AstroLab
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Communiqué de Presse
Nuits des étoiles les 5, 6 et 7 août :
Avant le coucher du Soleil, vous pourrez en profiter pour « mesurer » la taille apparente de
notre étoile en essayant de le cacher derrière votre doigt bras tendu : le disque du Soleil est
identique à celui de la Lune (soit ½ degré) ! Cette année pour les trois soirées des Nuits des
Étoiles, la Lune sera peu visible, ce qui nous permettra d'admirer la voûte céleste sans être
gêné par sa luminosité.
Vers 21h15, vous pourrez observer les derniers rayons du Soleil disparaissant sous l’horizon
nord-ouest. Puis, les planètes Mars et Saturne entreront en scène au sud-ouest.
Le crépuscule installé – vers 22h30 – les « 3 belles d’été », Véga, Déneb et Altaïr, se dévoilent
au zénith, alors que Jupiter, la géante gazeuse, et Mercure, la plus proche planète du Soleil,
auront plongé derrière l'horizon nord-ouest ! En revanche, Saturne, la géante aux anneaux,
pourra être observée au-dessus de l'horizon sud-ouest.
Une fois la nuit venue – vers 23h – débute une balade touristique au travers des constellations
de la Voie Lactée, de Cassiopée au Scorpion, en passant par le Cygne et le Sagittaire… C’est
aussi à cette heure de la nuit que l’on peut commencer à observer les premières étoiles filantes
à l’oeil nu, les fameuses Perséides dont l’activité est importante durant cette période.
Les larmes de Saint-Laurent
Du 17 juillet au 24 août, la Terre croisera, comme chaque été, la trajectoire d’un essaim de
poussières échappées de la comète Swift-Tuttle.
L’activité, c’est-à-dire le nombre d’étoiles filantes auquel l’essaim donne lieu, est variable
selon les années. En cette période ordinaire, on signale 110 météores à l’heure le soir du
maximum (le 12 août pour l'année 2016).
Lorsqu’elles entrent dans l’atmosphère terrestre, ces poussières sont visibles sous forme de
traînées lumineuses très brillantes : ce sont les étoiles filantes, appelées « météores » par les
astronomes. Petits objets solides, cailloux rocheux ou poussières minuscules, les météores
voyagent parfois en essaims, espacés, entre eux, de quelques dizaines à quelques centaines de
kilomètres. Ils déboulent à une vitesse de l’ordre de 210 000 km à l’heure dans l’atmosphère
terrestre et se consument alors. En pénétrant dans l’atmosphère, leur température s’élève à
2000°C, produisant les traînées lumineuses, les micrométéorites, que l’on peut admirer à l’œil
nu. Les Perséides s’illuminent vers 115 km d’altitude pour s’éteindre vers 90 km en moyenne.
La mort de Saint-Laurent recoupant leur venue, le 10 août 258, on les connaît aussi sous une
expression romantique, « Les larmes de Saint-Laurent ».