Français 6ème - Textes, Langages et Littératures

publicité
Découvrez votre manuel
1re partie : Étude de textes
• Questions sur l’illustration
pour réfléchir sur la relation
entre les textes et les images.
• Travail sur le vocabulaire.
LIRE ET COMPRENDRE
• La notion étudiée.
3. Un texte documentaire
Première lecture
1
L
5
10
LIRE ET COMPRENDRE
15
2. Les opposants au héros
La tempête
20
Junon a demandé à Éole, dieu des vents, de déchaîner une tempête sur la mer
où voguent les navires d’Énée : en effet, Junon poursuit de sa haine les
Troyens, depuis que Pâris, le fils de Priam (roi de Troie), a jugé que Vénus
était la plus belle des déesses.
25
É
Illustration d’Edmond Dulac,
1907. (Archiv für Kunst
und Geschichte, Berlin.)
25
1 - L’Eurus, le Notus,
l’Africus : noms donnés à
des vents du sud et du sudouest.
2 - Fils de Tydée : il s’agit
de Diomède, chef grec,
compagnon habituel d’Ulysse.
3 - Ilion : autre nom de
Troie.
4 - Le Simoïs : fleuve qui
coule dans la plaine de Troie.
5 - L’Aquilon : vent du nord.
30
35
ole retourna sa lance et, de la pointe, frappa le
flanc de sa caverne. Les vents, en formation
de combat, se précipitent par l’issue qui leur est
donnée et soufflent en tourbillon sur l’étendue des
5 terres. Ils s’abattent sur la mer et la soulèvent tout
entière du fond de ses abîmes ; tous ensemble, l’Eurus1, le Notus1 ainsi que l’Africus1 chargé de tempêtes, font rouler jusqu’aux rivages d’énormes
vagues qui font crier les hommes et grincer les
10 cordages. Soudain, les nuages arrachent brutalement le ciel et la lumière aux yeux des Troyens ;
sur la mer s’étend une nuit noire. La voûte céleste
gronde, le ciel étincelle d’éclairs rapprochés : partout la présence de la mort.
15
Les membres d’Énée sont soudain saisis par le
froid. Il pousse un gémissement et, tendant ses deux
mains vers les astres, il prononce ces paroles : « Ô
trois et quatre fois heureux, ceux qui ont eu la chance
de mourir au pied des hautes murailles de Troie, sous
20 les yeux de leurs pères ! Ô toi, fils de Tydée2, le plus
courageux des Grecs, si seulement j’avais succombé et rendu l’âme sous
tes coups dans les plaines d’Ilion3, là où repose le farouche Hector, tué par
la lance d’Achille, […] là où le Simoïs4 roule dans ses eaux tant de boucliers, de casques et de corps vigoureux. »
Alors qu’il prononçait ces mots, la tempête se déchaîne sous le
souffle de l’Aquilon5, frappe la voile de plein fouet, et soulève les flots
jusqu’aux astres ; les rames se brisent ; la proue vire alors de bord et le
flanc du navire est face aux lames ; de toute sa masse, une haute montagne d’eau surgit. Les uns restent suspendus à la crête de la vague ; pour
les autres, l’onde en s’ouvrant fait apparaître le fond de la mer entre les
vagues ; des flots houleux se déchaînent sur le sable. Le Notus jette trois
navires dont il s’est saisi sur des écueils cachés au milieu des flots qui
forment une sorte de dos monstrueux à la surface de la mer ; l’Eurus en
précipite trois de la surface de la mer sur des bas-fonds, les pousse sur
des bancs sableux et les entoure d’une ceinture de sable. L’un d’eux,
30
es hommes qui ont décoré la grotte de
Lascaux il y a environ 17 000 ans étaient
des chasseurs. Le renne, le bison et le cheval
étaient leurs proies favorites. Ces hommes, appelés
hommes de Cro-Magnon, nous ressemblaient
Les peintres de Lascaux utilisaient des lampes
beaucoup physiquement (ils étaient comme nous
comme celle-ci pour s’éclairer dans la grotte.
Dans la partie creuse, ils faisaient brûler
des Homo sapiens sapiens).
du bois ou de la graisse.
Ils vivaient à l’entrée des grottes ou sous des
Les animaux de Lascaux semblent vivants :
tentes dans les plaines, mais rarement au fond
des grottes, contrairement à ce que l’on croit les chevaux, les bisons, les vaches et les tausouvent. Ils n’entraient dans les cavernes que reaux s’agitent, trottent, galopent, sautent ou
pour se mettre à l’abri durant une courte période se battent. Certains paraissent prêts à bondir hors
ou encore pour les décorer de peintures et de gra- de la pierre… Pour créer cette impression de
vures. Certains préhistoriens pensent que les mouvement et de relief, les peintres ont utilisé
grottes étaient des lieux sacrés où peu de gens habilement les couleurs, mais aussi les creux et
les bosses
de la paroi
avaient le droit de pénétrer.
sous les yeux d’Énée lui-même,
est frappé
à larocheuse.
poupe par une vague
étaient
habitués
à obserAssis sur des coussins
d’herbes
ou perchés
énorme.
Le pilote
est arraché àC’est
son parce
poste qu’ils
et roule
la tête
la première
;
sur des échelles en bois, les peintres de ver les animaux que les chasseurs de Lascaux
quant au vaisseau, par trois fois le flot le fait tourner sur lui-même ; un
Lascaux ont dessiné plus de 1 000 figures sur ont si bien réussi à les représenter dans la
tourbillon
d’eau
l’entraîne
l’engloutit
dans ses
profondeurs.
Au moment
où ils
dessinaient, ces artistes
les parois de la grotte,
dont un très
grand
nombre et grotte.
Sur le dans
vastela gouffre
dederares
survivants
qui nagent,
n’avaient pas
modèles
sous les yeux.
Ils repréd’animaux. Afin 40
de s’éclairer
pénombre,apparaissent
sentaient les
gravées
mémoire
les artistes allumaient
torches
faisaient
ainsidesque
des ou
armes,
des planches
et images
le trésor
royaldans
de leur
Troie,
qui
brûler des brindillesflottent
et de la graisse
animale
éparpillés
surdans
la mer.en y mêlant leurs sentiments et leurs émotions.
Voilà peut-être pourquoi nous trouvons ces peindes lampes de pierre creusée.
si belles.
VIRGILE,
L’Énéide,
1 (vers
81-119), traduit du latin par F. Colmez.
Pour graver les dessins
dans la
pierre, chant
ils tures
On ne sait pas vraiment pourquoi les homutilisaient des silex taillés. Pour peindre, ils se
servaient des colorants qu’ils trouvaient dans mes préhistoriques ont orné de dessins les
la nature : réduit en poudre et mélangé à un peu parois des grottes. Était-ce juste pour leur plaid’eau, l’ocre, tiré de l’argile, permettait de faire sir ? Ces images étaient-elles destinées à favoriser
les rouges ; de la même façon, le manganèse était une bonne chasse ? Étaient-elles peintes au cours
de cérémonies mystérieuses ?…
employé pour obtenir du noir.
1
Consultez votre dictionnaire
5
Cherchez le sens des mots suivants : abîmes
(l. 6), proue (l. 27), lames (l. 28), flots houleux
(l. 31), écueils (l. 32), poupe (l. 36).
2
18
Étudier
l’épisode
40
6
3
50
Des informations précises
Outils de la langue
➜ La phrase complexe, p. 300 et 302.
➜ Types et formes de phrases, p. 338.
À
4
Le texte documentaire
Un vocabulaire adapté
a. Quel terme scientifique désigne l’homme de
Cro-Magnon ? À quelle langue appartient-il ?
b. Comment appelle-t-on les spécialistes de la
Préhistoire ?
c. Comment appelle-t-on les pierres taillées
que les premiers artistes utilisaient ?
d. Qu’est-ce que le manganèse (l. 30) ?
e. À quelle sorte de vocabulaire appartiennent
tous ces mots ?
Enrichissez votre vocabulaire
a. Expliquez ce qu’est une éolienne, ce que
signifie une érosion éolienne.
b. Employez ces deux termes dans des phrases
de votre invention.
• Liens avec la 2e
partie du manuel
Outils de la
langue.
retenir
● Le texte documentaire (on dit aussi explicatif) apporte des informations précises
sur un sujet donné.
● Il présente une structure claire, avec des
paragraphes qui abordent chacun un
point précis.
● Il utilise un vocabulaire spécialisé,
adapté au sujet traité et au public visé.
● Il est en général accompagné d’illustrations (cartes, schémas, photographies, dessins…) qui permettent de visualiser et de
retenir les informations données.
L’illustration
a. L’illustration p. 184 vous semble-t-elle bien
choisie ?
b. Décrivez-la.
Préparez un exposé
Préparez un exposé sur un de ces sujets au
choix :
– les peintures de Lascaux : thèmes et couleurs ;
– les vestiges préhistoriques de votre région ;
– un site célèbre.
Consultez le site Internet des grottes de Lascaux
(➜ p. 16) ou un autre site. Faites des recherches
au CDI dans des dictionnaires, une encyclopédie
ou bien des livres d’histoire.
Répondez aux questions suivantes en citant les
phrases du texte :
a. Qui a décoré la grotte de Lascaux ?
b. Où vivaient ces hommes ? À quoi leur servaient les cavernes ?
c. Combien de propositions la dernière phrase
du deuxième paragraphe comporte-t-elle (l. 1416) ? Précisez pour chacune sa nature et l’information qu’elle apporte.
d. Quel matériel ces hommes utilisaient-ils pour
atteindre les parois et s’éclairer ?
e. D’où provenaient les couleurs qu’ils employaient ?
f. Quelles figures représentaient-ils? Pourquoi?
45
• Exercices
d’expression écrite
ou orale pour
mettre en pratique
ce qui vient
d’être vu.
Expression écrite et orale
La structure du texte
a. Combien de paragraphes distinguez-vous ?
Donnez un titre à chacun d’eux.
b. À quoi servent les parenthèses dans le premier paragraphe ? les deux points dans le quatrième paragraphe ?
c. Sur quel type de phrase le texte se terminet-il ? Pourquoi ? Expliquez l’emploi des points
de suspension.
35
Le rôle des illustrations
© Arkéo Junior n° 18, mars 1996.
Outils de la langue
➜ Les classes de mots, p. 248.
➜ Le champ lexical, p. 264.
➜ Groupe sujet / groupe verbal, p. 280.
1. Textes documentaires, textes littéraires
19
Le récit de la tempête
a. Relevez les verbes qui ont pour sujet les
vents (l. 1-10) ; ceux qui ont pour sujet la
tempête (l. 25-29). À quel champ lexical appartiennent ces verbes ?
b. À quel temps sont ces verbes ? Quel est l’effet produit ?
c. Relevez quelques-uns des groupes nominaux
qui désignent la mer et ses flots déchaînés
(l. 25-39) : sur quel aspect insistent les adjectifs
qualificatifs ?
d. Quelle impression d’ensemble est ainsi créée ?
4
2
Allez à l’essentiel
a. Qui est le narrateur* ?
b. Qui déclenche la tempête ? sur l’ordre de qui ?
c. Combien Virgile montre-t-il de navires pris
dans la tempête ? Combien sombrent corps et
biens dans les flots ?
de lades
grotte,
les animaux
d. DonnezDans
un cette
titre partie
à chacun
paragraphes.
courent même sur le plafond !
e. Résumez ce texte en une phrase.
3
Étudier un texte documentaire
b. Quel sentiment éprouve-t-il ?
c. Quelle est la situation finale* ?
Première lecture
5
a. À quel type d’images les illustrations appartiennent-elles ? Que représentent-elles ?
b. Comment appelle-t-on le texte qui commente chaque image ?
c. Observez la phrase qui décrit la peinture
(l. 32-35) : quelles remarques faites-vous sur sa
structure ? Quel est l’effet produit ?
d. Quel est le rôle de ces images par rapport au
texte ?
Allez à l’essentiel
a. De quelle publication ce texte est-il tiré ? À
quel public s’adresse-t-elle ? Quelle est sa fréquence de parution ?
b. Quel est le thème* de ce texte ?
c. Donnez un titre au texte et résumez-le en
une phrase.
Le héros face à l’épreuve
a. Comment se traduit physiquement l’émotion d’Énée (l. 15-24) ?
184
À
retenir
Les opposants au héros
● Comme le héros des contes, le héros
épique* affronte des épreuves dont certaines peuvent mettre sa vie en danger.
● La déesse Junon, qui s’oppose à la réussite d’Énée, tente par tous les moyens de le
détourner de son but, l’Italie. Elle rend sa
traversée périlleuse pour provoquer le
naufrage de sa flotte ; elle est l’opposant
principal au héros.
9. Énée, un héros en quête de sa nouvelle patrie
• Ce que l’élève doit mémoriser.
185
• Questionnaire d’observation pour découvrir le texte.
• Repères culturels pour aborder les œuvres du programme.
Découvrir
L’Odyssée
• Des doubles pages qui permettent de faire le point
sur les notions du chapitre.
Qui est l’auteur
de L’Odyssée ?
■
Il était une fois, dit la légende, à Smyrne (ville
située aujourd’hui en Turquie), un vieil aède aveugle
qui allait de ville en ville chanter l’histoire de la
guerre de Troie. Il contait comment les Grecs, après
dix années de siège, avaient fini par prendre la ville,
puis le difficile retour d’Ulysse dans son île d’Ithaque
(L’Iliade et L’Odyssée).
La légende donne à cet aède le nom d’Homère. Il
aurait vécu au VIIIe s. avant J.-C.
Certains, dès le XVIIIe siècle, ont mis en doute son
existence, mais, aujourd’hui, on s’accorde pour
penser qu’Homère a bien existé.
Deux hypothèses s’opposent :
– ou bien Homère a composé un récit primitif qui a été
ensuite enrichi au cours des siècles par ses successeurs ;
– ou bien Homère a regroupé des légendes et des traditions anciennes et multiples pour composer une
œuvre admirablement construite.
Musicien jouant de la harpe, sculpture grecque en marbre,
2000 av. J.-C. (Musée national archéologique, Athènes.)
Un récit
de tradition orale
La guerre de Troie
© Le Robert Collège, 2002.
■
Les deux épopées, L’Iliade et L’Odyssée, étaient
non pas lues mais « récitées » : en s’accompagnant de
leur lyre, les aèdes ou les rhapsodes en disaient de
mémoire des épisodes plus ou moins longs.
Le texte se présente comme un long récit (12 000
vers pour L’Odyssée) : l’aède y est successivement
récitant ou acteur, incarnant à tour de rôle tous les personnages qui s’expriment directement.
Les « épithètes » homériques
a. Répartissez-vous en petits groupes et choisissez
chacun un des textes du chapitre.
b. Complétez ce tableau avec les noms (propres et
communs) et les expansions qui les accompagnent
dans le texte d’Homère.
Noms
.................................
.................................
Circé
Hermès
.................................
Ces paroles
Ulysse et les sirènes, mosaïque romaine, IIIe s. av. J.-C.
(Musée du Bardo, Tunis).
Clés pour lire, dire, écrire
L’Odyssée
ou le retour d’Ulysse
Expansions
aux mille ruses
sage
.................................
.................................
vineuse
.................................
c. Présentez le résultat de votre recherche : que
remarquez-vous ? À quoi servent ces reprises.
■ Selon la légende, Pâris, fils du roi de Troie Priam,
avait enlevé Hélène, la femme de Ménélas, roi de Sparte.
Sous le commandement d’Agamemnon, roi d’Argos, les
Grecs avaient monté une expédition punitive contre
Troie, afin de récupérer Hélène. L’Iliade raconte la
dernière année du siège de la ville qui dura dix ans.
Une fois Troie vaincue, les Grecs rentrent chez eux.
L’Odyssée (du nom grec d’Ulysse, Odysseus) signifie
« histoire d’Ulysse » : elle raconte les épreuves qu’Ulysse
a dû surmonter pendant dix ans avant de retrouver sa terre
natale, son royaume et son épouse Pénélope.
La composition de L’Odyssée
■ On peut regrouper les 24 chants en trois grandes
parties :
– Chants 1-4 : La guerre de Troie est finie depuis dix
ans. À Ithaque, les prétendants (les fils des familles
puissantes de l’île qui croient qu’Ulysse est mort)
pressent la reine Pénélope de se remarier avec l’un
d’entre eux. À l’instigation de la déesse Athéna qui a
pris les traits d’un vieil ami d’Ulysse, Télémaque (fils
d’Ulysse) part chercher des nouvelles de son père.
– Chants 5-12 : Pendant ce temps-là, sur l’ordre de Zeus,
la nymphe Calypso s’apprête à laisser repartir Ulysse,
dont elle est amoureuse et qu’elle détient prisonnier
depuis 7 ans. Naufragé à la suite d’une terrible tempête,
celui-ci échoue en Phéacie. Accueilli par le roi Alkinoos,
père de Nausicaa, Ulysse raconte ses aventures depuis
son départ de Troie, il y a dix ans (chants 7-12).
158
– Chants 13-24 : Grâce à Alkinoos, Ulysse est ramené
par un vaisseau à Ithaque. Après s’être fait reconnaître
de son fils, de son fidèle porcher et de sa vieille nourrice, il va, avec leur aide, se venger des prétendants
qui ont pillé ses biens en les massacrant tous, eux et
leurs complices. Puis il retrouve Pénélope, sa fidèle
épouse.
Je suis capable de reconnaître un récit de métamorphose
◆ Pour lire un texte qui raconte une métamorphose, je me pose les questions suivantes :
1. Qui ou quoi est métamorphosé ?
2. En quoi est-il (elle) métamorphosé(e) ?
3. Quels points communs y a-t-il entre 1 et 2 ?
4. Quel rôle ce procédé magique joue-t-il dans le récit (punition, sauvetage, séduction,
souvenir...) ?
5. Qu’explique cette métamorphose (phénomène naturel, origine d’une plante ou d’un animal) ?
Vrai ou faux ?
b. Cherchez pour chacun d’eux des mots de la
même famille* et employez-les dans des phrases
de votre invention.
c. Comment comprenez-vous la phrase suivante :
J’ai revu Nathalie : elle est transformée, métamorphosée !
6 Les verbes qui comportent le suffixe -fier
b. Quels sont l’étymologie* et le sens des verbes
pétrifier ? fortifier ?
1 Complétez le tableau suivant :
Textes du chapitre
La légende d’Écho
Qui ou quoi
est métamorphosé ?
En quoi est-il (elle)
métamorphosé(e) ?
Quels points communs
y a-t-il entre les deux ?
.........................................................
.........................................................
.........................................................
…
Vocabulaire
2 Parmi les textes du chapitre :
a. Lesquels concernent l’origine ou les caractéristiques de végétaux ?
Lisez d’autres récits de métamorphoses (histoires
de loups-garous, Dr Jekyll et Mr Hyde…), et présentez l’un d’entre eux oralement à vos camarades.
b. Lequel explique l’origine d’un phénomène naturel ?
Exercices écrits
J’applique mes connaissances à d’autres textes
159
9 Écrivez à partir d’une image
3 À l’aide d’un dictionnaire mythologique, associez à chaque nom ou groupe nominal
de la colonne de gauche, la (ou les) métamorphose(s) qui lui correspond(ent) :
Ce qui est métamorphosé
●
●
●
●
Zeus / Jupiter
Niobé
Les paysans de Lycie
Les pierres jetées par Pyrrha après le déluge qui a
anéanti l’humanité
Les eaux du Pactole, fleuve d’Asie
Le résultat de la métamorphose
●
●
●
●
●
●
●
c. Précisez le sens des verbes suivants :
Ex. : Amplifier = rendre plus ample.
S’amplifier = devenir plus ample.
Clarifier, se clarifier ; liquéfier, se liquéfier ; momifier, se momifier ; solidifier, se solidifier ; statufier,
se statufier.
7 Les verbes qui appartiennent au champ
lexical de la métamorphose
Un certain nombre de verbes du deuxième groupe
sont dérivés* d’adjectifs qualificatifs.
Ex. : Devenir mince → mincir.
Cherchez les verbes signifiant : devenir vert / gros /
clair / large / grand / maigre / lourd / sombre.
Je m’exprime à l’oral et à l’écrit
Exercice oral
8 Présentez oralement un récit
Aède (d’un mot grec qui signifie chanteur) : désigne
ce qu’on appellerait aujourd’hui un auteur-compositeur-interprète, c’est-à-dire qu’il est à la fois l’auteur
du texte, le compositeur de l’accompagnement musical et l’interprète.
Rhapsode (d’un mot grec qui signifie qui coud, qui
ajuste ses chants) : désigne ce qu’on appellerait
aujourd’hui un interprète.
●
• Invitation à une relecture
des textes pour vérifier
que les notions sont assimilées.
5 Recherches étymologiques
a. Quelle est l’étymologie* du verbe métamorphoser ? du verbe transformer ?
a. De quel verbe modifier est-il synonyme* ? De
quel verbe se modifier est-il synonyme ?
Je relis les textes du chapitre
D’après vos réponses, dites si L’Odyssée est un
livre documentaire, une œuvre de fiction, ou bien
une œuvre qui mêle fiction et éléments réels.
8. Ulysse, le « héros aux mille ruses »
J’explore le vocabulaire de la métamorphose
◆ Si le texte raconte comment un homme devient un animal, une plante ou un objet, comment un
végétal ou un animal changent de forme ou de couleur…, il s’agit d’un récit de métamorphose.
• À Mycènes, on peut visiter les ruines du palais
d’Agamemnon.
• Le chant des Sirènes peut encore aujourd’hui
conduire les marins à leur perte.
• En Asie mineure, on a retrouvé les vestiges de la
ville de Troie.
• On a réussi à localiser la caverne de Polyphème.
• Calypso était une jeune princesse.
Les récits de métamorphoses
a. Observez la série de vignettes ci-dessous :
qu’est-ce qui déclenche la métamorphose du personnage ? En quoi se transforme-t-il ?
b. Présentez cette métamorphose en quelques
lignes.
Une pluie d’or
En or
Des grenouilles
Des hommes
Un taureau
Une fontaine pétrifiée
Un cygne
10 Jouez avec des expressions
Voici quelques expressions : être belle comme le
jour ; maigre comme un fil ; une taille de guêpe ;
large comme une armoire à glace ; être un ours ;
être une cigale…
a. Trouvez d’autres expressions qui évoquent certaines caractéristiques physiques ou morales.
b. Choisissez-en une ou deux : vous partirez de
l’expression pour aboutir à la métamorphose de
votre personnage.
Vignettes extraites de Donjon – Le Roi de la bagarre,
textes et dessins de Johann Sfar et Lewis Trondheim,
© Delcourt, 1998.
4 Parmi ces métamorphoses :
a. Lesquelles avaient pour but de séduire ? de punir ?
b. Lesquelles expliquent un phénomène naturel ? l’origine de certains êtres ?
c. Lisez et présentez oralement une de ces légendes à vos camarades.
• Suggestions
de recherches
pour aller plus loin.
7. Les Métamorphoses d’Ovide
150
• Travail d’enrichissement
du vocabulaire.
• Exercices d’expression
écrite et orale.
© Bordas / SEJER, Paris, 2005.
ISBN 2-04-732050-X
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou
ayants cause, est illicite (article L. 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque
procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle. Le
Code de la Propriété Intellectuelle, aux termes de l’article L. 122-5, n’autorise que les copies ou reproductions strictement
réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective d’une part, et, d’autre part, que les analyses et
courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.
151
LIRE ET COMPRENDRE
Le texte et l’image
2. Le portrait
Première lecture
1
LIRE ET COMPRENDRE
5
Le texte et l’image
2
2. Une fable en images
L’illustration du texte
a. Comment appelle-t-on ce type d’image ?
b. Quelle est la couleur dominante ? Sur quels
éléments de l’image la trouvez-vous ? Quelle
est l’impression produite ?
c. En quoi cette représentation illustre-t-elle
les informations données par le texte ?
d. Quel autre élément illustre la nature sauvage de Leïla ?
Consultez votre dictionnaire
a. Cherchez le sens des mots suivants : oued
(l. 4), cheik (l. 5).
b. Les Bédouins (l. 2) sont un peuple nomade.
Que signifie le mot nomade ?
Allez à l’essentiel
a. Qui sont les personnages présentés dans ce
texte ?
b. Quelles sont leurs relations ?
Expression écrite et orale
6
• Des séances consacrées à la
lecture d’images pour étudier
la relation entre les textes
et les images et découvrir
des formes diverses
d’expression artistique.
Première lecture
1
Consultez votre dictionnaire
Cherchez des informations sur Troie (vignette
4), le Xanthe (vignette 6).
2
Étudier le document
Une planche comique
Faites parler les personnages
4
a. Remplacez les dessins et symboles qui figurent dans certaines bulles par des textes.
b. Faites ensuite une lecture expressive de cette
fable en vous répartissant les rôles.
7
Un début de récit
a. Dans quel lieu se situe l’histoire ?
b. Qui sont les personnages principaux ?
c. Quelle est la situation initiale* ? Quel est le
temps du verbe correspondant ?
d. Quel est l’élément perturbateur* ? Quel est
le temps du verbe correspondant ?
e. De quelle guerre (vignette 3) s’agit-il ?
Quelle hypothèse faites-vous pour la suite de
l’histoire ?
4
Expression écrite et orale
6
Outils de la langue
➜ L’adjectif qualificatif, p. 274.
➜ L’attribut du sujet, p. 282.
➜ Les compléments circonstanciels, p. 292.
La présentation d’un personnage
a. Qui est Leïla ? Relevez toutes les informations données par le texte.
b. Relevez les adjectifs attributs du sujet qui
caractérisent Leïla.
c. Relevez les deux comparaisons* qui la caractérisent : à quels éléments est-elle associée dans
chacune ? Quel est leur point commun ?
d. Pourquoi est-elle appelée Leïla-l’indomptable ?
e. Comment expliquez-vous la nature sauvage
de Leïla ?
Imaginez la suite du texte
a. Poursuivez le récit en imaginant une suite à
cette planche, soit sous forme de texte, soit
sous forme de bande dessinée.
b. Lisez la fable dans une édition des Fables de
La Fontaine et dans l’album La Fontaine aux
fables : comparez avec ce que vous avez imaginé.
À
retenir
Illustration
de Georges LEMOINE
pour Leïla,
éd. Bayard Jeunesse.
Le portrait
Pour présenter un personnage, l’auteur en
fait la description : il s’agit alors d’un portrait.
● Le portrait doit donner toutes les informations nécessaires pour que le lecteur
puisse se représenter le personnage et
comprendre son caractère.
● Le dessinateur, le peintre ou le sculpteur
représentent le personnage avec les techniques qui leur sont propres.
●
Outils de la langue
➜ Les temps du passé dans un récit à
la 3e personne, p. 318.
➜ Pour lire une image, p. 347.
L
5
eïla a dix ans.
Elle est née dans le grand désert, là où les Bédouins voyagent sur
leurs chameaux, dans l’infini des dunes mouvantes. Leïla est vive
comme l’oued après l’orage, elle est rapide comme l’oiseau. Dans la
tribu, on l’appelle Leïla-l’indomptable. Son père, le cheik Tarik, est
juste. Pour cela on le respecte dans chaque campement du désert.
Mais Tarik ne sait comment apaiser la nature sauvage de sa fille
Leïla.
Sue ALEXANDER, Leïla, © éd. Bayard Jeunesse, 1986.
a. Observez les illustrations : quelles sont les
couleurs dominantes ? Quel est l’effet produit ?
b. Quelles différences y a-t-il entre les deux
coqs ? Décrivez la poule.
c. Qu’est-ce que les bulles et les dessins ajoutent au texte ?
5
Les différents personnages du récit
a. Relevez les compléments circonstanciels de
lieu qui indiquent où et comment vivent les
personnages.
b. Repérez les verbes qui ont pour sujet le pronom on. Qui désigne-t-il?
c. Quel adjectif qualificatif est associé au cheik
Tarik ? Quelle est sa fonction grammaticale ?
d. Quel rôle Tarik a-t-il au sein de son peuple ?
Allez à l’essentiel
a. À quel genre appartient ce document ? Qui
est l’auteur du texte ? Qui est l’auteur des illustrations ?
b. Repérez le titre. Quelle fonction a-t-il ? Trouvez un autre titre qui résume la planche.
c. L’histoire est-elle complète ?
3
3
c. Que représentent ici, en réalité, les deux
coqs ? La Fontaine a-t-il pu connaître des personnages de ce type ? Justifiez votre réponse.
d. Pensez-vous que la légende de Troie
convient bien ici pour illustrer le conflit entre
les deux coqs ? Quel est l’effet produit ?
Faites le portrait d’un personnage
À votre tour, imaginez un personnage et rédigez son portrait :
a. Inventez son physique, son caractère et
cherchez des comparaisons qui le caractérisent.
b. Imaginez sa vie.
c. Rédigez maintenant son portrait et illustrez-le
(dessin, collage, peinture…).
Comparer le texte
et son illustration
60
3. Les personnages dans un récit
61
Une fable
a. Quels sont les indices qui révèlent qu’il s’agit
d’une fable ?
b. Pourquoi La Fontaine parle-t-il de Troie et du
Xanthe ?
« Les Deux Coqs », fable de La Fontaine
adaptée en bande dessinée par Turf,
in La Fontaine aux fables, volume 2,
© éd. Delcourt, 2004.
10. De la fable à la comédie
208
209
• À la fin de chaque chapitre, un texte à lire
pour vérifier que les notions étudiées sont bien acquises.
Évaluation
I
5
10
15
20
25
30
35
l était une fois et peut-être n’était-il pas, dans les temps anciens, un
sultan ; n’est sultan bien sûr que dieu dans son royaume. Ce sultan
avait sept fils. Quand arriva la vieillesse, il pensa, comme tout bon
musulman, que l’heure était venue de partir en pèlerinage à La
Mecque. Autrefois, on se rendait à pied aux lieux saints, et seuls les
pèlerins fortunés, comme les sultans, voyageaient à cheval. Avant son
départ, le sultan réunit ses proches, en particulier ses fils. Il leur dit :
« Je m’en vais, mais seul dieu sait quand je reviendrai. Dites-moi vos
souhaits, avant que je ne parte. »
Chacun demanda quelque chose. Chaque fils demanda une maison.
Le premier la voulut en roseaux, le deuxième en torchis, le troisième
en verre, le quatrième en bois, le cinquième en terre, le sixième en
pierre et le septième, le plus petit, H’didouane, la demanda en fer. Les
sept maisons furent construites pour que chacun y habite pendant l’absence du père.
Dans la forêt voisine du royaume vivait une ogresse avec sa fille
Laoura, une ogrionne qui était borgne. C’était une ogresse redoutable
qui avait des doigts crochus, des dents longues comme des défenses
d’éléphant et de gros yeux globuleux. Elle ne pouvait sentir la présence d’un être humain, sans avoir envie aussitôt de le dévorer. Elle
aimait tout particulièrement les odeurs de Aârbi (paysans) et était
friande de leur chair.
L’ogresse eut vent du projet de pèlerinage du sultan et guetta son
départ pour chasser tranquillement ses fils. « Miam, miam ! Comme
ils sont appétissants ces petits enfants à la chair tendre et fraîche ! »
Le premier jour de la semaine, elle s’approcha de la maison en
roseaux, frappa à la porte et prenant une voix doucereuse dit : « Fils
de sultan, laisse-moi entrer.
– Non ! Si je t’ouvre ma porte, tu vas me manger », répondit le
petit prince.
L’ogresse ne dit rien, mais elle pensa : « Tu ne perds rien pour
attendre. Je t’aurai chenapan, fils de chenapan, et je te mangerai. »
Elle arriva doucement pendant que l’enfant faisait la sieste, brisa
d’un coup la maison en roseaux et le saisit avant qu’il ait eu le temps
de se réveiller et de réagir. Comme elle avait faim, elle le dévora sur
place, tout cru, et le trouva tellement bon qu’elle eut envie le lendemain de manger un autre frère.
Zerdalia DAHOUN, H’didouane l’enfant et l’Ogresse,
conte traditionnel algérien,
© éd. Le Temps des Cerises, 2003.
• Un éventail de questions
et des exercices d’expression
au choix du professeur.
Illustration de Marie-Noëlle Yvonnet
pour H’didouane l’enfant et l’ogresse.
■ Je sais repérer les éléments du conte
■ J’observe les outils de la langue
1. Quelle indication de temps et quel indice de
lieu montrent que nous sommes en présence
d’un conte ?
2. Quelle est la situation initiale ?
3. Quel est l’élément modificateur ?
4. Qui sont les personnages ?
5. Qui est selon vous le héros ? Justifiez votre
réponse.
6. Où commence la première péripétie ?
7. Proposez un titre pour cet extrait.
11. Quel temps est utilisé pour la situation initiale ?
12. Quel temps est utilisé pour l’élément modificateur ?
13. Relevez les adjectifs qualificatifs qui décrivent l’ogresse (l. 16-22).
14. Relevez les mots qui appartiennent au
champ lexical de l’appétit.
15. Quels mots remplacent le GN ses fils à la
ligne 25 ?
16. Relevez un exemple de phrase exclamative :
quel sentiment est exprimé ?
■ Je sais étudier le personnage de l’ogresse
8. Quels mots et expressions montrent que
l’ogresse a un physique bestial ?
9. Dans les paragraphes 3 et 4, quels mots et
expressions révèlent qu’il s’agit d’une véritable
ogresse ?
10. Quels points communs existent entre Laoura
et l’ogresse ?
114
■ J’écris
17. Proposez une légende pour l’illustration du
texte.
18. Imaginez la suite du conte. Vous n’oublierez
pas que l’ogresse est stupide, tandis que les
jeunes enfants sont rusés.
5. Un personnage traditionnel du conte : l’ogre
115
2e partie : Outils de la langue
• Tableau de conjugaison.
• La notion à étudier.
15
• Texte d’observation.
Conjugaison
Le verbe avoir
TEMPS SIMPLES
j’
ai
tu
as
il/elle a
FUTUR
j’
aurai
tu
auras
il/elle aura
Les expansions du nom
IMPARFAIT j’
avais
tu est placé
avais
◆ Le groupe nominal (GN) a pour noyau un
◆ Le nom ou le GN en apposition
il/elle
avaitait
nom. Ce noyau peut s’enrichir de ce qu’on
après le nom auquel il est apposé. Il désigne
la
PASSÉ
j’ que lui.
eusIls
appelle les expansions du nom.
même personne ou la
même chose
tu
eus
On peut les supprimer tout en gardant une
sont séparés par uneSIMPLE
virgule.
phrase acceptable.
➤ Rome, la capitale de l’Italie. il/elle eut
Le groupe nominal
Ce qu’il faut savoir
Observez et analysez
W
5
10
ing, empereur de Chine, mi-idiot, mi-figue, mi-raisin, avait pour animal de
compagnie un porc-épingle nommé Bing. Cette bête docile promenait sur le
monde son œil rond en bouton de pantalon de soie et passait le plus clair de
son temps à dormir dans le jardin finement ratissé de son empereur.
Comme Bing menait une vie de grain de riz sans histoire, nous n’en parlerons plus et nous nous intéresserons plutôt à Hoooooo, le pêcheur aux simples
habits en fil de verre et coton qui, dès le lever du jour, se rendait au bord de
la rivière sans milieu pour tenter d’y pêcher les quelques poissons suffisant aux
repas de ses calmes journées élastiques qui suivaient le rythme des quatre saisons du monde.
◆ L’adjectif qualificatif épithète est placé avant
ou après le nom avec lequel il s’accorde en
genre et en nombre.
➤ Le beau palais, les belles maisons,
◆ Le complément du nom est un nom ou un
PRÉSENT
aie
GN relié au nom par une préposition.
➤ Un panier de fruits frais ;
une enfant attentive.
• Quand l’épithète n’est pas séparée du nom
par une virgule, il s’agit d’une épithète liée.
➤ Cet élève studieux a fait de grands
progrès.
• Quand l’épithète est séparée du nom par
une virgule, il s’agit d’une épithète détachée.
➤ Épuisée, Nicole s’est couchée tôt.
◆ La proposition subordonnée relative
que tu comaies
PEF, « L’Idiot impérial », in Contes comme la Lune,
éd. Messidor-La Farandole, © Pef, 1991.
Exercez-vous
1 Relevez les adjectifs qualificatifs épithètes.
Précisez pour chacun quel nom il qualifie.
1 Les appositions
Observez les deux groupes de mots en rouge :
a. Quelle information chacun donne-t-il ? sur
quel personnage ?
b. Quel est le mot-noyau qui constitue chacune de ces deux appositions. Quelle en est
la nature grammaticale ?
Quel signe de ponctuation sépare les noms
de leur apposition ?
c. Peut-on supprimer l’apposition tout en gardant une phrase acceptable ?
2 Les adjectifs qualificatifs épithètes
a. Observez les mots en vert : à quels mots
sont-ils associés ? À quoi servent-ils ?
b. Peut-on les supprimer ?
3 Les compléments du nom
a. Observez les groupes de mots en bleu : précisez la nature grammaticale de chacun des
mots qui les composent.
b. Quels mots complètent-ils ? Quelle est la
nature grammaticale de ces mots ?
c. Peut-on supprimer ces compléments du
nom ?
4 Les propositions subordonnées relatives
a. Observez les propositions en italique. Sur
quel nom chacune d’elles donne-t-elle une
information ?
b. Quel mot les introduit ?
c. Peut-on les supprimer tout en gardant une
phrase acceptable ?
Tout à coup je me vis entouré de sept vieilles
femmes gigantesques et décharnées. J’étais
entouré de visages ratatinés, de nez crochus,
d’yeux verts étincelants et de bouches édentées.
D’après E.T.A. HOFFMANN,
Le Chien Berganza, © éd. Les Libraires associés.
2 Relevez les compléments du nom.
Après avoir prononcé des incantations sur des
entrailles encore palpitantes, la sorcière offre des
libations de liquides divers : tantôt de l’eau de
source, tantôt du lait de vache, tantôt du miel de
montagne.
un jour sans soleil.
PRÉSENT
aie
IMPÉRATIF
SUBJONCTIF
que nous ayons
PASSÉ
que vous ayez
qu’ils/elles aient
ayant
PRÉSENT
avoir
4 Remplacez les adjectifs épithètes par des
compléments du nom de même sens.
Ex. : Le soleil printanier → le soleil du printemps.
1.
2.
3.
4.
5.
Les gelées hivernales.
Le soleil tropical.
La fraîcheur matinale.
Les fêtes pascales.
Des divinités infernales.
CONDITIONNEL
aurions
PASSÉ
auriez
auraient
Orthographe
Ne pas confondre :
ai / et / es / est / hais / hait
ayons
ayez
plète un nom qui est son antécédent
; elleaitest
qu’il/elle
introduite par un pronom relatif (➜ p. 303).
que tu vois là-bas est mon neveu.
➤ L’enfant
PRÉSENT
j’
aurais nous
tu
aurais vous
antécédent pronom
il/elle aurait ils/elles
relatif
PRÉSENT
TEMPS COMPOSÉS
Auxiliaire avoir + participe passé
INDICATIF
avons
PASSÉ
j’
ai eu…
avez
COMPOSÉ nous avons eu…
ont
aurons
FUTUR
j’
aurai eu…
aurez
ANTÉRIEUR nous aurons eu…
auront
avions
PLUS-QUE- j’
avais eu…
aviez
PARFAIT
nous avions eu…
avaient
^
eumes
PASSÉ
(ne s’emploie pas)
^
eutes
ANTÉRIEUR
eurent
que j’
aie eu…
que nous ayons eu…
◆ Ai est la 1re personne du singulier du
verbe avoir au présent. Il peut être remplacé
par avais.
➤ J’ai mangé du gâteau au chocolat.
→ J’avais mangé du gâteau au chocolat.
j’
nous
PARTICIPE
PASSÉ
(ayant) eu
INFINITIF
PASSÉ
avoir eu
aurais eu…
aurions eu…
◆ Es et est sont les 2e et 3e personnes du
singulier du verbe être au présent. On peut
les remplacer par l’imparfait ou le futur.
➤ Tu es triste. → Tu étais triste.
Elle est triste. → Elle sera triste.
◆ Hais et hait sont les 2e et 3e personnes du
singulier du verbe haïr au présent. On peut
les remplacer par l’imparfait ou le futur.
➤ Je hais le chocolat. → Je haïssais...
Il hait l’hypocrisie. → Il haïra...
Exercez-vous
5 Remplacez la proposition subordonnée
relative par un adjectif épithète de même sens.
Ex. : Un torrent qu’on ne peut pas franchir →
1 Chassez l’intrus et justifiez votre choix.
un torrent infranchissable.
1. peut
Ils auront
; vous auriez ; j’aurai.
1. Une forêt où ne
pas pénétrer.
2. Nous
aurions
eu ;reprocher.
vous aviez eu ; tu avais eu.
2. Des amis auxquels
on ne
peut rien
3. Un vêtement qui n’est plus à la mode.
4. Un défaut290
qu’on ne peut pas voir.
5. Une voisine que l’on ne peut pas supporter.
6. Un objet que l’on ne peut pas vendre.
3.
4.
5.
6.
Tu as ; il a eu ; ils ont.
Tu as ; tu es ; tu eus.
Elle avait ; elle aura ; elle est.
Ayez du courage ! Il faut que vous ayez du
courage ! Aie du courage !
7. Ayant ; eu ; avoir.
8. Aie ; ayons ; il faut que j’aie du temps.
◆ Et est une conjonction de coordination
(➜ p. 251) qui sert à ajouter un mot ou un
groupe de mots à un autre de même nature.
On peut le remplacer par et aussi.
➤ Elle regarde et réfléchit.
→ Elle regarde et aussi réfléchit.
3 Complétez avec les formes du verbe avoir
au temps précisé entre parenthèses.
1. Ils (imparfait) faim.
2. Vous (conditionnel présent) tort de vous
décourager.
3. Il faudrait qu’ils (subjonctif présent) du
temps.
4. Nous (conditionnel passé) le temps d’aller
au cinéma.
5. Ils (passé composé) de la chance.
6. Il faut que Julie (subjonctif passé) un sacré
toupet pour oser répondre ainsi.
7. (Participe passé) chaud toute la journée, je
meurs de soif.
8. Je préfère (infinitif passé) un temps froid et
beau plutôt que de la pluie.
4 Complétez ces phrases par es, est, hais,
hait, ai ou et.
1. Thomas ! Où …-tu encore passé ? Il …
l’heure de partir ! J’… dit à mamie que nous
serions chez elle à midi !
2. Où … passé mon blouson ? Je l’avais posé ici
… je ne le retrouve plus !
3. C’… toujours pareil ; je ne retrouve pas mes
affaires … je m’énerve.
4. Maman dit qu’elle … les gens désordonnés
… elle va finir par me détester !
5. J’… faim, … plus rien dans le frigo !
6. Je … les réveillons du jour de l’an … tous les
repas qui durent des heures.
5 Complétez ces phrases par es, est, hais,
hait, ai ou et.
1. Cette mousse au chocolat … douce …
parfumée : tu … vraiment douée pour les
desserts !
2. Ce roman … très court … très facile à comprendre ; je l’… dévoré en quelques heures
seulement.
3. J’… encore un exercice … une leçon pour
demain, … j’… perdu mon cours d’histoiregéo !
4. Tu … encore en retard ! … tu … sur le point
d’avoir un avertissement par la Vie scolaire !
5. Isabelle ... très active ... elle ... les gens qui
restent à ne rien faire toute la journée.
6. Il ... à la fois difficile ... passionnant d’apprendre à naviguer.
CONSTRUIRE DES PHRASES
291
APULÉE, L’Âne d’or, II, traduit du latin par P. Grimal.
3 Remplacez le complément du nom par un
adjectif épithète de même sens.
Ex. : La forêt des tropiques → la forêt tropicale.
1. L’air de la mer.
2. Les anges du ciel.
3. La population du monde.
4. La forêt de l’équateur.
Écrivez
6 Composez la potion magique d’une sorcière en utilisant des compléments du nom.
CONSTRUIRE DES PHRASES
278
• Questionnaire
d’observation.
que j’
nous
vous
ils/elles
nous
vous
ils/elles
nous
vous
ils/elles
nous
vous
ils/elles
→
Les expansions du nom
→
10
PRÉSENT
2 Transformez les formes verbales soulignées en mettant les sujets au pluriel, tout en
gardant le même temps et la même personne.
1. J’ai sommeil.
2. J’ai eu de la chance.
3. Tu auras du pain sur la planche !
4. Pierre n’était pas là : il aura eu un empêchement.
5. Julie avait peur dans le noir.
6. J’aurais du temps, j’irais te voir.
7. Violaine aurait eu de la persévérance, elle
aurait eu une bonne note.
8. Aie de l’audace !
9. Il faut qu’un enfant ait son temps de sommeil.
10. Il faut que tu aies eu bien faim pour avoir
mangé ce poisson.
• Ce que l’élève doit mémoriser.
279
• Exercices d’entraînement
et d’écriture.
• Point-orthographe.
Téléchargement