA/TIA 568 a utilisé UTP pour créer des normes applicables à toutes sortes de locaux et de contextes de câblage qui garantissent au public l’homogénéité des produits. Ces normes incluent cinq catégories de câbles UTP : Catégorie 1 : Câble téléphonique traditionnel (transfert de voix mais pas de données) Catégorie 2 : Transmission des données à 4Mbit/s maximum (RNIS). Il est composé de 4 paires torsadées Catégorie 3 : 10 Mbit/s maximum. Il est composé de 4 paires torsadées et de 3 torsions par pied Catégorie 4 : 16 Mbit/s maximum. Il est composé de 4 paires torsadées en cuivre Catégorie 5 : 100 Mbit/s maximum. Il est composé de 4 paires torsadées en cuivre La plupart des installations téléphoniques utilisent un câble UTP. Beaucoup de locaux sont pré-câblés pour ce genre d’installation (souvent en nombre suffisant pour satisfaire les futurs besoins). Si la paire torsadée pré-installée est de bonne qualité, il est possible de transférer des données et donc l’utiliser en réseau informatique. Il faut faire attention cependant aux nombres de torsades et aux autres caractéristiques électriques requises pour une transmission de données de qualité. Le majeur problème provient du fait que le câble UTP est particulièrement sujet aux interférences (signaux d’une ligne se mélangeant à ceux d’une autre ligne). La seule solution réside dans le blindage. La paire torsadée blindée (STP) Le câble STP (Shielded Twisted Pair) utilise une gaine de cuivre de meilleure qualité et plus protectrice que la gaine utilisée par le câble UTP. Il contient une enveloppe de protection entre les paires et autour des paires. Dans le câble STP, les fils de cuivre d’une paire sont euxmêmes torsadés, ce qui fournit au câble STP un excellent blindage, c'est-à-dire une meilleure protection contre les interférences). D'autre part il permet une transmission plus rapide et sur une plus longue distance. Les connecteurs pour paire torsadée La paire torsadée se branche à l’aide d’un connecteur RJ-45. Ce connecteur est similaire au RJ-11 utilisé dans la téléphonie mais différent sur certains points : le RJ-45 est légèrement plus grand et ne peut être inséré dans une prise de téléphone RJ-11. De plus, la RJ-45 se compose de huit broches alors que la RJ-11 n’en possède que quatre. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE la fibre optique Elle se compose d’un coeur et d’une gaine. Le coeur fabriqué dans un verre ou un plastique ayant un fort indice de réfraction sert à transporter un signal optique proportionnel au signal électrique à transmettre d’un noeud à un autre. La fibre optique est un câble possédant de nombreux avantages : Légèreté Immunité au bruit Faible atténuation Tolère des débits de l'ordre de 100Mbps Largeur de bande de quelques dizaines de mégahertz à plusieurs gigahertz (fibre monomode) La câblage optique est particulièrement adapté à la liaison entre répartiteurs (liaison centrale entre plusieurs bâtiments, appelé backbone, ou en français épine dorsale) car elle permet des connexions sur des longues distances (de quelques kilomètres à 60 Kms dans le cas de fibre monomode) sans nécessiter de mise à la masse. De plus ce type de câble est très sûr car il est extrêmement difficile de mettre un tel câble sur écoute. Toutefois, malgré sa flexibilité mécanique, ce type de câble ne convient pas pour des connexions dans un réseau local car son installation est problématique et son coût élevé. C'est la raison pour laquelle on lui préférera la paire torsadée ou le câble coaxial pour de petites liaisons. 3. Les composants d’interconnexion: 3.1 Les concentrateurs (Hubs): Tous les paquets émis sur un segment ou appareil connecté à l'un des ports sera répercuté sur tous les autres ports qui font partie du même domaine de collision. Le Hub fonctionne au niveau 1 du modèle OSI. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 3.2 Les commutateurs (Switch): Un Switch peut être considéré comme une matrice de connexion qui permet d'interconnecter simultanément des segments ou des appareils à 10 Mbits/s ou 100 Mbits/s - Chaque port d'un Switch fait partie d'un seul domaine de collision. Chaque port du Switch apprend dynamiquement les adresses MAC (Ethernet) des équipements qui lui sont connectés (1024 ou 2048 adresses par port ). - Un Switch possède un Buffer circulaire interne travaillant entre 1 ou 2 Gbits/s qui distribue les paquets entrants aux ports de destination (s'il y a concordance avec l'adresse apprise dynamiquement). Le Switch fonctionne au niveau 2 du modèle OSI. Différence entre un HUB et un Switch HUB SWITCH Les données envoyées d'un ordinateur vers un autre sont uniquement reçues Les données envoyées sont envoyés sur par destinataire. Si un autre ordinateur tous les ports aux périphériques qui envoie des données vers l'imprimante, décodent la trame d'en-tête pour savoir elles sont totalement dissociées, les si elles leurs sont destinées. deux communications peuvent se faire simultanément. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE La bande passante totale est limitée à la vitesse du hub. Un hub 100 base-T offre 100Mbps de bande passante partagée entre tous les PC, quelque soit le nombre de ports La bande passante est déterminée par le nombre de ports. Ex : Un Switch 100 Mbps 8 ports peut gérer jusqu'à 400 Mbps en half duplex, le double en full duplex. Les Switchs sont compatibles "fullPas compatible "half-duplex". Un port duplex", doublant la vitesse de chaque 100 Mbps permet juste une liaison a port, de 100 Mb/s à 200 Mb/s pour un 100 Mbps. Ethernet 100 Base T. Le prix par port réseau est équivalent actuellement, les Hub's ne sont pratiquement plus commercialisés. 3.3 Les routeurs: Un routeur achemine les paquets de données dont le destinataire ne se trouve pas dans le même réseau local. il filtre les informations pour n'envoyer que ce qui est effectivement destiner au réseau suivant. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE Le routeur intervient au niveau 3 du modèle OSI.L'utilisation la plus courante est la connexion de multiples stations vers INTERNET. Les données transitant sur le réseau local (non destinées à Internet) ne sont pas transmises à l'extérieur. Lorsqu'une machine du réseau local envoie des paquets à un serveur à l'extérieur, l'adresse d'origine est une adresse privée. Le destinataire ne pourra pas répondre à cette adresse. Pour résoudre ce problème, la fonction NAT du routeur remplace l'adresse et le port d'origine par l'adresse Internet publique du routeur et un numéro de port libre choisi au hasard en notant adresse et port associés à la machine locale La machine de destination renvoie la réponse sur l'adresse et le port visible de l'Internet au routeur. Celui-ci fait alors la transformation inverse pour renvoyer les paquets vers la machine locale. Le Routeur NAT intervient au niveau 4 du modèle OSI. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE LIAISONS SERIE S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 1. Sérialisation des données: Utilite Si il est facile de transmettre des données en parallèle (8 bits par exemple) sur un bus de faible longueur, cela devient difficile lorsque le débit de données augmente (synchronicité entre les changements des différents bits, interférences entre lignes) lorsque la taille des données augmente (on arrive maintenant à des données sur 64 bits) ou lorsque les distances augmentent (usage du réseau téléphonique par exemple). Il est donc nécessaire de transmettre ses données en mode série (bit par bit). C'est actuellement le mode de transmission filaire le plus rapide et permettant des distances importantes. Solutions Pour établir une liaison série à partir des données parallèles contenues dans la mémoire de n'importe quel système informatique, il suffit d’utiliser un registre à décalage, en mode parallèle/série à l’émission et série/parallèle à la réception. Cela fonctionne très bien et conduit à réaliser ce que l’on appelle une liaison série synchrone. Ce type de liaison présente toutefois un inconvénient : il impose de transmettre une horloge, en plus des données, afin que les registres à décalage utilisés de chaque côté de la liaison fonctionnent rigoureusement à la même vitesse. Le registre à décalage récepteur doit commencer à traiter les données reçues à un moment bien précis par rapport à leur instant d’émission, faute de quoi il risque de convertir en parallèle un mot constitué par la fin d’un caractère et le début du suivant. L'idée de la liaison série asynchrone reste la même que celle de la liaison série synchrone. De ce fait, il existe à l'émission et à la réception deux horloges qui doivent fonctionner à la même fréquence (même débit en Bauds). Par contre, ces fréquences peuvent différer de quelques pour cent et, surtout, les horloges n'ont pas besoin d'être synchronisées. C'est le cas de la liaison RS232 S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 2. Paramètres de transmission: Bit de start et de stop Toute l'astuce d'une liaison série asynchrone repose sur la forme des signaux envoyés, pour permettre une synchronisation du récepteur sur chaque caractère reçu. On ajoute des bits de start et des bits de stop aux bits du caractère à transmettre. Bit de start : lorsque rien ne circule sur la ligne, celle-ci est à l'état haut. Pour indiquer qu'un mot va être transmis, la ligne passe à bas avant de commencer le transfert. Cette précaution permet de resynchroniser le récepteur. Bits de stop : ces bits signalent la fin de la transmission. Selon le protocole utilisé, il peut y avoir 1, 1.5, ou 2 bits de stop (ces bits sont toujours à 1). Bit de parité Sur de nombreuses liaisons séries asynchrones, afin de disposer d'un moyen simple de contrôle de l'exactitude de la transmission, on introduit la notion de parité grâce à l'envoi d'un bit supplémentaire réservé à cet effet: on compte les bits utiles du caractère transmis (c'est à dire les bits du caractère transmis seulement et non le « start » et le ou les « stops ») et selon que leur nombre est pair ou impair, on met à 1 ou à 0 le bit de parité. Si la parité à la réception n'est pas correcte, il y a eu erreur dans la transmission (due à un parasite qui a fait changer un bit d'état par exemple). S'il y a identité, cela ne veut pas dire que la liaison s'est bien passée à 100 % car deux bits peuvent avoir changé d'état en sens contraire simultanément, mais cela donne tout de même une indication relative quant à sa qualité. Cette parité peut être paire ou impaire. En parité paire, le bit de parité est positionné pour que le nombre total de bits à 1 (y compris celui de parité) soit pair. En parité impaire, le bit de parité est positionné pour que le nombre total de bits à 1 (y compris celui de parité) soit impair. VITESSE dE TRANSMISSION La plupart des cartes série permettent de choisir une vitesse entre 300 et 9600 bauds (par exemple à 300 bauds, un bit est transmis tout les un trois-centième de seconde). Les cartes récentes proposent des vitesses jusqu'à 115200 bauds. Ces vitesses sont faibles, mais la liaison série est avant tout pensée pour les liaisons téléphoniques par modems, dont la bande passante est très limitée, et n'est utilisée pour des faibles débits de donnée. Bauds (symbole Bd): Unité mesure du débit correspondant au nombre de symboles transmis par seconde. En informatique, le bit est le symbole de base et un caractère ascii est un mot de 7 ou 8 bits. Le nombre de bauds et de bits /seconde est le même pour les liaisons RS232 ... 485 (signal non modulé, transmis ''en bande de base'') La cadence de transfert en mot/seconde est donc fonction du débit en bauds (ou bits/seconde), de la longueur des mots transmis (5 à 8 bits), du nombre de bits de stop (1 ou 2), de nombre de bit de parité (0 ou 1)... Les vitesses normalisées sont : 50, 75, 110, 134.5, 150, 300, 600, 1200, 2400, 4800, 9600, 19200, 38400, 57600, et 115200 bauds. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE Longueur du mot : Sur le PC, le BIOS ne permet une longueur de mot que de 7 ou 8 bits, mais le protocole RS232 permet la transmission de mots de 5 à 8 bits. La longueur des mots doit être définie de la même façon pour l'équipement émetteur et l'équipement récepteur. Avec un PC, on transmet souvent des mots de un octet, mais il faut s'assurer de la compatibilité avec l'équipement relié au PC. Le bit de poids faible (LSB) est transmis en premier. 3. Chronogramme : Exemple de transmission d'une chaine de caractères " " avec les paramètres : 9600 I 8 1 Vitesse : 9600 Parité : impaire Nombre de bits : 8 Bits de stop : 1 Chronogramme : Le circuit spécialisé servant à sérialiser les données est un composant intégré: l'UART (Universal Asynchronous Receiver Transmitter). La tension du signal (+12 / -12 V) transmis est inversée sur une liaison RS232 +12v = niveau 0, -12V = niveau 1 S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 4. Comparatif des liaisons série : RS 232 RS 422 RS 485 Niveau 1 (min/max) - 12V (- 5V / - 48 V) +/- 2V à +/- 6V +/- 1,5V à +/- 6V Niveau 0 (min/max) +12V (+ 5V / + 48 V) Nbre de fils pour les données 2 fils (simplex et duplex) Nbre total de fils 9 fils (+ blindage éventuel) on peut ajouter un fil de masse et un blindage à chacune des paires torsadées Mode Unipolaire (ref masse) différentiel Type Point à point - Point à point (prolongation de RS 232) 1 ou 2 paires torsadées (2 paires pour le full duplex, half duplex impossible en RS422) 3 fils (full duplex) Multipoints - Multipoints (simplex) (protocole Maitre/Esclave) 32 Nbre de postes 1/1 1 / 10 Débit maxi 20Kb/S pour 15m maxi 10Mb/S pour 15m Maxi Longueur maxi 150m avec 48V et câble faible capacité 1200m pour 100 Kb/S (ajouter un fil de masse commune) et 2500m à 10Kb/S 5. Normalisation : Plusieurs normes et standards définissent les liaisons série: Les normes CCITT (V11,V24, V28), et les standards EIA de l'industrie américaine (RS232, RS422, RS485) les normes V28 et V11 (CCITT) définissent les signaux électriques, sans se préoccuper des supports physiques (connecteurs, câbles) la norme V24 (CCITT) Définit le cablage et les connecteurs (DB25) utilisés pour des réseaux utilisant des signaux analogiques. Les standards de l'industrie Ils définissent les signaux électriques et les supports utilisés pour la liaison (cablage, connectique). La liaison RS232 respecte la norme V28 (et n'en est qu'une application possible) et est compatible avec la norme V24 (mais ne la respecte pas lors de l'utilisation d'un connecteur DB9) Les liaisons RS422 et RS485 respectent la norme V11 mais ont leur propre définition du cablage et de la connectique (non compatible V24) S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 6. Signaux et brochage : RS232 : Cette liaison utilise des connecteurs DB9 ou DB25. L'usage du connecteur DB25 permet de respecter la norme V24, mais toutes les broches ne sont pas utilisées. Il existe deux brochages complémentaires, permettant de relier les équipements DTE et DCE par un cable droit. Les broches ''transmissions'' sont alors face aux broches ''reception''. Par exemple la broche DTE 2 est TransmisData alors que la DCE 2 est ReceiveData (connecteur DB25) l'équipement DTE (Data Terminal Equipment) ou ETTD (Equipement Terminal Traitement de Données) correspond en général au PC (connecteurs mâles ). L'équipement DCE (Data Communication Equipement) ou ETCD (Equipement Terminal Circuit de Données) correspond au périphérique (connecteurs femelles ). Deux equipements DTE peuvent se connecter à priori avec des cables croisés, car leurs broches TD et RD sont face à face, il faut donc croiser (entre autres) les fils reliant les broches 2 et 3 (voir le paragraphe « cablage ») S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 7. Protocoles d’échange Protocole Matériel RTS/CTS Lorsque l'émetteur veut émettre ses donnés, il doit positionner la ligne RTS pour demander aux récepteur s'il est prêt à accepter ces données. Le récepteur va envoyer le signal CTS pour lui indiquer qu'il est prêt. Si le récepteur veut stopper l'émission, il enlève le signal CTS pour demander l'arrêt de l'émission. En fin de transmission, l'émetteur supprime le signal RTS Protocole logiciel XON/XOFF Ce protocole ne nécessite qu'une liaison sur 3 fils, les autres fils de synchro ne sont pas utilisés. La négociation pour échanger des données entre l'émetteur et le récepteur se fait par logiciel. Ce protocole est basé sur les caractères XON (ASCI 11H) et XOFF (ASCI 13H). Lorsque le buffer récepteur est plein à 80 %, le récepteur envoie le caractère XOFF, et l'émetteur doit immédiatement suspendre son émission. Lorsque le récepteur a vidé son buffer à 50%, il envoie un caractère XON à l'émetteur. qui peut reprendre son émission. Lorsque l'émetteur n'a pas reçu de caractères XON depuis un certain temps, il peut reprendre de sa propre initiative le transfert (on suppose alors un défaut de réception de XON). Si le récepteur n'est pas d'accord, il pourra toujours réémettre un XOFF. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE 8. Câblage : Connexion RS232 entre un ordinateur et un périphérique (cable DTE/DCE) Exemple de Connexion RS232 entre deux ordinateurs (Null Modem Cable) Ce cablage est utile pour un protocole XON / XOFF, lorsqu'il n'y a pas de contrôle de transfert matériel. C'est le cablage « simplifié » Pour un protocole RTS /CTS il faut relier chaque RTS au CTS de l'autre appareil, de même que DTR avec DSR/CD de l'autre appareil Ce type de connexion existe avec des prises DB9 ou DB25, mais plusieurs solutions existent. La connexion de type « Null Modem » en DB25 peut se faire avec ou sans handshaking de 6 façons différentes, et il existe des possibilités pour obtenir des liaisons synchrones. Il est indispensable de connaître les besoins des équipements et les protocoles utilisés pour déterminer le bon cablage. S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE Bouchon de rebouclage pour test d'un port serie Avec ce bouchon de test, le port renvoie les données sur lui même, et cela permet de tester son bon fonctionnement. Ce schéma représente le câblage complet, mais tous les fils ne sont peut-être pas nécessaires. Seule la connexion entre les broches 2 et 3 est indispensable (TD et RD), les autres liaisons servent aux signaux de synchro et dépendent du protocole de liaison qui est testé. Boite de test des liaisons série Comme nous l'avons vu précédemment, il existe une multitude de possibilités de câblage des liaisons RS232, et il est impératif que deux broches d'émission ne soient pas reliées entre elles (courts-circuits), et que les signaux de synchro émis par un poste arrivent sur la bonne broche du destinataire sous peine d'incompréhension des échanges. Pour tester le câblage réalisé, on intercale un boitier de test qui permet dans un premier temps d'isoler la liaison (ouvrir tous les interrupteurs de liaison entrée/sortie de la boite de test) et de tester le niveau électrique des signaux présents de chaque coté du boitier de test (allumage de LEDS vertes/rouges pour visualiser les signaux de chacune des broches broche de chaque cotés de la liaison) Après avoir visualisé ces signaux, on ferme les interrupteurs de la boite de test pour relier les lignes qui sont reliées par des connexions droites, ou on relie les lignes croisées au moyen de mini câbles enfichables (jumpers) sur les broches de test correspondant aux lignes à relier. On établit progressivement les liaisons, en commençant pas les masses, puis les signaux de synchro, et DT et RT, et en vérifiant la compatibilité des niveaux électriques des signaux à chaque étape. On ne doit pas relier deux points pour lesquels les leds de contrôle sont allumées, car ce sont des points sous tension, ce qui reviendrait à relier deux générateurs sans protection. Si le câblage était réalisé correctement, la boite n'aura qu'à établir des connexions droites. Le fait d'établir des connexions croisées au moyen de la boite de test permet de définir les corrections à apporter au câble de liaison, et de tester la liaison avant de réaliser le câble correct. La boite peut être utilisée avec un câble droit pour rechercher le câblage nécessaire à la liaison entre les équipements, et déterminer le câble à réaliser, ou stimuler certaines lignes en injectant un niveau 0 ou 1 au moyen des jumpers. Cette boite de test peut aussi être utilisée pour rechercher comment un câble est réalisé, en reliant l'entrée et la sortie de la boite par le câble à tester, et en alimentant un coté du câble par la boite elle même (autoalimentée par une pile interne, ou relié à une alimentation externe). S.T.S. S.N. Auteur : Luc GOSSE