Découvrez votre manuel 1re partie : Étude de textes • Questions sur l’illustration pour réfléchir sur la relation entre les textes et les images. • Travail sur le vocabulaire. LIRE ET COMPRENDRE • La notion étudiée. 3. Un texte documentaire Première lecture 1 L 5 10 LIRE ET COMPRENDRE 15 2. Les opposants au héros La tempête 20 Junon a demandé à Éole, dieu des vents, de déchaîner une tempête sur la mer où voguent les navires d’Énée : en effet, Junon poursuit de sa haine les Troyens, depuis que Pâris, le fils de Priam (roi de Troie), a jugé que Vénus était la plus belle des déesses. 25 É Illustration d’Edmond Dulac, 1907. (Archiv für Kunst und Geschichte, Berlin.) 25 1 - L’Eurus, le Notus, l’Africus : noms donnés à des vents du sud et du sudouest. 2 - Fils de Tydée : il s’agit de Diomède, chef grec, compagnon habituel d’Ulysse. 3 - Ilion : autre nom de Troie. 4 - Le Simoïs : fleuve qui coule dans la plaine de Troie. 5 - L’Aquilon : vent du nord. 30 35 ole retourna sa lance et, de la pointe, frappa le flanc de sa caverne. Les vents, en formation de combat, se précipitent par l’issue qui leur est donnée et soufflent en tourbillon sur l’étendue des 5 terres. Ils s’abattent sur la mer et la soulèvent tout entière du fond de ses abîmes ; tous ensemble, l’Eurus1, le Notus1 ainsi que l’Africus1 chargé de tempêtes, font rouler jusqu’aux rivages d’énormes vagues qui font crier les hommes et grincer les 10 cordages. Soudain, les nuages arrachent brutalement le ciel et la lumière aux yeux des Troyens ; sur la mer s’étend une nuit noire. La voûte céleste gronde, le ciel étincelle d’éclairs rapprochés : partout la présence de la mort. 15 Les membres d’Énée sont soudain saisis par le froid. Il pousse un gémissement et, tendant ses deux mains vers les astres, il prononce ces paroles : « Ô trois et quatre fois heureux, ceux qui ont eu la chance de mourir au pied des hautes murailles de Troie, sous 20 les yeux de leurs pères ! Ô toi, fils de Tydée2, le plus courageux des Grecs, si seulement j’avais succombé et rendu l’âme sous tes coups dans les plaines d’Ilion3, là où repose le farouche Hector, tué par la lance d’Achille, […] là où le Simoïs4 roule dans ses eaux tant de boucliers, de casques et de corps vigoureux. » Alors qu’il prononçait ces mots, la tempête se déchaîne sous le souffle de l’Aquilon5, frappe la voile de plein fouet, et soulève les flots jusqu’aux astres ; les rames se brisent ; la proue vire alors de bord et le flanc du navire est face aux lames ; de toute sa masse, une haute montagne d’eau surgit. Les uns restent suspendus à la crête de la vague ; pour les autres, l’onde en s’ouvrant fait apparaître le fond de la mer entre les vagues ; des flots houleux se déchaînent sur le sable. Le Notus jette trois navires dont il s’est saisi sur des écueils cachés au milieu des flots qui forment une sorte de dos monstrueux à la surface de la mer ; l’Eurus en précipite trois de la surface de la mer sur des bas-fonds, les pousse sur des bancs sableux et les entoure d’une ceinture de sable. L’un d’eux, 30 es hommes qui ont décoré la grotte de Lascaux il y a environ 17 000 ans étaient des chasseurs. Le renne, le bison et le cheval étaient leurs proies favorites. Ces hommes, appelés hommes de Cro-Magnon, nous ressemblaient Les peintres de Lascaux utilisaient des lampes beaucoup physiquement (ils étaient comme nous comme celle-ci pour s’éclairer dans la grotte. Dans la partie creuse, ils faisaient brûler des Homo sapiens sapiens). du bois ou de la graisse. Ils vivaient à l’entrée des grottes ou sous des Les animaux de Lascaux semblent vivants : tentes dans les plaines, mais rarement au fond des grottes, contrairement à ce que l’on croit les chevaux, les bisons, les vaches et les tausouvent. Ils n’entraient dans les cavernes que reaux s’agitent, trottent, galopent, sautent ou pour se mettre à l’abri durant une courte période se battent. Certains paraissent prêts à bondir hors ou encore pour les décorer de peintures et de gra- de la pierre… Pour créer cette impression de vures. Certains préhistoriens pensent que les mouvement et de relief, les peintres ont utilisé grottes étaient des lieux sacrés où peu de gens habilement les couleurs, mais aussi les creux et les bosses de la paroi avaient le droit de pénétrer. sous les yeux d’Énée lui-même, est frappé à larocheuse. poupe par une vague étaient habitués à obserAssis sur des coussins d’herbes ou perchés énorme. Le pilote est arraché àC’est son parce poste qu’ils et roule la tête la première ; sur des échelles en bois, les peintres de ver les animaux que les chasseurs de Lascaux quant au vaisseau, par trois fois le flot le fait tourner sur lui-même ; un Lascaux ont dessiné plus de 1 000 figures sur ont si bien réussi à les représenter dans la tourbillon d’eau l’entraîne l’engloutit dans ses profondeurs. Au moment où ils dessinaient, ces artistes les parois de la grotte, dont un très grand nombre et grotte. Sur le dans vastela gouffre dederares survivants qui nagent, n’avaient pas modèles sous les yeux. Ils repréd’animaux. Afin 40 de s’éclairer pénombre,apparaissent sentaient les gravées mémoire les artistes allumaient torches faisaient ainsidesque des ou armes, des planches et images le trésor royaldans de leur Troie, qui brûler des brindillesflottent et de la graisse animale éparpillés surdans la mer.en y mêlant leurs sentiments et leurs émotions. Voilà peut-être pourquoi nous trouvons ces peindes lampes de pierre creusée. si belles. VIRGILE, L’Énéide, 1 (vers 81-119), traduit du latin par F. Colmez. Pour graver les dessins dans la pierre, chant ils tures On ne sait pas vraiment pourquoi les homutilisaient des silex taillés. Pour peindre, ils se servaient des colorants qu’ils trouvaient dans mes préhistoriques ont orné de dessins les la nature : réduit en poudre et mélangé à un peu parois des grottes. Était-ce juste pour leur plaid’eau, l’ocre, tiré de l’argile, permettait de faire sir ? Ces images étaient-elles destinées à favoriser les rouges ; de la même façon, le manganèse était une bonne chasse ? Étaient-elles peintes au cours de cérémonies mystérieuses ?… employé pour obtenir du noir. 1 Consultez votre dictionnaire 5 Cherchez le sens des mots suivants : abîmes (l. 6), proue (l. 27), lames (l. 28), flots houleux (l. 31), écueils (l. 32), poupe (l. 36). 2 18 Étudier l’épisode 40 6 3 50 Des informations précises Outils de la langue ➜ La phrase complexe, p. 300 et 302. ➜ Types et formes de phrases, p. 338. À 4 Le texte documentaire Un vocabulaire adapté a. Quel terme scientifique désigne l’homme de Cro-Magnon ? À quelle langue appartient-il ? b. Comment appelle-t-on les spécialistes de la Préhistoire ? c. Comment appelle-t-on les pierres taillées que les premiers artistes utilisaient ? d. Qu’est-ce que le manganèse (l. 30) ? e. À quelle sorte de vocabulaire appartiennent tous ces mots ? Enrichissez votre vocabulaire a. Expliquez ce qu’est une éolienne, ce que signifie une érosion éolienne. b. Employez ces deux termes dans des phrases de votre invention. • Liens avec la 2e partie du manuel Outils de la langue. retenir ● Le texte documentaire (on dit aussi explicatif) apporte des informations précises sur un sujet donné. ● Il présente une structure claire, avec des paragraphes qui abordent chacun un point précis. ● Il utilise un vocabulaire spécialisé, adapté au sujet traité et au public visé. ● Il est en général accompagné d’illustrations (cartes, schémas, photographies, dessins…) qui permettent de visualiser et de retenir les informations données. L’illustration a. L’illustration p. 184 vous semble-t-elle bien choisie ? b. Décrivez-la. Préparez un exposé Préparez un exposé sur un de ces sujets au choix : – les peintures de Lascaux : thèmes et couleurs ; – les vestiges préhistoriques de votre région ; – un site célèbre. Consultez le site Internet des grottes de Lascaux (➜ p. 16) ou un autre site. Faites des recherches au CDI dans des dictionnaires, une encyclopédie ou bien des livres d’histoire. Répondez aux questions suivantes en citant les phrases du texte : a. Qui a décoré la grotte de Lascaux ? b. Où vivaient ces hommes ? À quoi leur servaient les cavernes ? c. Combien de propositions la dernière phrase du deuxième paragraphe comporte-t-elle (l. 1416) ? Précisez pour chacune sa nature et l’information qu’elle apporte. d. Quel matériel ces hommes utilisaient-ils pour atteindre les parois et s’éclairer ? e. D’où provenaient les couleurs qu’ils employaient ? f. Quelles figures représentaient-ils? Pourquoi? 45 • Exercices d’expression écrite ou orale pour mettre en pratique ce qui vient d’être vu. Expression écrite et orale La structure du texte a. Combien de paragraphes distinguez-vous ? Donnez un titre à chacun d’eux. b. À quoi servent les parenthèses dans le premier paragraphe ? les deux points dans le quatrième paragraphe ? c. Sur quel type de phrase le texte se terminet-il ? Pourquoi ? Expliquez l’emploi des points de suspension. 35 Le rôle des illustrations © Arkéo Junior n° 18, mars 1996. Outils de la langue ➜ Les classes de mots, p. 248. ➜ Le champ lexical, p. 264. ➜ Groupe sujet / groupe verbal, p. 280. 1. Textes documentaires, textes littéraires 19 Le récit de la tempête a. Relevez les verbes qui ont pour sujet les vents (l. 1-10) ; ceux qui ont pour sujet la tempête (l. 25-29). À quel champ lexical appartiennent ces verbes ? b. À quel temps sont ces verbes ? Quel est l’effet produit ? c. Relevez quelques-uns des groupes nominaux qui désignent la mer et ses flots déchaînés (l. 25-39) : sur quel aspect insistent les adjectifs qualificatifs ? d. Quelle impression d’ensemble est ainsi créée ? 4 2 Allez à l’essentiel a. Qui est le narrateur* ? b. Qui déclenche la tempête ? sur l’ordre de qui ? c. Combien Virgile montre-t-il de navires pris dans la tempête ? Combien sombrent corps et biens dans les flots ? de lades grotte, les animaux d. DonnezDans un cette titre partie à chacun paragraphes. courent même sur le plafond ! e. Résumez ce texte en une phrase. 3 Étudier un texte documentaire b. Quel sentiment éprouve-t-il ? c. Quelle est la situation finale* ? Première lecture 5 a. À quel type d’images les illustrations appartiennent-elles ? Que représentent-elles ? b. Comment appelle-t-on le texte qui commente chaque image ? c. Observez la phrase qui décrit la peinture (l. 32-35) : quelles remarques faites-vous sur sa structure ? Quel est l’effet produit ? d. Quel est le rôle de ces images par rapport au texte ? Allez à l’essentiel a. De quelle publication ce texte est-il tiré ? À quel public s’adresse-t-elle ? Quelle est sa fréquence de parution ? b. Quel est le thème* de ce texte ? c. Donnez un titre au texte et résumez-le en une phrase. Le héros face à l’épreuve a. Comment se traduit physiquement l’émotion d’Énée (l. 15-24) ? 184 À retenir Les opposants au héros ● Comme le héros des contes, le héros épique* affronte des épreuves dont certaines peuvent mettre sa vie en danger. ● La déesse Junon, qui s’oppose à la réussite d’Énée, tente par tous les moyens de le détourner de son but, l’Italie. Elle rend sa traversée périlleuse pour provoquer le naufrage de sa flotte ; elle est l’opposant principal au héros. 9. Énée, un héros en quête de sa nouvelle patrie • Ce que l’élève doit mémoriser. 185 • Questionnaire d’observation pour découvrir le texte. • Repères culturels pour aborder les œuvres du programme. Découvrir L’Odyssée • Des doubles pages qui permettent de faire le point sur les notions du chapitre. Qui est l’auteur de L’Odyssée ? ■ Il était une fois, dit la légende, à Smyrne (ville située aujourd’hui en Turquie), un vieil aède aveugle qui allait de ville en ville chanter l’histoire de la guerre de Troie. Il contait comment les Grecs, après dix années de siège, avaient fini par prendre la ville, puis le difficile retour d’Ulysse dans son île d’Ithaque (L’Iliade et L’Odyssée). La légende donne à cet aède le nom d’Homère. Il aurait vécu au VIIIe s. avant J.-C. Certains, dès le XVIIIe siècle, ont mis en doute son existence, mais, aujourd’hui, on s’accorde pour penser qu’Homère a bien existé. Deux hypothèses s’opposent : – ou bien Homère a composé un récit primitif qui a été ensuite enrichi au cours des siècles par ses successeurs ; – ou bien Homère a regroupé des légendes et des traditions anciennes et multiples pour composer une œuvre admirablement construite. Musicien jouant de la harpe, sculpture grecque en marbre, 2000 av. J.-C. (Musée national archéologique, Athènes.) Un récit de tradition orale La guerre de Troie © Le Robert Collège, 2002. ■ Les deux épopées, L’Iliade et L’Odyssée, étaient non pas lues mais « récitées » : en s’accompagnant de leur lyre, les aèdes ou les rhapsodes en disaient de mémoire des épisodes plus ou moins longs. Le texte se présente comme un long récit (12 000 vers pour L’Odyssée) : l’aède y est successivement récitant ou acteur, incarnant à tour de rôle tous les personnages qui s’expriment directement. Les « épithètes » homériques a. Répartissez-vous en petits groupes et choisissez chacun un des textes du chapitre. b. Complétez ce tableau avec les noms (propres et communs) et les expansions qui les accompagnent dans le texte d’Homère. Noms ................................. ................................. Circé Hermès ................................. Ces paroles Ulysse et les sirènes, mosaïque romaine, IIIe s. av. J.-C. (Musée du Bardo, Tunis). Clés pour lire, dire, écrire L’Odyssée ou le retour d’Ulysse Expansions aux mille ruses sage ................................. ................................. vineuse ................................. c. Présentez le résultat de votre recherche : que remarquez-vous ? À quoi servent ces reprises. ■ Selon la légende, Pâris, fils du roi de Troie Priam, avait enlevé Hélène, la femme de Ménélas, roi de Sparte. Sous le commandement d’Agamemnon, roi d’Argos, les Grecs avaient monté une expédition punitive contre Troie, afin de récupérer Hélène. L’Iliade raconte la dernière année du siège de la ville qui dura dix ans. Une fois Troie vaincue, les Grecs rentrent chez eux. L’Odyssée (du nom grec d’Ulysse, Odysseus) signifie « histoire d’Ulysse » : elle raconte les épreuves qu’Ulysse a dû surmonter pendant dix ans avant de retrouver sa terre natale, son royaume et son épouse Pénélope. La composition de L’Odyssée ■ On peut regrouper les 24 chants en trois grandes parties : – Chants 1-4 : La guerre de Troie est finie depuis dix ans. À Ithaque, les prétendants (les fils des familles puissantes de l’île qui croient qu’Ulysse est mort) pressent la reine Pénélope de se remarier avec l’un d’entre eux. À l’instigation de la déesse Athéna qui a pris les traits d’un vieil ami d’Ulysse, Télémaque (fils d’Ulysse) part chercher des nouvelles de son père. – Chants 5-12 : Pendant ce temps-là, sur l’ordre de Zeus, la nymphe Calypso s’apprête à laisser repartir Ulysse, dont elle est amoureuse et qu’elle détient prisonnier depuis 7 ans. Naufragé à la suite d’une terrible tempête, celui-ci échoue en Phéacie. Accueilli par le roi Alkinoos, père de Nausicaa, Ulysse raconte ses aventures depuis son départ de Troie, il y a dix ans (chants 7-12). 158 – Chants 13-24 : Grâce à Alkinoos, Ulysse est ramené par un vaisseau à Ithaque. Après s’être fait reconnaître de son fils, de son fidèle porcher et de sa vieille nourrice, il va, avec leur aide, se venger des prétendants qui ont pillé ses biens en les massacrant tous, eux et leurs complices. Puis il retrouve Pénélope, sa fidèle épouse. Je suis capable de reconnaître un récit de métamorphose ◆ Pour lire un texte qui raconte une métamorphose, je me pose les questions suivantes : 1. Qui ou quoi est métamorphosé ? 2. En quoi est-il (elle) métamorphosé(e) ? 3. Quels points communs y a-t-il entre 1 et 2 ? 4. Quel rôle ce procédé magique joue-t-il dans le récit (punition, sauvetage, séduction, souvenir...) ? 5. Qu’explique cette métamorphose (phénomène naturel, origine d’une plante ou d’un animal) ? Vrai ou faux ? b. Cherchez pour chacun d’eux des mots de la même famille* et employez-les dans des phrases de votre invention. c. Comment comprenez-vous la phrase suivante : J’ai revu Nathalie : elle est transformée, métamorphosée ! 6 Les verbes qui comportent le suffixe -fier b. Quels sont l’étymologie* et le sens des verbes pétrifier ? fortifier ? 1 Complétez le tableau suivant : Textes du chapitre La légende d’Écho Qui ou quoi est métamorphosé ? En quoi est-il (elle) métamorphosé(e) ? Quels points communs y a-t-il entre les deux ? ......................................................... ......................................................... ......................................................... … Vocabulaire 2 Parmi les textes du chapitre : a. Lesquels concernent l’origine ou les caractéristiques de végétaux ? Lisez d’autres récits de métamorphoses (histoires de loups-garous, Dr Jekyll et Mr Hyde…), et présentez l’un d’entre eux oralement à vos camarades. b. Lequel explique l’origine d’un phénomène naturel ? Exercices écrits J’applique mes connaissances à d’autres textes 159 9 Écrivez à partir d’une image 3 À l’aide d’un dictionnaire mythologique, associez à chaque nom ou groupe nominal de la colonne de gauche, la (ou les) métamorphose(s) qui lui correspond(ent) : Ce qui est métamorphosé ● ● ● ● Zeus / Jupiter Niobé Les paysans de Lycie Les pierres jetées par Pyrrha après le déluge qui a anéanti l’humanité Les eaux du Pactole, fleuve d’Asie Le résultat de la métamorphose ● ● ● ● ● ● ● c. Précisez le sens des verbes suivants : Ex. : Amplifier = rendre plus ample. S’amplifier = devenir plus ample. Clarifier, se clarifier ; liquéfier, se liquéfier ; momifier, se momifier ; solidifier, se solidifier ; statufier, se statufier. 7 Les verbes qui appartiennent au champ lexical de la métamorphose Un certain nombre de verbes du deuxième groupe sont dérivés* d’adjectifs qualificatifs. Ex. : Devenir mince → mincir. Cherchez les verbes signifiant : devenir vert / gros / clair / large / grand / maigre / lourd / sombre. Je m’exprime à l’oral et à l’écrit Exercice oral 8 Présentez oralement un récit Aède (d’un mot grec qui signifie chanteur) : désigne ce qu’on appellerait aujourd’hui un auteur-compositeur-interprète, c’est-à-dire qu’il est à la fois l’auteur du texte, le compositeur de l’accompagnement musical et l’interprète. Rhapsode (d’un mot grec qui signifie qui coud, qui ajuste ses chants) : désigne ce qu’on appellerait aujourd’hui un interprète. ● • Invitation à une relecture des textes pour vérifier que les notions sont assimilées. 5 Recherches étymologiques a. Quelle est l’étymologie* du verbe métamorphoser ? du verbe transformer ? a. De quel verbe modifier est-il synonyme* ? De quel verbe se modifier est-il synonyme ? Je relis les textes du chapitre D’après vos réponses, dites si L’Odyssée est un livre documentaire, une œuvre de fiction, ou bien une œuvre qui mêle fiction et éléments réels. 8. Ulysse, le « héros aux mille ruses » J’explore le vocabulaire de la métamorphose ◆ Si le texte raconte comment un homme devient un animal, une plante ou un objet, comment un végétal ou un animal changent de forme ou de couleur…, il s’agit d’un récit de métamorphose. • À Mycènes, on peut visiter les ruines du palais d’Agamemnon. • Le chant des Sirènes peut encore aujourd’hui conduire les marins à leur perte. • En Asie mineure, on a retrouvé les vestiges de la ville de Troie. • On a réussi à localiser la caverne de Polyphème. • Calypso était une jeune princesse. Les récits de métamorphoses a. Observez la série de vignettes ci-dessous : qu’est-ce qui déclenche la métamorphose du personnage ? En quoi se transforme-t-il ? b. Présentez cette métamorphose en quelques lignes. Une pluie d’or En or Des grenouilles Des hommes Un taureau Une fontaine pétrifiée Un cygne 10 Jouez avec des expressions Voici quelques expressions : être belle comme le jour ; maigre comme un fil ; une taille de guêpe ; large comme une armoire à glace ; être un ours ; être une cigale… a. Trouvez d’autres expressions qui évoquent certaines caractéristiques physiques ou morales. b. Choisissez-en une ou deux : vous partirez de l’expression pour aboutir à la métamorphose de votre personnage. Vignettes extraites de Donjon – Le Roi de la bagarre, textes et dessins de Johann Sfar et Lewis Trondheim, © Delcourt, 1998. 4 Parmi ces métamorphoses : a. Lesquelles avaient pour but de séduire ? de punir ? b. Lesquelles expliquent un phénomène naturel ? l’origine de certains êtres ? c. Lisez et présentez oralement une de ces légendes à vos camarades. • Suggestions de recherches pour aller plus loin. 7. Les Métamorphoses d’Ovide 150 • Travail d’enrichissement du vocabulaire. • Exercices d’expression écrite et orale. © Bordas / SEJER, Paris, 2005. ISBN 2-04-732050-X Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle. Le Code de la Propriété Intellectuelle, aux termes de l’article L. 122-5, n’autorise que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective d’une part, et, d’autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration. 151 LIRE ET COMPRENDRE Le texte et l’image 2. Le portrait Première lecture 1 LIRE ET COMPRENDRE 5 Le texte et l’image 2 2. Une fable en images L’illustration du texte a. Comment appelle-t-on ce type d’image ? b. Quelle est la couleur dominante ? Sur quels éléments de l’image la trouvez-vous ? Quelle est l’impression produite ? c. En quoi cette représentation illustre-t-elle les informations données par le texte ? d. Quel autre élément illustre la nature sauvage de Leïla ? Consultez votre dictionnaire a. Cherchez le sens des mots suivants : oued (l. 4), cheik (l. 5). b. Les Bédouins (l. 2) sont un peuple nomade. Que signifie le mot nomade ? Allez à l’essentiel a. Qui sont les personnages présentés dans ce texte ? b. Quelles sont leurs relations ? Expression écrite et orale 6 • Des séances consacrées à la lecture d’images pour étudier la relation entre les textes et les images et découvrir des formes diverses d’expression artistique. Première lecture 1 Consultez votre dictionnaire Cherchez des informations sur Troie (vignette 4), le Xanthe (vignette 6). 2 Étudier le document Une planche comique Faites parler les personnages 4 a. Remplacez les dessins et symboles qui figurent dans certaines bulles par des textes. b. Faites ensuite une lecture expressive de cette fable en vous répartissant les rôles. 7 Un début de récit a. Dans quel lieu se situe l’histoire ? b. Qui sont les personnages principaux ? c. Quelle est la situation initiale* ? Quel est le temps du verbe correspondant ? d. Quel est l’élément perturbateur* ? Quel est le temps du verbe correspondant ? e. De quelle guerre (vignette 3) s’agit-il ? Quelle hypothèse faites-vous pour la suite de l’histoire ? 4 Expression écrite et orale 6 Outils de la langue ➜ L’adjectif qualificatif, p. 274. ➜ L’attribut du sujet, p. 282. ➜ Les compléments circonstanciels, p. 292. La présentation d’un personnage a. Qui est Leïla ? Relevez toutes les informations données par le texte. b. Relevez les adjectifs attributs du sujet qui caractérisent Leïla. c. Relevez les deux comparaisons* qui la caractérisent : à quels éléments est-elle associée dans chacune ? Quel est leur point commun ? d. Pourquoi est-elle appelée Leïla-l’indomptable ? e. Comment expliquez-vous la nature sauvage de Leïla ? Imaginez la suite du texte a. Poursuivez le récit en imaginant une suite à cette planche, soit sous forme de texte, soit sous forme de bande dessinée. b. Lisez la fable dans une édition des Fables de La Fontaine et dans l’album La Fontaine aux fables : comparez avec ce que vous avez imaginé. À retenir Illustration de Georges LEMOINE pour Leïla, éd. Bayard Jeunesse. Le portrait Pour présenter un personnage, l’auteur en fait la description : il s’agit alors d’un portrait. ● Le portrait doit donner toutes les informations nécessaires pour que le lecteur puisse se représenter le personnage et comprendre son caractère. ● Le dessinateur, le peintre ou le sculpteur représentent le personnage avec les techniques qui leur sont propres. ● Outils de la langue ➜ Les temps du passé dans un récit à la 3e personne, p. 318. ➜ Pour lire une image, p. 347. L 5 eïla a dix ans. Elle est née dans le grand désert, là où les Bédouins voyagent sur leurs chameaux, dans l’infini des dunes mouvantes. Leïla est vive comme l’oued après l’orage, elle est rapide comme l’oiseau. Dans la tribu, on l’appelle Leïla-l’indomptable. Son père, le cheik Tarik, est juste. Pour cela on le respecte dans chaque campement du désert. Mais Tarik ne sait comment apaiser la nature sauvage de sa fille Leïla. Sue ALEXANDER, Leïla, © éd. Bayard Jeunesse, 1986. a. Observez les illustrations : quelles sont les couleurs dominantes ? Quel est l’effet produit ? b. Quelles différences y a-t-il entre les deux coqs ? Décrivez la poule. c. Qu’est-ce que les bulles et les dessins ajoutent au texte ? 5 Les différents personnages du récit a. Relevez les compléments circonstanciels de lieu qui indiquent où et comment vivent les personnages. b. Repérez les verbes qui ont pour sujet le pronom on. Qui désigne-t-il? c. Quel adjectif qualificatif est associé au cheik Tarik ? Quelle est sa fonction grammaticale ? d. Quel rôle Tarik a-t-il au sein de son peuple ? Allez à l’essentiel a. À quel genre appartient ce document ? Qui est l’auteur du texte ? Qui est l’auteur des illustrations ? b. Repérez le titre. Quelle fonction a-t-il ? Trouvez un autre titre qui résume la planche. c. L’histoire est-elle complète ? 3 3 c. Que représentent ici, en réalité, les deux coqs ? La Fontaine a-t-il pu connaître des personnages de ce type ? Justifiez votre réponse. d. Pensez-vous que la légende de Troie convient bien ici pour illustrer le conflit entre les deux coqs ? Quel est l’effet produit ? Faites le portrait d’un personnage À votre tour, imaginez un personnage et rédigez son portrait : a. Inventez son physique, son caractère et cherchez des comparaisons qui le caractérisent. b. Imaginez sa vie. c. Rédigez maintenant son portrait et illustrez-le (dessin, collage, peinture…). Comparer le texte et son illustration 60 3. Les personnages dans un récit 61 Une fable a. Quels sont les indices qui révèlent qu’il s’agit d’une fable ? b. Pourquoi La Fontaine parle-t-il de Troie et du Xanthe ? « Les Deux Coqs », fable de La Fontaine adaptée en bande dessinée par Turf, in La Fontaine aux fables, volume 2, © éd. Delcourt, 2004. 10. De la fable à la comédie 208 209 • À la fin de chaque chapitre, un texte à lire pour vérifier que les notions étudiées sont bien acquises. Évaluation I 5 10 15 20 25 30 35 l était une fois et peut-être n’était-il pas, dans les temps anciens, un sultan ; n’est sultan bien sûr que dieu dans son royaume. Ce sultan avait sept fils. Quand arriva la vieillesse, il pensa, comme tout bon musulman, que l’heure était venue de partir en pèlerinage à La Mecque. Autrefois, on se rendait à pied aux lieux saints, et seuls les pèlerins fortunés, comme les sultans, voyageaient à cheval. Avant son départ, le sultan réunit ses proches, en particulier ses fils. Il leur dit : « Je m’en vais, mais seul dieu sait quand je reviendrai. Dites-moi vos souhaits, avant que je ne parte. » Chacun demanda quelque chose. Chaque fils demanda une maison. Le premier la voulut en roseaux, le deuxième en torchis, le troisième en verre, le quatrième en bois, le cinquième en terre, le sixième en pierre et le septième, le plus petit, H’didouane, la demanda en fer. Les sept maisons furent construites pour que chacun y habite pendant l’absence du père. Dans la forêt voisine du royaume vivait une ogresse avec sa fille Laoura, une ogrionne qui était borgne. C’était une ogresse redoutable qui avait des doigts crochus, des dents longues comme des défenses d’éléphant et de gros yeux globuleux. Elle ne pouvait sentir la présence d’un être humain, sans avoir envie aussitôt de le dévorer. Elle aimait tout particulièrement les odeurs de Aârbi (paysans) et était friande de leur chair. L’ogresse eut vent du projet de pèlerinage du sultan et guetta son départ pour chasser tranquillement ses fils. « Miam, miam ! Comme ils sont appétissants ces petits enfants à la chair tendre et fraîche ! » Le premier jour de la semaine, elle s’approcha de la maison en roseaux, frappa à la porte et prenant une voix doucereuse dit : « Fils de sultan, laisse-moi entrer. – Non ! Si je t’ouvre ma porte, tu vas me manger », répondit le petit prince. L’ogresse ne dit rien, mais elle pensa : « Tu ne perds rien pour attendre. Je t’aurai chenapan, fils de chenapan, et je te mangerai. » Elle arriva doucement pendant que l’enfant faisait la sieste, brisa d’un coup la maison en roseaux et le saisit avant qu’il ait eu le temps de se réveiller et de réagir. Comme elle avait faim, elle le dévora sur place, tout cru, et le trouva tellement bon qu’elle eut envie le lendemain de manger un autre frère. Zerdalia DAHOUN, H’didouane l’enfant et l’Ogresse, conte traditionnel algérien, © éd. Le Temps des Cerises, 2003. • Un éventail de questions et des exercices d’expression au choix du professeur. Illustration de Marie-Noëlle Yvonnet pour H’didouane l’enfant et l’ogresse. ■ Je sais repérer les éléments du conte ■ J’observe les outils de la langue 1. Quelle indication de temps et quel indice de lieu montrent que nous sommes en présence d’un conte ? 2. Quelle est la situation initiale ? 3. Quel est l’élément modificateur ? 4. Qui sont les personnages ? 5. Qui est selon vous le héros ? Justifiez votre réponse. 6. Où commence la première péripétie ? 7. Proposez un titre pour cet extrait. 11. Quel temps est utilisé pour la situation initiale ? 12. Quel temps est utilisé pour l’élément modificateur ? 13. Relevez les adjectifs qualificatifs qui décrivent l’ogresse (l. 16-22). 14. Relevez les mots qui appartiennent au champ lexical de l’appétit. 15. Quels mots remplacent le GN ses fils à la ligne 25 ? 16. Relevez un exemple de phrase exclamative : quel sentiment est exprimé ? ■ Je sais étudier le personnage de l’ogresse 8. Quels mots et expressions montrent que l’ogresse a un physique bestial ? 9. Dans les paragraphes 3 et 4, quels mots et expressions révèlent qu’il s’agit d’une véritable ogresse ? 10. Quels points communs existent entre Laoura et l’ogresse ? 114 ■ J’écris 17. Proposez une légende pour l’illustration du texte. 18. Imaginez la suite du conte. Vous n’oublierez pas que l’ogresse est stupide, tandis que les jeunes enfants sont rusés. 5. Un personnage traditionnel du conte : l’ogre 115 2e partie : Outils de la langue • Tableau de conjugaison. • La notion à étudier. 15 • Texte d’observation. Conjugaison Le verbe avoir TEMPS SIMPLES j’ ai tu as il/elle a FUTUR j’ aurai tu auras il/elle aura Les expansions du nom IMPARFAIT j’ avais tu est placé avais ◆ Le groupe nominal (GN) a pour noyau un ◆ Le nom ou le GN en apposition il/elle avaitait nom. Ce noyau peut s’enrichir de ce qu’on après le nom auquel il est apposé. Il désigne la PASSÉ j’ que lui. eusIls appelle les expansions du nom. même personne ou la même chose tu eus On peut les supprimer tout en gardant une sont séparés par uneSIMPLE virgule. phrase acceptable. ➤ Rome, la capitale de l’Italie. il/elle eut Le groupe nominal Ce qu’il faut savoir Observez et analysez W 5 10 ing, empereur de Chine, mi-idiot, mi-figue, mi-raisin, avait pour animal de compagnie un porc-épingle nommé Bing. Cette bête docile promenait sur le monde son œil rond en bouton de pantalon de soie et passait le plus clair de son temps à dormir dans le jardin finement ratissé de son empereur. Comme Bing menait une vie de grain de riz sans histoire, nous n’en parlerons plus et nous nous intéresserons plutôt à Hoooooo, le pêcheur aux simples habits en fil de verre et coton qui, dès le lever du jour, se rendait au bord de la rivière sans milieu pour tenter d’y pêcher les quelques poissons suffisant aux repas de ses calmes journées élastiques qui suivaient le rythme des quatre saisons du monde. ◆ L’adjectif qualificatif épithète est placé avant ou après le nom avec lequel il s’accorde en genre et en nombre. ➤ Le beau palais, les belles maisons, ◆ Le complément du nom est un nom ou un PRÉSENT aie GN relié au nom par une préposition. ➤ Un panier de fruits frais ; une enfant attentive. • Quand l’épithète n’est pas séparée du nom par une virgule, il s’agit d’une épithète liée. ➤ Cet élève studieux a fait de grands progrès. • Quand l’épithète est séparée du nom par une virgule, il s’agit d’une épithète détachée. ➤ Épuisée, Nicole s’est couchée tôt. ◆ La proposition subordonnée relative que tu comaies PEF, « L’Idiot impérial », in Contes comme la Lune, éd. Messidor-La Farandole, © Pef, 1991. Exercez-vous 1 Relevez les adjectifs qualificatifs épithètes. Précisez pour chacun quel nom il qualifie. 1 Les appositions Observez les deux groupes de mots en rouge : a. Quelle information chacun donne-t-il ? sur quel personnage ? b. Quel est le mot-noyau qui constitue chacune de ces deux appositions. Quelle en est la nature grammaticale ? Quel signe de ponctuation sépare les noms de leur apposition ? c. Peut-on supprimer l’apposition tout en gardant une phrase acceptable ? 2 Les adjectifs qualificatifs épithètes a. Observez les mots en vert : à quels mots sont-ils associés ? À quoi servent-ils ? b. Peut-on les supprimer ? 3 Les compléments du nom a. Observez les groupes de mots en bleu : précisez la nature grammaticale de chacun des mots qui les composent. b. Quels mots complètent-ils ? Quelle est la nature grammaticale de ces mots ? c. Peut-on supprimer ces compléments du nom ? 4 Les propositions subordonnées relatives a. Observez les propositions en italique. Sur quel nom chacune d’elles donne-t-elle une information ? b. Quel mot les introduit ? c. Peut-on les supprimer tout en gardant une phrase acceptable ? Tout à coup je me vis entouré de sept vieilles femmes gigantesques et décharnées. J’étais entouré de visages ratatinés, de nez crochus, d’yeux verts étincelants et de bouches édentées. D’après E.T.A. HOFFMANN, Le Chien Berganza, © éd. Les Libraires associés. 2 Relevez les compléments du nom. Après avoir prononcé des incantations sur des entrailles encore palpitantes, la sorcière offre des libations de liquides divers : tantôt de l’eau de source, tantôt du lait de vache, tantôt du miel de montagne. un jour sans soleil. PRÉSENT aie IMPÉRATIF SUBJONCTIF que nous ayons PASSÉ que vous ayez qu’ils/elles aient ayant PRÉSENT avoir 4 Remplacez les adjectifs épithètes par des compléments du nom de même sens. Ex. : Le soleil printanier → le soleil du printemps. 1. 2. 3. 4. 5. Les gelées hivernales. Le soleil tropical. La fraîcheur matinale. Les fêtes pascales. Des divinités infernales. CONDITIONNEL aurions PASSÉ auriez auraient Orthographe Ne pas confondre : ai / et / es / est / hais / hait ayons ayez plète un nom qui est son antécédent ; elleaitest qu’il/elle introduite par un pronom relatif (➜ p. 303). que tu vois là-bas est mon neveu. ➤ L’enfant PRÉSENT j’ aurais nous tu aurais vous antécédent pronom il/elle aurait ils/elles relatif PRÉSENT TEMPS COMPOSÉS Auxiliaire avoir + participe passé INDICATIF avons PASSÉ j’ ai eu… avez COMPOSÉ nous avons eu… ont aurons FUTUR j’ aurai eu… aurez ANTÉRIEUR nous aurons eu… auront avions PLUS-QUE- j’ avais eu… aviez PARFAIT nous avions eu… avaient ^ eumes PASSÉ (ne s’emploie pas) ^ eutes ANTÉRIEUR eurent que j’ aie eu… que nous ayons eu… ◆ Ai est la 1re personne du singulier du verbe avoir au présent. Il peut être remplacé par avais. ➤ J’ai mangé du gâteau au chocolat. → J’avais mangé du gâteau au chocolat. j’ nous PARTICIPE PASSÉ (ayant) eu INFINITIF PASSÉ avoir eu aurais eu… aurions eu… ◆ Es et est sont les 2e et 3e personnes du singulier du verbe être au présent. On peut les remplacer par l’imparfait ou le futur. ➤ Tu es triste. → Tu étais triste. Elle est triste. → Elle sera triste. ◆ Hais et hait sont les 2e et 3e personnes du singulier du verbe haïr au présent. On peut les remplacer par l’imparfait ou le futur. ➤ Je hais le chocolat. → Je haïssais... Il hait l’hypocrisie. → Il haïra... Exercez-vous 5 Remplacez la proposition subordonnée relative par un adjectif épithète de même sens. Ex. : Un torrent qu’on ne peut pas franchir → 1 Chassez l’intrus et justifiez votre choix. un torrent infranchissable. 1. peut Ils auront ; vous auriez ; j’aurai. 1. Une forêt où ne pas pénétrer. 2. Nous aurions eu ;reprocher. vous aviez eu ; tu avais eu. 2. Des amis auxquels on ne peut rien 3. Un vêtement qui n’est plus à la mode. 4. Un défaut290 qu’on ne peut pas voir. 5. Une voisine que l’on ne peut pas supporter. 6. Un objet que l’on ne peut pas vendre. 3. 4. 5. 6. Tu as ; il a eu ; ils ont. Tu as ; tu es ; tu eus. Elle avait ; elle aura ; elle est. Ayez du courage ! Il faut que vous ayez du courage ! Aie du courage ! 7. Ayant ; eu ; avoir. 8. Aie ; ayons ; il faut que j’aie du temps. ◆ Et est une conjonction de coordination (➜ p. 251) qui sert à ajouter un mot ou un groupe de mots à un autre de même nature. On peut le remplacer par et aussi. ➤ Elle regarde et réfléchit. → Elle regarde et aussi réfléchit. 3 Complétez avec les formes du verbe avoir au temps précisé entre parenthèses. 1. Ils (imparfait) faim. 2. Vous (conditionnel présent) tort de vous décourager. 3. Il faudrait qu’ils (subjonctif présent) du temps. 4. Nous (conditionnel passé) le temps d’aller au cinéma. 5. Ils (passé composé) de la chance. 6. Il faut que Julie (subjonctif passé) un sacré toupet pour oser répondre ainsi. 7. (Participe passé) chaud toute la journée, je meurs de soif. 8. Je préfère (infinitif passé) un temps froid et beau plutôt que de la pluie. 4 Complétez ces phrases par es, est, hais, hait, ai ou et. 1. Thomas ! Où …-tu encore passé ? Il … l’heure de partir ! J’… dit à mamie que nous serions chez elle à midi ! 2. Où … passé mon blouson ? Je l’avais posé ici … je ne le retrouve plus ! 3. C’… toujours pareil ; je ne retrouve pas mes affaires … je m’énerve. 4. Maman dit qu’elle … les gens désordonnés … elle va finir par me détester ! 5. J’… faim, … plus rien dans le frigo ! 6. Je … les réveillons du jour de l’an … tous les repas qui durent des heures. 5 Complétez ces phrases par es, est, hais, hait, ai ou et. 1. Cette mousse au chocolat … douce … parfumée : tu … vraiment douée pour les desserts ! 2. Ce roman … très court … très facile à comprendre ; je l’… dévoré en quelques heures seulement. 3. J’… encore un exercice … une leçon pour demain, … j’… perdu mon cours d’histoiregéo ! 4. Tu … encore en retard ! … tu … sur le point d’avoir un avertissement par la Vie scolaire ! 5. Isabelle ... très active ... elle ... les gens qui restent à ne rien faire toute la journée. 6. Il ... à la fois difficile ... passionnant d’apprendre à naviguer. CONSTRUIRE DES PHRASES 291 APULÉE, L’Âne d’or, II, traduit du latin par P. Grimal. 3 Remplacez le complément du nom par un adjectif épithète de même sens. Ex. : La forêt des tropiques → la forêt tropicale. 1. L’air de la mer. 2. Les anges du ciel. 3. La population du monde. 4. La forêt de l’équateur. Écrivez 6 Composez la potion magique d’une sorcière en utilisant des compléments du nom. CONSTRUIRE DES PHRASES 278 • Questionnaire d’observation. que j’ nous vous ils/elles nous vous ils/elles nous vous ils/elles nous vous ils/elles → Les expansions du nom → 10 PRÉSENT 2 Transformez les formes verbales soulignées en mettant les sujets au pluriel, tout en gardant le même temps et la même personne. 1. J’ai sommeil. 2. J’ai eu de la chance. 3. Tu auras du pain sur la planche ! 4. Pierre n’était pas là : il aura eu un empêchement. 5. Julie avait peur dans le noir. 6. J’aurais du temps, j’irais te voir. 7. Violaine aurait eu de la persévérance, elle aurait eu une bonne note. 8. Aie de l’audace ! 9. Il faut qu’un enfant ait son temps de sommeil. 10. Il faut que tu aies eu bien faim pour avoir mangé ce poisson. • Ce que l’élève doit mémoriser. 279 • Exercices d’entraînement et d’écriture. • Point-orthographe.