Notion de génétique : l`ADN et son rôle (suite)

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Notion de génétique : l’ADN et son rôle (suite)
Écrit par Modibo Traoré
Mardi, 02 Mars 2010 09:23
-Chromosomes et gènes.
Dans la suite de notre petite « balade génétique », commencée la semaine passée, nous
parlerons principalement des chromosomes, sans nous obliger trop de détails techniques, car ni
utiles ni nécessaires, du moins pour le non spécialiste.
Mais avant d’entrer en matière, rendons gloire et hommage à Dieu, le créateur, l’omnipotent et
l’omniscient, le plus grand des artistes, dont l’ordre, l’équilibre et la symétrie dans la conception
de l’univers symbiotique, est d’une perfection absolue. Le tout puissant n’a en effet, rien fait au
hasard. Mais plutôt, il a conçu tout, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, selon une étonnante
précision mathématique. C’est lui qui a permis l’interconnexion et l’interdépendance entre tous
les corps animés et inanimés de notre univers, de sorte que même le battement d’aile du plus
petit des insectes nains, influence l’équilibre harmonieux de notre écosystème. C’est lui qui a
inscrit le programme de la vie, de la survie et de la perpétuation de l’espèce dans des
arrangements de la molécule universelle d’ADN. Des arrangements que la créature divine
dotée de fonctions cognitives qu’est l’humain, a découverts au 20eme siècle et a
subséquemment nommés chromosomes. Loué soit il.
C’est quoi donc un chromosome ? Grosso modo, les chromosomes sont la forme que prennent
les composants du noyau de la cellule, lors de la division. Dans le noyau, l’ADN est enroulé
autour des protéines appelées histones pour constituer la chromatine dont l’unité fondamentale
est appelée nucléosome. On distingue deux formes de chromatine: l’euchromatine qui est la
forme lâche, décondensée de la chromatine et l’hétérochromatine qui, à l’opposée, est très
dense et compacte. C’est la première forme de chromatine qui active et qui permet donc
d’exprimer les gènes comme nous le verrons prochainement.
Le chromosome est le siège de l’information héréditaire. Il est fait d’un assemblage de gènes.
Ce qui signifie en d’autres termes, que le gène est l’unité d’hérédité qui correspond à un
segment d’ADN, capable de donner des ordres pour la fabrication de n’importe quel élément de
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notre organisme (nous y reviendrons).
Les cellules humaines comportent un double jeu de chromosomes -2n, et n = 23 chromosomes,
ce qui implique que nos cellules ont 2 x 23 =46 chromosomes au total (avec 23 venant de notre
Père et les 23 autres de notre Mère). Ce nombre fixe caractérise la race humaine, et chaque
espèce vivante possède un nombre défini et invariable de chromosomes. A titre d’exemple, la
souris possède 20 chromosomes, le maïs 10, la levure de boulanger et la drosophile ou
mouche du vinaigre, possèdent respectivement 16 et 4 chromosomes.
C’est du fait du double jeu chromosomique, que nos cellules dites diploïdes.
Nous avions vu précédemment que les cellules reproductrices (ovule et spermatozoïde) quant à
elles, comportent chacune un simple jeu de chromosome (n=23). Elles sont donc haploïdes.
C’est lors de la fécondation (fusion des deux cellules) que la diploïdie (2n =46 chromosomes)
est reconstituée dans l’œuf ou le zygote, premier stade du développement de l’embryon
(embryogenèse) à partir du quel, le même ADN va être, par réplication, transmis, inchangé, à
toutes les cellules qui se développeront pendant toute la durée de la grossesse. Et, de la
naissance jusqu'à la mort en passant par la sénescence, le même processus va continuer, d’où
l’unicité de l’information génétique de l’individu.
Mention doit être faite ici, de la raison de l’haploïdie (23 chromosomes au lieu de 46) des
cellules reproductrices ou gamètes male (spermatozoïde) et femelle (l’ovule). Comme nous
l’avions dit, plus haut, les cellules somatiques par opposition aux cellules reproductrices, sont
diploïdes et se divisent par un processus biologique appelé mitose. C’est grâce à cette division
mitotique que le même ADN est répliquée et transmis de la cellule mère aux cellules avec le
même nombre de chromosomes maintenu intact, c'est-à-dire 46. Les cellules reproductrices
(haploïdes) sont issues de cellules diploïdes dites germinales, qui ont subi un processus de
division spécial appelé méiose, afin que leur nombre de chromosomes final soit ramené à 23
(une réduction de moitié). Ainsi, la réunion lors de la fécondation peut reconstituer la diploïdie
2n = 2x23 =46 chromosomes. Ceci revêt une importance capitale. Au début de cet exposé, j’ai
loué Dieu, car l’absolue perfection dans la logique, la rationalité et la précision qui sous-tendent
ses œuvres, n’a d’égal que l’infinie immensité de son savoir. Un exemple de sa perfection nous
est fourni ici.
Sans cette réduction méiotique, le nombre de chromosomes de chaque enfant aurait été la
somme totale des chromosomes de ses géniteurs (le père et la mère). Ce qui revient à dire que
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les chromosomes des individus augmenteraient indéfiniment, au fil des générations. Ceci aurait
été un déséquilibre et un désordre dans la perpétuation des espèces qui se reproduisent par
voie sexuée. Et il serait aberrant d’avoir plusieurs espèces avec des individus d’une génération
X ayant des centaines ou des milliers de chromosomes, au sein de la race humaine par
exemple. C’est surement en prévention à ce phénomène que Dieu a incorporé au sein de notre
code génétique, le programme de réduction méiotique qui permet de maintenir le nombre de
chromosomes constant au fil des générations.
Il y’a une technique génétique qui permet d’étudier le nombre et la forme des chromosomes. El
le s’appelle
caryotype
et est la microphotographie de la disposition des chromosomes d’une cellule somatique, par
paire et par ordre décroissant de taille. Le caryotype est très utile pour l’identification des anomalies chromosomiques caractéristiques de certaines maladies (nous y reviendront). Il
présente 22 paires de chromosomes homologues dits autosomes, et une paire de
chromosomes sexuels dénotés par les lettres XX pour la fille et XY pour le garçon. La figure
ci-dessus (empruntée sur www.intellego.fr) présente le caryotype d’un garçon avec le
chromosome Y étant le déterminant du sexe male. Le caryotype nous a permis de dissoudre un
préjugé social, qui a historiquement pesé sur la femme dans certaines sociétés. Dans certaines
sociétés arabes et africaines par exemple, il était fréquent de voir un chercheur d’héritier s’en
prendre à sa femme pour avoir mis au monde une fille à la place du garçon désirée.
Aujourd’hui grâce aux techniques de la science génétique nous savons que c’est le
spermatozoïde, donc l’homme et non la femme qui détermine le sexe d’un enfant. Ce fait à été
même révélé dans le coran, il y’a de cela, 14 siècles environ.
L’édition de cette semaine va s’arrêter là et la prochaine examinera un peu plus en détail, le
caryotype l’expression des gènes et peut être aussi les concepts de maladies génétiques, de
maladies héréditaires et d’Epigénétique.
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D’ici là, je vous souhaite de vous porter aussi bien que ce site.
1. Modibo Traore, UK
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