Physique Générale : Electrostatique [Bioingé - Polytech - Solvay] Nico Englebert 1. Introduction 1.1 Généralités Nous allons nos intéresser dans ce chapitre à l'électromagnétisme, c'est à dire à la réunion de deux interactions fondamentales : l'électricité et le magnétisme. L'électrostatique concerne les systèmes figés ou statiques, c'est à dire qu'il en est de même pour la distribution des différentes charges. 1.2 Etymologie Electricité vient du mot grec elektron qui signifie ambre. 1.3-4 Charles-François Dufay : deux "sortes" d'électricité & B. Franklin Dufay considérait deux sortes d'électricité qui s'attirent quand elles sont mélangées, mais se repoussent si présence d'une électricité de "sorte" semblable. Electricité résineuse Electricité vitrée Franklin proposa ensuite l'algèbre de l'électricité. Deux charges (+ ou -) de même types créent une répulsion tandis que deux charges différentes causent une attraction. Cela permit d'additionner des charges électriques en tenant compte de leur nature. La charge positive est due à la charge électrique des protons constituant les noyaux des atomes. 1.5 Connaissances modernes On sait aujourd'hui que le proton et l'électron ont la même charge électrique en valeur absolue, valeur valant 1,6 . 10-19 C Autre notion importante : La charge électrique de tout système isolé est conservée. Notons que grâce à la relation d'Einstein (E = mc²), la masse n'est pas nécessairement conservée. 1.6 Electrisation par frottement Le frottement provoque l'attachement des électrons périphériques, ils sont attirés par la substance la plus électronégative. L'autre corps aura ainsi un excès de charge +, il sera chargé positivement. Une différence d'électronégativité est nécessaire pour électriser par frottement. Ce sont uniquement les charges - qui sont transférée par frottement, les électrons sont porteurs de la charge électrique. Notons néanmoins que des porteurs positif existent, par exemple l'ion sodium peut contribuer au courant électrique. Le terme "ion" signifie en grec "voyageur". 1.7 Générateur électrostatique de Van de Graaff Deux poulies de matériaux d'électronégativité différentes sont reliées par une courroie électro-négativement neutre. Le frottement de la courroie provoque un transfert de charge négative vers le haut, causant une accumulation d'électrons dans la poulie haute. Le surplus d'électrons migre alors grâce au peigne dans la sphère métallique pouvant accepter une très grande charge, avec possibilité de créer un éclair. Les éclairs fonctionnent de la même façon, il s'agit de frottement entre les nuages et l'atmosphère, ... les éclairs ne sont la qu'en guise de "décharge". 2. La force électrique 2.1 Loi de Coulomb C'est grâce à la balance à torsion que Coulomb étudia l'effet de la distance sur la force électrique. Le but est d'accrocher une bille électrisé à un fil et d'en rapprocher une seconde bille et d'observer l'angle de torsion du fil. En mesurant cet angle, il pu calculer la force électrique. En relevant les résultats expérimentaux, il conclu que la force est inversement proportionnelle au carré de la distance. En multipliant le nombre de billes pour diminuer la charge, il observa également que la force est directement proportionnelle à la charge. Ces deux observations ensembles ajouté à une constante donne la loi de Coulomb : = ° °. ² ù ° = 8,987 . 10 ² ² 2.2 Principe de superposition Si les deux charges q1 et q2 ont le même signe, il y aura répulsion sinon il y aura attraction. Pour la suite, on considèrera des masses ponctuelles, c'est à dire n'occupant aucun volume. Rappelons que les charges sont fixe, on est bien dans le cadre de l'électrostatique, sans quoi il serait possible de créer de l'énergie infinie, ce qui n'est pas possible. Le principe de superposition nous informe que la présence d'autres charges n'a pas d'interaction avec la charge déjà en place et cela nous permettra de déterminer une force "résultante". Notons que F12 signifie "La force exercée sur la charge q1 par la charge q2".Nous pouvons ainsi généraliser ce principe à un nombre N de charge. 2.3 Illustration du principe de superposition Il n'existe que deux charges possible : L'électron et le noyau. Sur ce schéma, les atomes rouges (charge négative) possèdent un électrons supplémentaires. Par répulsion, les électrons négatif ont tendance à s'éloigner tandis que les noyaux subissent une force attractive. Ce déplacement de charge s'appelle le phénomène d'influence électrostatique. Notons que la force répulsive est plus faible que la force attractive, la différence des forces étant > 0, la force sera dirigée vers le haut. Il faut que l'objet soit léger et que la force électrique soit supérieure à la force gravitationnelle . Comme ra peut tendre vers 0, on trouvera toujours une distance crique ou FE > FG. 3. Le champ électrique Rappelons que la seule différence entre le champ gravitationnel et électrique et que dans ce dernier la charge peut être positive ou négative. 3.1 Champ de force Ensemble des forces que l'on pourrait mesurer dans l'environnement de cette charge sur une deuxième charge mobile. Le vecteur unitaire radial est parallèle à l'axe passant par la charge fixe q et la charge d'essai q0. 3.2 Champ électrique On va préférer travailler avec une grandeur physique qui caractérise l'environnement de la charge q indépendamment de la charge d'essai, c'est à dire le champ électrique : ≡ ° = ° ² 1 , = °. = On peut également voir le champ électrique comme étant la force de Coulomb exercé sur une charge unitaire, se référer à la page 17 de la section 3.2 pour plus de détails. La force électrique n'a pas forcément le même sens que le champ électrique. Si q0 est négative ce ne sera pas le cas, la force ira dans le sens contraire du champ. 3.3-4 Les lignes de champ & Exemples de ligne de champ Introduites par Faraday vers 1820, elles sont des courbes qui sont en tout point tangentes au champ électrique. Si la charge est positive, les flèches des lignes de champ s'éloignent de la charge et inversement. On remarque facilement sur le schéma ci-contre que les lignes sont parallèles au champ électrique. L e principe de superposition s'applique également ici. / ! \ Lire et comprendre les pages 20 à 22 ! 3.5 Champ électrique dans les conducteurs Les substances conductrices sont appelées "conducteurs". Leur répartitions des charges sont uniformes et neutres dans l'espace, les e- ne subissent pas de force car la charge est nulle partout. Si on apporte des électrons à un conducteur, les charges n'étant plus compensée elle subiront une force répulsive qui tendra à les éloigner de la charge excédentaire jusqu'à arriver à une situation d'équilibre ou plus rien n'évolue. Les différentes forces vont aller se placer perpendiculairement à la surface (si ce n'était pas le cas, il y aurait effet Joule, ce qui n'est pas possible car de l'énergie ne peut être créée à partir de rien). Le charges se placent ainsi à un endroit ou elles ne savent plus bouger de façon à se répartir de façon uniforme sur la surface de telle sorte à ce que les deux charges se compensent exactement. Il n'y aura ainsi plus de force de Coulomb au sein même du conducteur. La répartition des charges est difficile à calculer, mais généralement les charges se regroupent aux endroits de la surfaces présentant de fortes courbures qui cause un champ électrique très important. S'il y a beaucoup de charges excédentaires, les champs peuvent repousser des électrons hors du conducteur et créer un "effet de pointe" grâce à une ionisation locale. Quoi qu'il en soit, pour des situations d'équilibre ou les charges sont statiques, le champ est toujours nul dans un conducteur creux, ce qui peut créer une enceinte insensible aux champs électriques extérieurs tel la cage de Faraday. 3.6 Distribution de charge continues 3.6.1 Charges de volume Le champ des charges individuelles est donnée par la loi de Coulomb pour le champ : La distance rn qui sépare les charges individuelles 'n' se calculent grâce à l'expression suivante, ou les n' sont les coordonnées du point où se trouve la charge 'n'. Mais calculer ça individuellement n'est pas possible, on va ainsi travailler avec la notion de "densité de la charge". On va décomposer l'espace en petites boîtes cubiques de volume élémentaire ΔVm ou 'm' est un indice qui permet de repérer les boîtes. On appelle ΔEm le champ généré par la boîte m, qui est proportionnel à la charge infinitésimale contenue dans la boite m, soit Δqm. Si ΔNm est le nombre d'électrons contenus dans la boîte, la charge Δqm vaut ΔNmqe, le champ total est donc : Notons que rm est la distance qui sépare la boîte m du point de calcul du champ. Ajoutons à ça la notion de densité de charge (qui est une valeur physique locale). Remplaçons maintenant Δqm après l'avoir isolé et il suffit d'intégrer le tout (Cf. page 29) 3.6.2-3 Charge de surface & charge de ligne Le principe est toujours le même, rho est juste remplacer par sigma et gamma. Une lecture attentive des pages 31 à 34 devraient suffire ! 4. Dipôle électrique et moment de force Structure possédant possédant en des positions distinctes deux charges électriques opposée, mais identique en valeur absolue. L'anglé téta représente l'orientation du dipôle par rapport à son axe. L'opposition des forces égales en module provoque une force de torsion pure que l'on appelle un "moment de force". 4.1 Moment dipolaire électrique Plus l'angle est proche de 90°, plus la force causant la rotation du dipôle sera grande. C'est du à ce que le mouvement est uniquement la composante de la force électrique du à la rigidité du dipôle. A FAIRE 5. Loi de Gauss 5.1 Analogie entre champ électrique et flux de particules La charge ponctuelle projette des photos virtuels (Que l'on nommera particules, car il ne s'agit pas ici de la théorie quantique de l'électromagnétisme) dans l'espace de façon permanente et isotrope. Nous allons nous intéresser à la densité des particules en fonction de la distance de la source, r. Cette densité se notera ETA(r) qui sera une fonction croissante du au 1/r² 5.1.1 Densité de particules On va calculer le flux total de particules au travers d'une surface sphérique S de rayon r centrée sur la charge. Sur le temps DELTAt, les particules ont avancé dans l'espace à la vitesse v, elles ont ainsi parcouru une distance vDELTAt, qui occupe un volume DELTAv ∆ = 4" ² . #∆$ Le nombre DELTAN de particules est donné par la densité de particules ETA (Nombre de particules par unité de volume : ∆ ∆ = %&' (∆ = %&' ( 4" ² . #∆$ En faisant passer DELTAt dans le membre de gauche, on observe le nombre de particules passant par la surface S par unité de temps )*+ ,- ./ $0 *)-1 ∶ 345 ≡ ∆ = %&' (4" ²# ∆$ Le flux de particules est indépendant de la distance r. Notons que comme la vitesse est constante, il n'y a nulle part accélération. En réorganisant l'équation, on peut voir apparaître la formule suivante, sous sa forme vectorielle : Cela correspond à la notion de densité de flux de particules, c'est à dire le nombre de particules qui traversent une surface par unité de temps et de surface. 5.1.2 Densité de flux On appelle le vecteur densité de flux de la façon suivante : Il permet de caractériser localement un flux de particule (Informe sur la densité et la direction) Elle diminue quand on s'éloigne de la source ponctuelle de façon inversement proportionnelle au carré de la distance, de même manière que la loi de Coulomb => On peut les assimiler. La densité des lignes de champ représente en quelque sorte le module du champ électrique. 5.2 La permittivité Heaviside introduit une nouvelle constante dans le but de simplifier les expressions mathématiques. Cela permet de voir une analogie entre la densité d'un flux et un champ, voir page 49. Notons aussi que cette constante correspond aux forces de Coulomb mesurées entre particules chargée dans vide. 5.3 Intégrale de flux La surface n'est pas toujours considérée comme fermée autour des particules. Prenons une surface infinitésimale. Il faudra en calculer la surface m, la hauteur h et la largeur l, sans oublier de tenir compte de l'angle TETA entre F et la normale à la surface (Vecteur unitaire perpendiculaire à S). Au bout d'un certain temps, elles occupent un volume DeltaV d'épaisseur vDeltat au delà de la surface. le flux de particules au travers de la surface est Le flux de particules est donné par Le produit ETAv est le module de la densité de flux de particules F, on a donc Pour ne pas devoir discuter de l'angle TETA, on utilise la notation vectorielle élémentaire à l'aide du produit scalaire F par le "vecteur de surface", qui est le vecteur perpendiculaire à la surface et dont la norme est égale à la surface infinitésimale elle-même. Un flux de 90° aura un flux nul car cela voudrait dire que la surface est parallèle à la vitesse. En sommant les surfaces élémentaires et en les intégrant, on peut obtient l'intégrale suivante dS est un vecteur de norme infinitésimale égale à la surface élémentaire dS et perpendiculaire à la surface S en tout point de celle-ci. x est le vecteur parcourant toute la surface, il suffit de connaitre la densité de flux F en tout point x de la surface pour pouvoir calculer l'intégrale de flux. 5.4 Flux du champ électrique On eut procédé exactement de la même façon pour un flux de champ électrique 5.4.1 Flux au travers d'une surface fermée Considérons d'abord le surface S. Comme la charge est au centre de la sphère, dS est perpendiculaire à la surface de celle-ci, on peut le considérer comme radial, ce qui vaut un cosinus de 1. Il ne faudra ainsi prendre compte que de la surface de la sphère, ce qui une fois intégré donnera : On peut généraliser ceci à toute surface S' de forme quelconque, la v constante empêche l'accumulation. Le raisonnement est analogue pour le champ électrique E : E ne dépend que de r qui est constant, donc E l'est également et peu sortir de l'intégrale, peu importe la surface. Cette analogie est rendue possible grâce à la décroissance en 1/r². 5.4.2 Flux dû à plusieurs charges Il suffit de prendre les charges séparément. Ensuite, grâce à la règle de superposition il suffira de les additionné pour avoir le flux total. On peut utiliser un raisonnement analogue avec des charges à l'intérieur d'une surface. Ce même raisonnement peut être généralisé à toute surface. Ce n'est pas encore le Th. de Gauss final car il ne tient pas compte de la polarité des charges. 5.4.3 Flux dû à des charges externes Pour la sortie des charges de la surface, il n'y aura pas de problème, les conventions étant respectée. Par contre pour ce qui est de l'entrée le flux sera négatif car il s'agit d'un flux entrant. L'addition des deux flux est donc nul. Par convention, DeltaS est extérieur à la surface. 5.4.4 Charges négatives La différence sera que les charges vont ici être attirée. Posons q = -|q| (Voir illustrations page 62) La densité des lignes de champ est proportionnelle à l'amplitude du champ. 5.5 Distributions de charge continues Observons la modification du théorème de Gauss en introduisant la densité volumique pour décrire un grand nombre de charge ponctuelles. On va utiliser la notion de densité volumique (Cf. 3.6) En faisant tendre DeltaVm vers 0, on obtient la forme intégrale de la loi de Gauss qui dit que le flxu du champ électrique au travers d'une surface S est égal à la charge totale contenue dans le volume V enfermé par cette surface divisé par la permittivité du vide. 5.6 Application de la loi de Gauss : calcul de champs Dans certains cas, l'intégrale de la loi de Coulomb est trop difficile à calculer : Loi de Gauss 5.6.1 Calcul du champ dû à un plan chargé Considérons le problème d'une distribution de charge de surface X sur un plan infini. Calculer son flux ne sera pas évident, il faut essayer d'éliminer le caractère vectoriel c'est à dire en considérant un vecteur perpendiculaire à la surface. Si l'on considère une surface cylindrique, on pourra trouver un produit scalaire nul pour tout points (E.dS = 0). Le flux passant par une des bases du cylindre vaut E∆S, qu'il faudra donc considérer deux fois. Nous pouvons égaler ce résultat avec la loi de Gauss, ce qui nous donnera: 5.6.2 Calcul du champ dû à un fil rectiligne chargé Le développement pour un fil rectiligne est identique, si ce n'est la surface de la "base" qui sera différente. 6. Le potentiel électrique 6.1 L'énergie potentielle gravitationnelle Grace à Newton, on sait que tout objet massique crée un champ gravitationnel, qui varie en 1/r². Si l'on veut effectuer un déplacement d'un objet vers le haut, il faudra fournir un travail qui vaudra : 6= . 7. ∆ℎ * . 7. 9 ù 9 -1$ )/ 7é é /)01/$0 à $ *$- ℎ/*$-* En libérant l'énergie potentielle, je vais créer de l'énergie cinétique (=1/2mv²)par conservation de l'énergie (Voir cours de connaissances fondamentales.) La force de gravitation est donnée par l'opposé de la dérivée de l'énergie potentielle par rapport à z (Trivial (:p) dans le sens ou l'EP est l'intégrale de la force appliquée. 6.2 Energie potentielle électrique Cette notion est grandement semblable à la précédente : On peut définir l'énergie potentielle de la charge comme le travail nécessaire à fournir pour éloigner la charge du plan. Il faut cependant tenir compte qu'ici la charge peut avoir deux signes. Lorsque q0 est positive, l'énergie potentielle croît avec z et quand q0 est négative, l'EP diminue avec z. 6.3 Potentiel électrique Pour évité d'être dépendant de la charge d'essai et de son signe, on définit le potentiel électrique V : ≡ 6. <= =< 9 + 1$0 ? @= . = A ≡ ' B. ? @ = ( La différence de potentiel est simplement la différence d'énergie potentielle électrique d'une charge d'essai divisée par la valeur de sa charge. Lorsque la charge d'essai considérée est positive, une différence de potentiel positive entre deux points donne une différence d'énergie potentielle positive et inversement. Deux charges négatives se repousseront ce qui provoquera un accroissement de l'énergie potentielle. 6.4 Potentiel des champs non-uniformes Pour se faire il faut calculer le travail le long d'une trajectoire quelconque en travaillant avec des valeurs infinitésimales. On va considérer un déplacement élémentaire dl dont le travail élémentaire sera donné par le produit scalaire de la force appliquée sur la charge Fa par le vecteur déplacement dl ,6 = /. ,) = − 0 . ,) On obtient ainsi l'intégrale de circulation, car celle-ci se fait le long d'un trajet. Pour retrouver le potentiel électrique, il suffit de diviser le résultat obtenu par q0 (Cf. Schéma page 75): ∆ ≡ 6.D − 6 .0 1 0$ ∆ = − E . ,) 0 F→H 6.5 Potentiel coulombien Appliquons la formule à un champ électrique émis par une charge ponctuelle (donc un champ non uniforme : donné par la loi de Coulomb) Calculons la DDP entre deux points situés sur un même rayon: dl = dr1r Si le déplacement se fait vers la charge comme sur le schéma, alors dr sera négatif, ce vecteur aura un sens opposé à celui du champ (Dans le cas d'une charge négative). Par convention, on va définir le potentiel coulombien comme étant un potentiel électrique "absolu", c'est à dire que le potentiel électrique d'un point situé à l'infini est toujours nul. Notons qu'il s'agit d'un champ scalaire, qui joue un rôle fondamental puisque c'est celui qui lie les électrons du noyau Relire la page n° 78, c'est une grosse révision d'un sujet déjà abordé dans le cadre du CFS. 6.5.1 Energie "nucléaire" Dans un noyau, les charges positives se repoussent mutuellement. L'énergie potentielle d'un proton par rapport à un autre est donnée par le potentiel coulombien de la charge ponctuelle * q0. La faible distance entre les protons est la cause d'une énorme force de Coulomb de tel sorte que si l'on rajoute de l'énergie nucléaire, la courbe redescend très vite. Parfois cette force l'emporte sur l'interaction nucléaire, ce qui provoque l'expulsions des protons à l'extérieur du noyau avec une grande énergie cinétique. Cette énergie cinétique est utilisée dans les centrales pour faire chauffer de l'eau par conduction thermique. 6.5.2 Chemin quelconque Considérons les points initial et final à des distances ri et rf. Nous allons décomposer la trajectoire en déplacements élémentaires. Après avoir observé la projection, on se rend compte que l'intégrale à calculer est identique à un déplacement rectiligne, le champ est ainsi "conservateur". Remplaçons le champ coulombien par sa forme analytique et procédons à l'intégrations. On obtient : Cela montre que le résultat ne dépend que des distance initiale et finale par rapport à la charge. (Cf. CFS pour le reste) 6.6 Potentiel dû à plusieurs charges (Relire page 83) Dans le cas ou l'on aurait plusieurs charges, il suffit de faire la somme de chacune d'entre elles : On obtient le potentiel en effectuant l'intégrale de circulation du champ : Le travail nécessaire pour déplacer une charge d'un point à un autre est égal à la somme des travaux nécessaires au même déplacement en présence de chacune des charges prise individuellement. 6.6.1 Potentiel du dipôle Pour calculer le potentiel total d'un dipôle, il covient de faire la somme des potentiels coulombien individuels. Notons r+ la distance à une charge positive et r- à une charge négative. Grace au principe de superposition, on peut écire que : Les distances peuvent être donné grâce au fait que l'axe x passe par les deux charge et que l'origine se situe à égale distance des charges : Ce qui nous donne : Comme le potentiel est partout le même, on dit que le plan x=0 est un plan équipotentiel 6.7 Potentiel d'une distribution de charge continue On va utiliser la notion de densité volumique ainsi que le résultat obtenu pour une distribution de charge ponctuelle pour calculer le potentiel d'une distribution de charge continue : 6.8 Détermination du champ à partir du potentiel Non vu au cours, sera rédigé après le TP (Partie fort "pratique"). 7. Capacité électrique