régulier auprès d’Allah. S’ils sont de père inconnu, qu’ils soient vos frères
en religion et vos protégés. Vous n’encourez pas de responsabilité quand
vous vous trompez. Mais votre responsabilité est engagée quand votre
erreur est consciente. Allah est plein de mansuétude et de bonté. (5).
Comme il est constaté d’après la structure de l’homme, celui-ci ne
pourra avoir deux cœurs, ainsi sa femme ne serait considérée comme
étant sa mère en lui disant: «Sois pour moi comme le dos de ma
mère» (une expression signifiant le répudiation), tout comme l’enfant
adoptif ne pourrait être l’enfant l’égitime de l’homme. Dieu a dit ailleurs:
«Non, en vérité ce ne sont pas leurs mères; leurs mères sont celles qui les
ont mis au monde» [Coran LVIII, 2].
«Il n’a pas assimilié vos enfants adoptifs à vos enfants légitimes» Ce
verset fut révélé au sujet de Zaid Ben Haritha l’affranchi du Prophète -
qu’Allah le bénisse et le salue-. Il l’avait adopté avant de recevoir le
message et la révélation. On l’appelait: «Zaid Ben Mouhammad». Dieu
a voulu mettre fin à cette filiation, tout comme II a dit dans un autre
verset: «Non, Mouhammad n’est plus le père d’aucun d’entre vous. H est le
Prophète d’Allah et le dernier des Prophètes» [Coran XXXIII, 40]. Donc
cette adoption n’est qu’une parole dans la bouche des hommes, et
l’enfant adoptif est né des reins d’un autre père. Comment donc peut-il
avoir deux pères à la fois? tout comme l’homme ne pourrait avoir deux
cœurs dans son corps.
«Allah seul dit la vérité et dirige dans le droit chemin» et que les
hommes cessent de prétendre cette filiation et qu’ils nomment chaque
enfant par le nom de son véritable père, «conservez à vos enfants
adoptifs le nom de leurs pères. Ce sera plus régulier auprès d’Allah». Il y a
donc une abrogation de toute prétention, et ceci est la pure vérité et
l’équité.
Abdullah Ben 'Omar a dit: «Nous n’avions cessé d’appeler Zaid
Ben Haritha, l’esclave affranchi du Prophète -qu’Allah le bénisse et le
salue- jusqu’à la révélation de ce verset». A cette époque les hommes
traitaient les fils adoptifs comme des vrais enfants légitimes, même ils
les laissaient seuls avec leurs femmes. Après l’abrogation de cette
filiation, Dieu a permis à son Messager -qu’Allah le bénisse et le salue-
de se marier d’avec Zainab Bent Jahch, la femme répudiée de Zaid
156