Optique - Univers TI Nspire

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Chapitre
4
Chapitre 4.
Optique
Ce chapitre propose un ensemble d’activités en optique et optoélectronique autour de
thèmes fondamentaux abordés au lycée général et professionnel.
L’application Géométrie de TI-Nspire facilite les représentations et l’apprentissage des
concepts.
354
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Sommaire
Chapitre 11. Optique.............................................................................................. 353
L’ŒIL, LA VISION ET LA FORMATION DES IMAGES .................................... 355
(Fiche professeur) .............................................................................................. 355
L’ŒIL, LA VISION ET LA FORMATION DES IMAGES .................................... 360
(Fiche élève) ....................................................................................................... 360
RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE .......................................................................... 365
(Fiche professeur) .............................................................................................. 365
RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE .......................................................................... 372
(Fiche élève) ....................................................................................................... 372
REFLEXION DE LA LUMIERE.............................................................................. 379
(Fiche professeur) .............................................................................................. 379
REFLEXION DE LA LUMIERE.............................................................................. 383
(Fiche élève) ....................................................................................................... 383
LOI DE DESCARTES ET PROBLÈME DU MAÎTRE-NAGEUR ...................... 387
(Fiche professeur) .............................................................................................. 387
LOI DE DESCARTES ET PROBLÈME DU MAÎTRE-NAGEUR ...................... 392
(Fiche élève) ....................................................................................................... 392
L’ATOME D’HYDROGÈNE .................................................................................... 396
(Fiche professeur) .............................................................................................. 396
L’ATOME D’HYDROGÈNE .................................................................................... 401
(Fiche élève) ....................................................................................................... 401
ÉTALONNAGE D’UN CAPTEUR OPTOÉLECTRONIQUE.............................. 405
(Fiche professeur) .............................................................................................. 405
ÉTALONNAGE D’UN CAPTEUR OPTOÉLECTRONIQUE.............................. 415
(Fiche élève) ....................................................................................................... 415
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Optique
355
L’ŒIL, LA VISION ET LA FORMATION DES IMAGES
(Fiche professeur)
Auteur : Jean-Louis Balas
TI-Nspire CAS
Mots-clés : Œil, images, vision, lentilles.
Fichiers associés : vision_prof.tns ; vision_eleve.tns
1. Objectifs
 Décrire le fonctionnement de l’œil et de l’appareil photographique.
 Caractériser une lentille convergente.
 Déterminer la position, la grandeur et le sens de l’image d’un objet donnée par une lentille convergente.
 Comparer les fonctionnements optiques de l’œil et de l’appareil photographique.
2. Énoncé
L’écran d’un appareil photo reproduit ce que voient
nos yeux.
Comment un appareil autofocus permet-il d’obtenir
une photographie nette sans que le photographe ait à
effectuer de réglages ?
3. Commentaires
La plate forme TI-Nspire, associant une suite logicielle qui contient à la fois un logiciel de géométrie
dynamique et un tableur, ouvrira d’intéressantes perspectives pour compléter une séance de travaux
pratiques sur l’œil, la vision et la formation des images.
Le travail à l’aide du tableur simplifiera le traitement des mesures expérimentales en évitant les calculs
fastidieusement répétitifs.
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356
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Les outils de simulations qui ont été créés dans le fichier associé à cette fiche faciliteront les transferts des
connaissances et le travail sur des objets plus abstraits tels que la relation de conjugaison.
4. Conduite de l’activité
a) L’œil et l’appareil photographique
Lors d’une étude expérimentale, on peut utiliser une
maquette de l’œil. Celle-ci sera ensuite comparée à
un appareil photographique.
L’activité propose dans un premier temps
d’identifier correctement les organes de l’œil
fondamentaux pour la vision et qui peuvent être
comparés à ceux de l’appareil photographique.
L’élève devra placer correctement les légendes.
Comparer les éléments de l’œil et de l’appareil
photo. Lorsque celle-ci est correcte, un cercle de
couleur apparaît. Sinon, rien ne se passe.
Lorsque l’on observe un objet, le cristallin permet
aux images de se former sur la rétine. Quelle que
soit la position de l’objet, l’œil accommode. Mais
parfois l’œil peut souffrir de difficultés.
Lorsqu’un défaut de vision est fixé utiliser les
curseurs pour observer le point de formation des
images.
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Optique
357
b) Image d’un objet par une lentille convergente
L’observation de quelques rayons lumineux permet
de comprendre la formation d’une image par une
lentille convergente.
Suivre les indications de l’activité 3.1.
Comment décrire graphiquement les caractéristiques de cette image ?
Chaque page comporte les indications concernant
les actions à réaliser
L’élève sera conduit afin de déterminer les
caractéristiques d’une lentille convergente (centre
optique, foyer, rayons particuliers).
L’activité 3.2 permet de mettre en évidence la
relation de conjugaison ainsi que le grandissement
de l’image. Ces relations permettent de prévoir la
position, la taille et le sens de l’image d’un objet
donnée par une lentille.
1
1
1
1



.
OA ' OA OF ' f '
Grandissement de l’image :

A ' B ' OA '

.
AB
OA
Dans cette activité, l’élève devra caractériser les
rayons lumineux permettant de tracer l’image d’un
point.
Vérification de la relation de conjugaison à l’aide
du tableur
Appuyer sur les touches / I pour insérer une
nouvelle page et choisir le menu 4 : Ajouter
Tableur & Listes.
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358
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Par rapport au simulateur, les valeurs de OA et OA '
correspondent aux abscisses des points extrémité
des vecteurs od et id.
c) Image d’un objet par une lentille divergente
L’objectif de cette partie est d’explorer le parcours des rayons lumineux à travers une lentille divergente.
Le principe est identique au simulateur des lentilles convergentes.
 Un curseur permet de modifier l’épaisseur de la
lentille. En prenant le lieu du rayon émergeant
lorsque le point d’incidence change de position, on
observe le fonctionnement de la lentille.
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Optique
359
 L’activité 4.2 a pour objectif la construction d’un
rayon lumineux émergeant d’une lentille divergente.
 Dans l’activité 4.3 et selon le temps dont dispose
le professeur, il peut être intéressant d’établir à
l’aide du tableur les relations de conjugaison pour la
lentille divergente.
Sous la forme d’une démarche d’investigation : Comment corriger les défauts de myopie et
d’hypermétropie ?
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L’ŒIL, LA VISION ET LA FORMATION DES IMAGES
(Fiche élève)
TI-Nspire CAS
Mots-clés : Œil, images, vision, lentilles.
Fichiers associés : vision_prof.tns ; vision_eleve.tns
1. Objectifs
 Décrire le fonctionnement de l’œil et de l’appareil photographique.
 Caractériser une lentille convergente.
 Déterminer la position, la grandeur et le sens de l’image d’un objet donnée par une lentille convergente.
 Comparer les fonctionnements optiques de l’œil et de l’appareil photographique.
2. Énoncé
L’écran d’un appareil photo reproduit ce que voient
nos yeux.
Comment un appareil autofocus permet-il d’obtenir
une photographie nette sans que le photographe ait à
effectuer de réglages ?
3. Commentaires
La plate forme TI-Nspire, associant une suite logicielle qui contient à la fois un logiciel de géométrie
dynamique et un tableur, ouvrira d’intéressantes perspectives pour compléter une séance de travaux
pratiques sur l’œil, la vision et la formation des images.
Le travail à l’aide du tableur simplifiera le traitement des mesures expérimentales en évitant les calculs
fastidieusement répétitifs.
Les outils de simulations qui ont été créés dans le fichier associé à cette fiche faciliteront les transferts des
connaissances et le travail sur des objets plus abstraits tels que la relation de conjugaison.
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Optique
4. Conduite de l’activité
a) L’œil et l’appareil photographique
Lors d’une étude expérimentale, on peut utiliser une
maquette de l’œil. Celle-ci sera ensuite comparée à
un appareil photographique.
Identifier correctement les organes de l’œil
fondamentaux pour la vision et qui peuvent être
comparés à ceux de l’appareil photographique.
Déplacer les points en face des légendes.
L’œil et l’appareil photographique sont deux
instruments d’optique : ils permettent de former
l’image d’un objet.
Comparer les éléments de l’œil et de l’appareil
photo. Lorsque celle-ci est correcte, un cercle de
couleur apparaît. Sinon, rien ne se passe.
Lorsque l’on observe un objet, le cristallin permet
aux images de se former sur la rétine. Quelle que
soit la position de l’objet, l’œil accommode. Mais
parfois l’œil peut souffrir de difficultés.
 Commenter l’image de l’œil.
Dans le cas d’un œil normal, où se forment les
images et quelles sont ces caractéristiques ?
……………………………………………………..
…………………………………………………......
 Qu’arrive-t-il dans le cas d’une personne souffrant
de myopie ou d’hypermétropie ?
……………………………………………………..
…………………………………………………......
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361
362
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
b) Image d’un objet par une lentille convergente
L’observation de quelques rayons lumineux permet
de comprendre la formation d’une image par une
lentille convergente.
Suivre les indications de l’activité 3.1.
Comment décrire graphiquement les caractéristiques de cette image ?
 Quels sont les éléments « géométriques » qui
caractérisent une lentille ?
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
L’activité 3.2 permet de mettre en évidence la
relation de conjugaison ainsi que le grandissement
de l’image. Ces relations permettent de prévoir la
position, la taille et le sens de l’image d’un objet
donnée par une lentille.
 Modifier la position de l’objet.
 Les valeurs de OA ' et OA sont recopiées dans le
tableur.
 Utiliser le tableur pour vérifier la loi de conjugaison
de Descartes :
1
1
1
1



.
OA ' OA OF ' f '
 Calculer le grandissement de l’image :

A ' B ' OA '

.
AB
OA
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Optique
363
c) Image d’un objet par une lentille divergente
L’objectif de cette partie est d’explorer le parcours des rayons lumineux à travers une lentille divergente.
Le principe est identique au simulateur des lentilles convergentes.
 Un curseur permet de modifier l’épaisseur de la
lentille. En prenant le lieu du rayon émergeant
lorsque le point d’incidence change de position, on
observe le fonctionnement de la lentille.
 L’activité 4.2 a pour objectif la construction d’un
rayon lumineux émergeant d’une lentille divergente ;
suivre les indications proposées.
 Quelles comparaisons peuvent être faites avec la
lentille convergente ?
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
 Vérifier, en créant une nouvelle feuille du tableur,
si la relation de conjugaison est toujours valable.
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
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364
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Comment corriger les défauts de myopie et d’hypermétropie ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Exercice : Relation de conjugaison, faire un graphique
Un objet AB est devant une lentille convergente de centre optique O. Le point A est placé sur l’axe optique 
de la lentille.
L’image A’B’ est formée sur un écran. On donne les mesures algébriques OA et OA ' dans le tableau cidessous.
OA (cm)
-12
-15
-18
-20
-25
-30
-40
-50
OA ' (cm)
61
30.5
22.5
20
16.5
15.5
13.5
12.5
a. A l’aide du tableur et de l’application Graphiques de la calculatrice, représenter d ' 
de d 
1
.
OA
b. Utiliser les outils de modélisation pour déterminer une équation de la courbe obtenue.
c. En déduire la distance focale de la lentille.
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1
en fonction
OA '
Optique
365
RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE
(Fiche professeur)
Auteur : Jean-Louis Balas
TI-Nspire CAS
Mots-clés : réfraction, Descartes, lumière, déviation, fibre optiques.
Fichiers associés : refraction_prof.tns ; refraction_eleve.tns
1. Objectifs
 Pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle à partir d’une série de mesures et déterminer
l’indice de réfraction d’un milieu.
 Interpréter qualitativement la dispersion de la lumière blanche par un prisme.
2. Énoncé
Le soleil ou la lune ont des contours qui semblent circulaires lorsqu’on les observe dans le ciel. Cependant,
lorsqu’ils sont proches de l’horizon, ces astres peuvent paraître déformés.
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366
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Comment expliquer que par un temps sec et chaud, la route semble mouillée en été ?
La dernière photo plus habituelle pour l’élève constituera le point de départ de la mise en œuvre éventuelle
d’une démarche d’investigation.
3. Commentaires
Les activités proposées avec TI-Nspire proposent une modélisation des phénomènes observés, facilitant
l’apprentissage de concepts théoriques et transversaux à d’autres disciplines.
Le document refraction_eleve.tns aura préalablement été transféré dans la calculatrice de l’élève.
4. Conduite de l’activité
L’activité est articulée autour de quatre thèmes :
 Le phénomène de réfraction.
 Comment établir la relation de Snell Descartes ?
 Les mystères de l’arc en ciel.
 Mirage et réflexion totale.
a) Le phénomène de réfraction
Ouvrir le document refraction_eleve.tns.
 Observer la photographie.
 Utiliser le curseur permettant de faire varier
l’indice du liquide contenu dans le verre.
 Faire varier la position du rayon incident.
 Quelles sont les grandeurs qui permettent de
caractériser le phénomène de réfraction ?
Remarque : Préciser aux élèves la notion d’indice
d’une substance transparente.
Existe-t-il une loi simple qui modélise le changement de direction de la lumière ?
De Ptolémée à Descartes :
Cette question a longtemps intrigué les Anciens qui n’ont pas trouvé de réponse !
Le savant grec Claudius Ptolémée dressa, dès l’an 140 après J.-C, une liste d’angles de réfraction dans l’eau
pour un grand nombre d’angles d’incidence dans l’air. Mais ce n’est qu’au XVIIe siècle que le Néerlandais
Willebrord Snell, puis le Français René Descartes, ont énoncé une loi reliant les deux angles.
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Optique
367
b) Détermination de l’indice de réfraction
Un rayon de lumière monochromatique frappe le
point milieu d’un diamètre d’un hémicycle de
plexiglas.
Les angles d’incidence iˆ et de réfraction r̂ sont
repérés par rapport à la normale passant par le
milieu de ce diamètre.
La simulation est reproduite dans l’activité de la
calculatrice afin de permettre à l’élève de réactiver
et de prolonger son travail expérimental.
Placer le curseur dans la fenêtre représentant le
dispositif expérimental.
Bouger le point M, puis appuyer sur les touches
/ ^ pour capturer automatiquement le couple
de valeurs iˆ ; rˆ .
 

Les valeurs de sin iˆ et sin  rˆ  sont calculées dans
les listes l3 et l4 du tableur puis représentées sous la
forme d’un nuage de points sin(iˆ) ; sin(rˆ) .


L’élève devra montrer sin(iˆ)  k  sin(rˆ) en utilisant
les outils de son choix proposés dans la calculatrice
.
Représenter une droite passant par le nuage de
points puis afficher l’équation de celle-ci :
b puis 7 : Points et droites, puis de nouveau
b et enfin 1 : Actions puis 7 : Coord et éq. pour
afficher l’équation.
Le plus simple est de travailler sur les grandeurs
proportionnelles en utilisant le tableur, puis
d’effectuer une moyenne des rapports calculés à
l’aide de l’instruction mean( .
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368
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Remarque : Si le professeur désire faire énoncer les lois de Snell-Descartes pour la réfraction, justifier
également que :
- les rayons incidents, réfractés et la normale sont contenus dans le plan d’incidence,
- le rayon incident et le rayon réfracté sont situés de part et d’autre de la normale.
c) Dispersion de la lumière
Comment expliquer le mystère de l’arc en ciel ?
On explique, dans un premier temps, page 4.3, les
déviations successives que subit un rayon lumineux
traversant une goutte d’eau.
Un faisceau de lumière blanche issue du soleil arrive
à la surface d’une goutte d’eau.
En changeant de milieu ce faisceau se réfracte, ses
différentes radiations se dispersent.
Les radiations se réfléchissent sur le fond de la
goutte d’eau.
En sortant de la goutte d’eau, elles subissent une
nouvelle réfraction qui accentue l’étalement des
couleurs.
Bouger le point sur la circonférence de la goutte
pour observer le phénomène de dispersion.
La déviation de la lumière blanche par une goutte
d’eau n’est pas identique pour toutes les couleurs.
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Optique
Selon le temps dont on dispose, on caractérisera
cette dispersion par la longueur d’onde d’une
radiation lumineuse.
d) Les mirages
L'air, au contact de la surface sombre et chaude de
la route, se réchauffe et se dilate ; la température
des couches d'air augmente quand on se rapproche
du sol, par conséquent, la densité de l'air diminue
et son indice de réfraction diminue aussi. Les
rayons lumineux subissent donc des réfractions
successives en traversant ces couches d'air proches
du sol.
Pour illustrer le phénomène de mirage, nous
adopterons le modèle des couches minces.
On considère que l'air est constitué de couches
successives homogènes minces d'épaisseur 1 cm,
dont l'indice varie avec la température suivant la
relation : n  1,1  0,12  k où 1,10 est l'indice de
réfraction de l'air éloigné de plus de 6 cm du sol et
k et le rang de la couche d'air en se rapprochant du
sol.
Questions
 Tracer la marche du rayon lumineux au delà du
point A.
 Calculer la valeur de l'indice de réfraction pour
chaque couche.
 Calculer l'angle réfracté lors du passage d'une
couche à la suivante.
 Que se produit-il à un certain moment ? Entre
quelles couches ?
Conseil : Réaliser les calculs à l’aide du tableur.
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369
370
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Quelques éléments de correction
A partir d’un point de coordonnées ( x0 ; y0 ) , on
détermine en utilisant le tableur, les coordonnées
des points suivants d’ordre k telles que :
x1  x0  tan(rˆ)
y1  y0  k
avec sin(r ) 
nk 1  sin(i)
,
nk
k étant le rang de la couche mince.
On représente ensuite le nuage de points ( x1 ; y1 ) .
Remarque : La seule « astuce » réside dans la
création d’un curseur permettant d’itérer la valeur
de l’indice de réfraction de la couche d’air d’ordre k
afin de suivre, pour chacune d’elles, le chemin
parcouru par la lumière jusqu’à la valeur limite audelà de laquelle, il y aura réflexion totale.
Quelques prolongements possibles
Créer, en utilisant des curseurs, une couche d’air dont le pas est variable, ce qui permettra d’approcher la
notion de « gradient » d’indice. Créer une représentation permettant d’illustrer les mirages supérieurs et
inférieurs.
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Optique
371
Mirage supérieur
Exercice : Double réfraction
En observant l’arête de l’aquarium, l’observateur
peut penser que deux amphores constituent le décor
de celui-ci.
Qu’en est-il réellement ?
Il suffit d'observer la photo ci-contre d'un aquarium
vu de trois-quarts pour constater l'effet de la
réfraction de la lumière sur les objets. Comme on
peut le voir sur cette photo, nous avons deux images
distinctes de l'amphore qui correspondent aux deux
angles d'observation simultanés accessibles depuis
les deux côtés de cet aquarium. Ce n'est pas un
simple dédoublement des images, car les deux
images de l'amphore montrent bien qu'on l'observe
sous deux angles très différents. Sur l'image à droite
l'amphore est vue sur le côté, alors que l'image de
gauche la montre de face.
L’écran-ci contre après cette montre quels sont les
trajets suivis par la lumière depuis l'amphore jusqu'à
notre œil. On constate qu'aucune des deux images
que nous observons ne correspond à la position
réelle de l'amphore dans l'aquarium. Comme
souvent, la vérité se trouve entre les deux...
Sur le schéma, le trajet des faisceaux lumineux à
l'intérieur de l'aquarium montre bien que l'amphore
est observée sous deux angles différents.
Les rayons tracés en pointillés rouges représentent
le trajet rectiligne de la lumière en l’absence de
réfraction.
Les rayons bleus représentent les rayons réfractés au
passage de l’air à l’eau (indice de réfraction 1,33).
L’élève devra ajuster la position de l’œil, des quatre
points d’incidence, puis placer l’amphore dans
l’aquarium.
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Mirage inférieur
372
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
RÉFRACTION DE LA LUMIÈRE
(Fiche élève)
TI-Nspire CAS
Mots-clés : réfraction, Descartes, lumière, déviation, fibre optiques.
Fichiers associés : refraction_prof.tns ; refraction_eleve.tns
1. Objectifs
 Pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle à partir d’une série de mesures et déterminer
l’indice de réfraction d’un milieu.
 Interpréter qualitativement la dispersion de la lumière blanche par un prisme.
2. Énoncé
Le soleil ou la lune ont des contours qui semblent circulaires lorsqu’on les observe dans le ciel. Cependant,
lorsqu’ils sont proches de l’horizon, ces astres peuvent paraître déformés.
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Optique
373
Comment expliquer que par un temps sec et chaud, la route semble mouillée en été ?
La dernière photo plus habituelle pour l’élève constituera le point de départ de la mise en œuvre éventuelle
d’une démarche d’investigation.
3. Commentaires
Les activités proposées avec TI-Nspire vous proposent une modélisation des phénomènes observés lors des
séances de travaux pratiques.
Le document refraction.tns a préalablement été transféré dans votre calculatrice.
4. Conduite de l’activité
L’activité est articulée autour de quatre thèmes :
 Le phénomène de réfraction.
 Comment établir la relation de Snell Descartes ?
 Les mystères de l’arc en ciel.
 Mirage et réflexion totale.
a) Le phénomène de réfraction
Ouvrir le document refraction_eleve.tns.
 Observer la photographie.
 Utiliser le curseur permettant de faire varier
l’indice du liquide contenu dans le verre.
 Faire varier la position du rayon incident.
 Quelles sont les grandeurs qui permettent de
caractériser le phénomène de réfraction ?
……………………………………………………
……………………………………………………
Remarque : Le professeur précise la notion d’indice
d’une substance transparente.
Existe-t-il une loi simple qui modélise le changement de direction de la lumière ?
De Ptolémée à Descartes :
Cette question a longtemps intrigué les Anciens qui n’ont pas trouvé de réponse !
Le savant grec Claudius Ptolémée dressa, dès l’an 140 après J.-C, une liste d’angles de réfraction dans l’eau
pour un grand nombre d’angles d’incidence dans l’air. Mais ce n’est qu’au XVIIe siècle que le Néerlandais
Willebrord Snell, puis le Français René Descartes, ont énoncé une loi reliant les deux angles.
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374
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
b) Détermination de l’indice de réfraction
Un rayon de lumière monochromatique frappe le
point milieu d’un diamètre d’un hémicycle de
plexiglas.
Les angles d’incidence iˆ et de réfraction r̂ sont
repérés par rapport à la normale passant par le
milieu de ce diamètre.
La simulation est reproduite dans l’activité de la
calculatrice afin de permettre à l’élève de réactiver
et de prolonger son travail expérimental.
Placer le curseur dans la fenêtre représentant le
dispositif expérimental.
Bouger le point M, puis appuyer sur les touches
/ ^ pour capturer automatiquement le couple
de valeurs iˆ ; rˆ .
 

Les valeurs de sin iˆ et sin  rˆ  sont calculées dans
les listes l3 et l4 du tableur.
 représenter, dans la fenêtre correspondante, le
nuage de points sin(iˆ) ; sin(rˆ) ,


 montrer sin(iˆ)  k  sin(rˆ) en utilisant les outils de
son choix proposés dans la calculatrice.
Conseils:
 utiliser le tableur, puis effectuer une moyenne des
rapports calculés à l’aide de l’instruction mean( ;
 utiliser les outils graphiques pour montrer une
proportionnalité.
Appeler le professeur pour qu’il aide à
énoncer la loi de Descartes.
……………………………………………………..
……………………………………………………..
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
c) Dispersion de la lumière
Comment expliquer le mystère de l’arc en ciel ?
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
Un rayon de lumière monochromatique traverse une
goutte d’eau. Faire l’inventaire des déviations
subies.
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
Un faisceau de lumière blanche issue du soleil arrive
à la surface d’une goutte d’eau.
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375
376
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Bouger le point sur la circonférence de la goutte
pour observer le phénomène de dispersion.
La déviation de la lumière blanche par une
goutte d’eau n’est pas identique pour toutes les
couleurs.
Pouvez vous expliquer pourquoi ?
Appeler le professeur pour obtenir de
l’aide.
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
d) Les mirages
L'air, au contact de la surface sombre et chaude de
la route, se réchauffe et se dilate ; la température
des couches d'air augmente quand on se rapproche
du sol, par conséquent, la densité de l'air diminue
et son indice de réfraction diminue aussi. Les
rayons lumineux subissent donc des réfractions
successives en traversant ces couches d'air proches
du sol.
Pour illustrer le phénomène de mirage, nous
adopterons le modèle des couches minces.
On considère que l'air est constitué de couches
successives homogènes minces d'épaisseur 1 cm,
dont l'indice varie avec la température suivant la
relation : n  1,1  0,12  k où 1,10 est l'indice de
réfraction de l'air éloigné de plus de 6 cm du sol et
k et le rang de la couche d'air en se rapprochant du
sol.
Conseil : Une recherche au brouillon est vivement
conseillée.
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Optique
Questions
 Tracer la marche du rayon lumineux au delà du
point A.
 Calculer la valeur de l'indice de réfraction pour
chaque couche.
 Calculer l'angle réfracté lors du passage d'une
couche à la suivante.
 Que se produit-il à un certain moment ? Entre
quelles couches ?
Conseil : Réaliser les calculs à l’aide du tableur.
Exercice : Double réfraction
En observant l’arête de l’aquarium, l’observateur
peut penser que deux amphores constituent le décor
de celui-ci.
Qu’en est-il réellement ?
Conseil : Observer la capture d’écran ci-contre.
Les rayons tracés en pointillés rouges représentent
le trajet rectiligne de la lumière en l’absence de
réfraction.
Les rayons bleus représentent les rayons réfractés au
passage de l’air à l’eau (indice de réfraction 1,33).
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
377
378
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
Sur le schéma, le trajet des faisceaux lumineux à
l'intérieur de l'aquarium montre bien que l'amphore
est observée sous plusieurs angles différents.
Combien en comptez-vous ?
………………………………………………………
………………………………………………………
Ajuster la position de l’œil, des quatre points
d’incidence, puis placer l’amphore dans l’aquarium.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Optique
379
REFLEXION DE LA LUMIERE
(Fiche professeur)
TI-Nspire - TI-Nspire CAS
Auteur : Jean-Louis Balas
Mots-clés : lumière ; réflexion ; rayon ; matériau ; réflectivité.
Fichiers associés : reflexion.tns ; reflexion.tnsp
La lumière est réfléchie différemment sur des surfaces de couleurs diverses. La compréhension de ces écarts
est utile dans le choix des couleurs et des matériaux pour les vêtements, dans le choix des couleurs pour les
voitures, et dans les choix des matériaux des mobiliers urbains. Les astronomes utilisent des différences de
réflectivité pour déterminer les caractéristiques des planètes.
Dans cette expérience, on effectuera la mesure de la réflectivité en % (albédo) de différentes couleurs. On
mesurera les valeurs du taux de réflexion à partir du papier de différentes couleurs en utilisant une
calculatrice connectée à une interface d’acquisition et à un capteur de lumière.
On comparera les valeurs acquises à la valeur de réflexion du papier d'aluminium.
A la feuille d'aluminium est arbitrairement attribuée une réflectivité de 100 pour cent. Vous serez alors en
mesure de calculer la réflectivité en utilisant la relation
% réflectivité 
échantillon
100 .
alu
1. Objectifs
Dans cette expérience, on utilise une calculatrice associée à un système d’acquisition de données pour :

Mesurer l’intensité d’une lumière réfléchie,

Calculer le pourcentage de réflectivité de différentes couleurs,

Élaborer des conclusions à partir d’une expérience.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
380
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
2. Matériel






Une calculatrice
Une interface d’acquisition de données
Un échantillon de papier blanc
Des feuilles de papier de couleur
Un échantillon de papier d’aluminium
Un capteur d’intensité lumineuse.
3. Mise en œuvre (30 minutes)
 Utiliser une pince et une noix de serrage pour fixer
un capteur de lumière à partir de 5 cm de hauteur
perpendiculairement à un morceau de papier de
couleur comme le montre la figure ci-contre. Le
capteur de lumière devrait être mis sur le calibre
0-6000 position lux. Les lumières de la classe
doivent être allumées afin que les différents
matériaux soient éclairés de manière uniforme.
 Connecter le capteur de lumière à l’interface
d’acquisition de mesures.
Mettre la calculatrice sous tension et choisir une
nouvelle application DataQuest à partir de l’écran
d’accueil en cliquant sur l’icône
.
Paramétrer l’acquisition des mesures en appuyant
sur la touche b puis :
1 : Expérience puis 7 : Mode d’acquisition et
enfin 3 : Événements sélectionnés.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
381
Le capteur de mesure est automatiquement reconnu
par le système.
Lorsque l’on est prêt :
 Appuyer sur la touche
acquisition.
et démarrer une
 Lorsque les relevés affichés dans le compteur se
stabilisent, cliquez sur l’icône
enregistrer la mesure.
pour
 Enregistrer des données pour l'aluminium, un
échantillon noir, blanc, et deux autres couleurs.
 Cliquer sur
lorsque l’on a terminé pour
clore la collecte de données.
Compléter les tableaux :
Couleur
Aluminium Noir
Blanc
…..
Réflexio
n
Valeur
(lux)
Utiliser une feuille du tableur pour calculer le
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
382
pourcentage de réflectivité (albédo) de chaque
couleur en utilisant la formule donnée dans
l’introduction.
1. Quelle couleur, autre que l'aluminium, a la plus
haute réflectivité ?
2. Quelle couleur possède la plus faible réflectivité ?
3. Quels matériaux peuvent donner à une ville ou
une planète une forte réflectivité ou albédo ?
Expliquer.
4. Est-ce que la planète Terre possède une
réflectivité élevée ? Pourquoi ?
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Optique
383
REFLEXION DE LA LUMIERE
(Fiche élève)
TI-Nspire - TI-Nspire CAS
Mots-clés : lumière ; réflexion ; rayon ; matériau
Fichiers associés : Opt1nProf_reflexion ; Opt1nEleve_reflexion ; reflexion.tns ; reflexion.tnsp
La lumière est réfléchie différemment sur des surfaces de couleurs diverses. La compréhension de ces
écarts est utile dans le choix des couleurs et des matériaux pour les vêtements, dans le choix des couleurs
pour les voitures, et dans les choix des matériaux des mobiliers urbains. Les astronomes utilisent des
différences de réflectivité pour déterminer les caractéristiques des planètes.
Dans cette expérience, vous effectuerez la mesure de la réflectivité en % (albédo) de différentes
couleurs. Vous mesurerez les valeurs du taux de réflexion à partir du papier de différentes couleurs en
utilisant une calculatrice connectée à une interface d’acquisition et à un capteur de lumière
Vous comparerez les valeurs acquises à la valeur de réflexion du papier d'aluminium.
A la feuille d'aluminium est arbitrairement attribuée une réflectivité de 100 pour cent. Vous serez alors en
mesure de calculer la réflectivité en utilisant la relation
%réflectivité 
échantillon
100
alu
1. Objectifs
Dans cette expérience vous utiliserez une calculatrice associée à un système d’acquisition de
données pour :

Mesurer l’intensité d’une lumière réfléchie

Calculer le pourcentage de réflectivité de différentes couleurs.

Elaborer des conclusions à partir d’une expérience
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
384
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
2. Matériel






Une calculatrice
Une interface d’acquisition de données
Un échantillon de papier blanc
Des feuilles de papier de couleur
Un échantillon de papier d’aluminium
Un capteur d’intensité lumineuse
3. Mise en œuvre (30 minutes)
1. Utilisez une pince et une noix de serrage
pour fixer un capteur de lumière à partir de
5 cm de hauteur perpendiculairement à un
morceau de papier de couleur comme le
montre la figure ci-contre. Le capteur de
lumière devrait être mis sur le calibre
0-6000 lux. Les lumières de la classe
doivent être allumées afin que les différents
matériaux soient éclairés de manière
uniforme.
2. Connecter le capteur de lumière à l’interface
d’acquisition de mesures
Mettre la calculatrice sous tension et choisir une
nouvelle application DataQuest à partir de l’écran
d’accueil en cliquant sur l’icône
Paramétrer l’acquisition des mesures
appuyant sur la touche b puis :
en
1 : Expérience puis 7 : Mode d’acquisition et
enfin 3 : Evènements sélectionnés
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Optique
385
Le capteur de mesure est automatiquement reconnu
par le système
Lorsque vous êtes prêt :

Appuyer sur la touche
une acquisition.

Lorsque les relevés affichés dans le
compteur se stabilisent, cliquez sur l’icône
et démarrer
pour enregistrer la mesure.

Enregistrer des données pour l'aluminium,
un échantillon noir, blanc, et deux autres
couleurs.
Cliquez sur
lorsque vous avez terminé
pour clore la collecte de données.
Compléter les tableaux :
Couleur
Aluminium Noir
Réflexio
n
Valeur
(lux)
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Blanc
…..
386
Utiliser une feuille du tableur pour calculer le
pourcentage de réflectivité (albédo) de chaque
couleur en utilisant la formule donnée dans
l’introduction.
1 : Quelle couleur, autres que l'aluminium, a la plus
haute
réflectivité?
3. Quelle couleur possède la plus faible réflectivité?
4. Quels matériaux peuvent donner à une ville ou
une planète une forte réflectivité ou albédo ?
Expliquer.
5. Est-ce que la planète Terre possède une
réflectivité élevée? Pourquoi?
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Optique
387
LOI DE DESCARTES ET PROBLÈME DU MAÎTRENAGEUR
(Fiche professeur)
TI-Nspire CAS
Auteur : Frédéric Marquet
Mots-clés : propagation de la lumière, réfraction, loi de Descartes.
Fichiers associés : MaitreNageur_prof_CAS.tns, MaitreNageur_eleve_CAS.tns,
Opt5nElev_DescartesMaitreNageur.pdf.
1. Objectif
 Expliquer de façon simple la loi de Descartes de la réfraction, n1  sin(i) = n2  sin(r), à partir du problème
du calcul du temps parcours minimal d’un maître-nageur qui doit secourir un baigneur en difficulté.
2. Énoncé
Un maître-nageur est sur la plage quand il aperçoit un
baigneur en difficulté à quelques dizaines de mètres dans
l’eau. Quel chemin doit-il emprunter pour aller sauver au
plus vite le baigneur ?
(pages 1.1 et 1.2 du fichier .tns)
Données : Si, sur un très bon terrain, le maître-nageur court
jusqu’à 6 m.s-1, il n’est capable de courir qu’à 4 m.s-1 sur le
sable et ne nage qu’à 2 m.s-1 dans l’eau. Quand il est en
mouvement, on supposera qu’il se déplace à vitesse constante.
3. Discussion autour d’hypothèses
Répondre aux questions suivantes :
1. Le chemin le plus court, c’est la ligne droite c’est bien connu ! Le maître-nageur doit donc se déplacer
suivant une ligne droite entre lui et la personne à sauver.
□ OUI □ NON car : ceci ne serait valable que si la vitesse était la même sur le sable et dans l’eau.
2. Sur le sable, le maître-nageur doit se déplacer en ligne droite.
□ OUI
□ NON car : on considère que la vitesse sur le sable est constante donc il faut minimiser la
distance.
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388
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
3. Le maître-nageur doit parcourir une trajectoire courbe et il n’y a donc pas de solution simple !
□ OUI □ NON car : en fait, il y a deux milieux dans lesquels la vitesse est différente donc la trajectoire
sera une ligne brisée.
4. La trajectoire que le maître-nageur doit emprunter dépend de la vitesse à laquelle il est capable de se
déplacer sur le sable et dans l’eau.
□ OUI □ NON
5. Puisque le maître-nageur va plus vite sur le sable que dans l’eau, il faut donc qu’il minimise son parcours
dans l’eau.
□ OUI □ NON
4. Trajectoire et temps de trajet
On suppose que le maître-nageur se trouve en un point A, situé à 50 m du bord de la plage, et que la
personne en difficulté est en un point C, lui aussi à 50 m du bord de la plage (page 1.3). Le maître-nageur
pénètre dans l’eau en un point noté B. Les points O et O’, placés perpendiculairement au maître- nageur et
au baigneur par rapport au bord de la plage, sont distants de 200 m. On note v1 = 4 m.s-1 la vitesse du maîtrenageur sur le sable et v2 = 2 m.s-1 sa vitesse dans l’eau.
 Aller sur la page 1.4 (Géométrie).
Régler l’échelle pour que les distances soient bien celles
précisées dans l’énoncé.
Remarque : Si besoin, ne pas hésiter à ajouter des chiffres
après la virgule pour l’affichage des longueurs.
 Déplacer le point B d’entrée dans l’eau ; on constate que les
distances que le maître-nageur doit parcourir sur le sable et
dans l’eau s’actualisent automatiquement.
Le temps de parcours sur le sable est : t1 
Le temps de parcours dans l’eau est : t2 
 Créer une zone de texte : «
AB AB
s.

v1
4
BC BC
s.

v2
2
AB BC
».

4
2
Taper sur b puis action et enfin calculer.
 Cliquer sur la zone de texte créée.
La calculatrice demande alors de sélectionner les longueurs
AB puis BC. Procéder à leur sélection en cliquant sur leurs
valeurs respectives.
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Optique
Une fois la sélection effectuée, une zone de texte contenant le
résultat apparaît.
Vérifier que lorsqu’on déplace le point B, le calcul du temps
de parcours s’effectue correctement.
 Stocker la distance OB dans une variable nommée pos et le
temps de parcours dans une variable nommée temps.
Sur la page 1.4, le point B a été déplacé sur le point O et les
variables ont été stockées.
 Aller sur la page 1.5 (Tableur & listes).
Procéder à la capture automatique de la variable temps dans la
colonne A et de la variable pos dans la colonne B.
La capture de la distance pos = OB et du temps de parcours
temps est alors prête à être effectuée dès que l’on déplacera le
point B.
 Retourner sur la page 1.4 (Géométrie).
Déplacer le point B de O vers O’ tout au long du segment
[OO’].
Vérifier sur la page 1.5 que la capture s’est bien effectuée.
 Aller sur la page 1.6 (Graphiques).
La courbe représentant la fonction temps = f(pos) s’affiche.
Commenter l’allure de cette courbe.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
389
390
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
On constate que la courbe passe par un minimum pour
pos ≈ 173 m.
Le temps de parcours, alors minimal, vaut environ 73,4 s.
5. Vers la loi de Descartes
Quel est le lien entre le maître-nageur et la loi de Descartes de la réfraction de la lumière ?
 Aller sur la page 1.7.
Taper dans la zone de saisie le calcul du temps de parcours t
en fonction de l1 = AB, l2 = BC, v1 et v2.
Ajuster avec les curseurs les vitesses du maître-nageur suivant
où il se trouve : v1 = 4 m.s-1, v2 = 2 m.s-1.
Placer le point B d’entrée dans l’eau du maître nageur de telle
sorte que la durée du trajet t soit minimale.
 Aller sur la page 1.8.
On définit par la lettre « c » la vitesse du maître-nageur sur un
très bon terrain : c = 6 m.s-1. Taper dans la zone de saisie les
indices de vitesse :
n1 
c
c
, n2  .
v1
v2
Taper ensuite dans les zones de saisie correspondantes les
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
391
calculs de n1  sin(i) et n2  sin(r) . Conclure.
Les « indices de vitesse » pour le sable et pour l’eau sont respectivement n1 = 1,5 et n2 = 3. Si le temps de
parcours est minimal, on vérifie bien que :
n1  sin(i) = n2  sin(r).
On retrouve la loi de la réfraction de Snell-Descartes !
Conclusion : La lumière se déplace de telle sorte à minimiser son temps de trajet !
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392
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
LOI DE DESCARTES ET PROBLÈME DU MAÎTRENAGEUR
(Fiche élève)
TI-Nspire CAS
Mots-clés : propagation de la lumière, réfraction, loi de Descartes.
Fichier associé : MaitreNageur_eleve_CAS.tns.
1. Objectif
 Expliquer de façon simple la loi de Descartes de la réfraction, n1  sin(i) = n2  sin(r), à partir du problème
du calcul du temps parcours minimal d’un maître-nageur qui doit secourir un baigneur en difficulté.
2. Énoncé
Un maître-nageur est sur la plage quand il aperçoit un
baigneur en difficulté à quelques dizaines de mètres dans
l’eau. Quel chemin doit-il emprunter pour aller sauver au
plus vite le baigneur ?
(pages 1.1 et 1.2 du fichier .tns)
Données : Si, sur un très bon terrain, le maître-nageur court
jusqu’à 6 m.s-1, il n’est capable de courir qu’à 4 m.s-1 sur le
sable et ne nage qu’à 2 m.s-1 dans l’eau. Quand il est en
mouvement, on supposera qu’il se déplace à vitesse constante.
3. Discussion autour d’hypothèses
Répondre aux questions suivantes :
1) Le chemin le plus court, c’est la ligne droite c’est bien connu ! Le maître-nageur doit donc se déplacer
suivant une ligne droite entre lui et la personne à sauver.
□ OUI □ NON car : .……………………………………………………….………………………...………
2) Sur le sable, le maître-nageur doit se déplacer en ligne droite.
□ OUI □ NON car : .……………………………………………………….……………….…………..……
………………………………………...………………………………………………………………………
3) Le maître-nageur doit parcourir une trajectoire courbe et il n’y a donc pas de solution simple !
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
393
□ OUI □ NON car : .……………………………………………………….…………………………...……
………………………………………...………………………………………………………………………
4) La trajectoire que le maître-nageur doit emprunter dépend de la vitesse à laquelle il est capable de se
déplacer sur le sable et dans l’eau.
□ OUI □ NON
5) Puisque le maître-nageur va plus vite sur le sable que dans l’eau, il faut donc qu’il minimise son parcours
dans l’eau.
□ OUI □ NON
4. Trajectoire et temps de trajet
On suppose que le maître-nageur se trouve en un point A, situé à 50 m du bord de la plage, et que la
personne en difficulté est en un point C, lui aussi à 50 m du bord de la plage (page 1.3). Le maître-nageur
pénètre dans l’eau en un point noté B. Les points O et O’, placés perpendiculairement au maître- nageur et
au baigneur par rapport au bord de la plage, sont distants de 200 m. On note v1 = 4 m.s-1 la vitesse du maîtrenageur sur le sable et v2 = 2 m.s-1 sa vitesse dans l’eau.
 Aller sur la page 1.4 (Géométrie).
Régler l’échelle pour que les distances soient bien celles
précisées dans l’énoncé.
 Déplacer le point B d’entrée dans l’eau ; on constate que les
distances que le maître-nageur doit parcourir sur le sable et
dans l’eau s’actualisent automatiquement.
Les temps de parcours sur le sable (t1) et l’eau (t2) sont :
t1 
AB AB
BC BC
, t2 
.


v1
4
v2
2
AB BC
».

4
2
Taper sur b puis action et enfin calculer.
 Créer une zone de texte : «
Cliquer sur la zone de texte créée. La calculatrice demande
alors de sélectionner les longueurs AB puis BC. Procéder à
leur sélection en cliquant sur leurs valeurs respectives. Une
fois la sélection effectuée, une zone de texte contenant le
résultat apparaît.
Vérifier que lorsqu’on déplace le point B, le calcul du temps
de parcours s’effectue correctement.
 Stocker la distance OB dans une variable nommée pos et le
temps de parcours dans une variable nommée temps.
Déplacer le point B pour le positionner en O.
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394
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
 Aller sur la page 1.5 (Tableur & listes).
Procéder à la capture automatique de la variable temps dans la
colonne A et de la variable pos dans la colonne B.
Une fois les commandes saisies, la capture de la distance
pos = OB et du temps de parcours temps sera alors prête à être
effectuée dès que l’on déplacera le point B.
 Retourner sur la page 1.4 (Géométrie).
Déplacer le point B de O vers O’ tout au long du segment [OO’].
Vérifier sur la page 1.5 que la capture s’est bien effectuée.
 Aller sur la page 1.6 (Graphiques) : la courbe représentant la fonction temps = f(pos) s’affiche. Commenter
l’allure de cette courbe.
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
5. Vers la loi de Descartes
Quel est le lien entre le maître-nageur et la loi de Descartes de la réfraction de la lumière ?
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
395
 Aller sur la page 1.7.
Taper dans la zone de saisie le calcul du temps de parcours t
en fonction de l1 = AB, l2 = BC, v1 et v2.
Ajuster avec les curseurs les vitesses du maître-nageur suivant
où il se trouve : v1 = 4 m.s-1, v2 = 2 m.s-1.
Placer le point B d’entrée dans l’eau du maître nageur de telle
sorte que la durée du trajet t soit minimale.
 Aller sur la page 1.8.
On définit par la lettre « c » la vitesse du maître-nageur sur un
très bon terrain : c = 6 m.s-1. Taper dans la zone de saisie les
indices de vitesse :
n1 
c
c
, n2  .
v1
v2
Taper ensuite dans les zones de saisie correspondantes les
calculs de n1  sin(i) et n2  sin(r) . Conclure.
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
396
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
L’ATOME D’HYDROGÈNE
(Fiche professeur)
TI-Nspire CAS
Auteur : Frédéric Marquet
Mots-clés : spectre de raies, longueur d’onde, modèle corpusculaire, niveaux d’énergie.
Fichiers associés : SpectreHydrogene_prof_CAS.tns, SpectreHydrogene_eleve_CAS.tns,
Opt6nElev_AtomeHydrogene.pdf.
1. Objectifs
● Expliquer les caractéristiques d’un spectre.
c
● Connaître les relations λ =
et E = hν et les utiliser pour exploiter un diagramme de niveaux d’énergie.
v
● Interpréter les échanges d’énergie entre lumière et matière à l’aide du modèle corpusculaire de la lumière.
2. Énoncé
Une partie du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène H est représenté sur la page 1.1 :
Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
Comment calculer précisément les longueurs d’ondes présentes dans ce spectre et les interpréter à
l’aide du modèle corpusculaire de la lumière ?
3. Détermination des longueurs d’onde avec la calculatrice
● Aller sur la page 1.2 (Géométrie).
Il apparaît alors le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène.
Le segment violet va de 400 à 700 nm, soit une longueur de
300 nm. Régler l’échelle (graduation) pour que l’indication de
la longueur de ce segment affiche effectivement 300 nm.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
● Déplacer la croix jaune : le décalage entre le repère à 350
nm et le point où se trouve la croix s’affiche au fur et à mesure
que l’on déplace la croix ainsi que la longueur d’onde
correspondante (350+décalage).
● Stocker la longueur d’onde dans la variable lambda.
Ci-contre, la variable lambda est stockée : elle apparaît en gras
sur l’écran.
Elle peut désormais être capturée dans une application Tableur
& listes.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
397
398
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
● Ouvrir la page 1.3 (Tableur & listes).
Se placer dans la zone de saisie de la colonne A puis faire :
.
Cliquer sur Capture de données puis Manuelle. Saisir alors le
nom de la variable lambda.
Cela signifie que l’on va effectuer une capture manuelle de la
variable lambda dans une nouvelle ligne de la colonne A à
chaque fois que l’on appuiera sur les touches :
.
Appuyer sur · pour se placer sur la cellule A1.
La capture manuelle des données est alors prête à être
effectuée.
Remarque : on ne choisit jamais comme nom d'une liste, variable contenant un ensemble de valeurs
stockées, un nom de variable déjà utilisé ou susceptible de l'être. Ainsi lambda1 désigne la liste des valeurs
stockées, à ne pas confondre avec lambda qui est la valeur courante de la variable « longueur d’onde
courante » (valeur numérique).
● Retourner sur la page 1.2.
Déplacer la croix jaune sur les différentes raies en capturant au
fur et à mesure manuellement les longueurs d’ondes avec les
commandes :
.
Une fois cette opération terminée, revenir sur la page 1.3 pour
s’assurer que les longueurs d’ondes des raies d’émission ont
bien été enregistrées dans la colonne A du tableur.
● Compléter le tableau récapitulatif des raies observées sur le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène :
Raie
1
2
3
4
5
λ (nm)
397
410
439
490
660
4. Approche par la théorie corpusculaire de la lumière
L’énergie En de l’atome d’hydrogène dépend du numéro n de la couche occupée par son électron :
13,6
En   2 .
n
Dans cette équation, l’énergie En est exprimée en eV (1 eV = 1,60  10-19 J).
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Optique
399
Lorsqu’un atome d’hydrogène est excité, son électron passe d’une couche électronique n à une autre couche
électronique m. En revenant à sa couche de départ (désexcitation), l’électron perd une énergie ΔE en
émettant un photon de fréquence ν telle que :
E  Em  En  h .
La différence d’énergie ΔE entre les deux couches électroniques est exprimée en Joules (J) et h est la
constante de Planck (h = 6,63  10-34 J.s).
Si l’on note c la célérité de la lumière dans le vide (c = 3,00  108 m.s-1), la fréquence ν (Hz) et la longueur
d’onde λ (m) du photon émis sont liées par la relation :
c
 .

● Montrer que la longueur d’onde λ (m) du photon émis en fonction de la différence d’énergie ΔE (J) entre
les couches électroniques mises en jeu est :
hc

.
ΔE
● Ouvrir la page 1.4.
On peut y voir les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène
en fonction du numéro de la couche occupée par son électron.
Exemple : avec n = 1 et m = 2, on constate que si l’électron est
sur la couche 1, l’énergie est égale à -13,6 eV alors que sur la
couche 2 elle est égale à -3,4 eV.
● Ouvrir la page 1.5.
Un tableau contenant les variables n, m, En et Em apparait.
● Saisir les formules permettant de compléter le contenu des
cellules B5 à B8 :
La cellule B5 doit contenir E  Em  En exprimée en eV.
La cellule B6 doit contenir E  Em  En exprimée en J.
La cellule B7 doit contenir λ exprimée en m.
La cellule B8 doit contenir λ exprimée en nm.
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400
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
● Régler n et m et vérifier que les raies observées sur le spectre
correspondent à des transitions de couches m > 2 vers n = 2.
Exemple : La transition mettant en jeu les couches n = 2 et
m = 3 conduit à λ = 658 nm, correspondant à la raie 5 (valeur
trouvée par pointage : 660 nm).
On peut résumer les transitions électroniques mises en jeu dans le tableau ci-dessous :
Raie
1
2
3
4
5
Transition m → n
7→2
6→2
5→2
4→2
3→2
λ théorique (nm)
398
411
435
487
658
λ mesurée (nm)
397
410
439
490
660
On constate qu’il y a une bonne adéquation entre la théorie (modèle corpusculaire de la lumière et
quantification des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène H) et le spectre d’émission observé.
Remarque : Les autres transitions sont possibles mais conduisent à des photons ayant des longueurs
d’ondes en dehors du spectre visible.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Optique
401
L’ATOME D’HYDROGÈNE
(Fiche élève)
TI-Nspire CAS
Mots-clés : spectre de raies, longueur d’onde, modèle corpusculaire, niveaux d’énergie.
Fichier associé : SpectreHydrogene_eleve_CAS.tns
1. Objectifs
● Expliquer les caractéristiques d’un spectre.
c
● Connaître les relations λ =
et E = hν et les utiliser pour exploiter un diagramme de niveaux d’énergie.
v
● Interpréter les échanges d’énergie entre lumière et matière à l’aide du modèle corpusculaire de la lumière.
2. Énoncé
Une partie du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène H est représenté sur la page 1.1 :
Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
Comment calculer précisément les longueurs d’ondes présentes dans ce spectre et les interpréter à
l’aide du modèle corpusculaire de la lumière ?
3. Détermination des longueurs d’onde avec la calculatrice
● Aller sur la page 1.2 (Géométrie).
Il apparaît alors le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène.
Le segment violet va de 400 à 700 nm, soit une longueur de
300 nm. Régler l’échelle (graduation) pour que l’indication de
la longueur de ce segment affiche effectivement 300 nm.
● Déplacer la croix jaune : le décalage entre le repère à 350
nm et le point où se trouve la croix s’affiche au fur et à mesure
que l’on déplace la croix ainsi que la longueur d’onde
correspondante (350+décalage).
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402
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
● Stocker la longueur d’onde dans la variable lambda.
● Ouvrir la page 1.3 (Tableur & listes).
Se placer dans la zone de saisie de la colonne A puis faire :
.
Cliquer sur Capture de données puis Manuelle. Saisir alors le
nom de la variable lambda.
Cela signifie que l’on va effectuer une capture manuelle de la
variable lambda dans une nouvelle ligne de la colonne A à
chaque fois que l’on appuiera sur les touches :
.
Remarque : on ne choisit jamais comme nom d'une liste, variable contenant un ensemble de valeurs
stockées, un nom de variable déjà utilisé ou susceptible de l'être. Ainsi lambda1 désigne la liste des valeurs
stockées, à ne pas confondre avec lambda qui est la valeur courante de la variable « longueur d’onde
courante » (valeur numérique).
● Retourner sur la page 1.2.
Déplacer la croix jaune sur les différentes raies en capturant au
fur et à mesure manuellement les longueurs d’ondes avec les
commandes :
.
Une fois cette opération terminée, revenir sur la page 1.3 pour
s’assurer que les longueurs d’ondes des raies d’émission ont
bien été enregistrées dans la colonne A du tableur.
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Optique
403
● Compléter le tableau récapitulatif des raies observées sur le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène :
Raie
1
2
3
4
5
λ (nm)
4. Approche par la théorie corpusculaire de la lumière
L’énergie En de l’atome d’hydrogène dépend du numéro n de la couche occupée par son électron :
13,6
En   2 .
n
Dans cette équation, l’énergie En est exprimée en eV (1 eV = 1,60  10-19 J).
Lorsqu’un atome d’hydrogène est excité, son électron passe d’une couche électronique n à une autre couche
électronique m. En revenant à sa couche de départ (désexcitation), l’électron perd une énergie ΔE en
émettant un photon de fréquence ν telle que :
E  Em  En  h .
La différence d’énergie ΔE entre les deux couches électroniques est exprimée en Joules (J) et h est la
constante de Planck (h = 6,63  10-34 J.s).
Si l’on note c la célérité de la lumière dans le vide (c = 3,00  108 m.s-1), la fréquence ν (Hz) et la longueur
d’onde λ (m) du photon émis sont liées par la relation :
c
 .

● Montrer que la longueur d’onde λ (m) du photon émis en fonction de la différence d’énergie ΔE (J) entre
les couches électroniques mises en jeu est :
hc

.
ΔE
● Ouvrir la page 1.4.
On peut y voir les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène
en fonction du numéro de la couche occupée par son électron.
Exemple : avec n = 1 et m = 2, on constate que si l’électron est
sur la couche 1, l’énergie est égale à -13,6 eV alors que sur la
couche 2 elle est égale à -3,4 eV.
● Ouvrir la page 1.5 (Tableur & listes).
Saisir les formules permettant de compléter le contenu des
cellules B5 à B8 :
La cellule B5 doit contenir E  Em  En exprimée en eV.
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Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
La cellule B6 doit contenir E  Em  En exprimée en J.
La cellule B7 doit contenir λ exprimée en m.
La cellule B8 doit contenir λ exprimée en nm.
● Régler n et m afin de vérifier que les raies observées sur le spectre correspondent à des transitions de
couches m > 2 vers n = 2 et compléter le tableau ci-dessous :
Raie
1
2
3
4
5
Transition m → n
λ théorique (nm)
λ mesurée (nm)
Remarque : Les autres transitions sont possibles mais conduisent à des photons ayant des longueurs
d’ondes en dehors du spectre visible.
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Optique
405
ÉTALONNAGE D’UN CAPTEUR OPTOÉLECTRONIQUE
(Fiche professeur)
TI-Nspire CAS
Auteur : Jean-Louis Balas
Mots-clés : grandeur électrique, équation de conversion, fonction de transfert, capteur, transducteur,
optique, photoélectrique.
Fichiers associés : Opt4nElev_CapteurOptoelectronique.pdf ;
Opt4n_CapteurOptoelectronique_prof.tns ; Opt4n_CapteurOptoelectronique_eleve.tns.
1. Objectifs
 Savoir définir ce qu’est l’étalonnage d’un transducteur.
 Être capable de réaliser une acquisition de données.
 Réaliser l’étalonnage d’un capteur optoélectronique.
2. Matériel
 Une calculatrice TI-Nspire,
 Une photorésistance,
 Une interface d’acquisition Lab cradle,
 Un tube de longueur 1 m,
 Deux sondes de tension,
 Une lampe électrique dynamo,
 Un luxmètre Vernier,
 Une règle graduée,
 Un résistor de résistance 100 ohms,
 Une alimentation continue ou pile.
3. Commentaires
Un capteur est un circuit électronique ou un simple composant électronique (éventuellement une simple
résistance). Il permet de faire le lien entre une grandeur physique que l'on souhaite mesurer (température,
lumière, humidité, intensité…) et une tension électrique.
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406
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Chaque capteur possède ses spécificités, ses propres caractéristiques : la courbe d'étalonnage d'un capteur
sert à établir une relation mathématique entre la tension mesurée et la grandeur physique que l’on souhaite
étudier de manière à modéliser l'évolution de la tension en fonction des valeurs prises par le capteur.
Une photorésistance est un composant électronique dont la résistivité varie en fonction de la quantité de
lumière incidente. On peut également la nommer résistance photo-dépendante  light-dependent resistor
(LDR)  ou cellule photoconductrice.
Capteur
tension
grandeur physique
4. Conduite de l’activité
1) Préparation
Réaliser le circuit sur la platine d’essai.
 Connecter la sonde de tension aux bornes de la
cellule photoélectrique en respectant les polarités.
 Connecter les sondes de tension à la centrale
d’acquisition et au circuit (Attention aux problèmes
de masse flottante : relier les bornes noires des
sondes ensemble).
 Relier la sonde luxmètre à la centrale d’acqui-
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Dispositif expérimental
Optique
407
sition.
Pour réaliser une courbe d’étalonnage de la LDR (photorésistance), deux manipulations peuvent être
proposées :
 Étalonnage du composant
Utiliser une lampe dynamo placée à une distance fixe, puis réaliser l’acquisition, en fonction du temps, de la
tension aux bornes de la LDR et de l’intensité lumineuse captée par le luxmètre. De la valeur de la tension
aux bornes de la LDR, on déduit la valeur de la résistance correspondant, à un instant donné, à une intensité
lumineuse reçue. D’où un étalonnage R  f ( I l ) .
 Mesure d’une distance par photométrie
On mesure la résistance de la photorésistance placée sur un rail optique ou le long d’une règle, sur lequel on
déplace la lampe. On représente ensuite graphiquement la résistance, en fonction de la distance lampephotorésistance, pour réaliser une courbe d’étalonnage. Mais attention, cette courbe n’est pas l’étalonnage
du composant électronique. Enfin en plaçant la lampe n’importe où le long du rail et par mesure de la
résistance, on estime la distance lampe-photorésistance, puis on compare par rapport à la mesure directe.
1) Étalonnage du composant
a) Réglage des paramètres d’acquisition
 Placer le curseur dans la zone de réglage des
paramètres de l’acquisition.
 Appuyer sur les touches / b
(ou clic-droit), puis sélectionner
3: Configuration de l’acquisition.
Compléter ensuite la rubrique proposée en paramétrant
une acquisition sur une minute.
b) Acquisition des données
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Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Charger la lampe dynamo, la mettre sous tension et la
placer à une distance de 5 cm de la LDR et du capteur
d’intensité lumineuse (voir dispositif expérimental).
Remarque : pour plus de facilités, la LDR est montée
sur un support identique à celui du capteur de lumière
(tube).
Presser l’icône
dans le coin inférieur gauche
pour débuter l’acquisition des données
(ou 1: Expérience puis 2: Démarrer l’acquisition).
Faire un clic-droit (touches /
la représentation graphique.
b) dans la zone de
Sélectionner : 3 : Réglages du graphique.
Ne choisir d’afficher qu’un seul graphique.
Configurer la représentation graphique avec la mesure
de l’intensité lumineuse en abscisse et la tension aux
bornes de la LDR en ordonnée.
Rappel : Pour modifier la grandeur représentée sur un
axe,
 Placer le curseur sur le nom de la grandeur à
modifier,
 Effectuer un clic-droit (touches /
 Choisir la grandeur souhaitée.
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b),
Optique
409
c) Préparation de l’étalonnage
L’étalonnage consiste à modéliser une représentation
de la résistance aux bornes de la LDR en fonction de
l’éclairement reçu.
Exprimons RLDR en fonction de R, UA et UB.
UA désigne la tension aux bornes du résistor, UB désigne la tension aux bornes de la LDR.
i
U
UB
UB
U
U R
et i  A donc :
.
 A , soit RLDR  B
RLDR
RLDR
R
UA
R
On est donc conduit à créer une colonne calculée
permettant d’exprimer puis de représenter graphiquement RLDR.
 Placer le curseur dans la zone de paramétrage de la
représentation graphique.
 Effectuer un clic-droit (touches /
b).
 Choisir 5 : Nouvelle colonne calculée.
 Compléter les rubriques, sachant que R = 100 ,
sans oublier que l’on a, en réalité, mesuré -UB pour
éviter les problèmes de masse flottante.
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Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Représentation graphique RLDR = f(illumination)
 Réaliser la représentation graphique.
 Placer le curseur dans la représentation graphique.
Sélectionner la portion à ne pas conserver pour
l’analyse,
 Effectuer un clic-droit (touches /
puis 6 : Exclure des données,
puis 1 : Dans la région sélectionnée.
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b),
Optique
411
d) Recherche d’un modèle
Sélectionner l’ensemble des données directement
sur la représentation graphique.
 Faire un clic droit (touches /
puis 1 : Analyser,
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b),
412
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
puis 5 : Ajustement des courbes.
Essayer plusieurs modèles :
Choisir le plus adapté (ici a  xb ).
Ajuster la largeur de la zone « Run1 » pour voir le
résultat de la modélisation.
Source
2) Mesure d’une distance par photométrie
La méthode consiste, pour une distance donnée par
rapport à une source lumineuse, à mesurer la valeur
de la résistance aux bornes de la LDR.
Compte tenu de ce que nous venons de faire
précédemment, nous pouvons préparer l’acquisition
sur la grandeur RLDR en créant préalablement,
comme précédemment, la grandeur calculée.
RLDR  
100  Potentiel 2
Potentiel
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LDR
Optique
413
Paramétrer une acquisition
2 : Événements associés.
Compléter ensuite les rubriques proposées.
 Réaliser l’acquisition.
 Appuyer sur l’icône
mesure
pour enregistrer la
 Représenter graphiquement RLDR= f (D).
 Placer le curseur dans la zone graphique et faire un
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414
clic-droit (touches /
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
b),
puis choisir 1 : Analyser,
puis 5 : Ajustement des courbes,
et enfin, le modèle le mieux adapté.
Exploitation de la modélisation
Placer la lampe à une distance d de la LDR.
Noter la valeur de RLDR.
Comparer avec la valeur modélisée.
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Optique
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ÉTALONNAGE D’UN CAPTEUR OPTOÉLECTRONIQUE
(Fiche élève)
TI-Nspire CAS
Mots-clés : grandeur électrique, équation de conversion, fonction de transfert, capteur, transducteur,
optique, photoélectrique.
Fichiers associés : Opt4n_CapteurOptoelectronique_eleve.tns.
1. Objectifs
 Savoir définir ce qu’est l’étalonnage d’un transducteur.
 Être capable de réaliser une acquisition de données.
 Réaliser l’étalonnage d’un capteur optoélectronique.
2. Matériel
 Une calculatrice TI-Nspire,
 Une photorésistance,
 Une interface d’acquisition Lab cradle,
 Un tube de longueur 1 m,
 Deux sondes de tension,
 Une lampe électrique dynamo,
 Un luxmètre Vernier,
 Une règle graduée,
 Un résistor de résistance 100 ohms,
 Une alimentation continue ou pile.
3. Commentaires
Un capteur est un circuit électronique ou un simple composant électronique (éventuellement une simple
résistance). Il permet de faire le lien entre une grandeur physique que l'on souhaite mesurer (température,
lumière, humidité, intensité…) et une tension électrique.
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Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
Chaque capteur possède ses spécificités, ses propres caractéristiques : la courbe d'étalonnage d'un capteur
sert à établir une relation mathématique entre la tension mesurée et la grandeur physique que l’on souhaite
étudier de manière à modéliser l'évolution de la tension en fonction des valeurs prises par le capteur.
Une photorésistance est un composant électronique dont la résistivité varie en fonction de la quantité de
lumière incidente. On peut également la nommer résistance photo-dépendante  light-dependent resistor
(LDR)  ou cellule photoconductrice.
Capteur
tension
grandeur physique
4. Conduite de l’activité
1) Préparation
Réaliser le circuit sur la platine d’essai.
 Connecter la sonde de tension aux bornes de la
cellule photoélectrique en respectant les polarités.
 Connecter les sondes de tension à la centrale
d’acquisition et au circuit (Attention aux
problèmes de masse flottante : relier les bornes
noires des sondes ensemble).
 Relier la sonde luxmètre à la centrale d’acqui-
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
Dispositif expérimental
Optique
417
sition.
Pour réaliser une courbe d’étalonnage de la LDR (photorésistance), deux manipulations peuvent être
proposées :
 Étalonnage du composant
Utiliser une lampe dynamo placée à une distance fixe, puis réaliser l’acquisition, en fonction du temps, de la
tension aux bornes de la LDR et de l’intensité lumineuse captée par le luxmètre. De la valeur de la tension
aux bornes de la LDR, on déduit la valeur de la résistance correspondant, à un instant donné, à une intensité
lumineuse reçue. D’où un étalonnage R  f ( I l ) .
 Mesure d’une distance par photométrie
On mesure la résistance de la photorésistance placée sur un rail optique ou le long d’une règle, sur lequel on
déplace la lampe. On représente ensuite graphiquement la résistance, en fonction de la distance lampephotorésistance, pour réaliser une courbe d’étalonnage. Mais attention, cette courbe n’est pas l’étalonnage
du composant électronique. Enfin en plaçant la lampe n’importe où le long du rail et par mesure de la
résistance, on estime la distance lampe-photorésistance, puis on compare par rapport à la mesure directe.
1) Etalonnage du composant
a) Réglage des paramètres d’acquisition
Appeler le professeur pour qu’il vérifie le montage
et transmette dans la calculatrice le fichier de
réglage des paramètres d’acquisition.
b) Acquisition des données
Charger la lampe dynamo, la mettre sous tension et
la placer à une distance de 5 cm de la LDR et du
capteur d’intensité lumineuse (voir dispositif
expérimental).
Remarque : pour plus de facilités, la LDR est
montée sur un support identique à celui du capteur
de lumière (tube).
Presser l’icône
dans le coin inférieur gauche
pour débuter l’acquisition des données
(ou 1: Expérience puis 2: Démarrer l’acquisition).
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Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
c) Préparation de l’étalonnage
L’étalonnage
consiste
à
modéliser
une
représentation de la résistance aux bornes de la LDR
en fonction de l’éclairement reçu.
Exprimons RLDR en fonction de R, UA et UB.
UA désigne la tension aux bornes du résistor,
UB désigne la tension aux bornes de la LDR.
i
UB
U
UB
U
et i  A donc :
 A,
RLDR
R
RLDR
R
En déduire l’expression de RLDR :
………………………………………………………
………………………………………………………
Représentation graphique RLDR = f(illumination)
 Appeler le professeur afin qu’il explique comment
réaliser la représentation graphique.
 Réaliser la représentation graphique.
 Placer le curseur dans la représentation graphique.
Sélectionner la portion à ne pas conserver pour
l’analyse,
 Effectuer un clic-droit (touches /
puis 6 : Exclure des données,
puis 1 : Dans la région sélectionnée.
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
b),
Optique
419
d) Recherche d’un modèle
Appeler le professeur afin qu’il explique ce
qu’est la modélisation de données en sciences
physiques.
Sélectionner l’ensemble des données directement
sur la représentation graphique.
 Faire un clic droit (touches /
puis 1 : Analyser,
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
b),
420
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
puis 5 : Ajustement des courbes.
Essayer plusieurs modèles :
Choisir le plus adapté (ici a  xb ).
Ajuster la largeur de la zone « Run1 » pour voir le
résultat de la modélisation.
Conclure en donnant l’équation de conversion du
capteur.
RLDR  .....................I lum .
Source
2) Mesure d’une distance par photométrie
La méthode consiste, pour une distance donnée par
rapport à une source lumineuse, à mesurer la valeur
de la résistance aux bornes de la LDR.
Compte tenu de ce que nous venons de faire
précédemment, nous pouvons préparer l’acquisition
sur la grandeur RLDR en créant préalablement,
comme précédemment, la grandeur calculée.
RLDR  
100  Potentiel 2
Potentiel
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LDR
Optique
421
Paramétrer une acquisition
2 : Événements associés.
Compléter ensuite les rubriques proposées.
 Réaliser l’acquisition.
 Appuyer sur l’icône
mesure
pour enregistrer la
 Représenter graphiquement RLDR= f (D).
 Placer le curseur dans la zone graphique et faire un
© T³ France 2012 / Photocopie autorisée
422
clic-droit (touches /
Expérimenter en sciences avec TI-Nspire
b),
puis choisir 1 : Analyser,
puis 5 : Ajustement des courbes,
et enfin, le modèle le mieux adapté.
Exploitation de la modélisation
Placer la lampe à une distance d de la LDR.
Noter la valeur de RLDR.
Comparer avec la valeur modélisée.
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
.
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